The Association for Information Science & Technology (ASIS&T) is delighted to announce that “Sneaked references: Fabricated reference metadata distort citation counts,” written by Lonni Besançon, Guillaume Cabanac, Cyril Labbé, and Alexander Magazinov, published in Volume 75, Issue 12 of the Journal of the Association for Information Science & Technology (JASIST), is the recipient of…
Dans une publication de Fernanda Beigel vulgarisée par Mihai Andrei et Lonni Besançon, on apprend ainsi que les grands éditeurs scientifiques affichent des marges de...
𝟯𝟬 à 𝟯𝟳 %
(en comparaison, Apple tourne autour de 23 %).
Leur modèle économique est à peine croyable : 1️⃣ Les chercheurses et chercheurs produisent des articles 𝗴𝗿𝗮𝘁𝘂𝗶𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗽𝗮𝘆𝗲𝗻𝘁 pour les publier ; 2️⃣ D’autres les évaluent 𝗴𝗿𝗮𝘁𝘂𝗶𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 ; 3️⃣ Puis les éditeurs 𝗿𝗲𝘃𝗲𝗻𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀 à 𝘂𝗻 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗲𝘅𝗼𝗿𝗯𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁... aux mêmes institutions qui les ont financés (et donc aux contribuables).
Entre 2019 et 2024, les éditeurs scientifiques ont ainsi généré 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟭𝟰 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗮𝗿𝗱𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗶𝘁, à partir notamment de recherches financées par les états.
❓ 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗮𝗰𝗰𝗲𝗽𝘁𝗲-𝘁-𝗼𝗻 𝘂𝗻 𝘁𝗲𝗹 𝗺𝗼𝗱è𝗹𝗲 ?
Parce que les grands éditeurs scientifiques exploitent un carburant puissant : 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 « 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝘀𝗵 𝗼𝗿 𝗽𝗲𝗿𝗶𝘀𝗵 ».
Les chercheuses et chercheurs sont contraints de publier régulièrement.
👉 𝘗𝘢𝘴 𝘥𝘦 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 = 𝘱𝘢𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘢𝘳𝘳𝘪è𝘳𝘦.
Et cette dépendance est devenue l’arme la plus rentable des grands éditeurs.
𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀, 𝗼𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗾𝘂𝗼𝗶 ?
Pour en finir avec cette course indécente qui capte l’argent public et incite à la fraude, les auteurs défendent la « re-communautarisation » de la science, via le #DiamondOpenAccess : 📚 des revues gratuites ; 🏛️ gérées par les institutions publiques ; 🔓 indépendantes des logiques commerciales.
Mais ce sujet doit maintenant dépasser les frontières du monde académique.
Les responsables politiques doivent se saisir du problème : 💶 A une époque où chaque euro public compte, nous ne pouvons plus laisser des éditeurs privés (pour la plupart non européens) capter les financements de la recherche.
C'est aussi une question de #souveraineté scientifique.
🇪🇺 L’Europe doit construire ses propres infrastructures d’édition scientifique, solides, ouvertes, capables de rivaliser avec les géants et de redonner à la connaissance son statut de bien commun.
📚 Sources : - Beigel et al. The Drain of Scientific Publishing. Pre-print. 2025. DOI : 10.48550/arXiv.2511.04820. - Mihai Andrei. We Need to Talk About the Billion-Dollar Industry Holding Science Hostage. ZME Science. 2025.
La médecine en 2025 n'a pas de base de connaissance. On a des PDF.
Cette année j'ai rejoint une structure publique dans l'information médicale. Avant ça, j'ai étudié des centaines de recherches de médecins généralistes pour comprendre comment ils accèdent à l'information. Le constat est le même partout : l'information médicale existe, mais elle n'est pas exploitable.
Elle n'est pas centralisée. Les recos HAS sont sur un site, celles des sociétés savantes sur cinquante autres, la BDPM ailleurs, le CRAT encore ailleurs. Chaque source dans son coin.
Elle n'est pas structurée. Une fiche mémo HAS de 2 pages ne ressemble pas à une reco ESC de 200 pages. Aucune cohérence entre les sources, et souvent aucune cohérence à l'intérieur d'une même source.
On n'a pas de base de connaissance médicale centralisée, ouverte, structurée. Et encore moins versionnée : les documents changent sans prévenir, pas d'historique, pas de traçabilité. Impossible de savoir ce qui a été modifié, ni quand.
On parle d'IA médicale, de LLM qui vont transformer la santé.
Mais on met des modèles surpuissants sur des fondations bancales.
On a pas un problème d’IA, on a un problème de données.
The Social Media for Learning in Higher Education conference has announced its programme for next month. Over 20 parallel sessions that explore the intersection between HE and the changing world of social media.
I'm looking forward to delivering the opening keynote '#AcademicTwitter Is Dead — What Died, What Survived, What’s Next.
