Tous les ans, les marques d'horlogerie redoublent d'ingéniosité pour proposer des montres bourrées d'innovations. Le dynamisme de jeunes Maisons anticonformistes comme RJ-Romain Jérôme,Hublot, Xia Hang, ou De Bethune, permettent à ce secteur de ne pas s'embourgeoiser. Mais qui aurait cru qu'on puisse encore révolutionner l'horlogerie au 21e siècle ? Personne, ou presque. Et pourtant, c'est ce que la marque HYT a réussi à faire en un peu plus de deux ans, en arrivant à concilier horlogerie de pointe et mécanique des fluides. Exit les aiguilles, place au liquide fluorescent !
La baie d’Authie va tester un nouveau dispositif pour lutter contre le grignotage de la dune par la mer. À partir de lundi, un filet de 150 mètres de long sera posé au bord de l’eau afin de retenir le sable. Ce procédé a déjà montré des résultats très probants à Saint-Brevin-les-Pins, dans l’estuaire de la Loire.
La turbulence, ensemble de mouvements aléatoires qui animent le métal en fusion du noyau terrestre, contribuerait au champ magnétique de notre planète, comme viennent de le démontrer des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre. Pour parvenir à ce résultat, ils ont modélisé le noyau externe de la Terre par du sodium liquide confiné entre deux sphères de métal concentriques et en rotation au moyen d’un dispositif baptisé Derviche Tourneur Sodium (DTS).
"Phénomène d'amortissement dans les équations d'Euler " [d'après J. Bedrossian et N. Masmoudi]
L'équation d'Euler, établie par Leonhard Euler en 1755, est l'équation reine de la dynamique des fluides. La stabilité de ses solutions, et donc des écoulements qu'elles modélisent, est un champ d'analyse mathématique incessant depuis les travaux de Kelvin et Rayleigh à la fin du 19e siècle. La stabilite du "flot de Couette" - écoulement dont le profil des vitesses croît linéairement avec la hauteur - est un problème majeur du domaine. Nous présenterons à ce sujet des résultats remarquables de J. Bedrossian et N. Masmoudi, qui montrent la stabilité Lyapunov du flot de Couette, et un phénomène d'amortissement des perturbations similaire à l'amortissement Landau en physique des plasmas.
Deux chercheurs du Conseil Supérieur de Recherches Scientifiques (CSIC), Alberto Enciso et Daniel Peralta, de l'Institut de Sciences Mathématiques (ICMAT), sont parvenu à déchiffrer une énigme mathématique qui défiait la communauté scientifique mondiale depuis près de 140 ans. Le problème en question a été soulevé pour la première fois en 1875 par le physicien écossais William Thomson, également connu comme Lord Kelvin, et à qui l'on doit, entre autres nombreuses choses, la fameuse échelle Kelvin de mesure des températures.
Au XIXème siècle, les partisans de l'hypothèse atomique se demandaient à quoi pouvait ressembler un atome. A cette époque-là les constituants élémentaires de l'atome n'avaient pas encore été découverts. D'autre part, les physiciens postulaient l'existence d'un fluide, l'éther, censé servir de support à la propagation des ondes lumineuses. L'éther était alors vu comme un fluide incompressible et non visqueux, modélisé, comme l'eau, par l'équation d'Euler [1].
Destinés à un large public et accessibles gratuitement, les Massive open online course (MOOC) sont proposés par de prestigieuses universités et écoles. Apprendre à coder, découvrir la cryptographie, programmer un robot ou encore se former aux technologies photovoltaïques, c’est désormais possible. Industrie & Technologiesvous propose une liste de cours en ligne pour peaufiner ses connaissances technos tous azimuts.
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- Vent, vagues et marées : les systèmes d'énergies alternatives Ce cours présente comment l'énergie est extraite de trois écoulementsnaturels de fluides : vent, vagues et marées. Les forces et faiblesses des différentes technologies seront discutées et illustrées par des études de cas.
C’est l’une des questions posées par les chercheurs réunis dans un congrès de l’American Physical Society, cette semaine à San Francisco. Entre autres sujets de la même importance.
Il y a des problèmes dont la résolution ne souffre aucun délai. Savoir s’il est possible de boire un expresso en l’absence de gravité, par exemple dans l’ISS (station spatiale internationale). Ou bien : comment font les chiens pour boire de l’eau en lapant avec leur langue ? Ou encore : mais d’où viennent ces traces étranges laissées par le whisky dans mon verre vide ?
Ces trois sujets ont donc fait chacun l’objet d’une communication lors d’un congrès de l’American Physical Society (APS), cette semaine à San Francisco. Ils ont en commun, outre leur urgence (les astronautes de l’ISS sont privés d’expresso), de faire appel à une science en pleine effervescence : la dynamique des fluides.
