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August 18, 2014 11:56 AM
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La façon singulière dont il traite son objet et sa qualité littéraire font de ce livre tout autre chose qu'un livre de plus sur la Shoah. Sa publication vient, en outre, enrichir la connaissance que le public français a de l'oeuvre d'Anders. La traduction de Besuch im Hades permet de faire connaître une autre partie de ce qu'Anders appelait son "encyclopédie du monde apocalyptique", sur les camps d'extermination nazis. Ce texte, paru en Allemagne à la fin des années soixante-dix et inédit en français, est une tentative originale et courageuse de compréhension et d'interprétation des deux événements essentiels du XXe siècle que sont "Auschwitz" et "Hiroshima". A la différence d'Hannah Arendt (Les Origines du totalitarisme, 1951) ou de Raul Hilberg (La Destruction des Juifs d'Europe, 1961), Visite dans l'Hadès parle des camps d'extermination sans en parler. Anders évoque, à travers les exemples de ses parents ou d'Edith Stein, la volonté d'assimilation des Juifs allemands avant 1933, en expliquant les effets de la Shoah sur la ville et la région de Wroclaw, mais il évoque cela indirectement. Le propos est de mieux décrire l'état d'esprit dans lequel se trouvaient les Juifs allemands que les nazis ont projetés d'exterminer, ainsi que les effets de la Shoah sur la ville et la région de Wroclaw. La qualité scientifique et la dimension incontournable de cet ouvrage se trouve dans la confrontation de la philosophie andersienne à la Shoah, ainsi que dans la quête sentimentale et personnelle de l'auteur. Sa qualité littéraire tient au style d'Anders qui confirme une fois de plus qu'il est non seulement un grand philosophe, mais également un grand écrivain.
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August 11, 2014 5:02 PM
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Les concepts d’immanence et d’univocité sont au centre de l’œuvre de Gilles Deleuze. Ils en sont la plus profonde expression. Mais d’où viennent-ils et comment Gilles Deleuze les emploie-t-il? Ce sont les questions auxquelles répond le présent ouvrage. C’est ainsi que l’on peut suivre le cheminement de l’immanence, incarnée par un personnage conceptuel imprévu : le bébé. Car si Nietzsche avait employé la figure du surhomme comme démonstration de sa philosophie, Gilles Deleuze a préféré ce qui pourrait paraitre son antipode, le nouveau-né.
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August 10, 2014 9:22 AM
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« Des goûts et des couleurs peut-on discuter ? » Au cœur de cette question apparaît la problématique que nous pose le relativisme esthétique. Les tenants du relativisme, tel que Gérard Genette, vous diront que tous les goûts sont dans la nature. Chacun est en droit d’avoir ses préférences et personne n’a de mots à dire sur le sujet. Suite à la montée du pluralisme artistique au sein de l’art contemporain, il apparaît de nouveau essentiel de s’interroger sur la question des critères esthétiques et sur la valeur d’une position telle que le relativisme. Comment devons-nous réagir devant des œuvres aussi dérangeantes que celles de Marcel Duchamp ou de Jeff Koon? Jusqu’où pouvons-nous tolérer les goûts de chacun sans que cela puisse porter à conséquence? L’entente entre les hommes est-elle réellement envisageable ou le jugement esthétique ne se réduit-il qu’à un simple jugement arbitraire? Au cours de cet ouvrage, nous découvrirons que pour des philosophes comme David Hume et Immanuel Kant, l’art ne se réduit pas uniquement au divertissement et à la frivolité. C’est pour cette raison qu’ils estimeront l’entente entre les hommes non seulement comme possible, mais aussi comme nécessaire. > acheter ce livre
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August 8, 2014 3:57 PM
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Nietzsche ne s'y est pas trompé : «Toujours le créateur s'est trouvé en désavantage vis-à-vis de celui qui ne faisait que regarder sans mettre lui-même la main à la pâte.» Triste privilège de la peinture : les philosophes énoncent des propositions sur la technique picturale et l'histoire de cet art indépendamment de tout critère empirique de validité, sans mobiliser aucune connaissance ni expérience, à l'encontre des philosophes qui, écrivant sur la musique - Nitezsche, Schopenhauer, Adorno ou Jankélévitch -, s'appuient toujours sur un savoir et sur un savoir-faire. Pourquoi la peinture, objet d'un discours philosophique sans objet, autorise-t-elle les interprétations sans contrôle, les analyses purement auto référentielles ? Jacqueline Lichtenstein date du coup de force théorique de Kant, posant la double autonomie du jugement de goût par rapport au jugement de connaissance et de la théorie esthétique par rapport à la pratique artistique, la plupart des impasses philosophiques de l'esthétique. En regard, elle restitue, à partir de l'étude des conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture de 1667 à 1793, l'importance de l'analyse artistique - l'explication de l'œuvre, chose mentale et matérielle tout à la fois, par les peintres. Ils y puisaient l'occasion de soulever un problème précis touchant à l'une des «difficultés» rencontrées - le sujet et la correction du dessin ; la répartition des lumières ; les libertés que le peintre peut prendre par rapport à l'histoire ; l'expression des passions. Dans ce qu'on appelle philosophie de l'art, écrivait Friedrich Schlegel, il manque habituellement l'une ou l'autre : ou bien la philosophie, ou bien l'art. S'il fallait choisir, Jacqueline Lichtenstein soutiendrait sans doute aucun l'art contre la philosophie. Ou plutôt contre une certaine philosophie.