You can see more about this established conference and book your place via the link below https://lnkd.in/eEu6z_Hu
Here's the video recording and slide deck for my recent online workshop about developing #OER with #AI and #Metaliteracy at North-West University / Noordwes-Universiteit. Feel free to follow along and respond to the workshop activities based on your own experience! Thanks to Dorothy Laubscher for the invitation! Appreciate all of the creative contributions from the participants! https://lnkd.in/gUwugmYw
🚨New paper, now out in The Royal Society's Open Science.
How do educational videos affect people's behaviour on social media? Probably not much, but there's a massive risk of finding signal where there's only noise. Depending on how you run your analyses, you can get completely different results.
We ran two large, pre-registered field experiments on Twitter/X, to see if a previously validated "inoculation" video (about emotional manipulation), when deployed on social media, would prompt people to share less negative-emotional content.
To do so, we collected two lists of about 100,000 Twitter/X users and used the ad space to target them with either the "inoculation" video or a control video, respectively. We then scraped these users' timelines during a one-month window around the intervention's deployment, and ran emotion classifiers on their tweets and retweets. We hypothesised that the sharing of negative-emotional content and low-quality news would go down for treatment group users (compared to the control group), but not positive-emotional content or high-quality news.
Unfortunately, we didn't find any support for our hypotheses. As you can see in the first figure, there are no meaningful differences between the treatment and control groups.
Even worse is that we can't really claim a "true" null: our experiment was hampered by several design problems, including Twitter/X's "fuzzy matching" policy. This is a feature of the Twitter/X ad space (at the time anyway), where the company doesn't target the users you want to target, but rather 30% of them, with the remaining 70% being similar users Twitter/X has "matched" to your user sample according to some characteristics. This means that only 30% of our users were shown our interventions, but we don't know which 30%. In the end, we ran our analyses with about 92% noise (possibly more), making it impossible to find meaningful effects. We therefore call for social media companies to make it easier to do this type of research.
We also ran a series of additional (non-preregistered) longitudinal analyses, using different statistical frameworks. Our findings are cautionary: depending on your statistical choices and the analytical time window (looking at effects over 1h, 2hrs, 6hrs etc.), you get entirely different (and sometimes significant!) effects. In other words, without a strict a-priori analysis protocol, finding what you want to find becomes far too easy.
We therefore call on researchers to 1) create robust pre-registrations and follow them closely, being up-front about any deviations, and 2) conduct extensive robustness checks for intervention effects, before declaring positive findings.
This study was funded by Jigsaw, and written with the brilliant Jana Lasser, Malia Marks, Tianzhu Qin, David Garcia, Ramit Debnath, Beth Goldberg, Sander van der Linden, and Stephan Lewandowsky.
L'angle mort de la recherche mondiale : 92% des journaux scientifiques africains sont invisibles dans Scopus ou Web of Science (WoS). Si votre veille scientifique repose uniquement sur les plateformes globales, vous manquez la quasi-totalité de la production africaine subsaharienne. C'est l'un des défis de la recherche moderne : “l'impérialisme bibliométrique”(CSISZAR 2023).
Dans le prochain numéro de BASES (à paraître fin de semaine), François Libmann décortique cet enjeu majeur et vous offre la méthodologie pour rendre cette information accessible : • Pourquoi 9 revues sur 10 ne sont-elles jamais indexées en Afrique sub-saharienne ? • Quelles plateformes et dépôts consulter pour couvrir réellement le continent ? Ne laissez pas votre veille ignorer tout un continent ! 🌍 ➡️ Le nouveau numéro de BASES arrive en fin de semaine. Abonnez-vous ou soyez prêt à le commander : https://lnkd.in/eMGy2DTe
Information about the roles of each author of a paper can help to build trust, integrity and responsible research assessment. Coordinated efforts are needed to consolidate progress.
Une marche poétique et contemplative dans les cols et les forêts blessées des Vosges. Ce film n’est pas un documentaire classique. C'est un hommage silencieux à ceux qui ont combattu, à ceux qui sont tombés, à ceux que l’on n’oublie pas.
À travers des images immersives et des souvenirs qui transpirent dans la pierre et la forêt, ce voyage vous invite à ressentir plus qu’à comprendre.
🕯️ Lieux visités : Col de Sainte-Marie, Carrefour Duchesne, Lingekopf, Nécropole du Wettstein, Hartmannswillerkopf, Cimetière allemand de Montgoutte, La Fontenelle, La Chipotte…
🔍 Mots-clés : Vosges, Première Guerre mondiale, mémoire 14-18, film poétique guerre, lieux de mémoire, WW1, document historique, col du Linge, Lingekopf, poilus, champs de bataille, Hartmannswillerkopf, HWK, film contemplatif, front des Vosges, mémoire des soldats, guerre 14-18 France.
