Les Livres de Philosophie
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Actualités des livres et revues philosophiques de langue française
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December 1, 2012 5:56 PM
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L'HÉGÉLIANISME ET SON DESTIN FRANÇAIS, Eric Puisais

L'HÉGÉLIANISME ET SON DESTIN FRANÇAIS, Eric Puisais | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Novembre 2012 - l'Harmattan -  Au travers de parcours à la fois méthodologiques et historiques, cet ouvrage cherche à témoigner du destin de la pensée hégélienne en France, de la fin du XIXe siècle jusqu'à l'après-guerre. Ce livre tente de former une « phénoménologie de la réception » en décrivant l'itinéraire d'une oeuvre, le parcours d'une pensée, les modes de circulations des idées hégéliennes et de leur perception, souvent contradictoires.

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November 26, 2012 5:17 PM
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Antoine Grandjean et Laurent Perreau : HUSSERL La science des phénomènes

Antoine Grandjean et Laurent Perreau : HUSSERL La science des phénomènes | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Edmund Husserl (1859-1938) a fondé une discipline nouvelle, la phénoménologie, où il développe une analyse descriptive des actes de la conscience intentionnelle (perception, imagination, souvenir, conscience d' autrui, etc.).
Avec le premier livre des Idées directrices pour une phénoménologie pure et une philosophie phénoménologique (1913), Husserl définit la phénoménologie transcendantale comme « science des phénomènes ». Il expose la méthodologie de la pratique phénoménologique et conçoit un ambitieux programme de recherche : la description des actes de conscience doit permettre de révéler les structures essentielles de la subjectivité transcendantale. Ce faisant, Husserl ne crée pas seulement une nouvelle discipline philosophique. Il ouvre aussi la voie à une ambitieuse « refondation » des sciences empiriques et réaffirme la nécessité d 'un certain rationalisme, tout à la fois théorique et éthique.

Cet ouvrage explicite et interroge ce projet d 'une « science des phénomènes », en examinant un à un chacun des paragraphes des Idées directrices. Commentaire de cette oeuvre majeure, il constitue aussi une introduction à l 'oeuvre d' Edmund Husserl et à la phénoménologie elle-même.

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November 19, 2012 6:09 AM
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Jacques Derrida - Séminaire La peine de mort. Volume I (1999-2000)

Jacques Derrida - Séminaire La peine de mort. Volume I (1999-2000) | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

(Galilée - 2012 --
Le présent volume édite la première des deux années du séminaire que Jacques Derrida consacra au sujet de la peine de mort (en 1999-2000 et 2000-2001). Présenté intégralement dans le cadre du programme « Philosophie et épistémologie » à l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris, ce séminaire a aussi fait l’objet d’un enseignement aux États-Unis. Il précède immédiatement celui consacré à « La bête et le souverain » (2001-2003), déjà publié. Il relève de l’ensemble commencé en 1997-1998 sous le titre « Le parjure et le pardon », qui appartient lui-même à un ensemble plus long, « Questions de responsabilité », initié en 1989 et finalisé en 2003 avec la dernière année d’enseignement de Jacques Derrida.Voici le résumé qu’en donnait Jacques Derrida dans l’Annuaire de l’ehess 1999-2000 :

"La problématique engagée sous ce titre < « Le parjure et le pardon » > au cours des deux années passées nous a conduits à privilégier cette fois la grande question de la peine de mort. C’était nécessaire au moins dans la mesure où la peine dite capitale met en jeu, dans l’imminence d’une sanction irréversible, avec ce qui paraît tenu pour l’impardonnable, les concepts de souveraineté (de l’État ou du chef d’État – droit de vie et de mort sur le citoyen – ), de droit de grâce, etc.

