Les Livres de Philosophie
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Actualités des livres et revues philosophiques de langue française
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December 19, 2014 1:45 PM
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Olivier Boulnois : Lire le Principe d’individuation de Duns Scot

Olivier Boulnois : Lire le Principe d’individuation de Duns Scot | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Pourquoi chaque être est-il un être, distinct de tout autre, et indivisible sans destruction? En quoi le singulier est-il ultime, irréductible? Est-ce un fait brut, sans raison? Et pouvons-nous dépasser laproclamation que l’individu est ineffable et indéfinissable?
Pour résoudre ce problème, Scot recherche un principe métaphysique par lequel les substances deviennent individuelles. La matière est-elle ce principe? Suffit-il d’exister pour être individuel? Peut-on concevoir, par-delà l’essence indifférente, une nouvelle différence, qu’il appellera bientôt haeccéité? – Telles sont les questions difficiles qu’il affronte dans son Principe d’individuation (Ordinatio II, d.3).
Dans ce traité, Duns Scot élabore une nouvelle métaphysique du singulier. Celle-ci va de pair avec sa réévaluation de la contingence, son invention de la connaissance intuitive, et sa prise en compte de la finitude. Elle exercera son influence jusqu’à Leibniz.
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December 15, 2014 5:10 PM
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Savoirs et clinique, N° 17/2014 : Transferts cinéphiles. Le cinéma latino-américain et la psychanalyse

Savoirs et clinique, N° 17/2014 : Transferts cinéphiles. Le cinéma latino-américain et la psychanalyse | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Le cinéma latino-américain est, comme on sait, depuis dix ans (et plus), en pleine effervescence. Cinéma de crise, né dans l'urgence et la pauvreté, il continue de stupéfier le monde par sa vitalité créatrice et son invention visuelle. Sa grande originalité, qui le rend si aigu, est de ne jamais dissocier la crise et le symptôme : la rue et le divan, la psychanalyse et la politique, la patience du concept et la violence du monde.
À partir de 1955 et jusqu'à aujourd'hui, la psychanalyse s'est largement imposée dans les classes moyennes avides d'apports culturels extérieurs. Comment le cinéma latino-américain a été influencé par cet essor unique de la psychanalyse. Que nous enseigne donc ce cinéma qui a refusé de faire silence sur les dictatures contre lesquelles il n'a cessé de lutter ? Que nous apporte-t-il sur l'histoire contemporaine, notamment en Europe et sur ce que Freud appelait le «surmoi culturel» ?

Coordination : Franz KALTENBECK
Ont participé à ce numéro : Roberto ACEITUNO - Julie AMIOT-GUILLOUET - Isabelle BALDET - Alain BERGALA - Nancy BERTHIER - Lucile CHARLIAC - Alberto DA SILVA - Ignacio DEL VALLE - Monique DEWOLF - Teresa Cristina DUARTE-SIMOES - Emmanuel FLEURY - Daisuke FUKUDA - Patricia GHEROVICI - Marcela IACUB - Hervé JOUBERT-LAURENCIN - Diana KAMIENNY-BOCZKOWSKI - Sadi LAKHDARI - Joaquin MANZI - Paula MARKOVITCH - Luiz Renato MARTINS - Sylvain MASSCHELIER - Régis MICHEL - Geneviève MOREL - Paula ORTIZ - Esteban RADISZCZ - Josefina SARTORA - Monique VANNEUFVILLE - Antoine VERSTRAET - Fréderic YVAN -

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December 12, 2014 5:51 PM
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Pierre Wagner : Logique et Philosophie. Manuel d'Introduction pour les Étudiants du Supérieur

Pierre Wagner : Logique et Philosophie. Manuel d'Introduction pour les Étudiants du Supérieur | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

La logique contemporaine développe des méthodes d'analyse applicables à un vaste champ de questions philosophiques. Celles-ci touchent par exemple à la vérité, la signification, la référence, le possible et le nécessaire, la temporalité, les preuves de l'existence de Dieu, aussi bien que la validité des inférences, l'axiomatique ou la formalisation des théories. Ce manuel d'introduction a pour ambition d'offrir aux étudiants et à tout lecteur philosophe une culture ainsi qu'une formation de base en logique. L'objectif est de donner accès à cette vaste partie de la littérature philosophique contemporaine qui suppose connus les concepts et les méthodes fondamentales de la logique formelle.


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December 9, 2014 5:16 PM
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Daniel Zamora (dir.) : Critiquer Foucault

