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January 25, 2016 5:13 PM
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Pourquoi, partout et de tout temps, les hommes ont-ils voulu offrir des sacrifices à leurs dieux ? Pour leur plaire et s attirer leurs faveurs ? Pour les remercier sans rien demander en échange ? Qu est-ce qui se cache derrière ce rite ? Hubert et Mauss, éminents spécialistes des religions, pensent que si le sacrifice est « l instrument privilégié de communication entre l homme et les forces supérieures », comprendre son langage signifie cueillir l essence de la religiosité primitive. Henri Hubert (1872-1927) est un historien et sociologue français. Très connu pour ses recherches avec Marcel Mauss sur les aspects religieux de l anthropologie. Il est l auteur de Étude sommaire de la représentation du temps dans la religion et la magie, publié à Paris en 1905. Marcel Mauss (1872-1950) fut anthropologue, sociologue et historien des religions, grand nom de l école d Émile Durkheim. Mauss a profondément influencé la pensée de Claude Lévi-Strauss, le père de l anthropologie structurale. Son ouvrage le plus connu reste Essai sur le don (1923).
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January 25, 2016 4:47 PM
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« Brentano a connu et continue toujours de connaître un singulier destin dans la philosophie contemporaine. Du statut d’auteur relativement mineur de la tradition phénoménologique, il est en passe de devenir une source essentielle de la philosophie contemporaine comme en témoigne toute une littérature actuelle florissante qui se consacre à une reprise des thèmes centraux de sa doctrine dans le contexte d’une étude de la cognition et de la conscience ». Depuis deux décennies, les travaux de Franz Brentano connaissent un important regain d’intérêt dans le champ de la philosophie contemporaine de l’esprit autour du fameux problème de la conscience phénoménale.D’une maniére significative, la théorie brentanienne de la conscience a été associée dans la littérature contemporaine à différentes theories rivales de l’esprit : theories d’ordre supérieur, au-toreprésentationnalisme et différentes variétés de représentationnalisme et d’intentionnalisme qui se réclament d’un aspect ou d’un autre de la philosophie de l’esprit de Brentano. L’objectif de cet ouvrage est d’explorer un domaine de théories intentionnelles de la conscience à partir de Brentano tout en soulignant sa contribution au vaste débat contemporain sur la nature de la conscience.
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January 25, 2016 4:28 PM
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Voici l'histoire d'un amoureux de la vie et d'un curieux du monde. Fils de marinier, homme de la terre de Gascogne, rugbyman qui a toujours pensé avec son corps, ancien de l'école Navale, philosophe, historien des sciences, académicien, 83 ans et plus de 60 livres, Michel Serres a voulu faire le tour du monde, des savoirs et des cultures. Son oeuvre foisonnante, imprévisible, inclassable prend la forme d'une Pantopie: du grec «pan» («tous») et «topos» (le «lieu»). Avec une devise «penser, c'est anticiper», il a vu venir avant tout le monde les grandes révolutions de notre temps: l'avènement des communications, le souci du corps, la crise de l'écologie, la révolution numérique, la métamorphose du religieux. Pour saisir chacun de ces événements, il a forgé des concepts nouveaux et imaginé des personnages, de Hermès à Petite Poucette, qui leur donnent une incarnation concrète et vivante. Martin Legros, journaliste et philosophe, et Sven Ortoli, journaliste et historien des sciences, ont su amener Michel Serres à raconter son oeuvre autour des grands personnages qui l'habitent et à la replacer dans le paysage politique et intellectuel de son temps. En filigrane, c'est une contre-histoire philosophique des deux derniers siècles qui se profile.
