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Bernadette Cassel
September 19, 2021 7:04 AM
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Les insectes représentent la classe d’animaux les plus nombreux et les plus divers. Du fait de leur grande plasticité évolutive et de leur adaptation à des environnements extrêmement divers, mais aussi de leur système immunitaire robuste, ils ont conquis l’ensemble de la planète. En conséquence, leur impact environnemental et sociétal est considérable, qu’il s’agisse des ravageurs agricoles, des pollinisateurs, des vecteurs de maladies infectieuses ou encore plus généralement en tant que composants essentiels de la chaîne alimentaire, contribuant à l'homéostasie environnementale. "Cette conférence, la quatrième d’une série lancée pour la première fois en 2007, vise à offrir un forum unique aux chercheurs travaillant dans le domaine de l’immunologie des insectes pour interagir et diffuser leurs découvertes les plus récentes. Le premier élément du titre composé de la conférence résume le fait que l’immunologie en tant que discipline scientifique ne peut être étudiée et comprise qu'en combinant et en intégrant les différents niveaux d’observation et d’analyse, de la molécule aux populations. Le deuxième élément du titre indique l’objectif de la conférence, qui est double : il s’agira d’une part de faire le point sur les derniers avancements sur le contrôle des infections par les insectes, tant au niveau de l’individu que de la population, et d’autre part de discuter les nouvelles stratégies de recherche visant à contrôler la transmission de maladies infectieuses par les insectes. Le programme de la conférence est structuré en sessions thématiques qui couvrent de manière intégrée différents aspects de l’immunité des insectes. Parmi ceux-ci, citons entre autres : la réponse aux infections ; les interactions insectes-microbes ; les pathogènes, symbiontes et le microbiote des insectes ; l’immunité intestinale et l’homéostasie ; la physiopathologie de la réponse immunitaire ; l’écologie, l’évolution et l’adaptation ; et les innovations pour la santé humaine et le bien-être." Roscoff (Bretagne), France, 24-28 juin 2019 Conférenciers invités (titres provisoires) Carolina Barillas-Mury (National Institute of Health, USA) Hémocytes de moustique, prostaglandines et transmission du paludisme Nicole Broderick (University of Connecticut, USA) Décryptage des interactions hôte-microbiome-pathogène à l'aide de Drosophila melanogaster Nicolas Buchon (Cornell University, USA) Survivre aux infections : les dégâts que vous pouvez infliger, les dégâts que vous pouvez subir George Christophides (Imperial College London, Royaume Uni) Le forçage génétique chez le moustique pour le blocage de la transmission du paludisme Michèle Crozatier (Université Toulouse III, France) Hématopoïèse et réponse immunitaire chez la drosophile Gabriela de Oliveira Paiva e Silva (Federal University of Rio de Janeiro, Brésil) Pas d'intestin, pas de gloire : la régénération de l'intestin moyen des moustiques en tant que composante de la compétence vectorielle George Dimopoulos (Johns Hopkins University, USA) Exploiter le système immunitaire du moustique pour contrôler les maladies humaines Marc Dionne (Imperial College London, Royaume Uni) Payer le prix métabolique de l'immunité chez la drosophile Dominique Ferrandon (Université de Strasbourg, France) Le yin et le yang de la défense de l'hôte : la résilience aux infections et aux stress environnementaux illustrée dans l'intestin de Drosophila melanogaster Elke Genersch (Freie Universität Berlin, Allemagne) Une question de stratégie : comment les bactéries Paenibacillus larvae éludent la réponse immunitaire des larves d'abeilles Angela Giangrande (IGBMC Strasbourg, France) Du neuf sur les vagues hématopoïétiques : communication et homéostasie en conditions physiologique et pathologique Jean-Luc Imler (Université de Strasbourg, France) Les insectes comme source de stratégies antivirales innovantes Frank Jiggins (University of Cambridge, Royaume Uni) L'évolution de l'immunité des drosophiles Alain Kohl (University of Glasgow, Royaume Uni) Protéines effectrices de l’ARN interférence antivirale chez les moustiques- activité et régulation Louis Lambrechts (Institut Pasteur Paris, France) Dissection de la base génétique de la variation naturelle de la sensibilité des moustiques à l'infection par les arbovirus Brian Lazzaro (Cornell University, USA) L'interaction hôte-pathogène détermine le résultat de l'infection bactérienne chez la drosophile Bruno Lemaitre (École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Suisse) Analyse fonctionnelle systématique de la réponse antimicrobienne de la drosophile à l'aide de mutants CRISPR / CAS9 Elena Levashina (Max Planck Institute for Infection Biology, Allemagne) Réponses immunitaires de moustique aux parasites du paludisme Joao Marques (Université de Strasbourg, France) Spécialisation fonctionnelle de l'interférence antivirale de l'ARN chez les moustiques Aedes aegypti Carine Meignin (Université de Strasbourg, France) Détection des ARN viraux par le récepteur d’acide nucléique Dicer-2 chez Drosophila melanogaster Scott O’Neill (Monash University, Australie) Utilisation des endosymbiotes Wolbachia pour bloquer la transmission des