Ces développeurs informatiques ont imaginé l’appli qui pourrait animer la prochaine Braderie de Lille

Le groupe verrier Cevino Glass, dont le siège social est situé à Villeneuve d’Ascq, vient de boucler deux nouvelles opérations de croissance externe qui porte à 6 le nombre de ses acquisitions depuis 2023, et qui ont gonflé d’un tiers son périmètre. Il s’offre Côté Verre (1 M€ de CA), un pure-player basé dans la Drôme et spécialisé dans la vente en ligne de verres et vitrages sur-mesure, et le transformateur de verre Miroiterie Paulhac (3 M€ de CA) dans le Rhône. Cette double opération porte le groupe à un chiffre d’affaires proforma à 70 M€ avec 450 salariés, et conforte sa place parmi les 5 principaux acteurs français non intégrés à des groupes internationaux.

Le but de la Banque des territoires, bras armé financier de la Caisse des Dépôts et consignations dans les régions, c’est de trouver des solutions pour assurer le développement des territoires dans un environnement contraint. Voilà pourquoi, en 2024, les prêts signés dans la région ont bondi de 119 %, avec le logement social qui a profité très largement de cette manne (2,7 milliards €). Quant au secteur public local, il a profité de 785 milliards, destinés notamment au matériel ferroviaire de la Région, mais aussi à la réhabilitation des écoles ou dans les réseaux d’eau et d’assainissement. Au-delà des prêts, la Banque des territoires a aussi investi en fonds propres pour accompagner la transformation écologique régionale, conforter le développement touristique, répondre aux défis de la cohésion sociale… Au total, 61,3 M€ ont été injectés dans 14 projets.

Installée dans la Sambre-Avesnois et le Valenciennois, l’entreprise de pompes funèbres Semaille se lance dans l’extension de son salon à Aulnoye-Aymeries. Un nouveau bâtiment va voir le jour juste à côté du bâtiment actuel. Il regroupera une salle de cérémonie avec une pièce de convivialité. Le bureau et le magasin seront déplacés dans ce nouveau bâtiment. Ce qui permettra à l’entreprise de pompes funèbres de transformer le bureau actuel en chambre funéraire et ainsi avoir trois chambres. Le magasin actuel, lui, sera un lieu convivial également. Ces travaux seront aussi l’occasion d’aménager l’extérieur et d’agrandir le parking. La fin des travaux est prévue pour début 2026.

Le Centre européen de la mobilité décarbonée (CEMD) succède au carrossier Durisotti, basé à Sallaumines. Lors de son inauguration le mercredi 30 avril dernier, la directrice générale du repreneur, GTE Automotive, a annoncé l’embauche de 200 salariés supplémentaires d’ici deux à trois ans. GTE Automotive, basé à Lesquin, fera bientôt de Sallaumines son siège et arrive avec un projet ambitieux : conserver les activités initiales de Durisotti, comme la transformation de véhicules à destination des forces de l’ordre, des entreprises, des collectivités, tout en apportant ses compétences en matière d’électrification. Le CEMD fabriquera des packs de batteries pour les transports scolaires par exemple. Il mise aussi sur la remise en état de flottes professionnelles, la valorisation de composants issus de véhicules ou encore la R&D pour répondre aux besoins « sur-mesure » de milliers de clients en France et en Europe. Pour avancer sereinement, 20 M€ avaient été annoncés afin d’assurer la modernisation du site historique.

Le bilan d’activité 2024 de Bpifrance a été présenté fin avril par Yannick Da Costa et Pierre Chalan-Belval, directeurs régionaux des Hauts-de-France. En 2024, Bpifrance, dans la région Hauts-de-France, a soutenu 7 051 entreprises à hauteur de 3,2 milliards d’€, permettant de mobiliser plus de 6 milliards d’€ de financements publics et privés. Dans l’industrie, le soutien financier aux projets industriels stratégiques a atteint près de 1,8 milliard d’€. Il a bénéficié à 519 entreprises, qui ont utilisé ces capitaux pour renforcer leur croissance et leur transformation. En matière de lutte contre le réchauffement climatique, le soutien à la transition écologique et énergétique des entreprises s’est manifesté avec l’octroi de 23 M€ de prêts climat, et la réalisation de 220 diagnostics climat réalisés au niveau régional. Dans le cadre du programme « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » lancé en 2024 après la programmation « Entrepreneuriat Pour Tous », ces soutiens visent à poursuivre et intensifier les actions en faveur des entrepreneurs des quartiers prioritaires de la politique de la Ville. En 2024, il a permis d’accompagner 4 630 entrepreneurs des quartiers implantés dans les Hauts-de-France.

Selon une étude de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres), le marché de l’emploi cadre a subi en 2024 une sévère correction. On dénombrait, l’année dernière, 18090 recrutements de cadres dans la région, en baisse de 10 % par rapport à 2023. A l’échelle nationale, l’Apec note un repli des recrutements de l’ordre de 8 %, moins marqué. Une bascule liée à l’instabilité politique et aux incertitudes budgétaires. Entre économie morose et droits de douane américains relevés, l’année 2025 devrait suivre la tendance : 17 100 recrutements sont annoncés en 2025, en baisse de 6 % par rapport à 2024. Plus de la moitié (57%) des recrutements sera portée par les PME.

