Le Manifeste des Désobéissants. Nous sommes un certain nombre à penser que la situation inquiétante de notre planète nous impose de retrouver le chemin de formes d’action et de lutte plus efficaces et plus radicales...
Le MOC, le mouvement des objecteurs de croissance, veut permettre à tous les objecteurs de croissance (les OC) qui ne se reconnaissent pas/plus dans la forme « parti » de disposer quand même d’un « ovni organisationnel ».
Le MOC s’appuie sur un ensemble de textes, le socle du MOC : le premier est l’Appel de Vassivières (2007). Mais d’autres sont venus ensuite et bien sûr aucun n’est « gravé dans le marbre » ni ne fixe une « ligne » du mouvement : trajet de l’escargot (2009), plateforme de convergence (2009), « sans illusion, sans attendre » (Régionales 2010), textes écrits lors de la création de la Coopérative du MOC, etc.
Les discussions (le DIRE) et les pratiques (le FAIRE) des « MOCqueurs » s’organisent à partir d’un certain nombre d’expressions : masse critique, alternative concrète, expérimentation minoritaire, contre-pouvoir, transition-trajet… et de chantiers : revenu d’existence, monnaie locale, coopérative, relocalisation, biens communs…
L’obsolescence programmée est le résultat et le reflet de la rapidité de l’évolution technologique, mais également celui de la société de consommation. A l’époque de ma grand-mère, nous achetions des biens durables, aujourd’hui, force est de constater que cette notion de durabilité n’a plus la même valeur de temps.
C’est l’événement de la journée. La sortie en France de l’iPad, le dernier joujou d’Apple. Une tablette numérique qui permettra de naviguer sur Internet, jouer à des jeux vidéos, regarder des vidéos et des photos, écouter de la musique et aussi lire des livres et des journaux. Alors que beaucoup se félicitent de cette nouveauté technologique, des associations écologistes dénoncent le gaspillage des matières premières et les pollutions engendrées par cet appareil. Pour Anne Bringault, directrice de l’ONG Les Amis de la Terre, l’iPad est le “symbole d’une époque de surconsommation”.
Obsolescence programmée..."Mais qu'est-ce que c'est" se diront la plupart d'entre nous après avoir lu "Obsolescence" à gros efforts. C'est un procédé que de grands fabricants ont imposés dès le débuts des années 20 : concevoir des objets dont la durée de vie est délibérément courte, obligeant, les consommateurs (nous! ) à remplacer rapidement leurs produits.
Depuis l’annonce de la candidature à l'élection présidentielle du célèbre Hulot, nombre de journalistes un peu perdus au milieu du maquis des différents courants de l’ « écologie politique » (à ne pas confondre avec l’ « écologie » tout court qui est une science apolitique et non exacte) cherchent à préfigurer le positionnement doctrinal du futur candidat. Le flou constaté de son programme putatif pourrait faire craindre le pire aux tenants de l’économie ibérale et capitaliste, mais ceux ci peuvent tout de suite se rassurer car il n’est que l’expression déjà visible des limites de la pensée hulotienne qui avait déjà produit, avec le « Syndrome du Titanic », le livre le plus pauvre et mal écrit qui ait été publié sur le sujet.
Parmi les petits travaux agréables que je réalise en dehors de ce blog, j’illustre chaque mois depuis le début de l’année une “définition” des newsletters mensuelles du CNIID (centre national d’information indépendante sur les déchets). C’est l’occasion de réfléchir sur des thèmes que je ne croise pas forcément tous les jours sur les sites d’informations et d’apprendre un peu plus sur les pollutions et les gaspillages.
En mars, le thème abordé était l’obsolescence programmée : “Stratégie visant à raccourcir délibérément la durée de vie ou d’utilisation d’un produit dans le but d’accélérer le renouvellement de l’achat.” Pour ceux qui souhaitent en apprendre un peu plus sur ce sujet, je vous invite à consulter la page dédiée sur le site du CNIID.