virus par Aedes aegypti Marylène Poirié (Université Côte d'Azur, France) Evolution et mécanismes des interactions immunitaires entre les insectes hôtes et les guêpes parasitoïdes Julien Royet (Aix-Marseille Université, France) Modulation des comportements innés de la drosophile par les bactéries commensales et infectieuses Carla Saleh (Institut Pasteur Paris, France) Priming immunitaire et élimination des virus à ARN acquis par voie orale chez la drosophile Neal Silverman (University of Massachusetts Medical School, USA) Aventures dans la voie Imd Luis Teixeira (Instituto Gulbenkian de Ciência, Portugal) Symbiotes bactériens de la drosophile Uli Theopold (Stockholm University, Suède) Toutes les blessures ne se ressemblent pas : nématodes et tumeurs Ronald van Rij (Radboud University Medical Center, Pays Bas) Immunité antivirale basée sur les petits ARN chez les insectes Will Wood (University of Edinburgh, Royaume Uni) Détecter la mort et les dégradations chez la drosophile Anna Zaidman-Remy (Institut National des Sciences Appliquées de Lyon, France) Combattre l'infection tout en maintenant l'homéostasie de la symbiose: le dédoublement de la personnalité immunitaire du charançon des céréales Sitophilus sp. [Image] Immunologie intégrative des insectes : contrôle des infections - Sciencesconf.org https://cjm3-2019.sciencesconf.org/
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Bernadette Cassel
February 25, 2021 1:34 PM
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Et si le Covid-19 ne venait pas de Chine ? Et s'il avait plutôt été importé à Wuhan depuis l’Asie du Sud-Est, et du Cambodge en particulier, où la population semble avoir développé une immunité collective contre le coronavirus en vivant depuis des années à son contact ? C’est l’hypothèse défendue par Alexandre Hassanin, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, et confortée par de nouvelles données qui viennent d’être publiées. RFI. Publié le : 20/02/2021 _______________________________________ Lire aussi : → Il y a 10 ans, un virus proche du SARS-CoV-2 circulait déjà au Cambodge, Alexandre Hassanin, 01.02.2021 https://theconversation.com/il-y-a-10-ans-un-virus-proche-du-sars-cov-2-circulait-deja-au-cambodge-154397
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Bernadette Cassel
February 11, 2021 1:17 PM
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Julien Royet nous présente ses travaux sur les liens entre bactéries et système immunitaire chez la mouche Drosophila Entomo-Flash février 8, 2021 Par Julien ROYET (...) La drosophile peut-elle aider à comprendre les interactions bactéries-neurones ? "Les interactions entre les microorganismes et le système nerveux des animaux sont donc nombreuses et essentielles pour l’hôte comme pour le microorganisme. Si les recherches visant à comprendre ce dialogue inter-espèces sont en plein essor, dans la plupart des cas, les molécules microbiennes, les cellules de l’hôte impliquées et les mécanismes par lesquels les premiers affectent les second demeurent inconnus. L’immense diversité des microbes qui cohabitent avec les animaux et l’extrême complexité du système nerveux des eucaryotes supérieurs tels que les mammifères compliquent énormément la tâche. L’élucidation de la relation de cause à effet entre les interactions hôte-microbe et les changements de comportement peut être facilitée par l’utilisation de modèles animaux relativement simples et sur lesquels les études génétiques sont plus aisées. Ces dernières années, les études menées sur deux invertébrés, la drosophile (Drosophila melanogaster) et un nématode (Caenorhabditis elegans), ont non seulement permis de mettre en évidence l’étendue insoupçonnée des interactions entre les microorganismes et le système nerveux des animaux, mais ont aussi commencé à révéler la nature des molécules microbiennes perçues par les neurones, le type de neurones qui les détectent et les conséquences comportementales associées à leurs interactions réciproques (Masuzzo et al., 2020). Nous présentons les résultats récents de notre équipe (Institut de Biologie du Développement de Marseille (IBDM)) sur les interactions entre bactéries et neurones chez la drosophile." (...) [Image] Cerveau de drosophile infectée par des bactéries. Le bleu correspond au noyau des neurones, le vert marque les cellules gliales et le rouge une protéine de l’inflammation (Source : Florent Fioriti)
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Bernadette Cassel
March 24, 2019 4:05 AM
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‘REID+IMMUNINV-2019’ se tiendra à l’Université de Montpellier (Campus Triolet), du lundi 20 mai au jeudi 23. Programme provisoire Des sessions plénières et spécialisées aborderont des thématiques liées à l’écologie, l’évolution et/ou aux mécanismes impliqués dans les interactions durables. En fonction des contributions proposées, les sessions plénières tant communes que propres à chaque réseau se focaliseront sur des aspects plus précis tels que, par exemple, les Dynamiques virale et bactérienne intra-hôtes, la Régulation de la réponse immunitaire, les Effecteurs de l’immunité, L’influence du microbiote sur la réponse immunitaire, etc. Les sessions parallèles de deux groupes thématiques du REID créés en 2004 et 2017 complèteront le programme.