Daniel Zamora (dir.) : Critiquer Foucault | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Lorsque Michel Foucault décède en 1984, c'est également le monde de l'après guerre, ses institutions et ses espoirs de transformation sociale, qui s'éteint avec lui. Les décennies qui suivront seront indéniablement celles du triomphe du néolibéralisme et des attaques contre les droits sociaux. Si Michel Foucault n'en a pas été le témoin direct, son oeuvre dans ce domaine apparaît néanmoins visionnaire. La question du libéralisme occupe en effet une place importante dans ses derniers écrits. Depuis sa disparition, l'appareil de pensée foucaldien a, en outre, acquis une place centrale, pour ne pas dire dominante, au sein d'un large pan du monde intellectuel de gauche. Pourtant, comme le démontrent les différentes contributions qui composent cet ouvrage, l'attitude du philosophe face au néolibéralisme fut pour le moins équivoque. Loin de mener une lutte intellectuelle résolue contre la doxa du libre marché, Michel Foucault semble, sur bien des points, y adhérer. Comment en effet interpréter sa critique radicale de la sécurité sociale, qualifiée d'instrument d'accomplissement du « biopouvoir » ? Ou son soutien aux « nouveaux philosophes » ?
Foucault aurait-il été séduit par le néolibéralisme ? Cette question, loin d'incarner simplement les évolutions d'un intellectuel, interroge plus généralement les mutations d une certaine gauche de l'après-mai 68, les désillusions à venir et les transformations profondes du champ intellectuel français au cours des trente dernières années. Comprendre les années 1980 et le triomphe néolibéral, c'est également explorer les recoins les plus ambigus de la gauche intellectuelle à travers une de ses plus importantes figures.



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December 9, 2014 5:03 PM
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Collectif : L'immortalité - Un sujet d'avenir

Collectif : L'immortalité - Un sujet d'avenir | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Depuis toujours, l'Homme rêve de la vie éternelle, comme en témoignent de nombreux récits, mythes, légendes, croyances et rites anciens, mais aussi beaucoup plus modernes. Aujourd'hui, dans un monde où l'on voudrait être éternellement jeune, l'Homme se tourne volontiers vers la science dans l'espoir de mener à bien sa quête d'immortalité. Les éditeurs du livre ont réuni autour de cette énigme une vingtaine d'auteurs venus de différents horizons. Qu'ils soient professeur de médecine ou de littérature, dessinateur, biologiste, psychiatre, avocat, architecte, mathématicien ou alpiniste, ils proposent, chacun à leur manière, en sortant parfois de leur réalité professionnelle, une réflexion en lien avec ce thème vaste, incertain et intemporel. Bertrand Ludes (professeur de médecine) : Immortalité des corps Bertrand David (dessinateur) et Jean-Jacques Lefrère (professeur de médecine) : Hommes de la préhistoire. Une immortalité réussie Christian Hervé (profeseur de médecine) : Vie et transmission : immortalité ou éternité Patrick Berche (médecin biologiste) : L'immortalité en biologie Hugues Marchal (professeur de littérature) : L'immortalité littéraire Olivier Hermine (professeur de médecine) et Elizabeth Blackburn (biologiste) : De l'immortalité cellulaire à l'immortalité de l'homme Olivier Garraud (professeur de médecine) : Anthropologie de l'immortalité Amaury Tissot (enseignant), Philippe Schneider (médecin hématologue) et Jean-Daniel Tissot (médecin) : Le génome du Christ Michel Pierssens (professeur de littérature) : Spiritisme et immortalité Murielle Louâpre (professeur de littérature) : L'immortalité par l'Histoire Laurent Keller et Elisabeth Gordon (biologistes) : Immortalité des fourmis Jacques Besson (psychiatre) : Psychiatrie et immortalité Vincent Barras (historien de la médecine) : Les médecins et la mort Bruno Pozzetto et Astrid Vabret (professeurs de médecine) : Les virus sont-ils des êtres immortels ? Charles Joye (avocat et professeur de droit) : Le droit des morts à l'immortalité Claude Calame (helléniste et anthropologue) : Cheminements de l'immortalité en Grèce ancienne Maurice Culot (architecte) : Monuments immortels Olivier Salon (mathématicien) : Une modélisation mathématique de l'immortalité Jean Troillet (alpiniste, guide de montagne) et Pierre-Dominique Chardonnens (écrivain) : Vaincre les cimes : entre impression d'immortalité ou d'humanité Pascal Singy (professeur de sociolinguistique) et Isaac Pante (écrivain, diplômé en linguistique) : La puissance des mots : immortalité, infini, fini, mort, éternité Jacques Thévenaz (mathématicien) : Le fini et l'infini Sommes-nous immortels ou le serons-nous un jour ? Entre utopie et réalité, des spécialistes abordent les différentes facettes de l'immortalité.


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November 29, 2014 5:18 PM
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Thierry Hoquet et Francesca Merlin : Précis de philosophie de la biologie

Thierry Hoquet et Francesca Merlin : Précis de philosophie de la biologie | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

La philosophie de la biologie est un domaine extrêmement actif de la recherche dans la tradition philosophique anglo-saxonne. Elle réunit philosophes et biologistes autour de la question de la définition des concepts fondamentaux : gène, cellule, organisme, espèce, développement, évolution, adaptation, etc. 
Ce livre, qui rassemble les contributions d une trentaine de spécialistes français et étrangers, présente en 24 chapitres l état de la recherche actuelle dans tous les principaux domaines de la biologie.
Il peut être utilisé comme manuel pour les cours de philosophie des sciences au niveau Master. 
Sommaire : Introduction : Qu est-ce que la philosophie de la biologie ; I. Le cadre théorique de la biologie (1. Structuration intra-disciplinaire 2. Structuration inter-disciplinaire 3. Biologie et philosophie générale des sciences) ; II. Ontologie de la biologie (1. Le mobilier du monde biologique 2. Dynamiques et processus)


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November 29, 2014 5:04 PM
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Guy Le Gaufey : Une archéologie de la toute-puissance : D'où vient A barré ?