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January 25, 2016 4:07 PM
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" Il n'y a que les martyrs pour être sans pitié ni crainte et, croyez-moi, le jour du triomphe des martyrs, c'est l'incendie universel. " Cette sombre prophétie de Jacques Lacan en 1959 décrirait-elle le monde des années 2010 ? Les guerres qui ravagent le Moyen-Orient menacent-elles d'aspirer toutes les désillusions politiques et les révoltes désespérées de la génération qui vient ? La " radicalisation de l'islam " est-elle à l'origine de ce drame et des actions terroristes dans le monde entier ? Pour répondre à ces questions, Alain Bertho déplace les cadres d'explication habituels. Il montre que le chaos qui pointe est très loin d'avoir le djihad pour seul moteur : c'est d'abord l'ébranlement de la légitimité des États par la mondialisation, la crise généralisée de la représentation politique, la recherche d'une légitimité sécuritaire par les puissants qui ont fait le lit de la violence du monde. Et qui expliquent pourquoi, depuis les années 2000, se multiplient sur tous les continents des émeutes et des attentats aux motivations multiples, dont l'auteur brosse ici un tableau saisissant. Quand la fin du monde semble à nombre de jeunes plus crédible que la fin du capitalisme, la révolte tend à prendre les chemins du désespoir et du martyre. La clôture de l'hypothèse révolutionnaire a ainsi ouvert la voie à la rage des enfants perdus du chaos politique et humain de la mondialisation néolibérale. Toutes les polices et les armées du globe ne pèseront guère devant cette fascination de la mort. Seul peut y répondre l'espoir collectif en un autre possible, fondé sur une nouvelle radicalité tournée vers l'avenir. Ses prémisses sont là, partout dans le monde. L'enjeu est de les faire grandir. Alain Bertho, anthropologue et professeur à l'université Paris-8, consacre ses travaux depuis 1990 aux mobilisations urbaines et aux émeutes, en France et dans le monde. Il est notamment l'auteur de L'État de guerre (La Dispute, 2003), Nous-autres, nous-mêmes. Ethnographie politique du présent(Le Croquant, 2007) et Le Temps des émeutes (Bayard, 2009).
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January 24, 2016 2:19 PM
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Texte traduit et annoté par Sébastien Galland. Présentation Julie Reynaud. Préface de Laurent Lavaud. Dédicacé à Laurent le Magnifique, l’Argument pour la théologie platonicienne a sa place parmi les Opuscules théologiques que Marsile Ficin, le maître de l’Académie néoplatonicienne de Florence, rédige en 1476 pour accompagner son Commentaire sur le Banquet de Platon et sa Théologie platonicienne de l’immortalité des Âmes. Dans ce texte inédit, Ficin apparaît non plus seulement en traducteur, mais en philosophe authentique, se donnant pour tâche la rénovation du platonisme, attentif aux liens unissant les sagesses païennes à la religion chrétienne. Pérenne, la pia philosophia ne sert pas que des intentions apologétiques, elle est un exercice spirituel qui, partant du multiple pour remonter vers l’Un, enseigne le chemin qui élève jusqu’à Dieu. Pour Ficin, il appartient au platonisme de tracer cette voie. Julie Reynaud et Sébastien Galland sont professeurs de philosophie en classes préparatoires et enseignent la science des arts à l’université Paul-Valéry (Montpellier III). Leurs travaux portent sur la pensée et l’art de la Renaissance. Laurent Lavaud est maître de conférences en philosophie à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne.
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December 2, 2015 12:36 PM
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Depuis quelques années, les sujets de complexité et de désordre font l’objet de nombreuses études. L’originalité de cet ouvrage tient à son ouverture sur cette activité « en devenir » dans un large éventail de disciplines. Des contributions issues d’expertises très différentes ont été sélectionnées pour faire avancer la compréhension des phénomènes par des fertilisations croisées. Dans chaque nouveau chapitre, c’est un nouvel expert qui formule ce qu’est, à ses yeux, la complexité dans son champ d’action. On voit ainsi apparaître, au fil des chapitres, la puissance et la diversité de l’aléatoire, les limites entre les concepts de complexité et de désordre, les transitions de phase dynamiques avec des aspects prédictifs… L’intérêt pour le lecteur est de découvrir par lui-même l’existence de similarités entre des phénomènes et des champs thématiques différents. Il pourra ainsi acquérir un vrai recul sur les concepts de complexité et de désordre. Cet ouvrage a été réalisé sous l’impulsion des rencontres Complexité et désordre organisées par l’Université Paris Diderot. Ont participé, sous la direction de Jean-Claude S. Lévy (Laboratoire Matériaux et Phénomènes Quantiques, Université Paris Diderot) :
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December 2, 2015 12:07 PM
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La Grande Guerre n'a pas cessé de nous fasciner. Elle nous apparaît comme un moment de profonde rupture non seulement historique et géopolitique, mais aussi épistémologique et même civilisationnelle. Nos façons de comprendre le monde, de le voir, de le penser, ont été transformées autour de ces années-là. Quel rôle le conflit a-t-il joué dans ces bouleversements ? Dans quel contexte intellectuel s'est-il déclenché ? Et quels en ont été les effets à long terme - les ruptures et les reconfigurations dans les sciences, la philosophie, les lettres, les arts, les représentations, les mentalités, la société ?