⏱️ Chapitres : 00:00 – Prologue 00:39 – Borne frontière 1871 01:17 – Col du Bonhomme 01:52 – Nécropole nationale de Sainte-Marie-aux-Mines 02:47 – Bunker en forêt 03:37 – Cimetière militaire du Carrefour Duchesne 05:33 – Lingekopf (Col du Linge) 12:13 – Nécropole nationale du Wettstein 15:08 – Hartmannswillerkopf (Vieil Armand) 24:03 – Historial Franco-Allemand / partie sommitale 28:29 – Cimetière allemand de Montgoutte 31:27 – Nécropole nationale de La Fontenelle 33:44 – Abords de La Fontenelle 34:54 – Nécropole nationale de La Chipotte
C'est assez cocasse : je teste la fonction infographie de notebookKLM sur le paquet omnibus digital de l'UE... il y avait dans les 10 sources des articles critiques sur les modifications envisagées. Le Llm n'a retenu que l'argumentaire pro paquet omnibus. Il est vrai statistiquement plus volumineux dans le corpus.
Découvrez Digispeech par La Digitale. Un outil gratuit et libre pour transformer n'importe quel texte en fichier audio MP3. Idéal pour la différenciation et les langues.
As a full professor at the School of Library and Information Sciences, Vincent Larivière is one of the most cited researchers in his field, with a remarkable number of publications and presentations delivered at international conferences in Canada and abroad.
📍 Assises nationales hospitalo-universitaires 2025 – Nantes Table ronde « Métamorphose des relations au travail »
Heureux d’avoir participé à cette table ronde animée par Anne FERRER-VILLENEUVE et loic Favennec. Un moment dense, éclairé par l’analyse de Valerie Ugo (CPCNU, Université d'Angers et CHU d'Angers), qui a rappelé les défis intergénérationnels à relever collectivement.
Dans mon intervention, j’ai insisté sur :
🎓L’accès massif à l’information a mis fin au magistère professoral traditionnel. La Gen Z attend de nous un rôle de coach donnant du sens aux enseignements et lui montrant comment hiérarchiser et construire un esprit critique.
🔍 L’IA peut devenir un formidable outil d’apprentissage, à condition de préserver l’exigence pédagogique de former de futurs professionnels capables de raisonner et d’argumenter.
✨ Enfin, rappelons que les jeunes professionnels ne veulent plus seulement soigner, mais aussi transformer le système de santé pour l’adapter aux besoins d’aujourd’hui et de demain.
Autour de la table : Colin Azria, Kevin Yauy, Jean-Yves Gauvrit, Marianne JACQUES, Sara Laurencin et Floriane RIVIERE
🙏 Merci à la Conférence Nationale des Doyennes et des Doyens de Médecine pour sa confiance 👏 Et bravo aux Directeurs généraux de CHRU pour une organisation à la hauteur de l’enjeu
Ces Assises avaient un parfum de futur : lucide, exigeant, mais résolument tourné vers le soin et l’université que nous voulons bâtir.
Ca y est : il est maintenant temps d’arrêter de parler de « réseaux sociaux ».
Car la notion de réseau achève de s'effacer au profit de celle de média.
Et la dernière preuve en est le nouvel algorithme de Linkedin, 360 Brew, qui consacre définitivement « l’interest graph » au détriment du « social graph ».
En clair ? Linkedin cherche à montrer votre contenu non pas tant à votre réseau, mais à ceux pour lesquels le sujet est jugé pertinent, excitant, émouvant. Ceux qui ont les mêmes centres d’intérêt. Et non pas ceux avec qui vous êtes déjà connecté.
Donc, après le For You inventé par TikTok et déjà repris par les autres, Linkedin effectue sa mue vers le « For You As A Professional ». Vos followers deviennent un signal faible. Votre autorité sur un thème, un signal fort.
Trois idées...
1/ Sans niche claire, vous devenez du bruit.
2–3 sujets sur lesquels vous avez une expertise, un angle assumé : il faut plus que jamais des « couloirs de nage ».
Facile et naturel pour les experts. Moins pour les collaborateurs. Pas forcément naturel pour les leaders non plus. Et certainement pas pour les pages officielles (qui à force de trop embrasser mal étreignent).
Ce qu’il faut, c’est aussi raisonner en « valeur nette de contenu » : dit simplement, chaque post doit apporter plus qu’il ne coûte en attention. Au risque de disparaître dans un feed saturé de sponsorisations.
Une conséquence parmi d’autres : les programmes d’advocacy doivent se recentrer sur des modèles inspirants, des créateurs de valeur nette.
2/ Le vrai impact se joue hors feed.
C’est-à-dire là où vos contenus sont transférés en MP, dans des Slack, des WhatsApp, des mails, des espaces privés. Le hors feed démontre votre influence.
