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October 22, 2017 7:23 PM
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Chute de #Raqqa, la fin de #Daech ?

Chute de #Raqqa, la fin de #Daech ?

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August 7, 2017 12:37 PM
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L’offensive de l’armée libanaise contre l’ #EI aurait commencé - L'Orient Le Jour - #Liban #Syrie #Hezbollah

L’offensive de l’armée libanaise contre l’ #EI aurait commencé - L'Orient Le Jour - #Liban #Syrie #Hezbollah | Infos en français | Scoop.it

L’offensive de l’armée libanaise contre l’ #EI aurait commencé - L'Orient Le Jour - #Liban #Syrie #Hezbollah

07.08.2017 - Jeanine Jalckh

Le commandement militaire face au double défi du terrain et des tiraillements politiques.

La bataille de l'armée libanaise contre le groupe État islamique (EI) dans le jurd de Qaa et Ras Baalbeck semble avoir commencé, si l'on en croit les stratèges militaires. Le pilonnage intensif des positions de l'EI au cours du week-end dernier en serait le premier signe. Dans le jargon militaire, c'est ce qu'on appelle « les tirs préparatoires », ou encore « le barrage de feu pour faciliter l'avancée de l'infanterie », explique à L'Orient-Le Jour un officier à la retraite, le général Khalil Hélou, qui commentait les opérations menées depuis quelques jours sur ce front.

Annoncée depuis plusieurs jours après un déploiement en force des troupes dans les régions limitrophes de Ras Baalbeck et dans le Qaa, la bataille que mènera l'armée dans ces zones arides et sinueuses s'avère bien plus difficile sur le plan politique que militaire. Elle survient après la finalisation de la première manche de l'opération militaire menée par le Hezbollah contre les éléments du Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra) et dans un contexte politique des plus complexes sur le plan local et régional.

Moralement soutenue par une large partie de la population, qui n'a plus aucun doute sur les capacités de la troupe à marquer des victoires considérées comme « flamboyantes » contre les jihadistes (à Nahr el-Bared, à Tripoli et à Ersal), l'armée se trouve toutefois prise entre le marteau et l'enclume : entre le Hezbollah d'une part, qui semble de plus en plus pousser en direction d'un « mariage forcé » dans le cadre du célèbre triptyque armée-peuple-résistance, et la communauté internationale d'autre part, plus particulièrement les États-Unis, principaux pourvoyeurs de la troupe en équipements et en munitions.

Ayant poussé à son paroxysme la pression sur le parti chiite qu'elle considère comme une « organisation terroriste », l'administration US verrait ainsi d'un très mauvais œil toute coopération entre l'armée libanaise, qu'elle n'a cessé de soutenir depuis des années, et le Hezbollah, « qui fait de son mieux pour attirer l'institution militaire dans son giron », comme le précise le général Hélou.

« L'armée libanaise est capable de remplir cette mission (...). Elle n'a pas besoin d'aide. Ce serait une insulte à l'armée qu'elle puisse disposer d'un soutien américain – il en est question – pour une telle bataille », avait persiflé le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans un discours prononcé vendredi soir. Il faisait allusion à l'éventualité d'une intervention américaine en soutien à l'armée dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

Polémique

 

Les interrogations restent entières sur le modus operandi de cette seconde manche destinée à épurer la totalité de la zone occupée par l'EI, soit une superficie variant entre 300 et 400 km², dont près de 155 km² se trouveraient en Syrie. L'une des questions qui s'imposent pour l'heure est de savoir si l'armée mènera seule ou avec l'appui du Hezbollah cette bataille, le secrétaire général du parti chiite ayant gracieusement offert ses services à l'armée, se disant disposé à la soutenir si une décision politique était prise dans ce sens.
Après la finalisation de l'opération militaire menée par le Hezbollah contre les éléments du Fateh el-Cham dans le jurd de Ersal, qui vient de se conclure par l'exécution intégrale de l'accord d'échanges de prisonniers et dépouilles mortelles entre les deux parties, la décision de confier la bataille du jurd de Qaa et de Ras Baalbeck à l'institution militaire a suscité une série d'interrogations. Elles portent sur un éventuel partage des rôles entre l'armée officielle et la résistance et sur la décision de la guerre et de la paix qui continue de déchirer la classe politique.

La polémique s'est d'ailleurs poursuivie durant le week-end entre les tenants de la théorie souverainiste qui maintiennent que l'institution militaire est la seule habilitée à prendre cette décision, et les alliés du parti chiite qui continuent de louer « l'opération héroïque » menée par ce dernier contre le Fateh el-Cham. Les hommages rendus à la résistance ont également afflué d'Iran, dont le président Hassan Rohani, qui venait de rencontrer le chef du Parlement Nabih Berry, a salué le Hezbollah pour ses « victoires » qui, a-t-il dit, feront réfléchir « plus d'une partie (adverse) dans la région ».
La réponse à la polémique sur l'unilatéralisme de l'action de l'armée dans cette bataille est venue encore une fois de Hassan Nasrallah. 
Selon lui, « le problème n'est pas dans l'institution militaire ou sécuritaire au Liban, mais dans l'appareil et la décision politiques. Qui a empêché l'armée de livrer la bataille du jurd de Ersal ? Pourquoi est-elle capable maintenant de se battre et ne l'était pas avant ? » s'était-il interrogé vendredi.
D'ailleurs, le parti chiite ne semble pas avoir attendu un feu vert quelconque pour lancer (hier en soirée) une première escarmouche en direction des éléments de l'EI qu'il affirme avoir visés, près de Kherbet Daoud, à coups d'obus et de tirs directs, « faisant plusieurs tués et blessés ». Une initiative qui semble donner le ton de ce qui va advenir.

Pas de coopération avec l'armée syrienne

L'autre pendant de la polémique est la question de savoir si l'armée combattra en concertation ou non avec l'armée régulière syrienne à qui incombera la tâche d'épurer la partie du jurd se trouvant sur son territoire. La réponse est venue, tangentielle, du ministre de la Défense, Yaacoub Sarraf. « Il n'y a pas de coordination en raison des différends politiques », a-t-il dit, pour ajouter aussitôt après : « Mais en quoi la coordination avec la Syrie serait un problème si elle est dans l'intérêt du Liban ? »

Samedi, une source au sein de l'armée libanaise avait d'ailleurs affirmé à l'agence Reuters que le commandement militaire n'allait pas coopérer avec l'armée syrienne pour combattre les jihadistes de l'EI. Pour le général Hélou, parler de coordination entre les deux armées « est une absurdité », l'institution militaire n'ayant pas besoin, selon lui, de coordonner avec qui que ce soit sur le territoire qu'elle défend.
Appelée à mener sur le terrain un combat des plus ardus qu'elle ne peut plus éviter si elle veut sauvegarder son prestige, l'armée libanaise « risque de faire encore une fois les frais des tiraillements politiques internes et de la guerre des axes que mènent les grandes puissances dans la région », commente un analyste. Pour le général Hélou, « le mutisme du chef de l'État, Michel Aoun, qui est le commandant suprême des forces armées, est surprenant. Plus étonnant encore, la passivité déroutante du Conseil supérieur de défense à un moment aussi critique ».

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June 7, 2017 3:07 PM
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L' #EI revendique ses premiers attentats à #Téhéran #Iran 12 morts, 40 blessés  #Daesh #Daech #terrorisme

L' #EI revendique ses premiers attentats à #Téhéran #Iran 12 morts, 40 blessés  #Daesh #Daech #terrorisme | Infos en français | Scoop.it

L' #EI revendique ses premiers attentats à #Téhéran #Iran 12 morts, 40 blessés #Daesh #Daech #terrorisme

Deux personnes se sont fait exploser au mausolée de l'imam Khomeiny tandis que des hommes armés tiraient au Parlement, distant d'une vingtaine de kilomètres.

(...)