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Bernadette Cassel
February 8, 2019 7:00 AM
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L’évolution des animaux est notamment conditionnée par des interactions complexes avec des micro-organismes, la plus intime étant l’endosymbiose, un type de symbiose dans laquelle un partenaire microbien vit à l’intérieur des cellules de son hôte. L’endosymbiose a joué un rôle clé dans l’émergence des formes de vie majeures sur Terre et dans l’évolution de la diversité biologique. Son importance est parfaitement illustrée par l’existence des mitochondries et des chloroplastes, qui découlent d’évènements d’endosymbioses avec des bactéries. Des résultats accumulés au cours de ces dernières années montrent que les endosymbiotes affectent de nombreuses fonctions de leurs hôtes, telles que la nutrition, le développement, la défense contre des ennemis naturels ou encore l’immunité. Nos travaux sur les isopodes terrestres, plus connus sous le nom de cloportes (Figure 1), et leurs bactéries Wolbachia (Figure 2) illustrent parfaitement comment les micro-organismes endosymbiotiques peuvent influencer un autre processus biologique fondamental des animaux : le déterminisme du sexe (Cordaux et al. 2011, Cordaux et Gilbert 2017). Par Richard Cordaux, 02.02.2018
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Bernadette Cassel
November 13, 2017 12:13 PM
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L’immunité sociale est l'invention des fourmis pour se défendre contre les pathologies. Explications de Nathalie Stroeymeyt, de l’Université de Lausanne.
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Bernadette Cassel
September 26, 2013 6:26 PM
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Le « sang » des insectes – appelé hémolymphe – circule dans l’ensemble de leur corps délimité par leur tégument : il irrigue tous les tissus, leur apportant les nutriments, des hormones, des cellules de l’immunité et de la coagulation... et emportant les déchets du métabolisme. Il ne transporte pas l’oxygène. Sa circulation est assurée par plusieurs dispositifs anatomiques et contrôlée finement par le système nerveux. [...]