Nous avons étudié la peine de mort, de façon au moins préliminaire, aussi bien à partir de grands exemples paradigmatiques (Socrate, Jésus, Hallâj, Jeanne d’Arc) que de textes canoniques, de la Bible à Camus ou à Badinter, en passant par Beccaria, Locke, Kant, Hugo – à qui nous avons consacré de nombreuses séances –, Genet, etc., et surtout de textes juridiques d’après la Seconde Guerre mondiale. Un grand nombre de conventions internationales recommandent en effet la fin des châtiments cruels et des tortures, dont la peine de mort, sans jamais en faire obligation aux États dont la souveraineté devait être respectée. Nous nous sommes intéressés aux mouvements abolitionnistes, à leur logique et à leur rhétorique, et surtout aux Etats-Unis dont l’histoire récente, voire très actuelle, a requis de nombreuses analyses – notamment depuis la décision de la Cour suprême qui, en 1972, jugea inconstitutionnelle l’application de la peine de mort (« cruel and unusual punishment »), jusqu’à la reprise amplifiée et spectaculaire des exécutions depuis 1977, etc. Nous avons accordé beaucoup d’attention à l’exception des États-Unis.

Trois concepts problématiques ont dominé notre questionnement à travers les textes et les exemples étudiés : la souveraineté, l’exception et la cruauté. Autre question conductrice : pourquoi l’abolitionnisme ou la condamnation de la peine de mort, dans son principe même, n’ont-ils (presque) jamais, à ce jour, trouvé une place proprement philosophique dans l’architectonique d’un grand discours philosophique en tant que tel ? Comment interpréter ce fait hautement signifiant ?"

 

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November 16, 2012 12:51 PM
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INCIDENCE Numéro 8 - Figures de Moïse dans la philosophie politique - incidence

INCIDENCE Numéro 8 - Figures de Moïse dans la philosophie politique - incidence | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

La perspective adoptée par Incidence à la suite des travaux de l’égyptologue allemand Jan Assmann consiste à aborder Moïse non pas comme une figure de l’histoire, mais comme une figure de la mémoire. Moïse y est le nom d’un complexe de souvenirs, déformés dans les textes, refoulés dans les marges de la culture, mais qui reviennent hanter la mémoire de l’Occident et qui parcourent toute l’histoire de sa philosophie politique. Si l’on accepte cette hypothèse, il devient possible d’affronter l’énigme de l’institution d’un peuple, étranger au monde, sans terre et sans chef, soumis à d’antiques persécutions, qui a su pourtant se maintenir dans l’histoire par la seule force de ses lois. S’intéresser aux figures de Moïse, c’est donc, par un travail singulier de lecture, se rendre attentifs à la dimension inconsciente de notre tradition théologico-politique.

 

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November 8, 2012 5:51 PM
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Lumières, n° 19, Les lumières de Jürgen Habermas. Édité par Tristan Coignard, Maiwenn Roudaut

Lumières, n° 19, Les lumières de Jürgen Habermas. Édité par Tristan Coignard, Maiwenn Roudaut | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Le dialogue avec les Lumières est un fil conducteur dans l'ensemble de la philosophie de Jürgen Habermas et représente selon lui un outil opératoire pour s'opposer aux « nouvelles mythologies » et à une « société anonyme sans sujet ». Si l’on reconnaît encore aujourd’hui que Habermas est resté fidèle au projet d’émancipation des Lumières, historiens comme philosophes ont tendance à mettre l’accent sur les déficits historiographiques de sa lecture des Lumières et sur les incohérences de la théorie institutionnelle qu’il en tire. Il est par conséquent opportun de dresser un bilan de la manière dont Habermas conçoit cette entreprise intellectuelle et dont il s’inscrit dans le sillage de cette démarche pour la poursuivre voire la renouveler.
Le retour sur les Lumières de Jürgen Habermas que les contributions rassemblées dans ce numéro de Lumières proposent comprend deux volets complémentaires : un examen critique de la lecture qu’il fait de certains auteurs essentiels des Lumières et une mise en perspective de la philosophie politique de Habermas sous l’angle des rapports de continuité et de rupture qu’elle entretient avec le projet d’émancipation du XVIIIe siècle. Cela constitue à la fois une réflexion sur le devenir des Lumières, sur leur impact dans la société contemporaine, et un éclairage inédit en France sur les enjeux actuels de la pensée philosophique allemande.