L’Iran est engagé militairement en Irak et en Syrie pour combattre l’EI. Les forces de sécurité iraniennes ont affirmé ces deux dernières années avoir démantelé des cellules de l’EI en Iran et déjoué des tentatives d’attentat de sa part. L’EI avait publié en mars une vidéo en persan affirmant que le groupe allait «conquérir l’Iran et le rendre à la nation musulmane sunnite» et provoquer un bain de sang chez les chiites. Si certaines régions proches des frontières avec l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan ont été ciblées par des groupes jihadiste armés, les grands centres urbains avaient jusqu’alors été épargnés.

La Russie, alliée de l’Iran au Proche-Orient, a condamné ces attentats, estimant qu’ils prouvaient une nouvelle fois la «nécessité de coordonner la lutte antiterroriste». «Ces actes de terrorisme méritent la plus dure des condamnations. La poursuite de ces attentats met en lumière la nécessité de coordonner la lutte antiterroriste, notamment contre l’Etat islamique», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

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February 26, 2017 6:54 PM
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« Ils ont jeté mon père » : #Khasfa, le plus grand charnier d’ #Irak (4000 corps)-Wilson FACHE (à Khasfa, dans le sud de Mossoul)

« Ils ont jeté mon père » : #Khasfa, le plus grand charnier d’ #Irak (4000 corps)-Wilson FACHE (à Khasfa, dans le sud de Mossoul) | Infos en français | Scoop.it

« Ils ont jeté mon père » : #Khasfa, le plus grand charnier d’ #Irak (4000 corps)-Wilson FACHE (à Khasfa, dans le sud de Mossoul) #djihadisme #djihad #terrorisme #ei #daesh #daech #étatislamique #

Enquête

Au fur et à mesure que les forces irakiennes avancent dans et autour de Mossoul, dernier grand bastion en Irak du groupe État islamique, les découvertes macabres se multiplient.

27/02/2017
C'est une simple dépression au milieu d'un nulle part désertique, aux abords de la route reliant Bagdad à Mossoul. Un trou au fond duquel gisent trois carcasses de voitures sous une fine couche de poussière. C'est pourtant l'emplacement de l'un des plus grands crimes commis en Irak par le groupe État islamique.
L'abîme de Khasfa, qui faisait plusieurs centaines de mètres de profondeur avant d'être comblé par les jihadistes en mars 2016, a été utilisé comme fosse commune pour ensevelir les corps de milliers d'Irakiens, selon une dizaine de policiers, officiers du renseignement, parents des victimes, ainsi qu'un témoin oculaire et une organisation internationale de défense des droits de l'homme, tous interrogés par L'Orient-Le Jour.
La majorité des victimes étaient d'anciens policiers et soldats qui vivaient dans les territoires contrôlés par les jihadistes, qui sont un jour venus les chercher chez eux, arme au poing, avant de les ligoter et de les conduire jusqu'au trou naturel, à une dizaine de kilomètres au sud de Mossoul. Au bord du précipice, ils étaient abattus ou même jetés vivants. D'autres avaient probablement été tués avant, puis emmenés là-bas pour ensevelir leurs corps. Une véritable purge des membres des forces de l'ordre.

« Un apostat »

C'est « absolument » le plus grand charnier d'Irak, explique Belkis Wille, chercheuse de l'organisation Human Rights Watch (HRW) en Irak, qui estime à 4 000 le nombre de corps jetés dans l'abîme de Khasfa.
Il y a un an, le Dr Chiab Ahmad dit avoir assisté de loin à un triple meurtre. « Il faisait beau comme aujourd'hui, explique ce professeur de 51 ans. Ils sont arrivés en voiture, ils ont jeté les hommes par terre et leur ont tiré dessus avec une mitrailleuse PKC, avant de les jeter dans le trou... J'ai pleuré », dit-il en faisant glisser un doigt sur sa joue ridée. Il pense avoir 25 cousins dans la fosse de Khasfa, et dit avoir lui-même été condamné à mort avant de prendre la fuite. « Ils n'ont pas besoin de prétexte pour tuer », lâche-t-il le regard sombre.

Dans le commissariat de la ville de Hammam al-Ali, à une vingtaine de kilomètres au sud de Mossoul, il est pratiquement impossible de croiser quelqu'un qui n'a pas un proche qui aurait été enterré là-bas. « Ils ont jeté mon père », explique un policier en montrant son portrait sur un téléphone portable. « Moi, mon frère, qui était de la police, et mon neveu, un informateur », souffle Kassem Mohammad Jassem. Des jihadistes, ils n'ont reçu qu'un simple papier tamponné et signé, spécifiant que leur parent, « un apostat », avait été exécuté.

Un père colonel,un oncle jihadiste

Une extermination précise et quasi systématique des membres des forces de l'ordre qui, selon M. Jassem, s'explique par le fait que « des gens corrompus de la police et de l'armée ont donné une liste » aux jihadistes. Pour Riyad Ahmad, 30 ans, qui pense que son père kidnappé repose à Khasfa, la précision des raids de l'EI pour trouver d'anciens officiers s'explique aussi par le fait que « ici, tout le monde se connaît. Mon père était un colonel irakien, mais le mari de ma tante a rejoint l'EI ».

Selon le major Jezaa, un officier du renseignement du contre-terrorisme irakien qui ne souhaite pas donner son nom complet car il est originaire de Mossoul, la fosse commune contient aussi les corps de juges et de professeurs, « tous les fonctionnaires que les jihadistes pouvaient trouver », notamment dans les localités de Kayarah, Hammam al-Ali, Choura et même de Cherqat, à 80 kilomètres au sud du charnier.

Parce que la grande majorité des victimes de Khasfa semblent être des arabes sunnites, la chercheuse Belkis Wille de l'HRW estime que la titanesque fosse commune « rejette complètement le récit des jihadistes selon lequel l'EI serait le défenseur des arabes sunnites contre les autres communautés qui les auraient marginalisés ».

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February 7, 2017 7:08 PM
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EXCLUSIF - #Irak : Cauchemars d'enfance - reportage 19 mn 4.2.17 - France 24 #Daesh #EI #EtatIslamique #Réfugiés

EXCLUSIF - #Irak : Cauchemars d'enfance - reportage 19 mn 4.2.17 - France 24 #Daesh #EI #EtatIslamique #RéfugiésInternes

IRAK - Une petite fille raconte comment le groupe État islamique découpait les visages des enfants. Un autre se souvient comment les jihadistes le harcelaient, lui tailladaient les doigts et ont tué son père. Alors que la guerre contre les terroristes fait rage en Irak et en Syrie, les familles qui ont fui les zones de combat n’arrivent pas à trouver le repos : en proie au post traumatisme, les enfants font des cauchemars éveillés.
Choqués par les horreurs qu’ils ont vues et subies, ils font pipi au lit, sont victimes de somnambulisme, certains sont devenus agressifs ou n’arrivent plus à s’exprimer correctement.
Par la parole, le dessin, le jeu, le retour à école, certains arrivent progressivement à oublier les lapidations, les explosions et à se calmer. Dans un pays saturé de réfugiés et déplacés, où l’aide humanitaire arrive au compte-gouttes, ce reportage souligne l’importance de la prise en charge psychiatrique dans les zones de guerre.

Auteur/ réalisateur : Damien Lefauconnier
Caméraman : Damien Lefauconnier / Mathieu Préaux
Monteur : Aurélie Cauchy / Yassir Guelzim
Mixeur : Philippe Latron
Etalonnage : Sandra Surnom
Production : MPTN PROD / Yassir Guelzim

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August 15, 2016 2:08 PM
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L’armée #US a « manipulé les #renseignements pour atténuer la menace représentée par l’ #EI » - AFP - #daech

L’armée #US a « manipulé les #renseignements pour atténuer la menace représentée par l’ #EI » - AFP - #daech | Infos en français | Scoop.it

L’armée #US a « manipulé les #renseignements pour atténuer la menace représentée par l’ #EI » - AFP - #daech

L’armée américaine a « manipulé les renseignements pour atténuer la menace représentée par l’EI »
Par AFP le 15 août 2016
 
 
 

Selon un rapport intérimaire du Congrès américain, l’armée a développé une vision « significativement plus positive » des efforts américains contre l’État islamique, ce qui pourrait avoir mis en danger des soldats.