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December 2, 2015 11:35 AM
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Les dérèglements climatiques et la destruction des écosystèmes, symptômes majeurs de la crise écologique que traversent nos sociétés contemporaines, font apparaître de nouvelles formes d’injustice – envers les plus pauvres et les générations futures. Dans ce contexte, l’étude des enjeux économiques et philosophiques associés à la répartition des ressources naturelles et des pollutions sur le temps long devient alors essentielle. A partir d’objets d’analyse comme les capabilités, la préférence pour le présent, les préférences chiches ou la situation des petits territoires insulaires, ce dossier spécial propose d’apporter un regard nouveau sur les liens entre la justice et l’environnement. A la veille de la COP 21, prochain sommet mondial sur le changement climatique à Paris, il devient urgent de repenser l’évolution des sociétés sur un temps long afin d’éviter l’apparition de nouvelles injustices environnementales.
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November 30, 2015 12:59 PM
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Très connu pour sa critique sévère de la morale, Nietzsche ne parle presque jamais déthique. Toutefois, certains commentateurs ont vu dans sa pensée précisément une « éthique ». Existe-t-il dans ses textes des éléments qui permettraient de le faire ? En répondant, ce livre demeure comme une tentative pour construire quelque chose de nouveau à partir de sa pensée : ce que nous appelons une « éthique des affects » ou une « affectologie ». acheter ce livre
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November 30, 2015 12:23 PM
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Ces dernières années, un vif débat s'est développé autour de la valeur esthétique du geste, envisagé dans son double aspect performatif (exécutif et poïétique) et communicatif. C'est dans ce contexte que s'inscrit ce livre, qui pose une question, à la fois simple et redoutable : par quoi un geste fait-il sens pour celui qui l'exécute (le performeur) comme pour celui qui l'interprète (le spectateur) ? L'intérêt des contributions rassemblées ici réside dans le fait qu'elles abordent directement cette question à partir d'une réflexion approfondie sur les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires. L'interrogation se déploie à travers ces différents champs. Mais qu il s'agisse de la danse, de la musique, de la peinture, de la philosophie ou de la littérature, c est à chaque fois l'énigme « d'un sens qui affleure à même un mouvement ou d'un mouvement qui est signifiant par sa dynamique propre » qui est repensée et posée comme un nouveau défi. Dans ses conclusions, le présent recueil conduit à formuler deux hypothèses, encore peu explorées jusqu'à présent. Selon la première, la signifiance immanente au geste par quoi il fait sens aussi bien pour celui qui l ='exécute que pour celui qui le regarde s'ancre essentiellement dans le rythme, c est-à-dire plus précisément dans la durée intérieure qu il symbolise et qu il nous transmet. Selon la deuxième hypothèse, cette signifiance immanente au geste permet de thématiser trois formes principales d'empathie : l'empathie aperceptive générale, pour les formes linéaires et les formes sonores ; l'empathie dite intersubjective, pour l'apparence sensible des êtres humains, et notamment pour leurs expressions. Enfin, l'empathie pour les oeuvres d art, qui à son tour inclut l'empathie esthétique et l'empathie pratico-éthique.
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November 30, 2015 11:47 AM
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On me demande : "Votre épouse vous reconnaît-elle ?". Je réponds : "Peut-être. Je ne sais. Mais la vraie question est autre, elle est : est-ce que, moi, je la reconnais, est-ce que je la reconnais non pas telle qu'elle a été, mais telle qu'elle est à présent, dans son inhumaine condition ? Car, enfin, à quoi reconnaît-on qu'un être humain est un être humain ?". Une question cruelle, en vérité, mais qui ne peut rester sans réponse. Une question terrible, cela est sûr, mais qui ne peut laisser la philosophie sans voix, si la philosophie sert à quelque chose. Michel Malherbe, professeur émérite, a enseigné la philosophie à l'Université de Nantes.
