Chez Westfield-Euralille, les nouvelles enseignes en 2025, ce n’est pas que Victoria’s Secret

Depuis 1984, Initiative Artois accompagne les créateurs et repreneurs de petites entreprises, dans tous les secteurs d’activité de l’arrondissement de Béthune. Bilan de leur activité 2024, à l’heure où l’association va changer de président. 160 entreprises (112 créations, 37 reprises et 11 croissances) ont été accompagnées financièrement, soit 194 porteurs de projets (on compte 2 340 projets d’entreprises soutenus dans les Hauts-de-France et 20 264 sur le plan national par le réseau Initiatives). Près de 1,5 M€ de prêts d’honneur ont été accordés. Il faut associer cette somme à près de 11 M€ de prêts bancaires. Le taux de pérennité cumulé sur 5 ans est de 91,5 %. Ces résultats ne seraient pas possibles sans la cinquantaine de bénévoles de l’association, qui assurent les quelques 26 comités par an. Artois Initiative met aussi en avant l’entrepreneuriat au féminin, avec le Cercle des femmes, un réseau gratuit visant à mettre en relation les cheffes d’entreprise du territoire et créer des événements autour de l’entrepreneuriat au féminin.

La dixième édition des Export Days s’est déroulé le jeudi 12 juin au Quai de l’Innovation à Amiens. Mis en place par la Région Hauts-de-France et l’agence gouvernementale Business France, l’événement organisé pendant deux jours à Amiens et Lille est devenu incontournable pour beaucoup d’entrepreneurs de la région, qu’ils travaillent déjà à l’export ou cherchent à gagner de nouveaux marchés. Au travers de rencontres gratuites de 20 mn avec des professionnels et des experts du commerce international (18 zones géographiques et 50 pays représentés), l’événement se présente comme un facilitateur, une boîte à idées, et à clés. Retours d’expériences des entreprises Fruits Rouges & Co à Laon et de la Maison Boyer à Duvy. En matière de commerce international, les Hauts-de-France sont la 4ème région exportatrice française avec 66,2 milliards d’euros et la 2ème région importatrice avec un montant de 85,4 milliards d’euros.

Créée au printemps 2022 par Thomas Salé et Justine Lalande, l’entreprise Dymatec Industries (7 salariés), spécialisée dans l’assemblage et la fourniture de moteurs électriques, vient de déménager de Cambrai à Escaudoeuvres, dans les locaux de l’ex-fabricant de portails Flamme. La surface disponible passe de 150 à 1 050 m2. Et les nouveaux locaux sont faciles d’accès pour les livraisons de matériel, ce qui n’était pas le cas auparavant. La mise aux normes et l’agencement du bâtiment représentent un investissement de 670 000 €. Dymatec Industries est donc désormais équipée pour répondre à l’ambition de ses créateurs : devenir un des leaders régionaux dans son domaine.

Klena (24 salariés), une entreprise de sûreté et de sécurité créée il y a 5 ans, et basée à Beauvais, a remporté à la fois le trophée de la marque employeur et celui des lecteurs du Courrier Picard, ce jeudi 12 juin à la Maladerie Saint-Lazare de Beauvais à l’occasion des Trophées des entreprises de l’Oise. Son fondateur, Aurélien Breton, place le bien-être au travail comme une priorité. L’événement était organisé par la CPME, la CCI, et le réseau Initiative Oise, avec le soutien de la Communauté d’agglomération du Beauvaisis. 

Un site de production et d’emballage de légumes surgelés pourrait s’implanter à Arques, sur la plateforme multimodale de l’Aa. Et à terme, embaucher 180 personnes. C’est ce que révèle Welcomer, l’agence d’attractivité du pays de Saint-Omer dont le rôle est d’attirer des entreprises et d’accompagner celles qui s’y trouvent déjà, dans leurs projets de développement. Les autres gros dossiers sur la table de Welcomer concernent le domaine de l’intelligence artificielle : un data center de 17 ha sur la zone de Zouafques (200 emplois) ; des supercalculateurs dans l’Audomarois (100 emplois). Les noms des porteurs de projets sont tenus secrets, et ces arrivées ne sont pas certaines. D’autres dossiers, moins importants en termes d’emplois, sont plus sûrs comme l’arrivée d’un spécialiste de la viande, Pollet, à Aire-sur-la-Lys. Ceux de Chevalier Nord ou encore le développement de Canier sur la plateforme multimodale de l’Aa sont en cours. Aujourd’hui, 44 ha sont disponibles sur les zones d’activités audomaroises, encore qu’une vingtaine ont déjà été réservés. Avec l’extension de la zone du Fonds Squin, à Saint-Martin-Lez-Tatinghem, une petite vingtaine d’hectares en plus seront proposés aux entreprises.

Lancée il y a 5 ans, et portée par Hervé et Clément Blondin, la microbrasserie artisanale Les Tours du Malt à Hem poursuit son développement. Le père et le fils ouvrent une campagne de financement participatif pour doubler la capacité du bar et aménager la terrasse, et pourquoi pas créer une piste de pétanque.

Depuis 1933, les boules de la loterie nationale sortent de l’usine Hutchinson de Roubaix (Le Joint Français). Trois à cinq mille de ces balles naissent ici chaque année. Déclinées en 25 coloris, elles sont façonnées à l’envi pour les clients. Une activité en croissance qui représente 5 % du chiffre d’affaires de l’usine et occupe 6 salariés sur les 100. Spécialisée dans les pièces techniques en élastomère pour l’étanchéité et destinées à l’industrie, Hutchinson travaille sur des niches et des fabrications en petites quantités. A l'image de ces boules de loterie, formées à partir de caoutchouc naturel et non synthétique pour qu’elles puissent mieux rebondir. Impossible de parler loterie chez Hutchinson sans y associer son partenaire historique : Ryo-Catteau à Wattrelos, une petite entreprise de 6 salariés, qui fabriquait à l’origine des machines pour l’industrie textile jusqu’à se spécialiser, à partir de 1933, dans les machines et systèmes de loterie.