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November 5, 2012 5:01 PM
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GILLES DELEUZE, FÉLIX GUATTARI ET GILLES CHÂTELET. De l’expérience diagrammatique

GILLES DELEUZE, FÉLIX GUATTARI ET GILLES CHÂTELET. De l’expérience diagrammatique | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Joachim Daniel Dupuis - Octobre 2012 - L'Harmattan - "L'ouverture philosophique"

Gilles Deleuze, Félix Guattari et Gilles Châtelet. Trois penseurs singuliers, des résonances multiples. Ces auteurs déploient des concepts à la fois proches et différents (dont les principaux sont le geste et le diagramme) mais ils se divisent sur la notion de métaphore. Chacun produit donc un « système » de pensée tournant autour du temps pour le premier, de l’affect pour le second, du physicomathématique pour le dernier. Or ces systèmes déploient, selon nous, un même horizon de pensée qu’on pourrait appeler Expérience diagrammatique.

« Expérience », parce que penser, pour eux, revient à inventer des concepts, les tailler encore et toujours, pour nous faire saisir le monde, la vie autrement que dans des partages sociaux, tissés pour l’action immédiate. « Expérience » implique d’entrer dans une odyssée. « Diagrammatique », parce que l’on n’a pas une pensée, on l’habite, et qu’il faut être attentif à la manière dont les pouvoirs viennent envahir notre temps, notre espace, nos affects, et trouver le moyen de reconquérir dignement notre vie. Nous avons besoin plus que jamais d’habiter autrement la pensée machinée par le capitalisme, le pouvoir, les médias. Laissons-nous donc saisir par les pensées militantes, exigeantes de Deleuze, Guattari, Châtelet.

Joachim Daniel Dupuis est professeur. Il prépare actuellement une thèse sur les génériques et les films de Saul Bass à l’université Paris 8. Illustration de couverture : Stéphane Blondeau.



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November 30, 2012 1:41 AM
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Yaelle Sibony-Malpertu : "Une liaison philosophique : du thérapeutique entre Descartes et la princesse Elisabeth de Bohême alerte"

Yaelle Sibony-Malpertu : "Une liaison philosophique : du thérapeutique entre Descartes et la princesse Elisabeth de Bohême alerte" | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Novembre 2012 - Stock - 20 € - Cet ouvrage analyse la dimension thérapeutique qui sous-tend l'ensemble de la Correspondance entre Descartes et la princesse Elisabeth, fille aînée du roi déchu Frédéric V de Bohême. Sur fond d'exil aux Pays-Bas, l'un pour se libérer de tout carcan social, l'autre à cause de la guerre de Trente Ans, Descartes et Elisabeth cherchent ensemble quelles réactions avoir face aux événements traumatiques de l'existence et comment se les approprier en tant que sujets. Descartes met en pratique sa théorie du «contentement», et dévoile à la princesse les secrets de son équilibre physique et psychique. Quant à Elisabeth, c'est une femme d'un grand courage. Sa sensibilité la pousse à une exigence intellectuelle accrue ; la princesse philosophe rencontre Descartes et lui demande de l'aider à guérir. Descartes lui permet de davantage accéder à elle-même, explicitant dans ses lettres non plus la notion de dualisme mais celle d'union de l'âme avec le corps.
Par leur honnêteté intellectuelle et le lien transférentiel qui s'établit, ils nous donnent accès à certains mécanismes des passions et abordent la complexité des liens intersubjectifs.
Elisabeth va conduire Descartes à élaborer sa théorie des passions en prenant appui sur le vécu, montrant dans quel registre penser le «vrai homme»; leur union épistolaire donnera naissance au traité des Passions de l'âme.