D’après le rapport, les dirigeants du CENTCOM ont « violé l’éthique professionnelle » pour dresser un portrait flatteur des efforts américains.
 

Des dirigeants militaires américains ont dressé un tableau trop optimiste des efforts américains pour lutter contre le groupe État islamique (EI) en Irak et en Syrie, selon un rapport du gouvernement publié jeudi.

Le rapport intérimaire provient d’un groupe de travail du Congrès américain qui enquête sur les allégations faites par des lanceurs d’alerte et selon lesquelles des responsables du renseignement triaient sur le volet des informations qui minimisaient le risque représenté par l’État islamique, tout en exagérant les efforts déployés par les Américains pour former les forces locales à la lutte contre les militants.

« De la mi-2014 à la mi-2015, les chefs du renseignement les plus haut placés du Commandement central des États-Unis [CENTCOM] ont manipulé la production de renseignements du commandement pour atténuer la menace représentée par le groupe État islamique en Irak », a affirmé dans un communiqué Mike Pompeo, membre républicain du Congrès.

« Résultat : ceux qui se servaient de ces renseignements ont eu constamment une vision un peu trop « rose » des succès opérationnels américains contre l’État islamique », a-t-il ajouté, soulignant que cela avait « très bien pu » mettre en danger des soldats américains.

Les enquêteurs du groupe de travail ont interrogé des dizaines d’analystes du CENTCOM, dont beaucoup ont considéré leur encadrement à l’époque comme toxique.

« 40 % des analystes ont répondu qu’ils avaient subi des pressions pour déformer ou supprimer des renseignements au cours de l’année écoulée », souligne le rapport.

En outre, le CENTCOM a diffusé des communiqués de presse et fait des déclarations publiques présentant une situation « significativement plus positive » qu’elle ne l’était en réalité, ont découvert les enquêteurs.

Des dirigeants de haut rang du CENTCOM ont « violé les réglementations, les normes en matière de techniques [d’espionnage] et l’éthique professionnelle » en modifiant les renseignements pour présenter des évaluations excessivement positives des efforts américains initiaux pour former les forces de sécurité irakiennes à la lutte contre l’État islamique.

L’inspecteur général du Pentagone mène actuellement une enquête interne sur ce sujet ; ainsi, les responsables n’ont pas été en mesure de formuler des commentaires sur le rapport publié jeudi.

« La communauté du renseignement donne régulièrement un vaste éventail d’évaluations basées sur des données multidimensionnelles liées à l’environnement sécuritaire actuel », a déclaré le lieutenant-commandant Patrick Evans, porte-parole du Pentagone.

« Ces évaluations et les experts qui les effectuent revêtent un caractère absolument essentiel pour nos efforts, étant donné en particulier la nature incroyablement complexe des combats menés actuellement sur plusieurs fronts en Irak et en Syrie. »

« Les experts sont parfois en désaccord sur l’interprétation de données complexes ; la communauté du renseignement et le département de la Défense sont très ouverts à un dialogue sain sur ces sujets vitaux de sécurité nationale. »

Le membre du Congrès Brad Wenstrup a souligné qu’il était encore difficile de déterminer pourquoi ces renseignements avaient été déformés.

« Nous ne comprenons toujours pas complètement les raisons et les motivations sous-jacentes à cette pratique, pas plus que nous ne savons à quelle fréquence les analyses exclues se sont en fin de compte avérées correctes », a-t-il déclaré.

Les responsables du CENTCOM doivent rendre des comptes s’ils ont fait pression sur des analystes pour qu’ils déforment les informations sur la lutte contre l’État islamique, a demandé la sénatrice républicaine Kelly Ayotte, qui siège à la commission des forces armées du Sénat.

« Une stratégie réussie pour vaincre le fléau du terrorisme islamiste radical doit être fondée sur des faits, et non sur des évaluations flatteuses manipulées pour soutenir un récit politique », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Le CENTCOM est responsable des opérations militaires à travers le Moyen-Orient et en Afghanistan.

AFP | 12 août 2016
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August 2, 2016 10:16 PM
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Un des articles les plus sensés que j'ai pu lire sur le #djihad et le #terrorisme ...  A lire  #JacquesBaud -Le Temps

Un des articles les plus sensés que j'ai pu lire sur le #djihad et le #terrorisme ...  A lire  #JacquesBaud -Le Temps | Infos en français | Scoop.it

Un des articles les plus sensés que j'ai pu lire sur le #djihad , le #terrorisme #livre -   #JacquesBaud -Le Temps

(L'article date du 4 mai 2016, à savoir avant la vague de terreur en Allemagne, Irak et France qui a stupéfié les opinions publiques. Il est temps d'ouvrir les yeux, de dézoomer et de sortir d une pensée binaire subtilement imposée par des mauvais esprits  )

 

Jacques Baud: «Le djihad est un mouvement de résistance»

Les attentats récents ont stupéfié l’opinion européenne. Ils ne sont pourtant guère étonnants, affirme Jacques Baud, un ancien analyste des services de renseignement stratégique suisses

 

«Je monte sur mon bureau pour ne pas oublier qu’on doit s’obliger sans cesse à tout regarder sous un angle différent.» C’est par ce fameux conseil du professeur de lettres interprété par Robin Williams dans Le Cercle des poètes disparus que commence «Terrorisme – Mensonges politiques et stratégies fatales de l’Occident», un livre tout juste paru qui s’impose comme l’un des plus décapants jamais publiés sur le phénomène djihadiste.

Un ouvrage si iconoclaste qu’il prêterait au scepticisme s’il n’était solidement documenté et rédigé par un spécialiste confirmé du sujet, Jacques Baud, ancien analyste des services de renseignement stratégique suisses et cofondateur du Service de renseignement opérationnel de l’ONU, organisme dont il a dirigé la première unité, au Soudan, au milieu des années 2000.

- Le Temps: Quinze ans après le début de la «Guerre au terrorisme», lancée par les Etats-Unis dans la foulée des attentats du 11 septembre, les djihadistes n’ont jamais été aussi nombreux et aussi puissants. Comment expliquer ce paradoxe?

- Jacques Baud: La vague djihadiste actuelle représente essentiellement un mouvement de résistance aux attaques illégitimes perpétrées par l’Occident au Moyen-Orient. Or, l’Occident y a répondu en aggravant son cas, soit en intervenant toujours plus dans la région sur la base de mensonges et sans mandat des Nations unies. Son comportement a eu pour effet de nourrir davantage encore la réaction de rejet.

- Quand cet engrenage s’est-il mis en place?

- Il remonte à la première Guerre du Golfe, qui s’est traduite par l’installation d’une force américaine en Arabie saoudite malgré l’opposition du gouvernement et de la population. La situation a commencé à mal tourner lorsque les Etats-Unis ont décidé de maintenir leur présence dans le royaume au-delà des délais fixés. De premiers attentats ont eu lieu sur place en 1995 pour convaincre Washington de retirer ses troupes… mais sans succès. Les djihadistes ont alors multiplié leurs opérations dans un rayon toujours plus large.

- Que représentent dans ce contexte les attentats du 11 septembre?

- Ils ont souvent été présentés comme le début d’une guerre. Mais c’est faux. Ils s’inscrivent dans le conflit engagé au milieu des années 1990 autour de la présence américaine en Arabie saoudite. Ils ont représenté des réponses aux bombardements menés en 1998 par les Etats-Unis au Soudan et en Afghanistan. Des bombardements qui avaient paru contre-productifs à beaucoup.

- En raison des centaines de victimes qu’ils ont causées?