Dans un premier temps, ne faut-il pas assumer cette « simplification » ? Oui, les O.C. désirent s’émanciper des illusions et des aliénations de la religion de la Croissance. Manière de ne pas distinguer entre économie, écologie, social, politique, humain : car, il serait bien « abstrait » de laisser croire que l’imaginaire de la croissance qui serait à dénoncer en économie devrait être ménagé et développé dès qu’il s’agirait du social. Concrètement, le « paradigme de la décroissance » ne peut pas être découpé en tranches.
A première vue, il n’y aurait là qu’une querelle de mots qui aurait du être depuis longtemps tranchée entre, d’un côté, l’élégance d’une expression-référence à la résistance des « objecteurs de conscience » et de l’autre un mot malheureux tant par son préfixe – « dé- » aurait une connotation seulement négative – que par sa racine – on en resterait encore à une définition-révérence par rapport à la « croissance ».
Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s’organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s’aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l’arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation.
L’obsolescence programmée (aussi appelée « désuétude planifiée ») consiste à créer un bien en prévoyant sa date de désuétude.
Par ce procédé, des fabricants conçoivent des objets dont la durée de vie commerciale (mais pas nécessairement la durée de vie technique) est délibérément courte. Ce stratagème oblige ou incite les consommateurs à remplacer rapidement leurs produits, et donc, à acheter de nouvelles marchandises. Dans certains cas, les fabricants ajoutent sciemment des défauts de conception à leurs produits.
Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu'il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu'au Ghana, on s'exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d'hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l'obsolescence programmée. "Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires", lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Peu à peu, on contraint les ingénieurs à créer des produits qui s'usent plus vite pour accroître la demande des consommateurs.
L’« individualisme » a généralement mauvaise presse. Dans l’esprit commun il est synonyme d’égoïsme, terme qui définit, pour un individu, la posture consistant à ne pas tenir compte du sort ou du devenir des autres et à ne considérer, dans toutes ses actions, que le bénéfice qu’il peut en retirer pour lui même. Il peut également être assimilé à l’égocentrisme, travers qui amène un quidam à ignorer l’existence même des autres et à se considérer comme étant le seul à vivre sur terre.
La décroissance est un concept politique qui affirme que la croissance économique généralisée n'est pas acceptable pour l'environnement. Le qualificatif de soutenable (ou aussi celui de viable) propose, selon les slogans de ses partisans, de "s'organiser collectivement" afin que la diminution de production de biens ne mène pas à la "barbarie".
Obsolescence programmée Traduction française de « planned obsolescence », expression inventée en 1932 par Bernard London, l’auteur américain de « Ending the Depression through Planned Obsolescence »
La société de croissance accumule dramatiquement toutes les crises : économiques, environnementale, sociale, culturelle et politique. L'absurdité de ce modèle de société n'est malheureusement plus à démontrer tant les inégalités sont devenues flagrantes, le mal-être de plus en plus insoutenable et les catastrophes industrielles, sociales et/ou naturelles, presque quotidiennes. Il est aujourd'hui grand temps de construire ensemble une transition démocratique vers des sociétés soutenables et surtout souhaitables de Décroissance.
Cette semaine, le blogueur SuperNo s'est penché sur les décroissants. Pour nous permettre de bien comprendre ce mouvement, il a d'abord réalisé une typologie des « objecteurs de croissance », puis effectué un tour d'horizon des formations politiques prônant la décroissance pour terminer par un exposé de leur projet.
Agacé des clichés qui circulent sur la décroissance, SuperNo propose une typologie de l'« objection de croissance » selon différents niveaux : individuel, des actions collectives, de la visibilité et du projet de société. Un éclairage pour comprendre une philosophie basée sur un principe simple : les ressources naturelles ne sont pas infinies.
Marketing, ingénierie... Réunis sous le terme « d'obsolescence programmés », mille techniques sont employées par les industriels pour assurer un flux de consommation sacralisé par la pub.
Tentant d'exposer les fondements de l'obsolescence programmée, le documentaire Prêt à jeter ignore selon Econoclaste des principes industriels de base... et verse dans une parano malsaine.
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