 

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November 25, 2012 5:24 PM
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Revue « L’ENSEIGNEMENT PHILOSOPHIQUE », septembre-novembre

Revue « L’ENSEIGNEMENT PHILOSOPHIQUE », septembre-novembre | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Sommaire du dernier numéro | APPEP

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November 18, 2012 5:06 PM
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Michel Foucault : Mal faire, dire vrai, Fonction de l'aveu en justice - cours de Louvain, 1981

Michel Foucault : Mal faire, dire vrai, Fonction de l'aveu en justice - cours de Louvain, 1981 | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Aux mois d'avril et de mai 1981, Michel Foucault prononce un cours qu'il intitule Mal faire, dire vrai. Fonction de l'aveu en justice. Il y poursuit l'élaboration de la notion de gouvernement par la vérité, introduite en janvier 1979 dans La naissance de la biopolitique puis reprise en janvier 1980 dans Le gouvernement des vivants pour donner un contenu positif et différencié à la notion de savoir-pouvoir et opérer par rapport à celle d'idéologie dominante un second déplacement.

Le cours est la trace d'un engagement militant : le fruit de l'alliance nouée avec des juristes radicaux, sous l'égide de l'École de criminologie de l'Université catholique de Louvain, à l'occasion d’un projet de révision du code pénal en vigueur en Belgique. Adressé à un public de juristes et de criminologues, il replace l’analyse du développement de l’aveu pénal dans l’histoire plus générale des technologies du sujet et examine diverses techniques par lesquelles l’individu est amené, soit par lui-même, soit avec l’aide ou sous la direction d’un autre, à se transformer et à modifier son rapport à soi. D’entrée de jeu, Michel Foucault annonce que le problème qui l’occupe a deux aspects. Politique : « savoir comment l’individu se trouve lié, et accepte de se lier au pouvoir qui s’exerce sur lui ». Philosophique : « savoir comment les sujets sont effectivement liés dans et par les formes de véridiction où ils s’engagent ».
Ainsi conçues, les leçons peuvent se lire comme une suite donnée à Surveiller et punir ou comme une première esquisse de l’analyse de la parrêsia et des formes alêthurgiques développée dans Le courage de la vérité. Avec le sujet avouant, ce n’est pas seulement le thème du dire vrai qui est introduit. Parce que les formes de véridiction ont partie liée avec l’assujettissement et la déprise de soi, c’est aussi la question de ce qui s’en déduit pour la philosophie critique – qu’en l’occurrence, Michel Foucault met en œuvre, à la croisée de l’activité pratique et de l’activité théorique, de la politique et de l’éthique.

« On parle souvent de la récente domination de la science ou de l’uniformisation technique du monde moderne. Disons que c’est là la question du "positivisme", au sens comtien du terme, et peut-être vaudrait-il mieux associer à ce thème le nom de Saint-Simon. Je voudrais évoquer, pour y loger les analyses que je vous propose, un contre-positivisme qui n’est pas le contraire du positivisme, plutôt son contrepoint. Il se caractériserait par l’ étonnement devant la très ancienne multiplication et prolifération du dire vrai, la dispersion des régimes de véridiction dans des sociétés comme les nôtres."

Cet ouvrage, coédité par les Presses universitaires de Louvain et University of Chicago Press, est le fruit d’une collaboration entre l’École de criminologie de l’Université catholique de Louvain et University of Chicago.

 

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November 11, 2012 1:01 AM
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Thamy Ayouch, Maurice Merleau-Ponty et la psychanalyse. La consonance imparfaite

Thamy Ayouch, Maurice Merleau-Ponty et la psychanalyse. La consonance imparfaite | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

- C'est « par ce qu’elle sous-entend ou dévoile à sa limite – par son contenu latent ou in- conscient – que la phénoménologie est en consonance avec la psychanalyse », écrit Maurice Merleau-Ponty en 1960. Singulière euphonie entre deux disciplines habituellement opposées dans leurs définitions: l’une ne centre-t-elle pas ses recherches sur la conscience, et l’autre sur l’inconscient? Quelle serait donc cette harmonie entre phénoménologie et psychanalyse? Dans quel système tonal se définit-elle et quelles modulations connaît l’intervalle mélodique entre les deux?