La bonne question n’est donc plus tant « combien de vues ? », mais : « dans quelles conversations ce contenu continue-t-il de circuler sans moi ? ».
Linkedin a d'ailleurs déployé deux nouvelles métriques, les « Saves » (Enregistrements) et « Sends » (Partages privés), qui révèlent la valeur cachée de vos publications.
3/ Si vous voulez nouer des relations, allez voir ailleurs.
Reddit et ses sub (+92% d’audience en France en croissance annuelle), les serveurs Discord, communautés Slack, forums spécialisés : voilà autant de lieux où l’unité de base n’est pas l’audience, mais le sujet… et la relation.
Et pour revenir à la notion de « réseau », rappelons que les anglo-saxons parlent moins de "social network" que de « social media »...
Changer de regard, donc... Mais aussi faire pivoter sa stratégie. Elle peut rester sociale sur de nouveaux espaces, mais surtout devenir média en revenant aux fondamentaux : une promesse claire et tenue – un ton, un angle éditorial/ou créatif, de la valeur - et un sens aïgu du contexte de vos audiences.
Ça donne des raisons d'être joyeux, non ?
Jean-Charles Tréhan, Ulrike Decoene Amelie Aubry Elise Pinsolle Elsa Perez Antoine Le Troadec François Guillot #some #influence #thoughtleadership | 27 comments on LinkedIn
I'm looking forward to our upcoming IPILM conference featuring a keynote presentation by Nicola Marae Allain from Empire State University! This is the culminating event for our innovative virtual exchange featuring student teams from around the world engaging with issues related to #AI and #Metaliteracy! Mark your calendar and join us for this exciting event!
🚀 One week after Google launched Google Scholar Labs, everyone (rightfully) focused on the shiny new AI features.
But something else changed quietly — While reviewing the classic Google Scholar interface, Search Smart noticed that almost everything stayed the same… except one key feature: ⬆️ The maximum query length increased 8-fold — from 256 characters to 2048.
This means we can now run much more complex and expressive searches that were previously impossible because of strict query caps. A major boost for power users and advanced search strategies.
⚠️ IMPORTANT: Longer queries ≠ reliable Boolean logic: Despite the new 2048-character limit, Google Scholar’s Boolean operators remain highly unreliable (OR, NOT break immediately; AND fails under complex conditions). Don’t expect deterministic Boolean logic working similar to Scopus, PubMed, or Web of Science.
🔗Here is the full information on what you can and cannot do with Google Scholar (via Search Smart: https://lnkd.in/dcdcmKVT).
Anne-Wil Harzing 🟪 — this might be especially relevant for Publish or Perish, since PoP is still the most effective tool for querying and exporting Google Scholar data.
🔧Given the timing, I can’t help but wonder if the longer query limit is connected to how Labs handles natural-language questions — maybe it simply needs longer queries to work. | 11 comments on LinkedIn
J’ai analysé les grandes tendances de cette COP 30 sur 𝙓, 𝙇𝙞𝙣𝙠𝙚𝙙𝙄𝙣 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙢𝙚́𝙙𝙞𝙖𝙨 𝙚𝙣 𝙡𝙞𝙜𝙣𝙚, à partir de données 𝘝𝘪𝘴𝘪𝘣𝘳𝘢𝘪𝘯. Une édition massive, ultra visible, mais surtout marquée par une rupture profonde dans la manière dont le climat est raconté.
✅ 𝗟𝗲 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗽 𝗱𝗲 𝗯𝗮𝘁𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗻𝗮𝗿𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳. À Belém, la COP n’a pas seulement produit des engagements, elle a révélé une bascule dans les discours.
1 ↳ 𝗨𝗻𝗲 𝗖𝗢𝗣 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 : plus de 500 000 mentions avant même l’ouverture et près de 2,8 M au global, malgré un agenda saturé (Trump, tensions géopolitiques, crises régionales). Le climat reste un sujet majeur, même au milieu du bruit mondial.
2 ↳ 𝗧𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗖𝗢𝗣 : sur X, indignation et conflictualités. Sur LinkedIn, institutionnalisation et solutions. Dans les médias, lecture diplomatique. Une schizophrénie numérique totale.
3 ↳ 𝗨𝗻𝗲 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝘂 𝗻𝗮𝗿𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗦𝘂𝗱 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹 : le Brésil impose un récit plus politique, plus territorial et plus incarné. C’est une rupture majeure dans l’histoire des COP.
4 ↳ 𝗟𝗮 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝘂𝗻 𝗲𝗻𝗷𝗲𝘂 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 : la COP 30 reconnaît la question de l’intégrité de l’information comme condition de l’action. Un tournant nécessaire à l’heure où les récits climatiques sont instrumentalisés.
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