Les abonnés payants en ligne du New York Times et du Washington Post voient leur nombre s'envoler. Comment ont-ils fait ?
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Delphine Van Eerdewegh's curator insight,
August 6, 2013 7:44 AM
||#ecommerce|| Le fondateur du Géant Ecommerce USA rachète un groupe de presse USA ... |
Wilfried MAISY's comment,
October 13, 2014 1:56 PM
Merci Beatrice pour ces commentaires instructifs. Il est vrai que les journalistes ont besoin de croire en quelque chose, leur rôle dans la société, pour faire du bon boulot. En même temps tout cela vient du Figaro, et s'alimente des commentaires de personnes directement sous la coupe de Bezos, pas réputé pour être tendre ou social. A prendre avec des pincettes donc.
Béatrice D.'s comment,
October 13, 2014 2:22 PM
Tout à fait d'accord sur la deuxième partie de votre commentaire Wilfried. D'ailleurs, les salariés ont dû s'asseoir sur quelques acquis sociaux. Et la petite musique qu'on entend dans toutes les rédactions est la même: il faut réduire les coûts. Si les patrons de presse pouvaient avoir des journalistes smicards, ils le feraient. On assiste à une précarisation inquiétante de la profession, avec la concurrence des journalistes citoyens en prime. Mais enquêter, recouper l'info, ça a un coût. Il faudrait peut-être aussi que les gens qui sont heureux de nous lire gratuitement sur internet le comprennent. Que je sache, ils ne ressortent pas de leur boulangerie sans avoir payé la baguette qu'ils ont sous le bras.
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C'était la crise
"En dix ans, les journaux américains ont vu baisser leur distribution quotidienne de 40 %. Elle est tombée à 35 millions d’exemplaires l’an dernier, selon l’institut de recherche Pew. Les revenus annuels de la publicité ont chuté de 63 %, soit 30 milliards, en seulement dix ans. Les rédactions se sont séparées de 40 % de leurs journalistes et éditeurs depuis 2006. La rentabilité des capitaux propres a plongée, en passant de deux à un chiffre, quand ce ne sont pas des pertes, ou bien même la faillite."
Nouvelle stratégie
“Après des années passées à donner gratuitement des scoops en ligne et à réduire le personnel, le Times et le Post se concentrent sur les abonnements, principalement en ligne. Ils génèrent dorénavant plus d’argent que la publicité n’en rapporte”
“Le Post a fixé le plafond à trois visites gratuites du site par mois avant que le lecteur ne se retrouve nez à nez avec le mur payant. Ce qui signifie que 85 % n’iront pas jusque là. Il est demandé aux autres 15 % de s’abonner au prix préférentiel de 99 cents pour les premières quatre semaines."