A Lille, Lomme et Hellemmes, mais aussi pour des entrepreneurs de la Métropole opérant sur Lille, Le programme Marguerite propose de sponsoriser des tests de plateforme de livraison pendant plusieurs semaines. Les artisans/commerçants désireux de tenter l’aventure se verront attribuer une somme plafond (1 200 €) pour tester ces solutions, en ayant ciblé, parmi les 14 propositions, celle qui leur correspond le mieux. A la fin du test, l’artisan choisit d’arrêter ou de continuer à ses frais. Le programme Marguerite vise 1 800 conversions, des gens qui continuent d’utiliser les solutions à leurs frais, au plan national. Sur Lille, l’objectif est fixé à 136, d’ici 2026. Parmi le catalogue des 14 solutions pour Lille, on trouve Carbone Zero, Lille Bike, Le Fourgon, Citéliv, qui sont des initiatives lilloises ou métropolitaines. Toutes ont répondu via un appel à manifestation d’intérêt.

Corri Servais (CA de 8 M€ en 2023), une entreprise de robinetterie spécialisée dans la haute pression et les hautes températures était arrivée aux limites de son siège historique en plein centre-ville de Tourcoing, devenu très inadapté face à sa forte croissance. L’industriel va s’installer dans les prochaines semaines dans une usine flambant neuve de 4 400 m2 sur la zone de la Lainière à Wattrelos. Il vise des diversifications dans de nouveaux secteurs, comme le nucléaire, pour profiter de la dynamique attendue. Le montant de l’investissement est de 8 M€. De quoi lui permettre de doubler ses surfaces d’ateliers et de bureaux, et d’en devenir propriétaire. Vingt recrutements sont prévus pour compléter ses effectifs de 35 salariés.

Enjeux climatiques, obligation de réduction des émissions de CO2, clients désireux de baisser leur empreinte carbone… Gorrias (100 M€ de CA), distributeur de poids lourds et utilitaires Mercedes-Benz a entamé son virage électrique et a décidé d’accompagner ses clients dans leur transition vers l’électrique. Le groupe emploie actuellement 250 personnes, dont 70 à Liévin, et compte 10 sites entre les Hauts-de-France et la Normandie. Un 11ème va ouvrir dans la zone industrielle de l’Aa, dans l’Audomarois. Le site de Liévin, lui, travaille à son déménagement depuis 5 ans. En 2023, Gorrias a acheté une parcelle dans l’extension du parc d’activités Quadraparc, le long de l’A21, au niveau de la sortie 7. Tout va déménager là-bas d’ici 2 ans, sauf la partie carrosserie, qui restera dans ses locaux actuels.

Du 16 au 22 juin, une vingtaine d’entreprises des Hauts-de-France participeront au Salon International de l’aéronautique du Bourget. La filière aéronautique en Hauts-de-France regroupe près de 11 000 emplois, plus de 120 entreprises industrielles dont plusieurs grands constructeurs : Airbus Atlantic, Dassault Aviation, Safran, Thales, Matra Electronique… En Picardie, les acteurs de la filière représentent environ 60 % des entreprises et 75 % des salariés du secteur dans les Hauts-de-France.

Un droit d’occuper le domaine public et d’exploiter 18 sites répartis dans toute la ville d’Amiens, pour 44 nouvelles bornes, a été octroyé l’an dernier à Allego, opérateur européen de stations de recharge rapide pour véhicules électriques. L’opération, qui va porter sur tous les secteurs de la ville, va s’étaler sur deux ans, jusqu’à 2027. Les trois premières bornes sont en cours d’installation près du Coliseum.

Comlev (15 salariés) est une société familiale qui fait partie du groupe Alkaline, basé dans le nord de la France et intervenant dans la Somme.  Somalev (40 salariés) en est une branche, installée à Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly, tandis que Comlev en est une autre, établie à Saint-Sauveur. Spécialisée dans le gros levage, Comlev livre ses services à toutes sortes d’entreprises. La demande en termes de stockage pour l’entreprise s’agrandissant, Comlev a souhaité investir dans de nouveaux locaux (3 000 m2, surface triplée par rapport à celle de Saint-Sauveur), situés rue du Libérateur de 1944 à Villers-Bocage. Le groupe cherche notamment par ce nouvel investissement, à agrandir son équipe.

Le groupe Elise (50 sites dont 45 entreprises adaptées en franchise partout en France), spécialisé dans la collecte, le tri et la valorisation des déchets, et dont le siège se trouve à Wambrechies, vient de passer le cap des 1 000 salariés (1 003). Depuis sa création en 1997, Elise a bien grandi et a élargi la palette des déchets collectés dans les bureaux, mais l’idée demeure la même : la création d’emplois pour les gens très éloignés de l’emploi (59 % de salariés handicapés et 8 % qui ont des difficultés d’insertion). Aujourd’hui, Elise, avec toutes ses franchises, affiche un chiffre d’affaires consolidé de 50 M€ en hausse de 60 % en 3 ans, réalisé avec 20 000 clients chez lesquels les salariés viennent collecter 22 flux de déchets différents (papier, métal, plastique…), triés, puis vendus aux recycleurs. Deux franchises supplémentaires devraient encore ouvrir dans l’Ouest de la France.