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July 28, 2014 3:56 PM
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Voilà deux ans que le Réseau LACTO («Langage, argumentation et cognition dans les traditions orales») a été mis en place à l'initiative conjointe des Universités CDG-Lille 3 et MNG-Brazzaville. Des rencontres à caractère scientifique et organisationnel se sont tenues alternativement au Congo (du 19 au 21 janvier 2013) et en France (du 7 au 9 novembre 2013), avec l'implication d'autres universityés, en vue de circonscrire la complexité épistémologique du rapport entre l'oralité et la scripturalité, ou plutôt entre l'orature et l'écriture. Le présent ouvrage est, pour l'essentiel, le résultat des discussions issues de ces rencontres, en guise de tentative de réponse à la question principalement soulevée. Ainsi, contre l'exclusion de l'une ou l'autre instance dans la définition des deux paradigmes du discours philosophique ou scientifique - le paradigme oral et le paradigme écrit - les contributions des uns et des autres s'accordent sur la vision que l'une ne saurait aller sans l'autre. Autrement dit, aucun paradigme ne saurait être pensé en totale exclusion de l'autre, si tant est qu'ils obligent le discours à s'implémenter dans l'espace et à travers le temps. Les catégories de l'espace et du temps constituent de ce fait tout à la fois une trame empirique et un cadre sémantique de déploiement du discours aussi bien oral qu'écrit, dans une optique qui se veut clairement et fondamentalement dialogique. Il est par ailleurs une certaine lecture de la présente réflexion qui laisse entrevoir une triple articulation d'essence logique et herméneutique. Car c'est bien d'une quête de la connaissance et du sens qu'il s'agit : d'abord concernant les rapports épistémologiques de l'orature à l'écriture et de l'écriture à l'orature dans leur histoire, en ouvrant sur la dimension dialogique (Charles Zacharie Bowao, Marcel Nguimbi); ensuite relativement à la mise en situation de l'oralité, qu'il s'agisse du philosopher en langue orale africaine (Mahamadé Savadogo), de la parole proverbiale prise, dans sa dimension logique, mais aussi sociale et politique, tant dans son être que dans son expression sentencielle en contexte d'oralité et de néo-oralité (Mamadou Kabirou Gano, Gildas Nzokou), ou encore relativement à la temporalité propre à la prise de décision et à l'action aujourd'hui (Oumar Dia) ; enfin, relativement à la forme et au contenu du dialogue dans des perspectives herméneutique (Christian Berner), logique (Bernadette Dango Adjoua, Shahid Rahman) et psychanalytique (Dieu-donné Limikou).
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July 27, 2014 9:10 AM
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Le mot de l’éditeur Encore un livre sur Nietzsche ?!... Oui et non, car ce texte fut publié une première fois en 1973 par un jeune et talentueux philosophe, alors élève de E. Lévinas, à qui l’on doit depuis un magistral ouvrage sur Lacan et la philosophie (PUF, 1984) mais également, murie au long des décennies suivantes, une vaste réflexion sur l’Existence, l’Evénement, le Capitalisme et la Fin de l’Histoire. Ce texte exhumé paraît exceptionnel à plus d’un titre. Si Jean Fourastié, dans une chronique pour l'Express d'août 1973, le qualifiait de "clair, classique, sans complaisance", vantant par là sa rigueur irréprochable, l'on pourrait ajouter à cette série laudative les termes de lumineux, somptueux, revigorant... Il faut dire que l'auteur se tient au plus près des écrits de Nietzsche – largement cités et commentés – avec lesquels il fait corps littéralement. En moins de deux cents pages il va droit à l’essentiel, exhibe la quintessence de la pensée nietzschéenne en faisant des thèmes de la Physis et de l’Individu son épicentre. Par sa précision et son érudition, cet ouvrage peut constituer une excellente introduction à la philosophie de Nietzsche au profit des lycéens, des étudiants et du grand public. Au-delà, ce livre propose une véritable initiation à la philosophie pour quiconque cherche à ranimer en lui la flamme d'une pensée vivante et créatrice. Les philosophes professionnels, quant à eux, y trouveront un bain de jouvence et pourront apprécier la pertinence – quasiment avant-gardiste – de la discussion que l’auteur engage à propos de la lecture heideggérienne de Nietzsche. Nous sommes particulièrement heureux de rendre ce texte à nouveau disponible et - grâce à son prix modique - accessible au plus grand nombre. Davantage qu'une réédition : une seconde naissance !