- Pas seulement. Ces frappes avaient été présentées comme des ripostes aux attentats sanglants perpétrés deux semaines plus tôt contre les ambassades américaines de Nairobi et de Dar es Salam. Mais elles ont été conduites avant que l’identité des coupables n’ait été découverte – elle ne l’a toujours pas été, d’ailleurs – et contre des cibles qui n’avaient rien à voir avec ces événements. Soit une usine de médicaments et des camps d’entraînement destinés au djihad dans le Cachemire indien. Les avions utilisés le 11 septembre se voulaient une réplique des missiles employés trois ans plus tôt.

- Quel rôle a joué dans cette guerre Oussama ben Laden?

- Il a représenté avec d’autres une référence intellectuelle sur la scène djihadiste. Mais rien ne prouve qu’il a joué le moindre rôle dans l’organisation d’attentats. Le vice-président des Etats-Unis Dick Cheney l’a avoué lui-même en 2006, en confiant que l’administration américaine n’avait jamais considéré qu’Oussama ben Laden était directement mêlé au 11 septembre. Si le Saoudien (devenu apatride) a été présenté comme le grand instigateur de ces événements, c’est principalement parce qu’il était connu des services occidentaux.

- Dans ce cas, pourquoi Barack Obama a-t-il tenu à le neutraliser une décennie plus tard en lançant une opération risquée à son encontre sur territoire pakistanais?

- De nombreuses opérations militaires ont des raisons de politique intérieure. Cela a été le cas des bombardements de 1998, à l’origine du 11 septembre, des opérations lancées par Bill Clinton suite à l’affaire Lewinski qui avait soulevé contre lui une bonne partie de la classe politique américaine. Pareille motivation explique l’activisme français en Lybie: Nicolas Sarkozy cherchait une occasion de rebondir alors qu’il était en baisse dans les sondages à une année de l’élection présidentielle.

Lire aussi: L'Etat islamique, une histoire violente

L’élimination d’Oussama ben Laden s’est inscrite dans ce genre de logique. Elle a été utile à la réélection de Barack Obama mais elle n’a eu aucun impact sur la lutte contre le djihadisme. L’homme avait été arrêté par les Pakistanais en 2006, année au cours de laquelle la CIA a fermé la cellule qui le pourchassait. Et comme l’ont confirmé les documents saisis dans sa résidence d’Abbottabad, il n’était plus dans le circuit.

- Quelle a été l’importance d’Al-Qaida durant toutes ces années?

- Al-Qaida n’a jamais existé comme organisation. Ce terme, qui signifie «la base», a été utilisé dans les années 1980 pour nommer un camp où étaient accueillis et triés les volontaires étrangers décidés à s’engager dans la résistance afghane. Utilisé plus tard par les autorités américaines pour désigner la mouvance djihadiste, il a acquis une telle notoriété qu’il s’est converti en label. Un label que toutes sortes d’organisations ont repris ces dernières années pour des raisons plus publicitaires que structurelles. Le principal dénominateur commun de ces groupes est la volonté de combattre les armes à la main, au moyen du terrorisme si nécessaire, la présence occidentale au Moyen-Orient.

- Quelles erreurs ont commis les Etats-Unis et leurs alliés au cours de leur guerre au djihadisme?

- La principale erreur est d’avoir dédaigné les reproches d’interférence qui leur étaient faits, en accroissant leur présence au Moyen-Orient au lieu de la réduire. Les Occidentaux n’avaient rien à faire en Afghanistan au lendemain du 11 septembre. Les pirates de l’air étaient pour la plupart des Saoudiens, qui avaient préparé leur coup en Allemagne. Et Oussama ben Laden, qui s’y trouvait, n’était pas mêlé aux attentats.

Les Etats-Unis ont même été beaucoup plus loin puisqu’ils ont préparé dans la foulée l’invasion de l’Irak et, de manière plus discrète, le renversement de cinq gouvernements de la région, de la Libye au Soudan en passant par la Syrie. Un vaste programme révélé il y a quelques années par l’un des officiers les plus prestigieux de l’histoire américaine récente, le général Wesley Clark.

- Afghanistan, Irak, Libye, Syrie: tous ces pays sont aujourd’hui à feu et à sang…

- Les Occidentaux sont intervenus avec une grande maladresse sur ces théâtres d’opération. Les Etats-Unis bombardent l’Etat islamique en Irak et en Syrie mais ils n’ont pas de plan pour le cas où ils remporteraient la partie. Et ils ont commis la même erreur partout où ils ont renversé un régime ces dernières années. De l’Afghanistan à la Libye en passant par l’Irak, ils ont causé des dizaines de milliers de morts pour aboutir à un chaos général.

- Comment les attentats de Paris et de Bruxelles s’inscrivent-ils dans cette guerre?

- Les djihadistes pratiquent en Occident la stratégie que les Alliés ont conduite en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils frappent les populations civiles pour les pousser à exiger de leurs gouvernements la fin des hostilités. Entre les deux existe principalement une différence de moyens: des bombardiers d’un côté, des kamikazes de l’autre. Des organisations comme l’Etat islamique et Al-Qaida dans la Péninsule arabique décrivent clairement leurs intentions, en assumant pleinement l’usage du terrorisme.

- S’agit-il aussi pour ces organisations d’imposer peu à peu leur loi en Occident?

- C’est là une idée courante. Les responsables occidentaux ont tendance à interpréter les événements actuels à l’aune de leur expérience, soit du terrorisme d’extrême-gauche des années 1960-1970, des Brigades rouges et autres Fraction armée rouge qui avaient pour but de transformer la société. Mais les terroristes djihadistes n’ont pas du tout cette ambition. Contrairement à leurs devanciers, ils ne disposent d’ailleurs d’aucun relais susceptible de transformer leurs opérations militaires en succès politique.

Lire aussi: Une galaxie du djihad toujours plus mondialisée

Si leurs attentats ont un effet politique, c’est celui de détourner les populations occidentales des migrants musulmans d’où pourrait venir à long terme une certaine islamisation de l’Europe. Donc un impact contraire à celui qui serait recherché.

- Comment se fait-il que la puissance de feu occidentale, bien supérieure à celle des djihadistes, ne l’emporte pas?

- Les Occidentaux mènent cette guerre avec les mêmes principes qu’en 1914-1918, en liant la victoire à la puissance de feu. Mais la guerre d’aujourd’hui est asymétrique: les succès de l’un entraînent la victoire de l’autre. Comment dissuader en menaçant de mort quelqu’un prêt à mourir? Elle s’assortit d’une interprétation différente de la notion de victoire en Occident et en Orient.

La culture occidentale est plus attentive au résultat du rapport de forces, aux pertes reçues et infligées. La notion de «djihad» privilégie la volonté de résister. Les Egyptiens célèbrent comme une victoire leur guerre de 1973 contre Israël alors que leur armée a subi à nos yeux une défaite cuisante. Ce qu’ils célèbrent n’est pas le résultat matériel mais leur détermination dans une lutte contre un adversaire technologiquement supérieur.

- Quelle issue voyez-vous à la guerre qui oppose aujourd’hui djihadistes et Occidentaux?

- Nous sommes entrés dans un cercle vicieux. Plus le temps passe et plus il est difficile d’en sortir. Des pays comme la France et la Belgique n’avaient aucune raison impérative de se mêler au conflit irako-syrien, qui ne les concerne en rien. D’autant que leur contribution ne pèse guère: le premier compte pour 5% des frappes et le second pour 1%. Paris a réagi de manière particulièrement absurde à l’attentat de l’an dernier contre Charlie Hebdo en bombardant la Syrie, alors que le méfait avait été revendiqué par Al-Qaida dans la Péninsule arabique.

La seule issue raisonnable serait un retrait occidental du Moyen-Orient. Mais les capitales concernées auront à cœur de l’opérer sans perdre la face. Ce qui supposerait l’exploitation d’un bon prétexte à la faveur, par exemple, d’une élection présidentielle.

«Terrorisme – Mensonges politiques et stratégies fatales de l’Occident», de Jacques Baud, éditions du Rocher, Monaco, avril 2016.