La peinture à l’huile est un fluide non newtonien rhéo-fluidifiant. Vous ne le saviez pas ? Le peintre américain Jackson Pollock non plus, probablement. C’est pourtant en maîtrisant cette propriété que l’artiste a élaboré sa technique et ses œuvres.
La physique pour expliquer la création artistique ? Personne ne le prétend, mais un laboratoire de l’université de Mexico compte sur la science des fluides pour mieux comprendre la technique picturale de Jackson Pollock, maître de l’expressionnisme abstrait et figure de l’action painting.
Presque autant que par ses œuvres, Jackson Pollock est fameux par les photos qui le surprennent dans son atelier, pot de peinture et bâton en mains, en plein action painting devant une grande toile posée à même le sol. Car le peintre américain, mort en 1956, était un adepte du dripping, technique qui consiste à projeter la couleur à l’aide d’un bâton ou d’une brosse. Voilà pourquoi des physiciens spécialistes de l’écoulement des fluides ont pensé avoir leur mot à dire sur son oeuvre.
Durant son congrès annuel, les 23-25 novembre, la section mécanique des fluides de la Société américaine de physique a récompensé les vidéos illustrant cette discipline. Parmi elles, l'impact d'une goutte de pluie sur du sable, ou le souffle d'un humain éteignant une bougie.
Jacques Magnaudet, directeur de recherche CNRS à l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse (IMFT) reçoit le prix Paul Doistau-Emile Blutet de l'Académie des sciences pour ses contributions originales à la mécanique des fluides fondamentales, tout particulièrement à la compréhension des écoulements autour des bulles, des gouttes et des particules, ainsi que de la turbulence près d’une surface libre.
Découvrez l'interview de Thierry Goudon, chercheur Inria au sein d'une équipe commune avec l'Université Nice - Sophia Antipolis, le CNRS et Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné, qui nous présente son domaine de recherche : l'étude d'équations aux dérivées partielles motivée par la mécanique des fluides et aux domaines d'application variés comme la prolifération d'algues ou le stockage des déchets nucléaires, son évolution depuis 30 ans, les avancées scientifiques auxquelles il a participé avec ses équipes de recherche et les futurs projets et enjeux scientifiques dans les prochaines années.
Rouleaux, sauts et déferlantes pour cette incroyable vidéo de surf. Les films au ralenti ont quelque chose de fascinant, laissant voir des détails qui nous échappent à vitesse normale. On oublie souvent la complexité de leur mise en œuvre. Alors aujourd’hui, plongez avec nous pour découvrir la technologie qui permet de filmer ces images.
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Au-delà du plaisir de filmer des surfeurs au ralenti, elle permet l’étude de la biomécanique, l’observation de crash tests, l’analyse fine des mouvements d'un animal, l’observation de la mécanique des fluides, etc.
Un passager qui éternue dans l’avion propage ses germes dans la cabine vers tous les passagers montrent ces experts qui par simulation décrivent par vidéo le déplacement des gouttelettes aéroportées. Avec les circuits d’air conditionné, un « éternuement » pourra ainsi parcourir plus de 15 mètres. Un bon conseil donc pour les personnes qui voyagent fréquemment en avion, se faire vacciner. Explications sur le site Popular Science.
[...] Cette modélisation en cabine vient confirmer les conclusions d’une précédente étude du Massachusetts Institute of Technology (MIT), publiée dans le Journal of Fluid Mechanics qui montrait que des gouttelettes de toux et d’éternuements ont une portée bien plus longue que ce que l’on pensait jusque-là, soit supérieure à une dizaine de mètres.
Après une semaine d’expériences sur Kidi'Science, pour laquelle j'avais adapté mon billet "Comment mesurer la vitesse de la lumière avec du chocolat et un four micro-ondes", je vous propose aujourd'hui une toute petite expérience sur les fluides non-newtoniens rhéoépaississants. Si cette appellation barbare ne vous parait pas excitante, c'est que vous n'avez pas lu ce billet sur Strange Stuff and Funky Things qui montre, entre autres, comment on peut marcher sur un liquide ! Voici deux petites vidéos de démo :
Deux surfeurs et amis biarrots ont lancé une application sur téléphone et tablette permettant à chaque surfeur de calculer le modèle et la dimension de sa planche. Ils cherchent des fonds pour se développer.
L'idée est née d'une inadéquation, convertie en équation. Ou plutôt en algorithme. « Je suis parti du constat que beaucoup de surfeurs de niveau élevé, mais aussi des jeunes dans les compétitions, n'utilisaient pas l'équipement adapté », pose en axiome océanique Louis-Romain Plumerault. Ce décalage ne va pas résister à sa logique de matheux : « De par mon parcours scientifique, j'ai toujours réfléchi à la physique des vagues. Même quand j'allais surfer, je continuais à réfléchir. J'ai fini par trouver un algorithme permettant de calculer la dimension idéale des planches pour chaque surfeur. »
Apprécier le champagne, c’est pas la mer à boire, sauf pour Gérard Liger-Belair qui en traque les bulles aristocratiques. De la coupe… à l’océan, ce physicien voit un seul et même phénomène.