Le mot de l’auteur (4è de couverture) Où est la pointe de ce que nous enseigne Nietzsche ? Destructeur d’idoles, il s’élève contre le discours de ce que la psychanalyse dénomme le Surmoi. Que ce soit le discours commun des sociétés traditionnelles — avec son écrasement de l’individu par la communauté. Que ce soit l’actuel discours médiatique — avec son individu individualiste jouisseur et désespéré. Nietzsche appelle à laisser place à l’individu véritable, créateur, celui qui s’affronte, autant qu’il le peut, au non-sens constitutif de l’humain (néant, pulsion de mort, péché…) et qui donne sens à ce non-sens. Là est son actualité définitive. C’est à préciser cette visée de Nietzsche, et à discuter l’interprétation que Heidegger en a donnée, que se consacre le présent essai, republié ici plus de quarante ans après sa parution. Sous le titre Physique de Nietzsche, il y est question non pas d’étudier les conceptions que Nietzsche a pu défendre dans certains domaines scientifiques, mais de le suivre proclamant la puissance créatrice de la vie — de la vie comme volonté de puissance et comme Physis. Ancien élève de l’École Normale Supérieure de la Rue d’Ulm et agrégé de philosophie, Alain Juranville a enseigné la philosophie moderne et contemporaine à l’Université de Rennes et publié plusieurs ouvrages aux PUF.
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December 23, 2013 1:10 PM
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Braz Adelino : Apprendre à philosopher avec Bourdieu
Loin de poser le monde social comme l’effet d’un fatalisme, la pensée de Bourdieu, en explicitant les invariants à l’oeuvre dans la réalité sociale, ses rapports de domination et de reproduction des inégalités, donne les moyens de comprendre notre rapport au monde et à nous-mêmes. C’est précisément cette connaissance qui confère aux agents sociaux les conditions d’une nouvelle liberté : ce que le monde social a fait, le monde social, au moyen de la connaissance, peut le défaire. - Ellipses - Novembre 3013 - Collection : Apprendre à philosopher http://www.editions-ellipses.fr/index.php
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December 18, 2013 4:38 PM
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Ce que social veut dire - Tome 1 : Le déchirement du social. Axel Honneth
Gallimard - Novembre 2013 Ce que social veut dire est un ouvrage en deux tomes, destiné au seul lecteur français. Il entend permettre à ce dernier de comprendre, à travers quelque vingt-cinq textes échelonnés sur vingt ans, l'évolution théorique d'Axel Honneth, représentant de la troisième génération de l'École de Francfort. Le premier volume (Le déchirement du social) rassemble les contributions dans lesquelles Honneth, à travers la confrontation avec des auteurs classiques (Kant, Fichte, Hegel) ou contemporains et la philosophie sociale (Sartre, Lévi-Strauss, Merleau-Ponty, Castoriadis, Bourdieu, Boltanski et Thévenot), précise les caractères constitutifs de la "lutte" sociale pour la "reconnaissance". Le second (Les pathologies de la raison, à paraître) appliquera la théorie de la reconnaissance au vaste domaine du diagnostic des injustices et des pathologies sociales (confrontations avec Adorno, Benjamin, Neumann, Mitscherlich, Wellmer, mais aussi la psychanalyse et la théorie de la justice). Ces deux aspects de l'évolution théorique, éclairer les causes des conflits sociaux et étudier comment ils peuvent être justifiés et jugés sur le plan normatif, sont ici distingués en deux volumes pour un souci de lecture, bien qu'ils se soient toujours chevauchés et mutuellement fécondés, dans un projet global très précis : rapporter toute vie sociale au désir des sujets de valoir aux yeux de leurs semblables comme des personnes à la fois dignes de considération et dotées d'une individualité unique. Ce qui exige que nous comprenions toujours les régulations centrales de la vie sociale comme des ordres de la reconnaissance, mais aussi comme la manifestation sociale d'un devoir-être moral. Prises ensemble, ces deux idées signifient également que la sociologie et la philosophie pratique ne peuvent s'exercer indépendamment l'une de l'autre. http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Ce-que-social-veut-dire2
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December 18, 2013 4:26 PM
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L'Homme sans contenu. Giorgio Agamben
Circé - Novembre 2013 L'art et la terreur, l'origine du bon goût et ses rapports à la perversion, rentrée de l'art au Musée et dans les collections, la séparation entre artistes et spectateurs, génie et goût, l'apparition du jugement critique, - autant de questions à partir desquelles Giorgio Agamben analyse la naissance de l'esthétique moderne.