Guy Le Gaufey : Une archéologie de la toute-puissance : D'où vient A barré ? | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

La toute-puissance a mauvaise presse : on L'envisage soit comme pur mirage, soit comme dévoiement d'une surpuissance, alors qu'elle a d'abord été une façon d'affirmer une altérité irréductible.
Théologique, elle a contribué à établir la liberté de Dieu au-delà de l'ordre dont il était le garant. Politique, elle a été au fondement de l'absolutisme royal à la française. Juridique, elle s'est immiscée dans l'état d'exception, en plein coeur des systèmes démocratiques. Dans tous les cas, elle repose sur l'existence d'une volonté tenue pour insondable, et donc : toute Autre.
En destituant l'Autre de toute qualité subjective, Jacques Lacan a creusé l'espace d'une question médite au regard de cette tradition : et si le monde de la toute-puissance ne recelait aucun agent ? Ne serait-ce point là le véritable athéisme ?


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November 29, 2014 4:38 PM
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John Dewey : La quête de certitude: Une étude de la relation entre connaissance et action

John Dewey : La quête de certitude: Une étude de la relation entre connaissance et action | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Lorsqu'en 1929 John Dewey (1859-1952) publie La Quête de certitude, il se tient à un moment déterminant de sa trajectoire : il a, depuis le début des années 1920, fait successivement paraître Reconstruction in Philosophy (1920), Human Nature and Conduct (1922), Experience and Nature (1925). Cette séquence traduit l'effort hors du commun que produit alors le philosophe pour donner à sa pensée tous les moyens et les outils qu'elle requiert, pour expliciter les raisons qui justifient l'urgence, politique et éthique, de sa mise en oeuvre. La Quête de certitude, dont on a souvent dit qu'il constitue l'exposé le plus précis et le plus complet du pragmatisme de Dewey, rassemble et réagence de manière décisive les résultats obtenus. Le point de départ en est la dénonciation des difficultés que suscite le besoin de certitude lorsque celui-ci se confond avec une quête de l'immuable et du permanent. S'appuyant sur l'exemple de l'enquête telle qu'elle se pratique dans les sciences de la nature, John Dewey se demande comment conduire l'intelligence dans le domaine des valeurs. Renonçant à l'opposition de la connaissance et de l'action, de la théorie et de la pratique, il propose une méthode visant à garantir, par la considération des conséquences, la sûreté du jugement. Tel est l'axe autour duquel pivote la révolution copernicienne qu'il appelle de ses voeux. Tiré des Gifford Lectures que John Dewey fut invité à donner au printemps 1929, La Quête de certitude est une oeuvre philosophique de maturité qui constitue en même temps un point d'accès privilégié à l'ensemble de la pensée du philosophe.

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November 26, 2014 1:08 PM
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Jean-Marie Chevalier et Benoît Gaultier : Connaître. Questions d’'épistémologie contemporaine

Jean-Marie Chevalier et Benoît Gaultier : Connaître. Questions d’'épistémologie contemporaine | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Qu'est-ce que la connaissance ? Que pouvons-nous connaître ? Et quelle confiance accorder à la perception ? À la mémoire ? L'art et les émotions sont-ils des outils de connaissance à part entière ? Que pourrions-nous savoir de Dieu ? Qu'est-il possible de connaître a priori ? Attentif aux enseignements des sciences de la cognition comme aux exigences normatives de la connaissance, le présent volume introduit aux questions les plus débattues de l'épistémologie contemporaine de façon nouvelle et accessible. Ses chapitres ont été rédigés par une nouvelle génération de philosophes francophones dont les recherches s inscrivent résolument dans les débats internationaux les plus vifs.
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November 23, 2014 1:04 PM
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Henry Corbin : Autour de Jung, le bouddhisme et la sophia

Henry Corbin : Autour de Jung, le bouddhisme et la sophia | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Henry Corbin a rencontré Jung à de multiples reprises, avant de prendre sa succession, lors des rencontres d'Ascona, en Suisse italienne, où se sont réunis les plus grands spécialistes mondiaux de l'expérience religieuse pendant des années. D'où le texte, totalement inédit, sur les rapports de Jung à la « pensée » bouddhique, telle qu'elle était du moins présentée par quelqu'un comme Suzuki à l'époque et que l'on trouve dans ce livre. A quoi la veuve de Corbin, avant sa disparition, en remettant ces documents à Michel Cazenave, avait voulu qu'on y ajoute un certain nombre d'annexes qui n'avaient pas été publiées jusqu'alors, et, particulièrement, ce qu'avait écrit Corbin, après la parution de la « Réponse à Job » de Jung, sur la figure de la Sophia, la « divine Sagesse », chez ce dernier.
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November 23, 2014 12:48 PM
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Michael Löwy : Avertissement d'incendie : une lecture des thèses sur le concept d'histoire de Walter Benjamin