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November 27, 2015 12:50 PM
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Les philosophes sont là, parmi nous ! Ils n'ont pas fait que bâtir de grands systèmes conceptuels qui donnent du travail aux universitaires et érudits pour des siècles. Ils ont aussi nourri notre langage quotidien. Vous n'ignoriez pas que « l'amour platonique » faisait plus ou moins référence à Platon. Vous vous doutiez que l'adjectif « machiavélique » renvoyait à Machiavel, ou « épicurien » à Épicure. Mais saviez-vous qu'une péripatéticienne désigne à l'origine une disciple d'Aristote et que le pragmatisme est une école américaine de philosophie ? Cet ouvrage au concept totalement inédit revient avec humour et pédagogie sur l'origine philosophique de nos expressions courantes et mesure le chemin parcouru, entre leurs naissances dans les cercles confidentiels de la philosophie et leurs diffusions quelques siècles plus tard, parmi le grand public. Comme ces expressions courantes en attestent, la philosophie est avant tout une réflexion sur la vie de tous les jours, et cette vie a besoin d'être nourrie par des analyses : on a besoin de penser le plaisir, le bonheur, l'amour, la ruse, l'engagement… Plus que des mots, les grands philosophes nous permettent d'approfondir le sens des choses. Même s'il adopte l'ordre chronologique d'un ouvrage d'histoire de la philosophie, le présent volume n'est donc pas qu'un ouvrage sur la philosophie. C'est d'abord et surtout une invitation à un exercice de philosophie : celui de provoquer notre propre pensée.
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November 26, 2015 12:43 PM
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Ni religion ni philosophie, l'animisme est une compréhension neuve de la nature et sans doute aussi un art de vivre qui, face à un monde agité, nous apprend à mieux habiter le monde. Et si l’animisme s’avérait la seule possibilité de sauver l’homme ? Par une nouvelle façon d’être au monde, cette pensée, souvent méconnue, se donne à vivre comme une contre-philosophie. Cette initiation est un éveil de l’être tout entier, une nouvelle cosmogonie qui se donne à lire. Il s’agit de réapprivoiser son corps en réapprenant, par exemple, à respirer, à contempler, à se dessaisir du sens des choses, à apprendre à oublier le temps. Face à un monde agité et au seuil du chaos, l’animisme invite à retrouver l’aspect essentiel des choses. Instaurant un dialogue entre la philosophie occidentale et cette philosophie africaine, Gaston-Paul Effa décentre la perspective, et change de focale : et si une nouvelle révolution était en marche ? Et si, contrairement à l’idée reçue, c’était la Nature qui humanisait l’Homme ?
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January 25, 2016 4:53 PM
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"Tchouang-tseu est le plus remarquable des philosophes chinois. On ne sait pas grand-chose de sa personne. Il est probablement mort vers 280 avant notre ère. Nul ne sait très bien quelle part lui attribuer dans l'ouvrage qui porte son nom et qu'on appelle 'le' Tchouang-tseu. Cet ouvrage réunit des textes de Tchouang-tseu lui-même et d'auteurs anonymes qui ont été proches de lui, se sont inspirés de lui après sa mort ou ont été associés à son nom par la suite. L'ouvrage n'est pas gros, il est un peu moins long que les quatre Évangiles. C'est un classique : un ouvrage qui a été beaucoup lu, cité et commenté au cours des siècles, mais aussi mal lu et mal compris, ou compris selon des préjugés qui n'ont plus de raison d'être aujourd'hui. Je me suis efforcé de l'aborder d'un regard neuf. Au seuil de ce livre, le lecteur se demandera peut-être de lui dire quelle sorte de philosophe est Tchouang-tseu. Je ne peux pas répondre parce que je ne puis le classer dans aucune catégorie connue. Il faut que le lecteur voie et juge par lui-même." (Jean François Billeter)
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January 25, 2016 4:35 PM
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Nos générations sont les premières à pouvoir espérer que l’on saura bientôt expliquer comment fonctionne notre esprit. Déjà, nous connaissons beaucoup de choses sur la géographie intérieure de notre occiput, nous commençons à entrevoir comment ses différentes constellations travaillent ensemble pour produire la conscience, et certains imaginent la manière d’augmenter nos capacités et de dépasser les frontières de l’humain. C’est ainsi en termes nouveaux que le problème du corps et de l’esprit se pose. Savoir comment notre pensée s’articule et se traduit en actes nous guérira-t-il de nos passions destructrices ? La science du cerveau réglera-t-elle la question de l’être, ce que nombre de neuroscientifiques semblent considérer comme une évidence ? Ce n’est pas un ouvrage de science mais de philosophie. Il s’adresse à tous ceux qui sont curieux de savoir ce que la connaissance du fonctionnement du cerveau va changer dans l’existence. De ce parcours émergent des règles pour la direction, non pas de l’esprit, mais de la vie, et l’horizon d’un nouvel humanisme. Née en 1969 à Dijon, Valérie Charolles est philosophe et magistrate à la Cour des comptes. Après l'ENS, des études de philosophie des sciences et l'ENA, elle a notamment enseigné les enjeux politiques à Sciences Po. Elle a déjà publié aux éditions Fayard Le libéralisme contre le capitalisme (2006), Et si les chiffres ne disaient pas toute la vérité ? (2008), ainsi que Philosophie de l'écran. Dans le monde de la caverne (2013).
