Dans une action organisée par l'EMF avec le Conseil de développement du grand Angoulême, une directrice déclara qu'aujourd'hui les espaces urbains étaient structurés par les mobilités.
Il y a encore 10 ans, les territoires étaient surtout pensé à partir des logiques de développement et des logiques d'implantation de l'habitat. Nos voisinages et nos quartiers étaient en grande partie organisés autour de l'habitat ou de l'implantation de nouvelles activités. Les infrastructures devaient simplement acheminer les uns vers les autres.
Il n'est plus possible de “produire” la ville ainsi. Dans des villes de plus en plus vastes, on ne passe plus où on veut. La ville résiste fortement aux nouvelles voies et aux nouvelles mobilités qui s'imposeraient si nous voulions simplement garder l'accès le plus direct des résidences aux emplois.
C'est donc autour des mobilités, des déplacements, des
“Véritable « passeport » vers l’âge adulte”, la voiture marque une étape très particulière des jeunes vers leur expérimentation de l'indépendance. Une étape plus prégnante en milieu rural, mais en fait, généralisée. Une étape, nous dit cet article, marquée par deux nouveaux écueils : être pris pour un Jacky (en faire trop) et affronter le nouveau regard sur les risques environnementaux de cette mobilité pourtant tant désirée. Et une question, on, pour nos sociétés du XXI° siècle : que devient cette aspiration, controversée de façon si intime, à la décohabitation, à l'exploration du monde. On ne va plus en Inde, sac au dos, dans nos années 2025 ? Alors, que fait-on à scroller sur son écran ?