 

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July 18, 2016 10:34 PM
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à écouter! - #GabrielGalice ,président du #GIPRI - 22 mn RTS- #Nice #Turquie #Syrie #Russie #Terrorisme

à écouter! - #GabrielGalice ,président du #GIPRI - 22 mn RTS- #Nice #Turquie #Syrie #Russie #Terrorisme | Infos en français | Scoop.it

à écouter! - #GabrielGalice,président du #GIPRI - 22 mn RTS- #Nice #Turquie #Syrie #Russie #Terrorisme #Géopolitique #France #Libye #ArabieSaoudite #USA

Quelles leçons retenir de l'attentat de Nice, qui a fait 84 morts jeudi dernier lors de la fête du 14 Juillet sur la Promenade des Anglais? Quelle doit être la réponse politique à la menace terroriste? Y a-t-il un moyen efficace d'y répondre? Politologue et économiste, Gabriel Galice est président de l'Institut international de recherches pour la paix (GIPRI) à Genève.

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July 12, 2016 7:24 PM
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L'intention de partir faire le #djihad est-elle condamnable par la #justice? - débat 14 mn RTS #Droit #EI #AlNusra (etc..)

L'intention de partir faire le #djihad est-elle condamnable par la #justice? - débat 14 mn RTS #Droit #EI #AlNusra (etc..) | Infos en français | Scoop.it

L'intention de partir faire le #djihad est-elle condamnable par la #justice? - débat 14 mn RTS #Droit #EI #AlNusra (etc..)

Le procès d'un jeune Suisse, djihadiste présumé, s'est ouvert devant le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone. Le jeune homme a été arrêté à l’aéroport. L’intention de partir faire le djihad est-elle condamnable par la justice? Débat entre Nicolas Mattenberger, avocat, député socialiste vaudois et Charles Poncet, avocat, ancien conseiller national libéral genevois.

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July 8, 2016 8:57 AM
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293 morts ds l'indifférence générale #dessin #cartoon #Bagdad #Irak #Daech #JeSuisHabitué

293 morts ds l'indifférence générale #dessin #cartoon #Bagdad #Irak #Daech #JeSuisHabitué | Infos en français | Scoop.it

293 morts ds l'indifférence générale #dessin #cartoon #Bagdad #Irak #Daech #JeSuisHabitué

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July 5, 2016 11:21 PM
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« La lutte idéologique c/ l’ #EI sera compliquée à mettre en œuvre en #ArabieSaoudite » - OLJ

« La lutte idéologique c/ l’ #EI sera compliquée à mettre en œuvre en #ArabieSaoudite » - OLJ | Infos en français | Scoop.it

« La lutte idéologique c/ l’ #EI sera compliquée à mettre en œuvre en #ArabieSaoudite » - OLJ

Interview express

Trois attentats ont frappé le royaume wahhabite lundi, dont un à Médine, deuxième ville sainte des musulmans après La Mecque. Ces attaques non revendiquées, mais dont le mode opératoire rappelle celui de l'EI, ont fait au moins quatre morts. David Rigoulet-Roze, enseignant, chercheur et spécialiste des relations au Moyen-Orient, répond aux questions de « L'Orient-Le Jour ».

06/07/2016

Quelles raisons, selon vous, ont poussé ces kamikazes à s'attaquer à l'Arabie saoudite ?
Tout d'abord, il faut souligner que ces attaques n'ont pas encore été revendiquées, mais que le mode opératoire rappelle celui utilisé par l'État islamique. Depuis le début du ramadan, le monde et particulièrement le monde islamique fait face à une campagne d'attentats comme en Jordanie (le 6 juin dernier, cinq membres des services de renseignements jordaniens ont été tués dans leur bureau, situé dans le camp de réfugiés palestiniens de Bakaa ; le 21 juin, un attentat-suicide a encore visé l'armée jordanienne dans la zone désertique du nord-est du royaume, tuant sept militaires), en Turquie (le 28 juin un triple attentat-suicide frappait l'aéroport international d'Istanbul tuant 45 personnes), au Bangladesh (le 1er juillet, cinq islamistes tuaient une vingtaine de ressortissants étrangers dans un restaurant à Dacca, après avoir tué deux membres des forces de sécurité), enfin en Irak avec le terrible attentat-suicide perpétré dans le quartier de Karrada de Bagdad, causant la mort de 213 personnes et plus de 200 blessés. Cela s'inscrit dans une logique de terreur, avec une dimension particulière durant le ramadan. Le 21 mai dernier, dans un message d'une trentaine de minutes, le porte-parole de Daech (acronyme arabe de l'EI), Abou Mohammad al-Adnani, annonçait que le mois de ramadan devait être un « mois de calamité pour les infidèles, où qu'ils se trouvent ». L'année 2015 avait également connu une annonce similaire, qui appelait à frapper pendant le ramadan. Dans la logique jihadiste, le ramadan peut constituer un mois privilégié pour commettre des attentats dans la mesure où celui qui tombe en martyr durant cette période est susceptible d'obtenir un accès au firdaws (« paradis »), même si pour le simple fidèle le mois de ramadan se présente d'abord et avant tout comme un mois de paix.

 

 

Pourquoi deux des trois attentats ont visé des lieux sacrés ?
Les trois attentats sont différents. Le premier a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 juillet – Independance Day aux États-Unis – dans la ville de Djeddah, à proximité du consulat américain. Le kamikaze s'est fait exploser, car il avait attiré l'attention des forces de sécurité qui s'approchaient de lui. À Qatif, dans la province orientale du royaume, deux kamikazes ont apparemment actionné leur ceinture d'explosifs sans faire de victimes, près d'une mosquée chiite. Ici la communauté chiite était donc clairement visée. Dans le cas de Médine, c'est plus inédit car la ville fait partie des lieux saints de l'islam, et donc cela soulève un certain nombre de questions. Il y a eu quatre officiers de sécurité tués, car ils avaient eux aussi identifié le terroriste sur le parking attenant. C'est au moment de l'interpellation que l'homme s'est fait exploser. Ce qui est sûr, c'est que l'Arabie saoudite est visée en tant que telle. Depuis fin 2014, le calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi appelle explicitement à viser la communauté chiite d'Arabie saoudite – jugée « hérétique » –, ce qui est aussi une manière de déstabiliser le royaume saoudien en tant que tel, lorsque l'on songe que cette communauté représente entre 12 et 15 % de la population du royaume et qu'elle se trouve concentrée dans la province orientale du royaume, qui se trouve être aussi, malencontreusement, la province pétrolière. Daabiq, le magazine de l'EI, a évoqué à plusieurs reprises le royaume comme une « cible » de son projet califal. Il est fait référence à un hadith du Prophète définissant l'ordre de priorités après la proclamation fin juin 2014 de l'« État islamique » : d'abord la conquête de l'Arabie saoudite, puis de l'Iran et finalement de « Rome » (terminologie médiévale renvoyant à l'Occident). « Vous envahirez la péninsule Arabique et Allah vous permettra de la conquérir. Vous envahirez alors la Perse et Allah vous permettra de la conquérir. Vous envahirez ensuite Rome et Allah vous permettra de la conquérir. » Dans un numéro postérieur du 21 novembre 2014 où figure d'ailleurs une photo de la Kaaba de La Mecque, le projet de l'EI ne laisse guère de doute : « Le drapeau du califat se lèvera sur La Mecque et Médine, même si les apostats et les hypocrites le méprisent. » Dans un message audio également, diffusé le 13 novembre précédent, Abou Bakr al-Baghdadi avait explicitement appelé à s'en prendre « au régime corrompu des al-Saoud ». L'Arabie saoudite est donc un pays cible également et peut-être surtout en raison de ses villes saintes constituant le horm (territoire sacré). Pour l'EI, c'est un but à atteindre. De fait, l'EI aurait « institué » une wilaya (province) dénommée Wilayat al-haramayn (province des deux sanctuaires).