Michael Löwy : Avertissement d'incendie : une lecture des thèses sur le concept d'histoire de Walter Benjamin | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Critique révolutionnaire de la philosophie du progrès, nostalgique du passé qui rêve de l'avenir, romantique partisan du matérialisme, Walter Benjamin est dans tous les sens du mot, un philosophe "inclassable". Son dernier écrit rédigé dans l'urgence, peu avant son suicide pour échapper à la Gestapo en 1940, constitue un des textes philosophiques et politiques parmi les plus importants du siècle.
L'objectif de ce livre est d'essayer de comprendre, de mettre en évidence une certaine cohérence, de saisir le rapport complexe entre rédemption et révolution dans la philosophie de l'histoire de Benjamin, à partir du concept d'affinité élective, au modèle de la rencontre amoureuse du roman de Goethe.
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November 17, 2014 4:33 PM
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Richard Zrehen : L'Âme et la racine

Richard Zrehen : L'Âme et la racine | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Le présent ouvrage rassemble les principaux écrits de Richard Zrehen (1949-2011), avant tout connu de la communauté savante et notamment philosophique pour son activité d'éditeur : il a lancé et dirigé trois collections, deux aux Belles Lettres (Figures du savoir, L'arbre de Judée), une chez Klincksieck (Continents philosophiques). Nombre d'auteurs, dans des domaines divers, ont ainsi bénéficié, entre 1997 et 2011, de son aide et de sa confiance pour écrire et publier.
Le livre essaie de montrer la profonde originalité et la diversité de la pensée de Richard Zrehen. On y trouvera, notamment, les morceaux choisis du blog qu il avait créé en 2007 (blog dans lequel il avait repris des articles publiés çà et là tout au long de sa vie). Les réflexions qu il y développe portent, avec une tonalité inimitable et une grande générosité informative, sur la littérature et sur l art, sur les destins des individus et des groupes humains, et sur le fait juif, son grand souci, sa grande affaire.
En préambule à ces écrits ainsi distribués en trois parties, on trouvera une série de témoignages parfois sous forme de photographies de personnes ayant connu et aimé Richard Zrehen. Ce livre ne pourra qu intéresser ceux qui partagent un des intérêts de son auteur au moins (comme l Algérie, la bande dessinée ou l interdit mosaïque de l'image), et ceux qui sont sensibles à la singularité des itinéraires d existence et de pensée.


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November 17, 2014 4:15 PM
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Bernard Carriquet : Le boson de Higgs philosophique

Bernard Carriquet : Le boson de Higgs philosophique | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
L’homme est-il une créature d’origine divine ? L’homme est-il un animal ? Un animal un peu particulier certes. Mais un animal quand même ? Vastes questions que nombre de philosophes se sont posées depuis toujours. Et la réponse est loin d’être tranchée. Si l’on prend le parti de considérer l’homme comme un animal, alors il n’est pas interdit de penser que les lois naturelles, comme celle de l’évolution, s’appliquent à lui, tout comme au monde végétal ou aux autres animaux. Ainsi, certains de nos comportements, de nos valeurs, de nos tabous, de nos cultures, de nos croyances, primordiales pour nous, ne seraient que la traduction de notre obéissance inconsciente aux forces de la nature. C’est ce que je m’appliquerai à mettre en évidence dans cet essai. Dans la recherche fondamentale, le Boson de Higgs est une particule prédite par le fameux « modèle standard » de la physique des particules élémentaires. Elle est supposée expliquer la construction de l’Univers ; une sorte de chaînon manquant et de pierre d’achoppement de ce modèle. Tout comme le Boson de Higgs, la théorie développée dans cet essai me semble, pompeusement peut-être, le chaînon qui manquait pour comprendre certains de nos fonctionnements humains a priori incohérents. J’ai titré mon ouvrage « le boson de Higgs philosophique » par analogie avec cette énigmatique particule, car des forces antagonistes voudraient que l’on soit de plus en plus humain, tandis que sans relâche celles-ci nous ramèneraient vers notre origine animale. Ce qui expliquerait nos comportements d’humain, parfois bizarres.
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December 19, 2014 1:37 PM
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Laurent Perreau (dir.) : Le Phénomène

Laurent Perreau (dir.) : Le Phénomène | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Ont collaboré à ce volume : D. Bellis, B. Bondu, V. Bontems, F. Calori, A. Macé, L. Perreau, L. Peterschmitt, O. Tinland
Ce volume est consacré au concept de phénomène. Les études rassemblées se proposent de contribuer à son intelligence en revenant sur quelques-uns des moments les plus marquants de son histoire, sans prétendre à l’exhaustivité. L’ouvrage s’ouvre par deux études de philosophie antique. Arnaud Macé restitue tout d’abord la problématique séminale du phénomène, telle qu’elle s’élabore chez les présocratiques (Homère, Anaxagore, Parménide) et chez Platon. Baptiste Bondu étudie ensuite la question du phénomène dans l’école stoïcienne. Suivent deux contributions qui expose, pour l’une, la philosophie cartésienne des phénomènes (Delphine Bellis) et examine, pour l’autre, les principes et les difficultés du phénoménisme de Berkeley (Luc Peterschmitt). Deux articles attestent du renouvellement de l’approche philosophique des phénomènes dans l’idéalisme allemand. François Calori rappelle le rôle décisif joué par le criticisme et explicite la définition kantienne du phénomène comme « objet indéterminé d’une intuition empirique ». Comme le souligne Olivier Tinland, Hegel compose avec le legs de la philosophie kantienne tout en déplaçant le site même de la réflexion conduite sur les phénomènes, puisqu’il réfère désormais l’apparaître à une « idéalité objective ». Concernant la période contemporaine, Laurent Perreau examine la redéfinition du concept de phénomène opérée par la phénoménologie husserlienne. Enfin, la contribution de Vincent Bontems est consacrée à la philosophie de G. Bachelard : informée des développements historiques de la science physique, cette dernière voit dans le phénomène le produit d’une construction à la fois théorique et expérimentale.
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December 15, 2014 4:56 PM
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Natalie Depraz : Première, deuxième, troisième personne

