Le free cooling est une technique de rafraîchissement passif qui consiste à utiliser l’air extérieur pour baisser la température d’un bâtiment. Pour comprendre le fonctionnement, direction le toit du Kiabi Village, à Lezennes. Eclairages, climatisation, allumage des enseignes : tout est contrôlé à distance, par une simple connexion. Sur son ordinateur, Grégory Boutillier, directeur général technique d’Icare Energie, entreprise spécialisée dans la gestion technique du bâtiment, peut accéder aux systèmes de tous les magasins Kiabi de France. Avant cette méthode, la climatisation était utilisée, sans en avoir vraiment besoin. Maintenant, la consommation d’énergie peut être minimisée et permet de réaliser de belles économies. Pour un bâtiment comme Kiabi Lezennes, dont la superficie du magasin est de 3 000 m2, pas moins de trois machines de free cooling sont nécessaires.

L’Usine Nouvelle a décerné le prix sobriété au site coudekerquois de Lesieur lors des Trophées « L’industrie s’engage 2025 ». Et pour cause, le site a réussi à diminuer ses émissions de CO2, de 50 % en 4 ans, soit 8 000 t de CO2 par an en moins par rapport à 2021, bien au-delà de son objectif initial de 30 %. L’industrie agroalimentaire ne compte pas s’arrêter là. En mars de cette année, elle a travaillé avec un cabinet de consulting pour refaire une étude énergétique complète du site pour, justement, tracer les plans d’action pour 2026-2027 et continuer d’investir dans la décarbonation. Ces études lui ont permis de se projeter sur une baisse de 15 % des émissions de CO2 d’ici à 2027. D’autres études devraient être réalisées en 2026 pour aborder notamment la biomasse et connaître sa faisabilité et sa rentabilité.

La communauté d’agglomération Béthune-Bruay se penche sur le développement de la pratique du vélo avec pour objectif de faire passer sa part modale de 1 % à 8 %. Elle vient de commencer le déploiement de son réseau cyclable intercommunal, tout en poursuivant l’aménagement de l’EuroVélo 5. Cet itinéraire de 3 200 km relie Cantorbéry (Royaume-Uni) et Brindisi (Italie). Il traverse le Béthunois-Bruaysis sur 40 km, où l’EV5 est déjà aménagé, le long du canal d’Aire et entre Houdain et le parc d’Olhain. L’agglo, en charge des tronçons urbains, en finalise deux actuellement.

Alstom et Sytral Mobilités (l’autorité organisatrice de transports de la métropole de Lyon) ont annoncé, le mercredi 30 juillet, avoir signé un contrat de plus de 300 M€ pour moderniser la ligne D du métro de Lyon. 26 nouvelles rames, appelées « MPL251 », ont été commandées (145 M€) tandis que le système de pilotage automatique de la ligne D va être complètement rénové (158 M€). Les sites valenciennois d’Alstom vont être mobilisés sur l’opération puisque Valenciennes Petite-Forêt se chargera de l’assemblage, des essais et de la validation des rames, tandis que Crespin travaillera sur la modernisation des rames existantes afin de les adapter au nouveau pilotage automatique. Au total, 7 sites français d’Alstom contribueront à ce projet.

Le Centre historique minier (CHM) de Lewarde entre dans une phase importante de travaux de restauration. La restauration du Puits n°2 et de son chevalement durera un an, de juin 2025 à juillet 2026. Cette première phase sera suivie d’une autre tranche de travaux prévue sur la passerelle du personnel (Juillet 2026 – Février 2027) et la toiture de la lampisterie (Février 2027 – Juillet 2027). Financé par la Région pour un coût de 6 M€, l’ensemble du chantier doit s’achever en 2027. Durant toute la durée du chantier, le CHM et la visite guidée des galeries restent accessibles au public. Dans le cadre de ce chantier de restauration, le CHM lance un appel à candidature pour 8 graffeurs. L’objectif est de décorer les palissades de chantier lors des travaux du puits n°2. Les œuvres seront achevées lors des Journées européennes du patrimoine.

Le centre commercial Calais Cœur de vie enregistre une hausse de fréquentation de 6,1 % par rapport à l’année dernière. L’un des facteurs clés de cette progression : les journées d’ouverture exceptionnelles du centre commercial qui ont été mises en place dès la période des soldes de janvier 2025. Les chiffres le prouvent. Sur 7 dates dont 5 jours fériés et 2 dimanches de soldes, le centre a accueilli pas moins de 27 516 visiteurs supplémentaires. Ces journées, peu exploitées les années précédentes, rencontrent aujourd’hui un véritable succès. Un succès qui est dû à l’implication d’une majorité des commerçants favorables à cette évolution, mais aussi grâce aux nombreuses animations. Une autre tendance encourageante commence à s’affirmer : la présence de touristes étrangers (Allemands, Belges, Néerlandais, Anglais et Espagnols).