 

Comment Riyad peut-il faire face à ces attaques ?
Je pense que cela est très compliqué pour le régime saoudien, car une partie du problème réside dans le fait qu'il n'existe pas nécessairement de césure fondamentale sur le plan strictement doctrinal entre la pensée wahhabite en vigueur dans le royaume saoudien et celle de l'« État islamique ». Les Saoudiens sont dans une situation inconfortable qui tient pour partie au fait que le wahhabisme prône l'application stricte de la charia légitimant les décapitations, voire les crucifixions, pour les criminels. Par ailleurs, la famille saoudienne ne peut pas se prévaloir d'une noble ascendance à l'instar des hachémites de Jordanie qui étaient traditionnellement les gardiens des deux lieux saints avant d'en être dépossédés en 1925 par les Saoud justement, ni perçue comme telle par les autres musulmans, a fortiori par les jihadistes d'aujourd'hui. Les Saoud n'ont sans doute pour cette raison jamais cherché non plus à investir la charge califale jadis détenue par le sultan-calife ottoman. Un titre que s'est arrogé le calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi qui revendique de pouvoir se prévaloir d'une lointaine ascendance avec la tribu du Prophète. Il y a toujours eu un problème de déficit et de légitimité théologico-politique pour la souveraineté saoudienne, ce qui avait d'ailleurs justifié la décision de feu le roi Fahd en 1986 de se réattribuer le titre de Khadim al-haramayn al-charifayn (« protecteurs des lieux saints »). Les choses étant ce qu'elles sont, le pouvoir saoudien sera donc aujourd'hui sûrement dans la même logique de répression impitoyable comme il l'avait été contre el-Qaëda au milieu des années 2000. Sur le plan théologique, le grand mufti a en tout cas dénoncé les tenants de « l'État islamique » comme « ennemis de l'islam » en allant jusqu'à les stigmatiser comme « kharidjites ». Mais sur le fond, cela ne règle rien au problème posé par une « daechisation » rampante au sein de la société saoudienne comme en témoignent les réactions parfois via les réseaux sociaux lorsque des attentats sont perpétrés visant des chiites en Irak, voire ceux visant des chiites saoudiens. Par-delà la lutte sécuritaire résolument engagée par les autorités saoudiennes contre l'EI, la lutte idéologique sera donc beaucoup plus compliquée à mettre en œuvre en Arabie saoudite que dans les pays occidentaux où les idéaux à défendre ne souffrent d'aucune ambiguïté.

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July 5, 2016 4:22 AM
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Acculé,l' #Etatislamique intensifie ses actions terroristes- 10 mn RTS-interview intéressante #PierreConesa

Acculé,l' #Etatislamique intensifie ses actions terroristes- 10 mn RTS-interview intéressante #PierreConesa | Infos en français | Scoop.it

Acculé,l' #Etatislamique intensifie ses actions terroristes- 10 mn RTS-interview intéressante #PierreConesa

Plus de 200 morts ce week-end en Irak suite à un attentat, 20 tués au Bangladesh: le groupe Etat islamique (EI) et ses affiliés frappent fort. Interview de Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire au ministère française de la Défense, auteur du "Guide du petit djihadiste" (Fayard, 2016).

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July 5, 2016 4:26 AM
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«L’après- #Daech est clairement en train de se préparer en  #Irak .» Regard d’une humanitaire aux prises avec le terrain

«L’après- #Daech est clairement en train de se préparer en  #Irak .» Regard d’une humanitaire aux prises avec le terrain | Infos en français | Scoop.it

«L’après- #Daech est clairement en train de se préparer en  #Irak .» Regard d’une humanitaire aux prises avec le terrain

Ces derniers temps, le recul de Daech (dit Etat islamique) et la reprise progressive des territoires occupés en Irak font les gros titres des médias occidentaux. En effet, le groupe terroriste est en mauvaise posture : l’armée irakienne et les Peshmergas kurdes, avec l’aide de la coalition internationale, enchaînent les offensives, ce qui peut laisser penser que [...]

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September 29, 2017 1:24 PM
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#Lafarge :les députés refusent l'amendement #Franceinsoumise qui "réquisitionne" les entreprises finançant #Daech

#Lafarge :les députés refusent l'amendement #Franceinsoumise qui "réquisitionne" les entreprises finançant #Daech | Infos en français | Scoop.it

#Lafarge :les députés refusent l'amendement #Franceinsoumise qui "réquisitionne" les entreprises finançant #Daech

Lors de l'examen de loi sur la sécurité intérieure, les Insoumis ont proposé un amendement visant à autoriser une "saisie inamicale" lorsque des entreprises comme Lafarge sont accusées de financer des groupes terroristes. Un amendement rejeté qui tirait son origine d'une proposition de Mélenchon durant la campagne présidentielle.

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June 13, 2017 6:17 PM
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Note de lecture de l'intellectuel(de droite) #MichelDrac sur le livre " La #France djihadiste" (Alexandre Mendel)

Note de lecture de l'intellectuel(de droite) #MichelDrac sur le livre " La #France djihadiste" (Alexandre Mendel)

Une note de lecture sur une enquête de terrain à travers la "France djihadiste". https://www.amazon.fr/France-Djihadiste-Alexandre-Mendel/dp/B01A88906S

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February 27, 2017 6:38 PM
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#MarcFromager sur les #Chrétiens en #Syrie et en #Irak - #ChrétiensDOrient  - 26:40

#MarcFromager sur les #Chrétiens en #Syrie et en #Irak - #ChrétiensDOrient  - 26:40

Ajoutée le 16 févr. 2017

Marc Fromager, directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse, est venu nous présenter son dernier livre "Guerre, Pétrole et radicalisme. Les Chrétiens d'Orient pris en étau". L'écrivain revient sur la situation dramatique des Chrétiens d'Orient présents en Syrie et en Irak. Il nous explique comment les chrétiens réussissent à résister à l'emprise de l'Etat Islamique, le rôle qu'ils jouent pour entretenir une entente entre les chiites et les sunnites sans oublier leur façon de pratiquer la religion chrétienne. Enfin, selon Marc Fromager, la situation des chrétiens d'orient n'est pas désespérée et l'espoir de paix est toujours permis.

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February 21, 2017 12:24 AM
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L' #EtatIslamique (O. Hanne, T. Flichy de la Neuville) - Note de lecture par #MichelDrac - 33 mn #Daech #EI

L' #EtatIslamique (O. Hanne, T. Flichy de la Neuville) - Note de lecture par #MichelDrac - 33 mn #Daech #EI #israel #Iran #arabiesaoudite #qatar #Syrie #Irak #Turquie #Terrorisme #Djihad #Djihadisme

 

Une note de lecture sur "L'Etat islamique, anatomie du nouveau Califat", de MM. Hanne et Flichy de la Neuville

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September 9, 2016 12:11 AM
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Le nveau commandant militaire de #Daech en #Irak, le policier tadjik #GulmurodKhalimov ,a été formé p/les #US

Le nveau commandant militaire de #Daech en #Irak, le policier tadjik #GulmurodKhalimov ,a été formé p/les #US | Infos en français | Scoop.it

Le nveau commandant militaire de #Daech en #Irak, le policier tadjik #GulmurodKhalimov , a été formé p/les #US

Par Junge Welt le 06 septembre 2016

Quand la stratégie de guerre est claire, ce sont des cadres qui sont décisifs. Une vérité bien connue à Washington. Les USA s’efforcent depuis quelques décennies d’amener les peuples des zones pétrolières du Moyen et Proche-Orient à se taper dessus. Il était donc logique que les « agences de sécurité » compétentes des USA accueillent officiellement le nouveau commandant militaire de l ‘ «État islamique» (EI) en Irak. Il s’agit – ce n’est pas un surprise – d’ un vieil ami et, comme toute sa bande de coupeurs de têtes, un produit d’exportation de la première superpuissance dans le domaine de la civilisation et de la démocratie.