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December 18, 2013 4:05 PM
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L'embryogenèse du monde et le Dieu silencieux. Raymond Ruyer
Malgré un titre qui peut paraître imposant et intimider, le lecteur trouvera dans ce livre le condensé, particulièrement clair et élégant, que Raymond Ruyer voulut donner de sa pensée au soir de sa vie, en un ultime effort de présentation et d'actualisation. L'ouvrage, entièrement achevé, était jusqu'à ce jour inédit, ce qui fait de sa publication un événement. La pensée de Ruyer a retenu l'attention de nombre des penseurs les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle (comme Merleau-Ponty, Canguilhem, Deleuze ou Lacan), qui n'hésitaient pas à la placer au plus haut. La publication du dernier manuscrit philosophique de Ruyer représente l'occasion de se familiariser avec sa pensée et de lui accorder enfin la place qu'elle mérite. L'objectif du philosophe de Nancy a consisté à construire un système métaphysique ajusté aux découvertes de la science contemporaine. S'il est bien question ici de "Dieu", ce n'est pas dans la perspective d'une révélation : le Dieu de Ruyer est un Dieu spéculatif, comme celui d'Aristote ou de Whitehead, et nous sommes loin des considérations sur "le savant et la foi". D'autre part, "l'embryogenèse du monde" n'est pas une rêverie incontrôlée sur quelque Oeuf primordial, mais une tentative argumentée de constituer un panpsychisme à la manière de Leibniz, selon ce que Ruyer appelle lui-même une "monadologie corrigée". Klincksieck - Novembre 2013
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December 12, 2013 6:05 PM
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Matériaux philosophiques et scientifiques pour un matérialisme contemporain, sous la direction de Marc Silberstein
Éditions Matériologiques, Décembre 2013, 1010 pages -- Le matérialisme est une position philosophique au destin paradoxal : c’est la conception d’arrière-plan de toutes les sciences abouties – il semble même aller de soi ou n’avoir besoin que de se révéler qu’en filigrane –, tout en étant dans le même temps dénigré, malmené, incompris par nombre de nos contemporains. Même dans le pays de Diderot, d’Holbach, La Mettrie… Entre indifférence et péjoration, ce terme, que certains évacuent pudiquement au profit des mots « naturalisme » ou « physicalisme », nous semble ainsi devoir être sans cesse revendiqué. C’est la raison d’un tel livre et de ce titre : Matériaux philosophiques et scientifiques pour un matérialisme contemporain. Dans la filiation des matérialistes français des Lumières et dans l’attention permanente envers les acquis des sciences actuelles et la philosophie qui a pris le parti d’écouter ses enseignements, ce livre propose un aperçu d’idées expressément matérialistes dans six domaines cruciaux, selon l’organisation thématique suivante : (1) Philosophie du matérialisme ; (2) Matérialisme, réductionnisme, émergence ; (3) Philosophie de la physique ; (4) Philosophie de la biologie ; (5) Anthropologie philosophique ; (6) Philosophie de l’esprit et des sciences cognitives, plus un intermède historique, soit 27 chapitres. Ce terme de « matériaux » au début du titre indique précisément qu’il s’agit là non pas d’une somme close et injonctive, mais d’un ensemble de textes pouvant servir à comprendre la constitution perpétuelle d’un champ de recherche, d’un domaine de pensée et d’une conception du monde idoines pour saisir les enjeux ontologiques et épistémologiques actuels. La communauté savante, parfois hésitante quant à ses fondements ontologiques, prise entre des formes aseptisées de positivisme (la pseudo-neutralité des sciences) et des crispations idéalistes, a résolument besoin, pour qui veut produire une science qui pense ou une philosophie qui ne divague pas, de ces matériaux conjointement philosophiques et scientifiques. - Auteurs : Luc Faucher, Marc Silberstein, Michael Esfeld, Michel Paty, Charles T. Wolfe, Delphine Blitman, François Athané, Jean Bricmont, Edouard Machery , Pierre Poirier, Christian Sachse, Thibault Racovski, Martin Mahner, Pascal Ludwig, Gilbert Lechermeier, Max Kistler, Laurent Jodoin, Filipe Drapeau Vieira Contim, Pierre Deleporte, Chomin Cunchillos, Hugo Cousillas, Gérard Chazal, Mathieu Charbonneau, Mario Bunge, Reinaldo J. Bernal Velásquez, Mathieu Aury
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December 12, 2013 5:46 PM
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Hughes Choplin : Chercher en silence avec Maurice Blanchot. A partir de la pensée française contemporaine
Décembre 2013 - L'Harmattan, "Nous, les sans-philosophie" - Deux enjeux déterminent cet ouvrage. Il s'agit d'abord de montrer combien l'oeuvre théorique et narrative de Blanchot se soustrait à l'épreuve contemporaine de l'événement. Il s'agit ensuite de forger les catégories positives de la recherche ainsi indiquée. Loin de reconduire la pensée au nihilisme ou à un silence impensable- indicible typiquement contemporain, la problématisation, avec Blanchot, de la pensée française contemporaine introduit à une recherche qui, ni déconstructrice ni non-philosophique, engage l'enfance de la philosophie.