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January 25, 2016 4:18 PM
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La théorie de la reconnaissance élaborée par Axel Honneth est à l’heure actuelle une des contributions théoriques majeures dans les domaines de la philosophie sociale et de la théorie sociologique. Inscrite dans l’héritage de la Théorie critique (de l’École de Francfort), cette théorie élargit la conception de la communication aux rapports de reconnaissance, en concevant les modalités sociales de l’expérience, la conflictualité, la formation de ces rapports de reconnaissance comme leur obstruction. Elle éclaire les « pathologies » sociales à l’œuvre dans les sociétés contemporaines. Ces questions sont travaillées par Axel Honneth dans le domaine de la philosophie morale et de la théorie sociale, de la psychanalyse et du droit. Cependant, à la différence de ses prédécesseurs francfortois (Adorno, Benjamin, Habermas, etc.), pour qui la question de la culture et de la communication était centrale, Honneth a longtemps délaissé ces questions. Les développements conceptuels de sa théorie présentent pourtant un intérêt réel pour les recherches effectuées dans ce domaine. Ces apports seront discutés dans le présent numéro de Réseaux, notamment à l’aune de la sociologie des nouvelles technologies de la communication. Approche pluraliste des sociétés modernes, la théorie honnéthienne fait de la « liberté communicationnelle » une valeur fondamentale des sociétés modernes. Il se donne les moyens de repenser les contours d’une critique de formes de communication pathogènes colonisant l’espace public. Son insistance sur l’éthicité démocratique lui permet enfin de repenser les contours d’une nouvelle culture politique.
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January 24, 2016 2:36 PM
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Le titre de ce livre, Violence et messianisme, n’est pas une paraphrase du titre de l’un des textes les plus influents du siècle dernier, « Violence et métaphysique » de Walter Benjamin : il veut précisément interroger la possibilité d’une traduction philosophique de l’idée messianique. Pourquoi faut-il découvrir dans le champ de la philosophie un espace pour l’impossible venue de ce qui n’est pas encore là? Traduite dans la problématique du messianisme, la question qui se pose est de savoir s’il existe un lien entre la violence (la guerre) et la venue du Messie (de la justice, de la démocratie, de l’ordre, de la paix…). Dans cette perspective, combien de violence faut-il? Et quelles figures de violence sont susceptibles d’y mener? L’agir messianique est-il possible? Est-il nécessaire d’agir violemment pour qu’une nouvelle époque advienne? Il s’agit donc de chercher l’agir qui, d’urgence, mène à l’autre et en est pourtant l’attente. À cet égard, la philosophie comme praxis est déjà un agir politique qui possède un potentiel messianique ou révolutionnaire. Elle nous engage, car elle cherche à associer et à inclure tout le monde, à faire entrer chacun dans un devenir actif ou, ce qui revient au même, à ce que personne ne demeure passif.
Philosophe franco-serbe, Petar Bojanic dirige l’Institut de philosophie de Belgrade. Il a écrit une thèse dirigée par Jacques Derrida et Étienne Balibar – La (Dernière) Guerre et l’institution de la philosophie.
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December 2, 2015 12:43 PM
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Le philosophe Gilles Deleuze (1925-1995) est l’auteur, avec son compère Félix Guattari, d’une œuvre philosophique capitale pour nos devenirs politiques et pratiques au sein du monde dit post-moderne. Plus marxiste que Marx et plus freudien que Freud, le philosophe prolonge et critique vigoureusement les textes de ces deux pères fondateurs. Proche de l’anarchisme, en dialogue constant avec Spinoza, Nietzsche et d’autres grands penseurs de la vie, Deleuze ne cesse de brancher des connexions entre philosophie, art et politique, créant des perspectives politiques nouvelles et des évaluations existentielles bouleversantes. Présentant 36 outils-concepts tirés de son œuvre et à forte ambition pédagogique, Pierre Ansay introduit et prolonge cette œuvre iconoclaste dont la réception ne devrait jamais laisser nos certitudes progressistes indemnes. Pierre Ansay est docteur en philosophie, il a récemment publié chez Couleur livres “Petite plomberie spirituelle, philosophique et politique” (2014), “Nos devenirs spinoziens, fraternels et anarchistes” (2013), “Gaston Lagaffe philosophe” (2012) et “Spinoza peut nous sauver la vie” (2011).