Gulmurod Khalimov était dans une vie précédente sniper, colonel et commandant des forces spéciales (OMON) de la police du Tadjikistan. Il a été à plusieurs reprises formé par des instructeurs US à la «lutte antiterroriste». Un expert donc. C’est ce qu’a rapporté lundi l’édition allemande de RT, citant le site ouèbe irakien Al-Sumaria. Le Washington Post et d’autres médias US avaient déjà rapporté fin août que le Département d’État US avait mis à prix la tête de Chalimowv pour une prime pouvant aller jusqu’à trois millions de dollars, comme argent de bienvenue. La somme sera prise sur le budget du programme «Récompenses pour la justice» du Ministère.

On avait appris en 2015 que Chalimov avait reçu une formation militaire aux USA, avant de rejoindre l’EI. Dans une vidéo de l’EI, il a affirmé avoir participé à cinq stages anti-terroristes des USA entre 2003 et 2014. Organisées par le département d’État, ces formations font aussi appel au personnel de sociétés de sécurité privées, comme la boîte de mercenaires et de tueurs précédemment connue sous le nom de Blackwater (rebaptisée…Academi). L’agence Reuters, citant un responsable du département d’État, indique que le Tadjik avait été formé aux « réponses aux crises, négociations d’otages et au commandement tactique ». Entre vieilles connaissances, la guerre peut continuer.

Junge Welt |  06.09.2016
Article original : http://bit.ly/2cuK3Ar

Traduit par Mikaela Honung

Source: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=18808

 

 

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August 12, 2016 11:10 AM
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#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte

#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte | Infos en français | Scoop.it

Oui, oui et reoui,  il faut accueillir un MAXIMUM des réfugiés (et arrêter de les appeler des "migrants" par ailleurs) MAIS il faut former bien mieux les personnes chargées d'enquêter sur ces demandes car il y a bel et bien des gens de Daesh parmi eux.

 

#Renseignement : des membres de #Daesh arrivés en #Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte

 

Parler de Daesh uniquement revient à faire croire aux gens que les autres groupes terroristes en Syrie – que la presse occidentale qualifie de « rebelles » – ne représentent aucun danger.

Nous sommes gouvernés par des autorités qui se sont avérées totalement aveugles et incompétentes à gérer les crises. Nous pensons que la Suisse, sous la présidence de Simonetta Sommaruga, n’a pas pris la mesure du danger potentiel représenté par des familles de réfugiés syriens dont certains membres peuvent se battre avec les groupes terroristes depuis 2011. Ses services, possiblement désinformés par la presse traditionnelle, ne prenaient pas en compte le fait que les Syriens qui fuient ne sont pas persécutés par Assad. Ils fuient avant tout la centaines de groupes terroristes – qualifiés improprement par notre presse « rebelles modérés ». Pour preuve: huit millions de Syriens se sont réfugiés dans les zones sous le contrôle du gouvernement.

La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, lors d’une conférence de presse avec Angela Merkel, le 3 septembre 2015, y tenait des propos culpabilisants à l’adresse des citoyens inquiets, comme si ces derniers étaient racistes. Ainsi elle a «remercié sincèrement» Angela Merkel pour ses récentes prises de position condamnant le racisme et précisé «Je considère moi aussi que certaines réactions sont inacceptables, et qu’il faut se désolidariser du racisme au profit d’une attitude solidaire». Aujourd’hui, Mme Merkel et Mme Sommaruga paniquent. Les attentats ont frappé en Europe et l’une et l’autre ont modifié leur discours.

Nos autorités n’ont pas entendu nos messages leur reprochant d’avoir accordé aveuglément le statut de réfugié à des Syriens « radicaux ». Nous étions bien isolés, voir stigmatisés, quand nous diffusions des informations qui alertaient sur les possibles dangers (*) en disant ceci:

Nous avons pu vérifier qu’en Suisse, des Syriens – jeunes femmes et personnes âgées provenant d’une zone « rebelle » de la banlieue de Damas, tenue notamment par le groupe terroriste al-Nosra – ont rapidement obtenu le statut de réfugié en affirmant avoir été persécutés par le « régime Assad ». Le fait de savoir s’ils avaient des liens avec le terrorisme, s’ils étaient parents ou sympathisants de combattants armés qui persécutent les Syriens qui demeurent attaché à l’Etat syrien légal, ne semble pas entrer en ligne de compte pour les fonctionnaires suisses qui les interrogent. Nous avons cru comprendre, qu’il y a (...)

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July 20, 2016 10:04 PM
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#AFP #‎propagande‬ ‪‬ ‪#‎désinformation‬ ‪#‎médias‬ ‪#‎Syrie #Minbej #terrorisme #Syria #VOSGuerresNOSMorts

#AFP #‎propagande‬ ‪‬ ‪#‎désinformation‬ ‪#‎médias‬ ‪#‎Syrie #Minbej #terrorisme #Syria #VOSGuerresNOSMorts | Infos en français | Scoop.it

#‎propagande‬ ‪#‎France‬ ‪#‎désinformation‬ ‪#‎médias‬ ‪#‎Syrie #Syria #Siria ‬ :
L' ‪#‎AFP‬ - cette "Agence France Presse" à l'indépendance de plus en plus douteuse, ne fait pas mention , dans cette dépêche publiée ce soir à 22h41 où l'opposition syrienne demande à la Coalition de lever le pied sur les bombardements de civils dans le cadre de la lutte contre ‪#‎Daech‬ (une attaque a massacré, selon les sources confirmées, de 56 à 125 CIVILS dont des enfants .. mes propres sources me parlent de 200). que .. c'est l'aviation française qui a exécuté ces bombardements.
Cela s'appelle la presse de guerre, en d'autres termes la propagande via la désinformation de l'opinion publique-
Le gouvernement français, à nouveau, pousse vers le terrorisme les familles et proches des victimes INNOCENTES et essaie de le cacher à l'opinion publique
Ce terrorisme, sont-ce Hollande, Valls, Obama qui en sont victimes ?
Non, c'est nous : les civils
VOS guerres, NOS Morts

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July 15, 2016 12:36 AM
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itw 28.11.2014 de #Assad à #ParisMatch sur le #terrorisme , la #France et ses #djihadistes , sur #Daech - #NiceAttack

itw 28.11.2014 de #Assad à #ParisMatch sur le #terrorisme , la #France et ses #djihadistes , sur #Daech - #NiceAttack | Infos en français | Scoop.it

itw 28.11.2014 de #Assad à #ParisMatch sur le #terrorisme , la #France et ses #djihadistes , sur #Daech - #NiceAttack

(...)"Le ‪#‎terrorisme‬ est une idéologie et non une organisation ou une structure. Or, l’idéologie ne connaît pas de frontières. Il y a vingt ans, le terrorisme s’exportait depuis notre région, en particulier depuis les pays du Golfe, comme l’ ‪#‎ArabieSaoudite‬. A présent, il nous vient d’Europe, et notamment de ‪#‎France‬ . Le plus gros contingent de terroristes occidentaux venus en ‪#‎Syrie‬ est français. Ils commettent des attentats en France. En Belgique, ils ont attaqué le musée juif. Le terrorisme en ‪#‎Europe‬ n’est plus dormant, il s’est réveillé." (...)
puis ..
(..) Mais l’administration actuelle (ndlr : de ‪#‎FrançoisHollande‬ ) œuvre à l’encontre des intérêts de notre peuple et de ceux du peuple français. Je ne suis ni l’ennemi personnel ni le rival de Hollande. Je pense que c’est plutôt ‪#‎Daech‬ qui est son rival (...).
‪#‎BacharElAssad‬, 28.11.2014 lors d'une interview à ‪#‎ParisMatch‬

http://www.parismatch.com/Actu/International/Le-president-syrien-Bachar-el-Assad-recoit-Paris-Match-661934

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July 10, 2016 1:13 PM
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#Syrie : et si #Damas et #Moscou parvenaient à libérer #Alep ? - Le Figaro #Russie

#Syrie : et si #Damas et #Moscou parvenaient à libérer #Alep ? - Le Figaro #Russie | Infos en français | Scoop.it

#Syrie : et si #Damas et #Moscou parvenaient à libérer #Alep ? - Le Figaro #Russie

 

"La Syrie utile, celle qui concentre les 80% de la population du pays est sous contrôle du gouvernement. Le pays se desserre de l'étau de ce que certains persistent encore à appeler «l'opposition syrienne» mais que même Amnesty international et Le Monde ont fini par appeler «rebelles islamistes»."