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December 5, 2013 5:00 PM
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Dostoïevski Le roman du corps. Par Michel Eltchaninoff
Millon - Novembre 2013 - La postérité philosophique de Dostoïevski repose sur un malentendu. Ses romans ont été lus, de Nietzsche à Levinas en passant par Berdiaev ou Camus, comme de vastes débats d'idées sur le mal, la rationalité, autrui, la liberté, Dieu - ses personnages extrêmes et ses intrigues policières échevelées servant surtout d'alibi. Quelques-uns, comme le théoricien de la littérature Mikhaïl Bakhtine, ont critiqué cette approche. Mais ils n'en ont pas tiré les conséquences. Aussi, à rebours de l'idée suivant laquelle, chez Dostoïevski, plus les idées abondent et plus la vie concrète des personnages s'efface, faut-il revenir au texte russe et saisir la révolution que l'écrivain fait subir à la notion de corps ? Si l'apparence physique des personnages n'est pas précisément décrite ; si Raskolnikov une caricature de beau ténébreux et Mychkine une image d'Epinal du mystique souffreteux ; si l'on ne sait pas à quoi ressemble Ivan Karamazov, le corps est-il absent ? Non, il est au contraire exploré par Dostoïevski, mais sur un mode que nous appelons inobjectif : ni objectif. ni subjectif, mais inapparent et omniprésent. A travers la maladie, la violence, la parole, fils directeurs de ses romans, vecteurs privilégiés de la corporéité, il s'agit, avec les outils de la phénoménologie, de redéfinir le phénomène humain comme articulation du corps et du sens. La voie du corps inobjectif induit une conception originale du rapport à autrui, de l'imagination, de la perception spatio-temporelle. Elle permet également de jeter un regard neuf sur les romans de Dostoïevski. En quoi consistent le crime et le châtiment de Raskolnikov ? Pourquoi la mission christique de l'idiot échoue-t-elle ? Pourquoi les nihilistes des Démons s'emparent-ils si facilement de toute la société ? Qu'est-ce que la "vie vivante" promue dans L'Adolescent ? Comment définir la culpabilité des frères Karamazov ? Avec cette lecture inédite, on comprend que le romancier demeure plus que jamais notre contemporain.
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August 11, 2014 5:13 PM
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Horizons
La migration des idées # 2 Seloua Luste Boulbina Corpus
La créolisation est-elle une décolonisation ? Poétique et politique Seloua Luste Boulbina
La philosophie arabe, de ses origines grecques à sa présence européenne : migration et acclimatation Ali Benmakhlouf
La dimension philosophique de la Méditerranée Fathi Triki
Individu et communauté dans les philosophies occidentales de la Révolution Paolo Quintili
La querelle sur Confucius dans les Lumières européennes (1670-1730) Jonathan Israel
Parole Poursuivre le dialogue des lieux Fabien Eboussi Boulaga et Nadia Yala Kisukidi
Périphéries
Jacques Derrida au site de « l'entre ». Identification marrane et anamnèse autobiographique Martine Leibovici Le voyage du film documentaire. Le Droit à la philosophie Yuji Nishiyama
Présentation de l'artiste
Ernest Breleur
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August 10, 2014 9:29 AM
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Depuis près de quarante ans, Pierre Manent trace une voie originale et féconde. Ses livres interrogent les formes politiques qui donnent sens à l'expérience historique, de la cité grecque aux nations européennes, en passant par l'Empire romain et l'Église chrétienne. Cet ouvrage, le premier entièrement consacré à Pierre Manent, aborde les grands thèmes de son oeuvre, autour de trois axes : la philosophie, la politique et la religion. Il examine également les principales étapes de la pensée politique : Aristote, Machiavel, Pascal, Tocqueville… L'histoire et la philosophie politique éclairent les enjeux du présent, en particulier la crise de la démocratie et de la nation en Europe. Pour Pierre Manent et ceux qui s'en inspirent, la politique constitue le fait générateur des sociétés humaines. Elle façonne l'humanité de l'homme, qui se réalise dans la vie en commun. Aller vers la politique, c'est aller vers l'âme. Une incitation à lire et relire une oeuvre forte et pénétrante.