Gérard Liger-Belair a tous les culots. Payé par le contribuable pour coincer la bulle, il ne s’en cache pas. Tout au contraire, son laboratoire « Effervescence, champagne et applications » fait la fierté et le renom de l’université de Reims Champagne-Ardenne.
Pour dénicher son unité de recherche parmi les bâtiments anonymes du campus du Moulin de la Housse noyé dans la bruine hivernale, on s’attendrait à plus de luxe, plus d’ostentation de la part d’un professeur en physique des fluides qui a, pour tubes à essai, des flûtes de champagne. Dans le fameux laboratoire, les étiquettes de bouteilles prestigieuses impressionnent plus que les appareils de mesure.
ESI Group, pionnier et principal fournisseur de logiciels et services de Prototypage Virtuel à travers le monde, annonce la nouvelle version de Visual-Environment 10.0. Conçu pour répondre aux besoins les plus exigeants de l'Ingénierie Assistée par Ordinateur (IAO), Visual-Environment est une plateforme de simulation complète permettant une prise de décision plus rapide dans de multiples domaines. La dernière version de Visual-Environment 10.0 permet l'intégration rapide des calculs en utilisant le logiciel de CFD (dynamique des fluides) open source OpenFOAM®.
Visual-Environment 10.0 fournit une interface très intuitive aux ingénieurs en CFD. Il leur permet d'accélérer la mise en données de la plupart des calculs, notamment dans les domaines de l'aérodynamique externe et interne, du contrôle climatique, et des écoulements autours de corps en rotation. Plus spécifiquement, cette nouvelle version de Visual-Environment fournit aux utilisateurs du solveur CFD open source OpenFOAM® la première plateforme compatible à échelle industrielle: permettant une importation CAO (conception assistée par ordinateur) sans effort, un pré et post traitement intuitif, la définition de macro utilisateurs et des possibilités de personnalisation.
« Nous n’aurions jamais eu les moyens de recruter un ingénieur, d’acheter les logiciels nécessaires, ou même de disposer d’une telle puissance de calcul sans Aeromines », souligne Renaud Piollet, directeur technique de l’entreprise Tyrix Aerospace, qui conçoit des drones. Aeromines ? C’est le nom d’une innovation qui promet de changer la vie des petites et grandes entreprises en aéronautique, énergie, construction… dès lors qu’elles ont besoin de simulations en mécanique des fluides pour développer leurs produits.
Deux travaux en collaboration étroite avec l’Espagne d’un côté et les Etats-Unis de l’autre s’intéressent en effet à un objet fort commun : la mousse de bière. La première étude, publiée dans Physical Review Letters le 20 novembre, explique pourquoi un geyser violent sort du goulot d’une bouteille de bière lorsqu’on lui tape dessus avec le culot d’une autre. Une blague récurrente chez les amateurs de houblon fermenté.
La seconde, exposée à la conférence de mécanique des fluides de la Société américaine de physique le 24 novembre, révèle pourquoi il est plus facile de transporter une pinte de bière mousseuse qu’un grand verre de vin. Le mouvement du plateau ayant tendance à faire déborder le second liquide, et pas le premier, dans les limites de secousses raisonnables.
La branche aéronautique de la CGT s’est alarmée, ce mercredi 26 novembre à Toulouse, de l’avenir de l’emploi dans le secteur de l’ingénierie et des bureaux d’étude chez Airbus, ainsi que chez ses sous-traitants. Le syndicat craint une baisse de charge brutale en 2015 et plusieurs milliers de postes supprimés. Comment reclasser ces ingénieurs ? Dans son édition du 20 novembre, L’Usine Nouvelle publiait une enquête sur les solutions possibles. Retrouvez-la ci-dessous.
Le superjumbo A380, l’avion de transport militaire A400M, le long-courrier A350… Ces dix dernières années, Airbus a enchaîné les nouveaux programmes à un rythme effréné. Jamais dans son histoire, le groupe européen n’avait créé autant d’appareils, stimulé par son rival américain Boeing. Des bataillons entiers d’ingénieurs au sein des bureaux d’études et de sociétés d’ingénierie ont été mobilisés sur leur développement. Alors qu’aucun nouveau programme ne devrait voir le jour avant une bonne décennie, la hausse des cadences de production cristallise toutes les attentions chez Airbus et ses sous-traitants. Mais comme le prouve l’annonce récente de Rolls-Royce de supprimer 2 600 postes, les emplois d’ingénierie de conception aéronautique et de services numériques sont passés au second plan…
Bibliothèque universitaire du Havre's insight:
Ingénieurs en mécaniques des fluides, soyez prêts à changer de branche d'activité !