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December 2, 2015 12:27 PM
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La vie humaine est orientée par des valeurs et guidée par des normes. La normativité désigne la capacité de créer des normes et tout autant d’en changer. Georges Canguilhem a baptisé « normativité biologique » la capacité de l’organisme de fonctionner selon des normes tant à l’état normal que pathologique. Le présent ouvrage explore un certain nombre d’expressions diverses de la normativité humaine et s’interroge sur leurs sources, qu’il s’agisse de philosophie, de sciences et en particulier de mathématiques, de psychologie, de neurologie et de psychiatrie, ainsi que de phénomènes de violence et d’altruisme. Que subsiste-t-il, dans des situations extrêmes (par exemple dans certaines pathologies), de la capacité de l’homme d’élaborer de nouveaux modes de relation avec son milieu de vie et d’interaction sociale ? Philosophe et historien des sciences, Claude Debru est professeur émérite de philosophie des sciences à l’École normale supérieure et membre de l’Académie des sciences. Il a notamment publié chez Hermann L’esprit des protéines (1983), Neurophilosophie du rêve (1990, 2006) et Le sens du futur (2012).
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December 2, 2015 12:01 PM
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Cet ouvrage reprend certains des actes du Forum Philo Le Monde/Le Mans, rencontres philosophiques organisées en novembre 2014 par la Ville du Mans et le journal Le Monde sous la direction de Jean Birnbaum. Non, la question de la promesse n’est pas d’abord celle de l’infidélité. Pour penser la promesse, il faut cesser de l’envisager à l’horizon du seul manquement, de l’inéluctable trahison, bref de la fausse promesse. Si cet engagement a une valeur, c’est comme décision d’affirmer notre responsabilité humaine, notre aptitude à répondre de la parole donnée. Cette parole est action : que je dise «je t’aimerai toujours», «en janvier j’aurai fait baisser le chômage» ou simplement «comptez sur moi pour être à l’heure demain», à l’instant même où je promets, je proclame non seulement l’incertitude de l’avenir mais surtout ma capacité à engager ce futur imprévisible, qui soudain dépend tout entier de moi. Acte éthique par excellence, la promesse est donc la manifestation la plus puissante de notre volonté, le témoignage le plus exaltant de notre liberté. «La promesse est un acte impossible, mais c’est le seul digne de ce nom», résumait naguère Jacques Derrida. Dans la tradition de débat et de pédagogie portée par ce Forum depuis maintenant un quart de siècle, tous les auteurs, venus des horizons les plus divers, explorent la promesse - cette parole qui se jette en avant, ce geste qui n’est ni échange ni contrat, ce don inconditionnel qui nous oblige et nous lie à autrui. Sans promesse il n’y a ni confiance, ni amour, ni religion, ni droit, ni politique. C’est elle qui fonde la possibilité même d’un monde à venir. C’est la promesse qui nous fait tenir.
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November 30, 2015 1:09 PM
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« Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas». La plupart de nos contemporains, opinion publique, spécialistes des religions et philosophes confondus, sont convaincus de la justesse de ce pronostic que l'on a prêté à Malraux. Dans cet essai, nous montrerons à l'inverse que le diagnostic de Nietzsche, « Dieu est mort », est plus que jamais d'actualité et que l'histoire à venir ne fera que le confirmer. Les thématiques de la permanence, du retour et de la renaissance de la religion, appuyées sur l'inertie de la langue qui nous fait employer les mêmes mots pour des réalités foncièrement hétérogènes, développent des analogies articielles. Même le fanatisme, sous sa double modalité fondamentaliste et intégriste, doit être interprété comme le signe du déclin et non pas comme celui de la vitalité de la religion. Christian Godin est philosophe, maître de conférences à l'Université de Clermont-Ferrand, membre de PHILéPOL (Université Paris Descartes), rédacteur en chef de la revue « Cités », publiée par les PUF. Il est également l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, dont une encyclopédie philosophique en sept volumes (La Totalité), un Dictionnaire de philosophie et plusieurs essais sur le monde contemporain."