Le système circulatoire (par Alain Fraval)
→ Insectes n°166 - 2012 (3) p. 27-29 http://www7.inra.fr/opie-insectes/i-sommai.htm#166
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Bernadette Cassel
March 3, 2021 1:29 PM
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"Depuis une vingtaine d’années, de très nombreuses études mettent en évidence une réelle contribution du système immunitaire à la construction et au fonctionnement du cerveau ainsi qu’au développement des pathologies neurologiques et psychiatriques." Neurobiologie et immunité - Sonia Garel - Collège de France - 04 mars 2021 18:00 "C’est le cas, par exemple, lors de la progression de maladies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer. Cette contribution passe, d’une part, par l’action de cellules immunitaires extérieures au cerveau et de facteurs sécrétés qui peuvent directement moduler l’activité neuronale. D’autre part, des études ont mis en évidence le rôle central des microglies dans l’assemblage des circuits, la régulation de la transmission synaptique, la formation ou l’élimination de synapses pendant les différentes phases de la vie : le développement, l’apprentissage et la neurodégénérescence. Un nombre croissant d’études montrent que les microglies participent à presque toutes les maladies neurologiques et psychiatriques. Par leur sensibilité à des signaux systémiques comme l’inflammation, ou à l’environnement microbien, ou à celui du microbiote, les microglies constituent donc une véritable interface entre l’environnement corporel et les circuits cérébraux dans les contextes physiologiques et pathologiques. Jusqu’au tournant de ce siècle, les immunologistes et neurobiologistes ont travaillé en parallèle dans la construction des savoirs. Aujourd’hui, autour des enjeux de l’intégration de ces nouvelles données dans l’exploration du fonctionnement du cerveau et du système nerveux, autour du lien à faire entre les études sur la physiologie normale et celles centrées sur les pathologies, il apparaît essentiel de développer une approche systémique qui intègre tous les acteurs présents, dont les cellules immunitaires, et de considérer le cerveau dans sa dynamique de construction et d’évolution. Il s’agira d’établir un nouveau schéma neuro-glio-immunitaire du développement, de la physiologie et de la pathologie des circuits cérébraux. Caractériser ces interactions neuro-immunitaires est source d’espoir – mais également de fantasmes – pour le développement de nouvelles approches thérapeutiques ciblant différents types de pathologies. C’est pourquoi il semble primordial de replacer les faits scientifiques au cœur de la discussion : il nous faudra définir clairement les enjeux de ce rapprochement, et préciser ce qui est établi dans des modèles animaux mais reste à explorer chez l’homme, afin d’accompagner la progression des savoirs et des connaissances de manière rationnelle." [Image] Leçon inaugurale de la Pr Sonia Garel - Sonia Garel - Neurobiologie et immunité - Collège de France https://www.college-de-france.fr/site/sonia-garel/Lecon-inaugurale-de-la-Pr-Sonia-Garel.htm
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February 13, 2021 11:46 AM
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"... Le laboratoire guadeloupéen Phytobôkaz aurait découvert que le "zeb à pik" [Neurolaena lobata], une plante de la pharmacopée traditionnelle, favoriserait fortement l'immunité contre les virus à ARN dont le nouveau coronavirus." Par Karl Lorand et Alexandra Silbert 12/02/2021 - 14:34 "Une découverte de portée mondiale selon le fondateur du laboratoire qui a immédiatement entraîné des réactions d'enthousiasme démesurées. Certaines pharmacies de Guadeloupe étaient d'ailleurs en rupture de stock de Virapic, l'un des produits commercialisés par le laboratoire. "Ma première réaction c'est de mener une démarche scientifique. Face à cette annonce, il faut voir quels sont les résultats rapportés par ce laboratoire", confie le professeur André Cabié, chef du service des maladies infectieuses au CHUM. À ma connaissance, il n'y a pas encore de publication scientifique. Donc il faut voir si cet extrait de plante à des effets en laboratoire. Il faudra ensuite confirmer son intérêt chez l'homme par des essais cliniques." (...)
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November 14, 2020 12:10 PM
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Des candidats vaccins fondés sur l’injection d’ADN ou d’ARN viral manipulé pour faire exprimer des anticorps par les cellules sont en passe d’être testés dans des essais cliniques. Charles Schmidt, 08 juin 2020 "... Dans le cas d’un vaccin à ADN, la cellule traite le plasmide comme son propre génome : la machinerie cellulaire le transcrit en ARN, puis fabrique les protéines antigènes qu’il code. Mais on peut sauter cette étape en incorporant un patron d’antigène directement dans un brin d’ARN, une approche connue sous le nom de vaccins à ARN. L’ARN est transporté dans des microparticules de lipides, qui peuvent facilement pénétrer dans les cellules. Les travaux récents suggèrent que les vaccins à ARN seraient plus efficaces que les vaccins à ADN pour pousser le système immunitaire à produire des anticorps. Ils semblent également induire une immunité plus puissante – une mémoire plus forte – et nécessitent donc des doses plus faibles. Certains vaccins à ARN pour d’autres maladies virales en sont aux premiers stades des essais cliniques, notamment pour la rage, le VIH et le virus Zika. La société Moderna, à Cambridge, dans le Massachusetts, utilise cette approche pour le SARS-CoV-2. Cependant, les vaccins à ARN sont moins stables que les vaccins à ADN. Les enzymes courantes dans l’organisme peuvent les dégrader rapidement, ainsi que la chaleur. Les vaccins à ARN doivent en général être conservés au congélateur ou au réfrigérateur, ce qui crée des obstacles logistiques, en particulier dans certains pays en développement. A contrario, les vaccins à ADN restent stables à des températures plus élevées." (...) [Image] Vue d'artiste du virus du SARS-CoV-2 entouré par des anticorps. Getty Images/Science Photo Libra