Votre chat a beau être égoïste et peu affectueux, il a le mérite de savoir boire avec élégance. Ce n'est pas le cas du chien. Et c'est la science qui le dit.
Lors d'une conférence sur la dynamique des fluides, des ingénieurs et physiciens américains ont présenté une étude sur la façon dont boivent les chiens. Il s'agit de la même équipe qui, en 2011, avait publié un article sur la façon dont boivent les chats.
«Quand nous avons débuté ce projet, nous pensions que les chiens buvaient comme les chats, mais en fait c'est très différent», explique Sunny Jung, professeur à l'université Virginia Tech. «Les chiens percutent la surface de l'eau avec leur langue –ce qui cause des éclaboussures– alors que les chats ne font jamais comme ça.»
Bibliothèque universitaire du Havre's insight:
Et voilà, ce Scoop it aura succombé à la mode des vidéos de chat. Mais bon, c'est pour la Science ! ;-)
A partir de dimanche, l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) pourra déguster la saveur du café italien. L’astronaute italienne Samantha Cristoforetti apportera en effet avec elle la nouvelle machine à café ISSpresso développée pour fonctionner en apesanteur.
S’il ne s’agit pas de l’avancée technologique du siècle, ISSpresso est tout de même investie d’une mission toute à son honneur : celle d’améliorer la qualité de vie des astronautes de la Station spatiale internationale (ISS). La machine à café, conçue pour fonctionner en apesanteur, arrivera dimanche au sein de la station orbitale et sera acheminée par l'astronaute Samantha Cristoforetti de l'Agence spatiale européenne (ESA).
La machine à capsule est le fruit d’une étroite collaboration entre deux entreprises italiennes : la société d’ingénierie spatiale Argotec et la marque de café Lavazza. Le dispositif a été conçu pour fonctionner dans les conditions singulières et difficiles imposées par l’espace. Dans cet environnement dépourvu de gravité, les lois physique régissant la dynamique des fluides sont en effet totalement différentes de celles prévalant sur Terre.
L’organisme de recherche et de technologie aéronautique demande un plan de soutien de 218 millions d’euros pour moderniser des souffleries qui datent de l’après-guerre. En jeu : la capacité de la filière à proposer des innovations de rupture.
Le centre de recherche n’a pas pour habitude de faire parler de lui. Si l’Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera) sort de sa réserve, c’est qu’il y a urgence, selon ses dirigeants. L’Onera demande un plan de soutien de 218 millions d’euros sur onze ans. Il sera soumis à l’Etat d’ici la fin de l’année. Pour se faire entendre, le centre faisait visiter à la presse les 17 et 18 novembre le site historique de Modane (Savoie), coincé dans les montagnes savoyardes, qui abrite l’une des plus grandes souffleries du monde.
La démarche est inédite. Le plan de soutien demandé vise en effet à moderniser 8 des 12 grandes souffleries de l’Onera, d’une valeur totale de 1,5 milliard d’euros, sur le territoire français. Elle est aussi soutenue directement par Marwan Lahoud, le président du Gifas, le syndicat qui regroupe les sociétés de l'industrie aéronautique. Si ces grandes souffleries sont toujours compétitives selon les dirigeants de l’Onera, ces équipements construits après la Seconde Guerre mondiale nécessitent d’être remises à niveau.
D'ici 2050, le conseil consultatif ACARE (Advisory Council for Aviation Research and Innovation in Europe) veut réduire les nuisances du transport aérien de 75% pour les rejets de gaz carbonique (CO2), de 65% pour le bruit et de 90% pour les rejets d'oxydes d'azote (NOx). Les améliorations progressives de la technologie des moteurs actuels ne peuvent suffire.
Le projet AHEAD ("Advanced hybrid engines for aircraft development"), financé par l'UE, travaille donc à un nouveau moteur hybride, avec un nouveau système de propulsion et une nouvelle architecture. Les chercheurs établiront la faisabilité de ce moteur hybride pour une nouvelle génération d'ailes volantes multi-carburants. Ce type d'avion pourra transporter des carburants cryogéniques et du biocarburant. Son fuselage en aile volante assure une grande portance et pourrait améliorer le rendement énergétique et l'autonomie.
Le moteur hybride révolutionnaire intègre de nouveaux systèmes. Par exemple, les hélices carénées à rotation inverse réduisent le diamètre nécessaire et améliorent l'efficacité de la propulsion pour le même taux de dilution. L'intégration de la purge réduit la consommation de carburant, et l'utilisation de l'alimentation en couches limites sur les moteurs hybrides renforce leur rendement.
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