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November 30, 2015 12:47 PM
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Dans le monde actuel marqué par de violentes inégalités, la philosophie morale de John Rawls aide-t-elle à répondre aux questions urgentes posées à nos sociétés et offre-t-elle une grille de lecture pour interpréter les territoires ? Oui, car si elle ne parle pas d’espace, la Théorie de la Justice tire de sa démarche abstraite et de son énonciation rationnelle sa capacité à dire l’universel tout en respectant les identités, et à qualifier les disparités territoriales induites par le développement. Il n’existe pas de territoire juste parce qu’il n’existe pas de société humaine pleinement juste, mais il est des situations plus ou moins injustes : comprendre ces configurations est une étape nécessaire pour produire plus de justice.
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November 30, 2015 12:12 PM
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La question de l’existence de Dieu est souvent réputée caduque dans la philosophie universitaire. Prétendre l’exhumer, n’est-ce pas ignorer Hume, Kant, Kierkegaard, Feuerbach, Comte, Nietzsche, Freud et Heidegger, Dennett et Dawkins? Pourtant, il n’est pas si aisé de soutenir que le monde existe par lui-même, ou d’affirmer que, la métaphysique étant morte, nous ne sommes plus en mesure d’instruire la question. Prenant acte de la caducité d’une métaphysique théiste déductive qui prétendrait conclure nécessairement de l’existence du monde à celle de Dieu, Richard Swinburne entreprend de tester l’hypothèse métaphysique de l’existence de Dieu, comme on testerait n’importe quelle hypothèse, sans néanmoins jamais la confondre avec une hypothèse scientifique. D’une part, il entend évaluer la probabilité intrinsèque du théisme : le théisme est-il aussi incohérent, arbitraire et inutilement compliqué qu’on le suppose ordinairement, comparé à l’hypothèse naturaliste? D’autre part, Swinburne entreprend de tester le pouvoir prédictif du théisme : si Dieu existe, à quel genre de monde devons-nous nous attendre, quels états de choses, bons et mauvais, sont susceptibles d’être produits, quelle anthropologie sera la plus plausible? Dès lors, l’hypothèse Dieu cesse d’être « infalsifiable ». Elle se prête à nouveau à la discussion rationnelle. Richard Swinburne a enseigné à l’Université d’Oxford, à Oriel College. Auteur marquant de la tradition analytique contemporaine, il a publié de nombreux ouvrages d’épistémologie et de philosophie de la religion. Traduction de Paul Clavier
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November 30, 2015 11:32 AM
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Muriel Gargaud & Guillaume Lecointre (dirs.) : L’évolution, de l’univers aux sociétés. Objets et concepts Editions Matériologiques - Novembre 2015 - "Sciences & Philosophie"
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November 27, 2015 12:22 PM
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Quel est le meilleur régime démocratique ? Dans la modernité politique, le libéralisme et le républicanisme sont apparus comme deux choix possibles. La philosophie républicaine subissait certes une certaine éclipse mais, après avoir été retrouvée et revalorisée durant la seconde moitié du XXe siècle, elle continue aujourd’hui de rivaliser avec le libéralisme, se présentant comme une meilleure forme démocratique. Dans quelle mesure et jusqu’à quel point ces deux conceptions se contredisent-elles ou se rejoignent-elles ? Le présent ouvrage examine la trajectoire historico-philosophique de ces deux formes de démocratie en revisitant les oeuvres de quatre écrivains politiques français : Alexis de Tocqueville (1805-1859), Jules Barni (1818-1878), Léon Bourgeois (1851-1925) et Célestin Bouglé (1870-1940). Principalement tournée autour des problèmes de la justice politique, de la morale et de la solidarité, l’analyse de leurs idées ouvre un nouvel horizon de débat invitant à approfondir les réflexions normatives sur ce que doit être la démocratie et, plus particulièrement, sur les modalités d’articulation possibles et souhaitables entre les conceptions libérale et républicaine de cette dernière. Yasutake Miyashiro est docteur en philosophie de l’Université Paris-Sorbonne et maître de conférences à l’Université Keio (Japon). Ses travaux portent sur la philosophie républicaine et l’histoire de la philosophie politique.
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