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August 10, 2014 9:11 AM
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Le Crépuscule des idoles occupe une position particulière dans l'œuvre de Nietzsche. Conçu par ce dernier comme « une parfaite introduction d'ensemble à ma philosophie », il se veut l'antichambre du renversement des valeurs que présentera L’antéchrist, entreprise qui constitue désormais la tâche essentielle du philosophe. Mais loin de se réduire à un bilan, le Crépuscule des idoles s’avère aussi être un texte novateur, prolongeant fréquemment les conclusions antérieures, introduisant des problèmes originaux, et soulignant l’unité du parcours nietzschéen. Issu d’une collaboration internationale rassemblant de nombreux spécialistes de Nietzsche, le présent ouvrage se propose de faire le point sur la spécificité et les objectifs de ce livre complexe.
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August 8, 2014 3:50 PM
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Politiques de l'image Si la proposition essentielle qui anime depuis une quinzaine d'années les travaux de Jacques Rancière consiste simultanément à débusquer la tension entre les régimes éthique, représentatif et esthétique des arts, d'une part, et, d'autre part, à repérer les modalités du partage du sensible comme opération fondamentale du politique, c'est sans doute en fonction de ce nouage inextricable que l'image s'offre comme un terrain de prédilection pour penser, analyser et réarticuler le dicible, le visible et le pensable, les manières de faire et les manières d'être. Qu'il s'agisse de circuler à l'intérieur ou autour de l'image, de critiquer la société du spectacle, du règne du visuel et des emportements éplorés sur la fin des images ; de la définition d'un cinéma ? "politique" et de la prétendue coupure entre le cinéma classique et le cinéma moderne ; de la notion d'"irreprésentable" ; des spécificités médiatiques et techniques censées assurer une "pureté" de l'image conforme à sa non moins prétendue ontologie ; ou encore de la migration des images en mouvement des salles de projection vers les espaces d'exposition à la révolution numérique ou à la dématérialisation des oeuvres par l'image, la vigueur et la radicalité peu communes de la pensée de Jacques Rancière nous invitent, à chaque fois, à rendre l'image à ses opérations singulières comme à ses enjeux politiques.
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December 25, 2013 8:44 AM
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Denis Kambouchner : Le style de Descartes
Ed. Manucius - Octobre 2013 Grand philosophe, grand mathématicien, Descartes a-t-il été aussi un grand écrivain ? La question est classique. A l'évidence, il existe un style cartésien, dont le Discours de la Méthode offre une sorte de bouquet, avec ses longues phrases à la construction puissante et aux savantes modulations. Ce style résulte d'une éducation littéraire que Descartes n'a en vérité jamais répudiée. De quoi cette éducation a-t-elle été faite? Quelle relation le philosophe entretient-il avec le langage? Comment passe-t-il du latin, " langue de ses précepteurs ", au français, " langue de son pays "? De quel travail de la pensée la phrase cartésienne est-elle le théâtre ? Ces questions n'ont rien de subsidiaire. Se pencher sur le style de Descartes, c'est s'engager dans un voyage à travers ses textes. Des notes de jeunesse jusqu'aux dernières lettres, on y rencontrera des paysages presque ignorés, où s'incarne, au plus loin des simplifications scolaires, une pensée d'une audace restée inouïe. http://manucius.blog2b.net
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December 25, 2013 6:57 AM
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Jean-Christophe Bardout : Penser l'existence. L'existence exposée : époque médiévale
VRIN - Décembre 2013 - Coll. Histoire de la Philosophie - A la différence de nombreux concepts hérités d'Aristote, l'existence fait en métaphysique une entrée aussi discrète que tardive, avant de devenir un thème à ce point majeur qu'aucune philosophie n'a pu s'en dispenser, en dépit d'un paradoxe constitutif : l'existence n'est-elle pas l'autre absolu de la pensée ? Pourquoi l'existence s'est-elle constamment maintenue, au-delà du questionnement métaphysique qui fut son horizon médiéval, jusqu'à constituer un des concepts fondamentaux de toute anthropologie ? Pour répondre, une histoire de l'existence dans la longue durée s'imposait, qui entreprenne d'en relever les mutations principales : née dans l'Antiquité tardive pour singulariser l'être du Christ, développée au Moyen âge pour appréhender l'être du monde créé, l'existence qualifie, aux temps des Lumières, l'être de l'homme. Le premier volet de cette histoire complexe analyse l'émergence de l'existence aux côtés de l'être, puis en concurrence avec lui. Il retrace le lent processus médiéval de son incorporation à la philosophie, de Marius Victorinus à la scolastique moderne : existe ce qui se pose à partir de son origine, puis hors de sa cause. Ainsi l'existence fut-elle premièrement exposée.