Début juin, le distributeur de pizzas Just Queen de Saint-Martin-Boulogne n’était plus alimenté par l’atelier de production, zone de l’Inquétrie. Ce constat s’appliquait aussi aux 800 autres machines du groupe Mentor, lequel a fondé Just Queen en 2021. Mercredi 23 juillet, le tribunal de commerce de Dijon a prononcé la liquidation judiciaire du groupe en raison d’un défaut de liquidités et faute de repreneur. Les deux unités du Pas-de-Calais, qui font partie de la cinquantaine répartie dans toute la France, sont basées à Carvin (ouverture en novembre 2023) et Saint-Martin-Boulogne (janvier 2024) et ont baissé le rideau. La trentaine de salariés dans le département (une vingtaine dans le Boulonnais, le reste dans le Bassin Minier) se retrouve dans une situation d’attente très délicate. Selon les spécialistes économiques, le marché des distributeurs automatiques serait en pleine stagnation après une période de forte croissance.

Ryannair a annoncé mercredi 30 juillet qu’elle allait supprimer 8 % de ses sièges au départ de l’aéroport de Paris-Beauvais, en réponse à la hausse de la taxe sur les billets d’avion. Plusieurs lignes sont impactées : Essaouira et Sarajevo lancées cet été ne seront pas prolongées cet hiver ; la ligne historique entre Beauvais et Béziers sera aussi suspendue à compter du 1er novembre ; Helsinki qui était desservi l’année dernière 3 fois par semaine ne sera pas ralliée cet hiver au départ de Paris-Beauvais, pas plus que Santander et Saragosse qui disparaissent du calendrier hivernal de la compagnie. Alors qu’à Beauvais, Bellova, le nouveau délégataire de service public, prévoit des investissements à moyen terme pour moderniser la plateforme aéroportuaire, ce retrait de Ryanair, qui pèse 80% de l’activité de la plateforme, est une très mauvaise nouvelle. Et la hausse du nombre de sièges annoncés au départ de Paris-Beauvais par la compagnie Wizz air sur l’hiver 2025, qui ne pèse que 15% des vols à Beauvais, ne suffit pas à compenser.

En Picardie comme partout en France, la fréquentation des restaurants est en chute libre depuis le début de l’été. Selon l’Umih, le syndicat représentatif du secteur, elle est en baisse de 15 à 20 % ce mois-ci par rapport à juillet 2024. Sur la côte picarde, certains avancent jusqu’à 50 % de baisse, et un panier moyen qui se réduit également. Beaucoup de consommateurs mettent en avant le coût d’un repas au restaurant qui entrerait de moins en moins dans leur budget vacances, alors que selon un sondage réalisé cet été par Europe Assistance, 7 Français sur 10 ont choisi de rogner sur les dépenses non essentielles telles que les restaurants. Une cinquantaine de chefs français lancent un appel pour que la gastronomie française soit reconnue comme exception culturelle, craignant à terme la fermeture de nombreuses tables. Ils réclament un soutien renforcé au « fait maison », un meilleur traitement fiscal pour les pourboires et des politiques publiques adaptées pour préserver une cuisine d’auteur à forte intensité de main-d’œuvre mais aux marges limitées. Ils appellent aussi à un renforcement de l’éducation alimentaire dès l’école.

Le service de transport à la demande Go’Clicot, lancé récemment sur le territoire du Pays du Coquelicot, connaît un bon démarrage. De mai à juin, le nombre de trajets est passé de 38 à 55, et les communes d’origine sont passées de 8 à 19, dessinant progressivement un maillage territorial. Ce service attire une diversité d’usagers : seniors, personnes à mobilité réduite…mais aussi des jeunes en formation. Le Pays du Coquelicot a prévu un budget de 12 000 € pour cette première année de fonctionnement. Un bilan sera fait à la fin de l’année. Une autre initiative est en cours de concrétisation : une station de vélos électriques près de la gare d’Albert, opérationnelle dès août, si les délais d’installation sont tenus. Dotée de six vélos à assistance électrique, la station offrira jusqu’à 60 km d’autonomie et un système de déverrouillage connecté. Un nouveau mode de déplacement qui sera accessible aux habitants du territoire, aux salariés des entreprises et aux touristes, pour un usage unique ou grâce à un abonnement.

