En 15 ans, les disparités entre quartiers, mesurées selon le revenu, se sont accentuées dans la plupart des grandes villes
Mesuré selon les revenus, le degré de ségrégation spatiale au sein d’une ville n’est lié ni à la taille, ni à la densité de sa population. Les grandes villes avec les degrés de ségrégation les plus élevés, où les personnes avec des revenus proches habitent les mêmes quartiers, partagent toutefois des caractéristiques communes : d’une part, les écarts de revenus entre les plus modestes et les plus aisés y sont les plus marqués et, d’autre part, les ménages modestes y perçoivent des revenus particulièrement faibles.
Voir aussi : Quand le "vivre-ensemble" cède devant "l’entre-soi" / Localtis