 

  • Par Hadrien Desuin
  • Publié le 08/07/2016 à 11:35

Ancien élève de l'École spéciale militaire de St-Cyr puis de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, Hadrien Desuin est titulaire d'un master II en Relations internationales et en Stratégie sur la question des Chrétiens d'Orient, de leurs diasporas et de la géopolitique de l'Égypte, réalisé au Centre d'Études et de Documentation Économique Juridique et social (CNRS/MAE) au Caire en 2005. Il a dirigé le site Les Conversations françaises de 2010 à 2012. Aujourd'hui il collabore à Causeur et Conflits, où il suit l'actualité de la diplomatie française dans le monde.

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans une certaine indifférence médiatique, l'Armé syrienne vient de couper la dernière route qui reliait les bases de la rébellion islamiste à Alep. Pour Hadrien Desuin, c'est une victoire stratégique pour le régime de Damas et pour Moscou.

 

Alep outragé, Alep brisé, Alep martyrisé, mais Alep bientôt libéré? C'est dans l'indifférence générale que l'armée syrienne vient de couper la dernière route qui reliait la rébellion islamiste de ses bases. Pour la première fois depuis le début de l'insurrection, les factions djihadistes qui ceinturent la seconde ville du pays sont prises à leur propre piège. Par un mouvement enveloppant venu du nord, les positions syriennes ont retourné le siège contre leurs assaillants. De geôliers en 2012, les rebelles islamistes se retrouvent aujourd'hui détenus dans leurs quartiers.

Malgré le silence de cathédrale et la clameur du stade qui ont couvert la nouvelle en Europe, c'est un nouveau tournant dans la guerre civile syrienne qui frappe le pays depuis cinq ans. Une victoire tactique mais aussi stratégique. Alep est la seconde ville de Syrie; elle domine tout le nord du pays et rivalisait autrefois avec Damas. Après Homs et Hama, c'est une nouvelle avancée symbolique pour les forces loyalistes. Désormais la Syrie utile, celle qui concentre les 80% de la population du pays est sous contrôle. Progressivement le pays se desserre de l'étau de ce que certains persistent encore à appeler «l'opposition syrienne» mais que même Amnesty international et Le Monde ont fini par appeler «rebelles islamistes». Le dernier rapport de l'association de défense des droits de l'Homme a reconnu un nouveau crime de guerre de cette opposition qui n'a de «modérée» que le nom.

Une victoire de l'armée syrienne qui intervient alors que la Turquie vient de se réconcilier spectaculairement

 

avec la Russie et Israël. Profitant des fêtes de la fin du Ramadan et de l'euro de football, l'armée syrienne appuyée par les kurdes inflige une défaite lourde de conséquences pour les factions djihadistes alliées à Al Qaeda en Syrie (Jabbat Al Nosra) et aux Turcs. Ce revers ne peut qu'encourager, un peu plus, la reprise du dialogue entre Ankara et Damas. Pour la Turquie, il est temps de se rendre à l'évidence: attiser la guerre civile n'a fait qu'accentuer le risque djihadiste dans toute la région.

C'était la stratégie russe depuis le début de son intervention. Frapper symboliquement Daech à Palmyre mais surtout se débarrasser des factions djihadistes du nord appuyés par le Qatar, l'Arabie saoudite à la frontière turque. Il n'y a pas de libération possible de Rakka et Der Ez Zor avant de s'être débarrassé au préalable de la tenaille alépine. Pas de libération possible sans couper la rébellion islamiste de ses bases turques.

Certes la guerre civile syrienne est loin d'être terminée mais, clairement, l'espoir a changé de camp. Il suffit de constater l'absence de réaction occidentale qui, il y a un an à peine, vociférait contre une armée syrienne acculée. Le temps est loin où Laurent Fabius rapportait de ses amis pétromonarques que «le front Al Nosra faisait du bon boulot». Le maintien de Bachar El Assad au pouvoir est une réalité qu'il va falloir prendre en compte dans les années à venir. Après cinq ans d'aveuglement, il est temps de rouvrir notre ambassade à Damas et de renouer avec la politique arabe de la France.

 

 

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July 7, 2016 10:08 AM
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Le bilan de l'attentat de #Daech à #Bagdad en #Irak s'aggrave à 292 morts - AFP #TonyBlairResponsible #Terrorisme

Le bilan de l'attentat de #Daech à #Bagdad en #Irak s'aggrave à 292 morts - AFP #TonyBlairResponsible #Terrorisme | Infos en français | Scoop.it

Et l'ex premier ministr anglais #TonyBlair, hier, a dit, que sa décision d'intervenir en Irak avait "rendu le monde meilleur" ....

 

Le bilan de l'attentat de #Daech à #Bagdad en #Irak s'aggrave à 292 morts - AFP

Bagdad - L'attentat perpétré dimanche dans un quartier animé de Bagdad par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a fait au moins 292 morts, selon un nouveau bilan établi jeudi par le ministère irakien de la Santé.

Cet attentat, l'un des plus meurtriers qu'ait connu l'Irak, a également fait quelque 200 blessées, a ajouté la ministre.

115 corps ont été identifiés et remis à leurs familles, a indiqué la ministre de la Santé Adila Hammoud.

Les examens se poursuivre pour identifier 177 personnes tuées dans cette attaque perpétrée dans le quartier majoritairement chiite de Karrada.

Elle a été menée à l'aide d'un véhicule piégé qui a explosé dans une rue bondée avant les fêtes de la fin du mois de jeûne du ramadan.

L'attentat a provoqué la colère des Irakiens face à l'incapacité du gouvernement à protéger les populations civiles et à mettre en oeuvre des mesures de sécurité efficaces. Il a entraîné la démission du ministre de l'Intérieur.

L'EI s'est emparé en 2014 de larges pans du territoire irakien mais a depuis perdu du terrain au profit des forces gouvernementales, soutenues par les frappes de la coalition internationale sous commandement américain.

Malgré ses revers, le groupe ultraradical sunnite a continué à commettre des attentats sanglants visant notamment la communauté chiite qu'il considère comme hérétique.


(©AFP / 07 juillet 2016 15h54)

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July 5, 2016 6:38 AM
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Frappée par un attentat suicide de #Daech, #Bagdad tente de se remettre du choc - itw RTS 8 mn #MyriamBenraad #Irak

Frappée par un attentat suicide de #Daech, #Bagdad tente de se remettre du choc - itw RTS 8 mn #MyriamBenraad #Irak | Infos en français | Scoop.it

Frappée par un attentat suicide de #Daech, #Bagdad tente de se remettre du choc - itw RTS 8 mn #MyriamBenraad

Bagdad a été touchée dimanche par l’un des pires attentats qui aient jamais frappé l’Irak. L'attaque, qui a fait 213 morts, a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI). Interview de Myriam Benraad, chercheuse à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM), chercheuse associée à la Fondation pour la Recherche stratégique (FRS).

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July 2, 2016 9:21 AM
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«L’après- #Daech est clairement en train de se préparer en  #Irak .» Regard d’une humanitaire aux prises avec le terrain

«L’après- #Daech est clairement en train de se préparer en  #Irak .» Regard d’une humanitaire aux prises avec le terrain | Infos en français | Scoop.it

«L’après- #Daech est clairement en train de se préparer en  #Irak .» Regard d’une humanitaire aux prises avec le terrain

Ces derniers temps, le recul de Daech (dit Etat islamique) et la reprise progressive des territoires occupés en Irak font les gros titres des médias occidentaux. En effet, le groupe terroriste est en mauvaise posture : l’armée irakienne et les Peshmergas kurdes, avec l’aide de la coalition internationale, enchaînent les offensives, ce qui peut laisser penser que [...]

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