Depuis le samedi 26 juillet, le magasin Jysk d’Haumont est fermé. Ouvert à l’été 2020 sur le Retail Park de la zone commerciale, il comptait à l’époque 6 salariés et s’était installé dans une cellule de 660 m2. Née en 1979 au Danemark, la chaîne est spécialisée dans la literie, les meubles, la décoration et compte, selon son site Internet, 3 500 magasins dans 50 pays et 31 000 salariés. Début 2022, Jysk s’était aussi implanté à Fourmies. Un magasin qui, à ce jour, est toujours ouvert.

Label Pièce ferme ses portes à Villeneuve d’Ascq après 27 ans d’activité. Toutes les pièces neuves ou d’occasion sont en liquidation jusqu’au 9 août, date de fermeture. Cela faisait quinze ans que Sabrina et Jessica géraient l’entreprise familiale après le décès de leur père. Mais face aux difficultés (concurrence des sites en ligne, notamment chinois, charges qui augmentent, normes qui deviennent plus strictes), elles ont décidé de liquider l’entreprise et de changer de voie.

A Saint-Martin-Boulogne, sur la zone de l’Inquétrie, l’Antre du Jouet déménage ses plus de 2 500 références de jeux. Mais pas d’inquiétude pour les habitués, le magasin ne se déplace que d’une porte. Le nouvel espace (180 m2 de surface) est un entrepôt jouxtant l’ancien magasin. Rien ne change à part une nouvelle salle pour accueillir les clients qui souhaitent passer un moment convivial sur place. Le bar de jeux pourra accueillir, dès le 1er août, environ 40 personnes. Un sommelier du jeu conseillera et expliquera les règles et spécificités des différents jeux.

Philippe Descamps a vendu la Brasserie de Thiérache, qu’il avait créée il y a dix ans sur la zone artisanale de la commune d’Ohain. Qui a connu, depuis, un franc succès. La brasserie produit désormais quelques 400 hl annuels de bière biologique dans différentes gammes ou formats, et livre 180 clients, des restaurants, cavistes, boutiques du terroir, associations (la grande distribution est exclue). Il passe les rênes à Stéphane Valin qui, comme lui à l’époque, a entrepris une reconversion professionnelle. Le nouveau propriétaire entend développer les événementiels : des concerts, des retransmissions sportives, des réunions familiales ou amicales… Des ateliers de brassage permettront à des boétiens de s’initier à la cervoise via des ateliers pédagogiques de brassage.

Le groupe Cémoi (7 sites de production en France, 1 800 personnes, 760 M€ de CA en 2024 avec un objectif d’1 milliard d’ici 2030) qui se présente comme le « premier chocolatier français » a annoncé, le mercredi 30 juillet, un investissement de 40 M€ sur 3 ans sur ses différents sites en France. Celui de Villeneuve-d’Ascq, spécialisé dans la guimauve, va bénéficier de 2,6 M€ pour devenir un centre d’excellence de cette catégorie.  L’usine y fabrique depuis 1962 le fameux petit ourson à la guimauve dont la recette est toujours restée la même. Depuis 2021, Cémoi fait partie de Baronie, l’une des plus grandes entreprises européennes de confiserie et de chocolat, avec 20 sites de production et 4 entrepôts situés en Europe, en Côte-d’Ivoire et aux Etats-Unis. Ce groupe familial belge emploie au total 4 700 personnes.

Le 23 juillet, le Valenciennes FC a publié une vidéo d’animation pour présenter son nouveau deuxième maillot, inspiré du dessin animé « Olive et Tom ». Derrière ce film d’une quarantaine de secondes, on retrouve cinq étudiants en deuxième année d’animation 2D de l’école valenciennoise Rubika.

La marque de vêtements de sport en laine mérinos Ogarun, basée à Wasquehal, a séduit la communauté des sportifs en plein air. Les résultats parlent d’eux-mêmes. Ogarun affiche en mai 2025 un chiffre d’affaires de + 30 % par rapport à mai 2024, et de + 50 % en juin 2025. Mieux, chaque mois, les vêtements pour coureurs à pied ou cyclistes comptabilisent 65 % de nouveaux clients. Les ventes ont même explosé pendant 48 h, à la suite d’un reportage diffusé au 20 h de France 2, le 6 juillet, et intitulé « La laine s’invite en été ». Grâce à ses propriétés thermorégulatrice, la laine mérinos est en effet un choix idéal, également par temps chaud. L’entreprise peut désormais travailler 12 mois sur 12. Elle a aussi trouvé un nouvel ambassadeur en la personne d’olivier Maria. Ce Lillois entend traverser la France en courant, en seulement 12 jours. Départ le 11 octobre.