Philosophie de la forme, existentialisme, phénoménologie de la perception, de l’inapparent, puis philosophie de la chair, le parcours de Merleau-Ponty semble poser, de manière à chaque fois plus fine, la question d’une paradoxale phénoménologie de l’inconscient, aux doubles confins de la phénoménologie et de la psychanalyse. Pour autant, si la relecture merleau-pontyenne de la phénoménologie s’accompagne d’une lecture inédite de la psychanalyse, ce double remaniement ne manque pas de faire surgir bien des questions.

L’examen, auquel invite cet ouvrage, des positions originales de Merleau-Ponty permet de mesurer l’incontestable rapprochement esquissé avec l’oeuvre de Freud. Toutefois, les réponses que J. B Pontalis, A. Green, J. lacan et C. Castoriadis font à cet appel pointent les limites d’une lecture résolument philosophique de la psychanalyse, qui ne semble instaurer, entre les deux, qu’une cadence évitée. À l’issue de ce dialogue, nulle impression de repos, et la phrase musicale est relancée sur d’autres lignes harmoniques.

 

Le Bord de l'Eau, coll. "Psychanalyse, Sciences Sociales et Politiques", 2012.

 

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November 8, 2012 4:59 PM
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J.L.Déotte : Walter Benjamin et la forme plastique

J.L.Déotte : Walter Benjamin et la forme plastique | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

 Novembre 2012 / L'harmattan -  W. Benjamin est un penseur essentiel de la technique comme déploiement de la nature, c’est la raison pour laquelle il abordera la photographie, la radio, et le cinéma sans complexes. Mais on doit distinguer chez lui deux époques de la technique et de la transmission, suivant le critère de l’événementialité : soit les choses n’ont lieu qu’une fois, c’est l’époque du don, de l’artisanat et des narrations. Ce qui arrive a de l’aura. Soit tout est reproductible, on peut toujours tout recommencer, c’est l’époque de l’industrie, de la masse et du jeu cinématographique, seules les traces comptent. Or, c’est grâce à la lecture de l’historien de l’architecture S. Giedion, en 1929, qu’il va découvrir l’architecture industrielle du XIXème siècle et ses prolongements modernes. Cette architecture apporte des solutions techniques nouvelles à des problèmes classiques parce qu’elle inaugure un autre mode de la forme. Jusqu’ici la forme avait été pensée sous la dépendance de ce qui la nomme, le modèle était théologique. Dorénavant, la forme technique (la forme plastique) résout une difficulté architectonique, mais en plus s’impose au monde de l’art et de la littérature. En effet, la forme plastique érige en principe le montage par éléments constructifs. Les éléments d’un hall d’exposition ou d’un pont métallique sont immédiatement saisissables, exposables. Transférer au monde du texte, cela implique qu’il n’y a pas à rechercher une vérité cachée. Il faut prendre les choses au pied de la lettre. Il en va de même pour la traduction. W.Benjamin a ainsi jeté les bases d’une esthétique topologique.

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November 8, 2012 4:46 PM
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Morfino (Vittorio) : Le Temps et l'Occasion. La rencontre Spinoza-Machiavel

Morfino (Vittorio) : Le Temps et l'Occasion. La rencontre Spinoza-Machiavel | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Ce livre retrace la rencontre de Spinoza avec Machiavel à partir de la matérialité de ses traces : de l'analyse de sa bibliothèque à travers ses grands textes politiques jusqu'à la construction métaphysique, cette rencontre peut être parcourue dans ses effets pluriels qui ouvrent une perspective de lecture de la philosophie de Spinoza irréductible aux deux grands développements du spinozisme dans la modernité, la philosophie de l'histoire et le nihilisme.

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