Natalie Depraz : Première, deuxième, troisième personne | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Ce qui apparaît dans ce volume, ce n’est pas seulement la personne comme sujet éthique voire religieux, mais les personnes en relation, dans le contexte d’une interrogation portant sur les leurs modes multiformes d’interaction à la croisée de leur signification épistémique, grammaticale, ontologie et théologiques. Ces quatre termes sont là pour désigner l’espace d’une réflexion croisée autour du sens relationnel des personnes. Qu’est-ce qu’une « première personne »? Est-ce seulement un Je, un moi ? Est-ce une entité grammaticale ou ontologique ? Qu’est-ce qu’une méthode en première personne ? Qu’en est-il de la singularité du vécu en jeu, de son irréductibilité ? Quels en sont les critères ?
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December 9, 2014 5:25 PM
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Dragos Duicu : Phénoménologie du mouvement. Patocka et l'héritage de la physique aristotélicienne

Dragos Duicu : Phénoménologie du mouvement. Patocka et l'héritage de la physique aristotélicienne | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Le projet phénoménologique de Jan Patočka peut être lu comme une tentative de récupérer ce qui, de la Physique d’Aristote (que Heidegger appellait le « livre caché de la philosophie occidentale »), a été oublié par l’histoire de la philosophie. Notre ouvrage se concentre sur un des résultats les plus aristotéliciens de Patočka, que l’on pourrait résumer ainsi : le mouvement est phénoménologiquement et ontologiquement premier. 
Mais si le mouvement est premier, cela veut dire que les extases et les déterminations du mouvement ne sont, elles, que secondaires, c’est à dire phénoménologiquement et ontologiquement dérivées. La matière et la forme (du monde), l’acte et le possible, le temps et l’espace, l’hypokeimenon (le corps et le sujet) sont secondaires, car sédimentés, déposés par le mouvement, et ne s’éclairent donc fondamentalement que par leur reconduction au mouvement. C’est une telle reconduction que nous avons tâché d’accomplir à chaque étape de notre analyse.
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December 9, 2014 5:11 PM
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Jean-Philippe Pierron : Mythopées Un portrait de la modernité tardive

Jean-Philippe Pierron : Mythopées Un portrait de la modernité tardive | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Pour l’écologue, la canopée désigne la couverture végétale qui déploie, en ses cimes, autant d’explorations aériennes, de branches qui sont comme des branchies. Quant à elle, la mythopée sera cette épaisseur feuilletée d’images qui fait la vie d’une culture, vivante d’expériences enracinées et de joies aériennes, d’ancrages et d’aspirations.
Ces mythopées sont, leur nom l’indique, un clin d’œil à ce que Roland Barthes avait pu appeler Mythologies. Miniatures philosophiques, concentrés poétiques, elles tentent de rendre ce milieu sensible grâce auquel une subjectivité s’individue, par lequel un collectif prend consistance, insiste et résiste. Qu’on ne se méprenne donc pas. On ne se contente pas ici de déployer un décor pittoresque sur le fond duquel s’agitent les existences. On épèle le cadre d’interprétation grâce auquel nos aspirations se précisent en s’y confrontant. S’y dessine le genre d’homme ou de femme que nous cherchons à promouvoir. Assumant une poétique de l’action, ces mythopées rendent alors la texture d’un monde dont nous sommes issus, moins pour gémir du monde qui va que pour épeler les horizons d’attente d’un monde qui vient. Il y a là un défi en somme : penser, sans système, à la hauteur de notre époque sans être dans le mépris qui ignore et la méprise qui adule.
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December 9, 2014 4:56 PM
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Marie-Pierre Grosjean (dir.) : La philosophie au coeur de l'éducation. Autour de Matthew Lipman

Marie-Pierre Grosjean (dir.) : La philosophie au coeur de l'éducation. Autour de Matthew Lipman | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
La communauté de recherche et le dialogue constituent les deux concepts clés de la philosophie de l’éducation de Matthew Lipman. Forgés dans le sillage du pragmatisme de Peirce et de Dewey, ils portent les marques de l’influence de la philosophie de la culture d’Hannah Arendt, de la philosophie du langage de Wittgenstein, de l’herméneutique de Merleau-Ponty sans oublier les racines socratiques et aristotéliciennes. À partir de 2000, la philosophie de Lipman a pris une orientation nouvelle en s’ouvrant à l’holisme de Martha Nussbaum et d’Amartya Sen. Se trouvent ainsi confirmées les intuitions de jeunesse ainsi que l’importance des émotions et de la sollicitude dans la formation du jugement. Dès lors, la philosophie trouve sa place dans l’éducation dès le plus jeune âge en tant que discipline spécifique dont la finalité est de développer la pensée dans ses trois dimensions critique, créative et vigilante. La philosophie renoue ainsi avec la pratique socratique mettant au premier plan sa dimension sociale et éthique.