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December 23, 2013 11:12 AM
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Benoît Schneckenburger : Intelligence du matérialisme
2013 - Editions de l'Epervier - Coll. "Pour aller plus loin" - "Préface de Jean-Luc Mélenchon Le matérialisme est une idée ancienne en Europe. Elle demeure pourtant méconnue. Pourquoi l’une des écoles de philosophie les plus fécondes fait-elle l’objet d’une ignorance et d’un mépris toujours aussi opiniâtres ? Comment se fait-il que les progrès des sciences n’aient pas fait triompher cette représentation à la fois concrète et complexe du monde ? Car le matérialisme est loin d’être un simplisme. Ses hypothèses les plus fondamentales sur la structuration atomique du réel, sur le rôle du hasard dans l’organisation des phénomènes de la nature ou sur l’origine et la nature matérielles de la pensée ont été confirmées par les différentes sciences. Pour comprendre les raisons de cette méconnaissance volontaire, il faut revenir aux origines de l’histoire de la philosophie et découvrir comment une autre école de pensée, l’idéalisme, s’est substituée au matérialisme pour l’étouffer, en s’appuyant sur les soutiens de la religion, des pouvoirs politiques et des classes dominantes, en place depuis plus de deux mille ans. Mais comprendre le matérialisme dans la richesse de son développement, ce n’est pas seulement connaître les raisons de son occultation, c’est aussi dévoiler les trésors d’émancipation que cette pensée recèle. Trésors théoriques, bien sûr, mais aussi trésors pratiques car le matérialisme libère tout autant la pensée que l’action. Comme philosophie, il est à la fois un remède contre l’obscurantisme intellectuel et l’aliénation politique dans laquelle le système de domination nous maintient sciemment. En proposant un tableau général des grands axes de la pensée matérialiste, des questions qu’elle aborde et des réponses qu’elle propose, Benoît Schneckenburger, philosophe militant, agrégé et docteur en philosophie, nous invite à comprendre comment l’intelligence matérialiste permet d’interpréter le monde, mais aussi comment elle propose de le transformer. http://www.editions-epervier.fr
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December 18, 2013 4:31 PM
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L'individu sujet de lui-même - Vers une socio-analyse de la relation sociale. Guy Bajoit
Armand Colin - Novembre 2013 D'où vient cette conviction que l'individu doit être maître de sa vie ? A partir d'une enquête sociologique, l'histoire personnelle de neuf individus de notre société est analysée pour comprendre avec eux ce qu'ils font pour échapper à la destinée sociale assignée par leur socialisation et être davantage sujets et acteurs de leur existence personnelle. Ces tranches de vie s'ouvrent sur la construction d'une théorie et d'une méthode que l'auteur appelle la socio-analyse des relations sociales.
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December 18, 2013 4:23 PM
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Journal posthume. Georg Simmel
Circé - Novembre 2013 "Je sais que je mourrai sans héritiers spirituels (et c'est bien ainsi). Mon héritage est semblable à une somme d'argent que l'on partage entre un grand nombre d'héritiers ; chacun transforme sa part en un bien quelconque, qui correspond à sa nature à lui : un bien dont on ne reconnaît pas qu'il provient de cet héritage-là". http://circeberlin.com/tag/journal-posthume
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December 18, 2013 3:48 PM
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Espace et métaphysique de Gassendi à Kant. Luc Peterschmitt (dir.)