L’ex-Chauss’expo de Roye, devenu Chaussea en mars 2024, va à nouveau changer d’enseigne à compter du 1er août 2025 pour devenir un Gémo Chaussures. Ce changement fait suite à une décision de l’autorité de la concurrence, cet organisme administratif indépendant français chargé de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles. Explications.

En novembre 2023, la franchise belge Dreams Donuts qui essaime depuis sa création en 2020, ouvrait en fanfare au 11 place Pierre-Bonhomme à Saint-Omer. Elle prenait la suite du restaurant P’tit Montmartre qui avait fermé en octobre 2021 après 20 ans d’existence. Un an et demi après son ouverture, Dreams Donuts, placé en liquidation judiciaire, tire aussi sa révérence. En Belgique, la marque confirme la fermeture, début juin, de l’échoppe audomaroise. A la question d’un éventuel repreneur, elle répond ne pas pouvoir communiquer ces informations.

A Annay-sous-Lens, le magasin Intermarché, qui avait ouvert ses portes en décembre 2024 à la suite du supermarché Géant Casino fermé 6 mois auparavant, a été placé en redressement judiciaire le 24 juillet. Une audience au tribunal de commerce d’Arras est programmée le 5 septembre.

Le chantier du futur BTP CFA Hauts-de-France de Maubeuge, situé sur le parking de l’ancien hôpital, avance. Le bâtiment pourra accueillir jusqu’à 300-350 apprentis dans tous les métiers du bâtiment, mais aussi dans la filière travaux publics sur les constructeurs routes et canalisateurs. Il sera divisé en deux parties, entre salles de cours, salle d’apprentissage et même une partie restauration ouverte aux extérieurs. Le BTP CFA de Maubeuge devrait être livré en octobre pour une entrée en opération en 2026.

A Noyon, la fin de l’aménagement du « quai travaux » est enfin confirmée. Cet aménagement n’est qu’un avant-goût de chantiers de bien plus grande ampleur. En effet, ce quai est une base logistique qui permettra d’accueillir les matériaux nécessaires à la construction de la future écluse de Beauséjour, ou à évacuer des rebuts du chantier. Dix quais travaux en tout sont en passe d’être construits le long des 107 km du tracé du futur canal Seine Nord Europe. La société du Canal Seine Nord Europe (SCSNE) s’est engagée à réduire les émissions en CO2 du chantier en « fluvialisant » les transports qui y seront liés. Une clause de report modal dans les marchés de travaux est ainsi imposée aux entreprises candidates aux marchés de construction de l’écluse. Celle-ci ne devrait pas démarrer avant un an à un an et demi.

L’entretien de la quasi-totalité des espaces naturels entourant les remparts de Bergues sera bientôt assuré par la filiale biodiversité de la Caisse des dépôts et consignation (CDC) dans le cadre d’une convention de 31 ans minimum signée avec la ville. La décision a été entérinée par les élus du conseil municipal le mois dernier. Les premiers chantiers devraient commencer à l’été 2026. Quid du financement de ces travaux ? Les remparts de Bergues compenseront une partie des terres qu’EDF utilisera pour la construction des futurs EPR2 de la centrale de Gravelines. Ce sera donc à EDF de régler la facture, permettant ainsi à la ville de Bergues d’économiser 200 000 € par an.

Après une première année réussie, avec 20 000 gourdes vendues et des partenariats signés avec le Paris Basketball, le Bouc de Beauvais ou encore la ligue de tennis de Rhône-Alpes, Hydrasport cherche encore à se développer. L’entreprise vend des gourdes dédiées au sport et fabriquées dans l’usine familiale Louis Besse à Milly-sur-Thérain. L’objectif est de proposer des gourdes « haut-de-gamme », avec toutes les normes et certifications nécessaires et avec du plastique destiné à l’agroalimentaire, donc sans goût et sans odeur. L’entreprise propose aussi de personnaliser les gourdes avec les logos des clubs, ligues ou fédérations, et même à l’unité avec les noms des sportifs. L’entreprise veut se faire connaître pour rayonner en France et fournir un maximum d’acteurs du sport.