Ont participé à ce volume : D. Camhy, S. Coppens, M.-F. Daniel, J. Glaser, M. R. Gregory, M.-P. Grosjean, I. Jespers, F. G. Moriyon, M. Santi, A. M. Sharp et L. Splitter

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November 29, 2014 5:11 PM
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Figures de la Psychanalyse n°28 - Neurosciences, Psychanalyse et Psychiatrie : Quels Enjeux ?

Figures de la Psychanalyse n°28 - Neurosciences, Psychanalyse et Psychiatrie : Quels Enjeux ? | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

La question qui s'impose avec une certaine urgence, c'est la possibilité ouverte ou fermée pour la psychanalyse de rentrer dans le nouveau marché du soin. En effet, si la problématique du sujet est tout à fait fondamentale pour la psychanalyse, c'est le contraire qui arrive dans la nouvelle cartographie nosographique de la psychiatrie actuelle. De fait, la description dans celle-ci des petits bouts de comportements associés toujours à de quelconques médicaments, efface la référence au sujet. Il faut se demander quels sont les effets catastrophiques, au point de vue psychique et symbolique, de cet effacement du sujet.

Coordination : Christian HOFFMANN - Monique LAURET - Jacques SEDAT

Ont participé à ce numéro : Gérard BAZALGETTE - Nedra BEN SMAIL - Joel BIRMAN - Jean-Pierre BOURGEOIS - Edith CAMPI - Patricia DESROCHES - Yorgos DIMITRIADIS - Olivier DOUVILLE - Claire GILLIE - Patrick LANDMAN - Cédric LEVAQUE - Pascale MACARY-GARIPUY - Gérard POMMIER - Patricia ROSSI-NEVES - Catherine VANIER 



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November 29, 2014 4:55 PM
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Alexandra Roux (dir.) : Schelling. Philosophe de la mort et de l’immortalité. Études sur Clara (avec la traduction française du texte de Schelling)

Alexandra Roux (dir.) : Schelling. Philosophe de la mort et de l’immortalité. Études sur Clara (avec la traduction française du texte de Schelling) | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Ce volume est le premier ouvrage entièrement consacré à Clara, texte sans équivalent non seulement dans l’ensemble de la production de Schelling mais aussi dans l’histoire de l’idéalisme allemand. Après six contributions consacrées à cette œuvre, ce volume présente la traduction française de Clara que l’on doit à Élisabeth Kessler, entièrement révisée par Pascal David et Alexandra Roux.
Avant-propos de Bernard Mabille
Sommaire
Lectures historico-critiques
Lectures immanentes
Lectures chiffrées
Lectures thématiques
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November 27, 2014 5:45 PM
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Silyane Larcher : L'autre citoyen. L'idéal républicain et les Antilles après l'esclavage

Silyane Larcher : L'autre citoyen. L'idéal républicain et les Antilles après l'esclavage | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
En 1848, l’abolition de l’esclavage, par la Seconde République, a libéré des chaînes plus de 250 000 esclaves. Par l’application du suffrage universel, ceux des Antilles, de la Guyane et de la Réunion ont, en théorie, été dotés des mêmes droits civils et électoraux que tous les citoyens (masculins) de la métropole. La réalité a été fort différente. Ces citoyens colonisés sont longtemps restés soumis à un régime d’exception. Au Parlement, à Paris, leurs députés votaient des lois qui ne leur étaient pas applicables ! Le pouvoir exécutif et les gouverneurs locaux s’occupaient de leur sort. Comment, dans un pays construit sur une citoyenneté que l’on prétend universaliste et abstraite – et qui ne cesse de le répéter – a-t-on pu s’accommoder d’une telle contradiction ?
L’histoire que nous raconte ce livre est celle de luttes et de rapports de forces. Une histoire de violences dont les anciens esclaves sont les protagonistes anonymes. Dans une société française dite « postcoloniale », l’auteur invite à méditer les fondements complexes de l’articulation entre citoyenneté, question sociale, histoire et « race ».
Silyane Larcher est philosophe et politiste. Elle enseigne actuellement à l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPE) de la Martinique. Elle est aussi chercheure associée à l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (IIAC) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Silyane Larcher est philosophe et politiste. Elle enseigne actuellement à l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPE) de la Martinique. Elle est aussi chercheure associée à l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (IIAC) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Préface d'Étienne Balibar, philosophe, professeur à l’Université de Columbia.

Ouvrage publié avec le concours de l’Institut des Amériques.

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November 25, 2014 4:29 PM
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Georges Bataille et Eric Weill : A en-tête de - Correspondance 1946-1951 (éd. Sylvie Patron)

Georges Bataille et Eric Weill : A en-tête de - Correspondance 1946-1951 (éd. Sylvie Patron) | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Les revues sont nombreuses à naître à la Libération. Toutes n’eurent pas la même importance que Critique et rares sont celles à lui avoir survécu longtemps (a fortiori jusqu’à aujourd’hui). C’est l’une des raisons pour lesquelles la correspondance échangée par Georges Bataille, son fondateur et directeur, et Éric Weil, que Bataille associera – de fait – à la direction des premières années de la revue, est si intéressante.