A paraître - Janvier 2014 - Hermann La question de l'espace est, à l'âge classique, centrale. Renouvelée notamment par les découvertes mathématiques et scientifiques, elle occupe une place de premier ordre dans toutes les élaborations philosophiques des XVIIe et XVIIIe siècles. L'espace existe-t-il ? Et si tel est cas, quel est son statut ontologique ? L'espace peut-il être subsumé sous les catégories de substance ou d'accident ? Comment l'espace est-il perçu ou appréhendé ? L'homme peut-il avoir une pensée non spatialisée ? La réponse à ces questions n'est pas aisée car elle a, en plus des enjeux scientifiques évidents, des répercussions d'ordre théologique, nettement mis en valeur par la controverse entre Leibniz et Clarke : Dieu agit-il sur ou dans le monde ? Pour comprendre et présenter l'importance majeure de cette problématique, la présente anthologie rassemble les textes les plus importants de la période (de Gassendi à Kant), dont un grand nombre est édité ou traduit en français pour la première fois.
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dm
December 12, 2013 5:31 AM
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Cahiers de l'Herne : BENJAMIN
OCTOBRE 2013 - CAHIERS DE L'HERNE - Le présent volume, qui s’organise autour de l’interrogation sur les matériaux biographiques et historiques avec lesquels Walter Benjamin a façonné sa pensée, cherche à accomplir une reconstruction historique à laquelle viennent s’ajouter des lectures attentives aux formes de présentation qu’il a adoptées.Cette enquête collective qui porte à la fois sur la grammaire historique et sur l’individualité de sa réinvention discursive, qui s’intéresse aussi bien aux sources de Benjamin qu’à son style, ne délaisse pas pour autant la fécondité théorique de l’oeuvre. L’entrée en matière par les formes d’expression autobiographique qui permettent d’exploiter la tension entre ses dimensions philosophique et littéraire, est en cela stratégique : elle ouvre la voie à des réflexions très actuelles autour de la problématique de l’image, notamment sur son rôle dans le discours théorique, et sur l’ouverture de l’art à la théorie. La progression qui part des traces de la vie vers l’étude des sources et des corrélations de l’oeuvre tend un arc qui cherche à se fermer pour décrire un cercle. Car l’entrée par le biographique nous renvoie sans cesse aux matériaux historiques avec lesquels Benjamin a façonné sa pensée dans un style inégalable. » Dirigé par Patricia Lavelle.Textes de Walter Benjamin traduits par Jean Lacoste, Pierre Rusch, Didier Renault, Olivier Mannoni et Marc de Launay.
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dm
December 9, 2013 5:08 PM
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Hourya Benis Sinaceur : Cavaillès
Les Belles lettres - Novembre 2013 - Le nom de Jean Cavaillès évoque pour les uns le héros de la Résistance, le combattant intrépide fusillé à 40 ans par les Allemands, pour les autres le philosophe brillant qui a proposé une conception neuve de la pensée logique. Cet homme ne fait pourtant qu'un, l'unité de la pensée abstraite et de l’action concrète s’arrimant chez lui dans une même disposition éthique, disposition à prendre des risques, à vivre le risque - théorique ou pratique - comme la solution exigée par un problème rationnellement posé. Or ce chemin qui va de la position d’un problème théorique à l’invention de sa solution, le philosophe Cavaillès se demande s’il est nécessaire ou contingent. L’apparition de la théorie des ensembles de Cantor par exemple est-elle le fruit nécessaire du développement de la mathématique ou bien un événement contingent qui aurait non seulement pu ne pas se produire mais se produire selon une autre modalité? Mais si plusieurs mathématiques différentes peuvent coexister, n’est-ce pas le modèle le plus rigoureux du savoir qui perd d’un coup son unité et sa nécessité? Le problème de Cavaillès est de trouver comment d’un univers ancien peut sortir un nouvel univers, comment on peut allier la continuité de la démarche rationnelle et la rupture des concepts. Ce sont les voies utilisées par Cavaillès pour résoudre cette question que le livre d’Hourya Benis Sinaceur dégage avec une grande clarté. Loin de perdre le lecteur profane dans des considérations mathématiques et logiques qui le dépasseraient, l’auteur s’emploie à cerner l’originalité de la pensée philosophique de Cavaillès, en montrant comment il fait jouer les unes contre les autres les sources philosophiques auxquelles il puise pour construire une histoire du sens absolument singulière, irréductible à l’une ou l’autre des philosophies qui l’alimentent pourtant. Entre Frege et Bolzano du côté d’une conception objectiviste des idées, et Hegel et Husserl du côté d’une logique subjectiviste, c’est-à-dire de la conscience, Cavaillès tisse une « voie moyenne »: une dialectique matérielle (du contenu) sans sujet.
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