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Bernadette Cassel
March 12, 2019 2:55 PM
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Les insectes représentent la classe d’animaux les plus nombreux et les plus divers. Du fait de leur grande plasticité évolutive et de leur adaptation à des environnements extrêmement divers, mais aussi de leur système immunitaire robuste, ils ont conquis l’ensemble de la planète. En conséquence, leur impact environnemental et sociétal est considérable, qu’il s’agisse des ravageurs agricoles, des pollinisateurs, des vecteurs de maladies infectieuses ou encore plus généralement en tant que composants essentiels de la chaîne alimentaire, contribuant à l'homéostasie environnementale. cjm3-2019 : Immunologie intégrative des insectes : contrôle des infections - 24-28 juin 2019 Roscoff (France) Cette conférence, la quatrième d’une série lancée pour la première fois en 2007, vise à offrir un forum unique aux chercheurs travaillant dans le domaine de l’immunologie des insectes pour interagir et diffuser leurs découvertes les plus récentes. Le premier élément du titre composé de la conférence résume le fait que l’immunologie en tant que discipline scientifique ne peut être étudiée et comprise qu'en combinant et en intégrant les différents niveaux d’observation et d’analyse, de la molécule aux populations. Le deuxième élément du titre indique l’objectif de la conférence, qui est double : il s’agira d’une part de faire le point sur les derniers avancements sur le contrôle des infections par les insectes, tant au niveau de l’individu que de la population, et d’autre part de discuter les nouvelles stratégies de recherche visant à contrôler la transmission de maladies infectieuses par les insectes. Le programme de la conférence est structuré en sessions thématiques qui couvrent de manière intégrée différents aspects de l’immunité des insectes. Parmi ceux-ci, citons entre autres : la réponse aux infections ; les interactions insectes-microbes ; les pathogènes, symbiontes et le microbiote des insectes ; l’immunité intestinale et l’homéostasie ; la physiopathologie de la réponse immunitaire ; l’écologie, l’évolution et l’adaptation ; et les innovations pour la santé humaine et le bien-être.
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Bernadette Cassel
February 13, 2018 1:11 PM
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Arboviroses : virologie et entomologie"... L’agent étiologique de la dengue est un virus à ARN de la famille des Flaviviridae transmis par des moustiques du genre Aedes, principalement Aedes aegypti. Il existe quatre sérotypes de dengue (DENV1, DENV2, DENV3 et DENV4). L’infection induit une immunité durable contre le sérotype infectant, mais l’immunité croisée contre les autres sérotypes n’est que temporaire. (...)"
Institut Pasteur Nouvelle-Calédonie
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Bernadette Cassel
October 29, 2017 6:43 PM
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Blandine MONEL - Des recherches pour piquer Zika au vif
Post-doctorante à l’Institut Pasteur, au sein de l’unité de Virus et immunité dirigée par Oliver SCHWARTZ
Zika est désormais un virus tristement célèbre. Découvert en 1947, il s’est récemment propagé largement dans le monde, provoquant des maladies neurologiques et des anomalies du développement du cerveau chez le fœtus. En 2016, ne serait-ce qu’en Martinique, plus de 16 000 cas ont été confirmés. A l’heure actuelle, aucun traitement ni vaccin n’est capable d’enrayer ce virus. Blandine Monel, post-doctorante au sein de l’Unité de Virus et immunité à l’Institut Pasteur, cherche à comprendre comment le virus Zika agit, notamment pour détruire les cellules humaines. « Nous avons récemment découvert que des virus Zika isolés en Afrique tuaient les cellules humaines par un processus impressionnant nommé « paraptosis ». La cellule, une fois infectée, présente des cavités qui grossissent jusqu’à l’implosion et la mort de cette dernière. » Un processus jusqu’ici unique, non observé sur des virus cousins comme la dengue. Comment le virus Zika tue-t-il ces cellules ? Quelles sont les capacités de l’hôte à se défendre ? Des questions auxquelles la jeune chercheuse, qui a travaillé pendant plus de 6 ans sur le virus du VIH avec détermination, tente de répondre pour, à terme, ouvrir la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour aider l’hôte à résister et réduire ainsi les maladies causées par le virus Zika
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