On y lira certes les considérables difficultés éditoriales qu’elle a rencontrées d’abord : deux éditeurs en quatre années avant de trouver avec les Éditions de Minuit, en 1950, celui qui lui sera dorénavant fidèle. Mais là n’est pas l’essentiel. L’essentiel tient dans l’échange profond, souvent tendu, de deux intellectuels que presque tout oppose (dans une époque où les oppositions ne manquaient pas), excepté leur commune volonté d’œuvrer à la réussite d’une revue « savante » (différente en cela des revues que Bataille a animées avant la guerre – Documents, Acéphale), de recension (« représentant l’essentiel de la pensée humaine prise dans les meilleurs livres », français ou étrangers, ainsi que Bataille l’annonçait dès son premier projet), ce qui suffit à la distinguer d’entrée de jeu des revues d’opinion, qui connurent de fait le succès immédiat – attendu – que l’époque était prête à leur faire (Les Temps modernes, pour ne citer que la plus illustre des revues de laquelle Critique cherchait le plus à se différencier).

Cette volonté délibérément bibliographique (il faut le redire : c’est d’une revue de recension qu’il s’agit) n’en devra pas moins compter avec les passions politiques : délicat, sinon impossible équilibre à trouver entre les marxistes et les non marxistes, les communistes et les gaullistes, l’existentialisme et le surréalisme, les grandes œuvres canoniques, et les travaux qu’elles suscitent comme naturellement, et les petites œuvres hérétiques (Weil s’impatientant de l’intérêt récurrent Bataille montre pour Sade), petites œuvres que Bataille semble pourtant résolu de valoriser à l’égale des premières, entre les collaborateurs dont la « scientificité » n’est pas douteuse (les spécialistes) et les « intellectuels », pour la plupart amis de Bataille, revenant avec lui d’un entre-deux-guerres commun et passionné, etc.

Qu’on le mesure : du n°1 au n°3-4, signèrent – que Critique seul sut rassembler alors – Bataille et Weil eux-mêmes bien sûr, mais aussi, Georges Ambrosino, Georges Balandier, Maurice Blanchot (membre du Comité de rédaction dès le premier numéro), Théodore Fraenkel, Alexandre Kojève, Alexandre Koyré, Aimé Patri, etc. On se le représente sans peine : l’écart est parfois considérable, les livres recensés couvrent un champ étonnamment étendu qu’on ne voit pas d’autres revues réunir, les tons sont divers, sinon divergents. De tout cela, la correspondance échangée par Bataille et Weil se ressent profondément. Il s’y joue quelque chose de l’époque entière réduite pour l’occasion à deux seuls hommes.

À en-tête de Critique reproduit l’intégralité des lettres retrouvées que se sont échangé les deux hommes, tout le temps que ceux-ci ont travaillé ensemble à l’animation de la revue Critique. Soit 32 lettres de Weil à Bataille et 31 lettres de Bataille à Weil. À quoi l’éditrice à ajouté 23 lettres de Bataille à différents destinataires concernés par le projet (Maurice Nadeau, Pierre Prévost, Jean Piel, Charles Meyer, etc.) ; et 20 autres lettres « croisant » les précédentes. 27 planches sont données hors texte. Un index clôt l’ouvrage.

Sylvie Patron, qui a établi cette édition est maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’université Paris Diderot-Paris 7. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire et l’épistémologie de la théorie littéraire, notamment dans le domaine de la théorie du récit. Elle a publié Critique (1946-1996). Une encyclopédie de l’esprit moderne (IMEC Éditions, 1999) et Le NarrateurIntroduction à la théorie narrative (Armand Colin, 2009). Elle a également dirigé l’ouvrage collectif Théorie, analyse, interprétation des récits / Theory, analysis, interpretation of narratives (Peter Lang, 2011).

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November 23, 2014 12:58 PM
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Philippe Büttgen, Michèle Gendreau-Massaloux et Xavier North (dir.) : Les pluriels de Barbara Cassin ou Le partage des équivoques