Axens a annoncé en novembre l’installation d’une usine de matériaux actifs de cathodes à Saint-Saulve. L’entreprise a annoncé, le 29 avril dernier, le lancement d’une concertation préalable qui se déroulera du 5 mai au 5 juillet. Pour mener à bien ce projet, Axens s’associe au groupe chinois Minmetals New Energy Materials, reconnu pour son expertise dans la production de matières actives de cathodes, composants essentiels des batteries pour les véhicules électriques. Le démarrage de l’usine est prévu mi-2028.

La marque française de prêt-à-porter pour les 10-19 ans Jennyfer, qui était sortie d’une période de redressement judiciaire en juin 2024, va finalement demander sa mise en liquidation judiciaire, a annoncé mercredi 30 avril dernier la direction. « L’explosion des coûts, la baisse du pouvoir d’achat, les mutations du marché textile et une concurrence internationale toujours plus agressive ont rendu son modèle économique intenable », précise-t-elle. Selon le site Internet de la marque, le groupe compte 13 magasins dans le Nord et le Pas-de-Calais.

L’entreprise de Marc Osselez, Les Glaces de Marc (9 personnes), est née en 2019, dans une ancienne boucherie de Richebourg. Elle déménagera dans de nouveaux locaux, à Lestrem, parce que le succès de ses crèmes et pâtisseries glacées ne se dément pas. Le déménagement est prévu les 23 et 24 mai pour une reprise de production le lundi 26 mai. A Lestrem, Marc Osselez compte tripler la production et investir 450 000 € pour l’aménagement des locaux et l’achat de nouvelles machines. Des recrutements sont aussi prévus pour le dernier trimestre de cette année.

Localisée dans la zone de Landacres, à Hesdin-l’Abbé, l’entreprise de cosmétiques Alkos (115 salariés, 14 M€ de CA en 2024) est la seule à fabriquer des crayons de maquillage en France (25 millions de crayons produits par an). La société fabrique aussi des savons haut de gamme, des rouges à lèvres et des mascaras. Hermès, Sephora, l’Oréal, Yves Rocher et d’autres marques de luxe font partie de ses clients. La société va s'équiper de nouvelles machines et investir 4 M€ dans les 5 ans. Une dizaine d'emplois pourrait être créée.

Fondée en 1925 à Hautmont et aujourd’hui basée à Maubeuge après un passage à Rousies, l’entreprise Carnière Industry (25 personnes, 150 à 220 pièces produites à la minute) est spécialisée dans la frappe à froid, qui consiste à déformer des matières, en l’occurrence des métaux, pour leur donner une forme précise. Elle fête ses 100 ans cette année. C’est en 2018 que Renaud Mazet a repris la direction de cette petite entreprise. Il a d’abord rééquilibré le chiffre d’affaires, en équilibrant les ventes sur les différents marchés. Ensuite, il a misé sur la formation en interne et a fait en sorte de répartir le savoir-faire dans un cercle plus large. Le but : maintenir le savoir-faire de l’entreprise et permettre davantage de flexibilité en fonction des demandes supplémentaires. L’entreprise aspire à se développer davantage, et est en train d’investir dans l’intelligence artificielle, pour les machines, pour l’organisation de l’entreprise, des outils d’accompagnement, etc…

A Chierry, près de Château-Thierry, dans l’Aisne, le site du verrier EuroKera (filiale de Saint-Gobain et de Corning), qui se présente comme le seul fabricant de plaques vitrocéramiques en France, est menacé par un PSE. L’usine emploie actuellement 297 salariés (1 000 salariés sur ses 5 sites en France, en Thaïlande, en Chine et aux Etats-Unis). EuroKera ne précise pas le nombre exact de licenciements, ni le calendrier prévu. Le verrier indique que  le marché est en profonde évolution et que ses clients sont, eux-mêmes, confrontés à une forte pression concurrentielle.

Au fond de la zone de la Turquerie à Calais, l’entrepôt flambant neuf de Delquignies accueille une vingtaine de salariés pour une activité logistique très particulière : des pièces pour le secteur ferroviaire. C’est qu’à la faveur du projet mi-vie de Getlink, les besoins en pièces sont gigantesques. Ce qui fait de Delquignies une pièce maîtresse de l’opération de rénovation du parc de Getlink. Bientôt, la surface de l’entrepôt, 3 000 m2, devrait doubler pour arriver à 6 000 m2. Pour info, le groupe Delquignies dispose de plus de 100 000 m2 au niveau national. Il est engagé sur plusieurs fronts : une main-d’œuvre locale ; un management horizontal ; une réduction de son impact environnemental (camions électriques, au colza ou au biogaz, panneaux photovoltaïques…).

Lundi 28 avril a eu lieu la pose symbolique de la première pierre du futur poste électrique de Flandre Maritime à Saint-Georges-sur-l’Aa. Un élément crucial de la future infrastructure électrique du Dunkerquois, en particulier dans le contexte de développement industriel décarboné. L’investissement représente environ 300 M€. En tout, d’ici 2040, RTE prévoit d’investir la somme colossale d’un milliard et demi d’euros dans le Dunkerquois. Ce nouvel équipement s’étalera sur 24 ha et sera l’un des plus gros postes électriques de France. 21 pylones y achemineront des câbles 400 000 volts, d’autres achemineront des lignes plus basses tension. Quatre transformateurs y seront installés. Pour l’instant, environ 80 personnes travaillent sur le chantier, qui a démarré en octobre dernier, mais RTE s’attend à y voir jusqu’à 20 entreprises et 200 travailleurs simultanément.