Philippe Büttgen, Michèle Gendreau-Massaloux et Xavier North (dir.) : Les pluriels de Barbara Cassin ou Le partage des équivoques | Les Livres de Philosophie | Scoop.it
Barbara Cassin, philologue et philosophe, depuis ses premiers travaux sur la sophistique interroge la force active du langage, le nôtre en notre temps, mais aussi celui des autres, qu’il nous faut comprendre et traduire.
C’est cette force agissante qui nous met en mesure d’entendre les anciens, de penser les rapports d’une discipline académique, la philosophie, avec d’autres comme la poésie, la fiction, les arts visuels et plastiques ; avec le politique aussi, comme en témoigne la mise en place des commissions « Vérité et réconciliation ». Et en chacun de nous le langage agit, il est à la fois le matériau et le remède de la psychanalyse.
Avec le Vocabulaire européen des philosophies, Dictionnaire des Intraduisibles (2004), dont de nombreuses traductions sont en cours, elle nous aide à penser la diversité des langues et des cultures, et voici que se dessinent ici de manière lisible les nouveaux contours d’une communauté philosophique mondiale.
Face à l’universel et au lieu de l’unicité de la Vérité majuscule, que serait un relativisme conséquent du « plus vrai pour » ? Quelles pratiques de plus d’un livre, quelles pratiques de plus d’une langue faut-il pour penser jusqu’au bout le paradigme de la traduction, et rendre l’Europe, le monde, plus habitables ? 
Avec les contributions de : Éric Alliez, Emilie Apter, Alain Badiou, Étienne Balibar, Françoise Balibar, Marc Crépon, Michel Deguy, Vinciane Despret, Penelope Deutscher, Nicole Dewandre, Souleymane Bachir Diagne, Monique Dixsaut, Maria Cristina Franco Ferraz, Michèle Gendreau-Massaloux, Georges-Arthur Goldschmidt, Roland Gori, Jacques Lezra, Ana Lúcia M. de Oliveira, Fernando Santoro, Konstantin Sigov et Anka Vasiliu.
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November 17, 2014 4:42 PM
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Ellen Meiksins Wood : Liberté et proprieté

Ellen Meiksins Wood : Liberté et proprieté | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

La meilleure façon de mettre en lumière les limites des doctrines dominantes, c'est de connaître la tradition canonique et le contexte historique qui les ont vu naître. Suivant ce précepte, Liberté et propriété retrace l'histoire sociale de la pensée politique de la modernité. Sondant les grands moments politiques de cette période (la cité-Etat de la Renaissance, la Réforme, les empires espagnol et néerlandais, l'absolutisme français et la Révolution anglaise), Ellen Meiksins Wood pense ensemble la naissance de l'Etat moderne et la formation du capitalisme. Cet ouvrage fait suite à Des citoyens aux seigneurs, qui couvrait la période allant de l'Antiquité à la fin du Moyen Âge. La grande thèse qui sous-tend cette imposante recherche peut être résumée ainsi : la pensée politique est intrinsèquement liée à l'évolution historique de la relation conflictuelle entre Etat et propriété privée, et c'est dans cette tension que les sociétés modernes ont accouché d'idées riches et équivoques encore vivantes de nos jours : les droits de la personne, la liberté, l'égalité et la propriété.


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November 17, 2014 4:27 PM
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Françoise Coblence, Michel Enaudeau : Lyotard et les arts

Françoise Coblence, Michel Enaudeau : Lyotard et les arts | Les Livres de Philosophie | Scoop.it

Aucune discussion d’ensemble des écrits de Lyotard sur l’art n’avait été entreprise. Or sa réflexion sur les arts – musique, cinéma, peinture surtout – est une part essentielle de son œuvre, comme en témoignent les analyses proposées dans Discours, figure, Que peindre ?, Moralités postmodernesL’Inhumain et Les Écrits sur l’art contemporain et les artistes. Moins remarqué pourtant est le fait que Lyotard a collaboré avec des peintres (Monory, Guiffrey, Adami, Sam Francis, Appel, Buren, etc). Il a été commissaire d’une exposition en 1985 qui a fait date, « Les Immatériaux », au Centre Georges-Pompidou. Plusieurs textes du volume ainsi qu’un entretien inédit avec Bernard Blistène sont consacrés à cette manifestation.

Pour ce livre Françoise Coblence et Michel Enaudeau ont sollicité non seulement des lecteurs avertis de Lyotard (Christine Buci-Glucksmann, Élisabeth de Fontenay, Jean-Michel Rey, Jean-Loup Thébaud, Herman Parret, Anne Cauquelin, Gérald Sfez, Jean-Claude Rolland, Claudine Eizykman et Guy Fihman, Jean-François Nordmann, Jean-Patrice Courtois), mais aussi de plus jeunes chercheurs (Gaëlle Bernard, Frédéric Fruteau de Laclos, Claire Pagès, Jérôme Glicenstein, Maud Pouradier, Evelyne Toussaint) qui découvrent pour leur propre compte le travail de Lyotard sur les arts.

Les contributions rassemblées analysent les concepts forgés par Lyotard, tels que « figural », «libidinal », « sublime », « immatériau », « matière », « imprésentable » « affect », « écriture ». À travers eux, cette pensée de l’art veut rompre avec l’esthétique au sens académique du terme pour voir ou entendre dans les oeuvres l’événement de la couleur ou du son. C’est donc bien d’un enjeu « ontologique » qu’il y va : l’art est seul à nous présenter la frappe sensible de l’être.



Françoise Coblence est professeur émérite d'esthétique à l’Université de Picardie Jules-Verne, membre de la Societé psychanalytique de Paris, directrice de la Revue française de psychanalyse. Elle a notamment publié Le dandysme, obligation d’incertitude (PUF, 1988) ; Sigmund Freud 1886-1897 (PUF, 2000) ; Les attraits du visible (PUF, 2005).


Michel Enaudeau est journaliste. Codirecteur avec Jean-Loup Thébaud du colloque « Comment juger ? À partir du travail de Jean-François Lyotard » (Cerisy-la-Salle, 1982). Il a publié Fiction et vérité freudiennes, entretiens avec Laurence Kahn, Balland, 2004.


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