Insect Archive
63.3K views | +6 today
Follow
Insect Archive
Enseignement - Documentation - Ressources en ligne - Histoire - Billets, récits, analyses...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
May 3, 3:15 PM
Scoop.it!

Les populations d’insectes s’effondrent partout dans le monde : cinq études scientifiques marquantes sur le sujet

Les populations d’insectes s’effondrent partout dans le monde : cinq études scientifiques marquantes sur le sujet | Insect Archive | Scoop.it
Depuis plusieurs années, les publications scientifiques se succèdent pour mettre en garde sur la chute en cours des populations d’insectes. Vert fait le point.

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 24, 2022 7:03 AM
Scoop.it!

6e rapport du GIEC : quelles sont les conséquences réelles du changement climatique ?

6e rapport du GIEC : quelles sont les conséquences réelles du changement climatique ? | Insect Archive | Scoop.it
... les conséquences du changement climatique sont déjà observables et touchent tous les domaines : agriculture, biodiversité, santé... Décryptage des points-clés de cette nouvelle publication alarmante.

 

28-02-2022 Rapports du GIEC

 

Biodiversité : chaque degré compte

Selon le GIEC, le changement climatique a entraîné une perturbation généralisée des écosystèmes terrestres, d’eau douce et marins dans toutes les régions du monde.

La hausse des températures, les événements météorologiques extrêmes, la montée des eaux ou encore les feux de forêts ont conduit à de nombreuses pertes locales d’espèces.

 

Pour la première fois, des extinctions d’espèces ont été attribuées au changement climatique : c’est le cas du Bramble Cay melomis (photo ci-contre), déclaré éteint en 2016, considéré comme le premier mammifère disparu pour cette raison.

 

1/3
Si le changement climatique se poursuit au même rythme, le GIEC prédit qu’un tiers des espèces pourrait disparaître d’ici 2070.

Les récifs coralliens ont déjà atteint la limite de leur adaptation et pourraient disparaître si le seuil des +1,5°C est franchi, ce pourrait avoir lieu dès 2040 selon la partie 1 du rapport. Chaque dixième de degré supplémentaire augmentera les risques.

 

La transformation des écosystèmes et la perte de la biodiversité auront de forts impacts sur les sociétés humaines. La disparition des habitats naturels occasionne un rapprochement des espèces sauvages et des humains, favorisant les zoonoses, c’est-à-dire les maladies transmises entre les hommes et les animaux (le paludisme par exemple). La sauvegarde des écosystèmes est par ailleurs fondamentale pour garantir leur rôle dans l’adaptation au changement climatique et son atténuation.

 

Il existe quelques solutions pour favoriser l’adaptation des écosystèmes aux nouvelles conditions climatiques (limiter les autres perturbations comme la déforestation, favoriser l’hétérogénéité des habitats naturels, protéger certains refuges…). Cependant, ces solutions restent limitées et le meilleur moyen de protéger nos écosystèmes reste la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Santé : des effets sur la santé physique et mentale

Les maladies liées à l’alimentation et à l’accès à l’eau ainsi que les zoonoses sont en augmentation, tout comme les maladies cardiovasculaires causées par la chaleur.

 

 
Près de la moitié de la population mondiale connaît une grave pénurie d’eau pendant au moins un mois par an, ce qui intensifie les risques sanitaires.
 

Les événements météo extrêmes affectent la santé de plusieurs manières : outre les décès directement causés, ils facilitent l’émergence de maladies, peuvent réduire la qualité de l’air, freiner les chaînes d’approvisionnement ou les réseaux de transport et ainsi augmenter l’insécurité alimentaire."

(...)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation

 

  • Des scientifiques à l’Assemblée pour sensibiliser aux enjeux du climat et de la biodiversité : « Agir coûte moins cher que subir les dommages » - De www.nouvelobs.com - Aujourd'hui, 11:55

 

Mercredi après-midi, la présidence de l’Assemblée nationale organisait une première session de formation aux enjeux du réchauffement climatique et de l’érosion de la biodiversité devant des députés venus peu nombreux

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 10, 2021 11:51 AM
Scoop.it!

Résidence d'artiste à l'Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte (IRBI) : Le Forficule Furtif

Résidence d'artiste à l'Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte (IRBI) : Le Forficule Furtif | Insect Archive | Scoop.it

"Alexia DeFluff, rédactrice en cheffe du Forficule Fortif, vous plonge dans sa résidence au sein de l'Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte (IRBI). Cette gazecte fictionnelle distribuée tous les premiers jeudis du mois vous fera découvrir le monde surprenant des insectes. Entre investigation scientifique de grande ampleur, décryptage de l'actualité, fait divers, sondage, histoire pour enfants... vous trouverez forcément votre bonheur !"

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

[Conférences 2021] "Des insectes et des Hommes" pour les 60 ans de l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (IRBI) - Parc Grandmont à Tours - De www.univ-tours.fr - 15 janvier, 12:40

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 30, 2017 6:37 PM
Scoop.it!

Décryptage : Paris, capitale de la finance climat

Décryptage : Paris, capitale de la finance climat | Insect Archive | Scoop.it
Deux ans jour pour jour après l’Accord de Paris, la capitale française est de nouveau le lieu de l’action sur le climat. Pendant une semaine, autour du One Planet Summit, le sommet international voulu par Emmanuel Macron, l’objectif est de mobiliser l’ensemble de la finance publique et privée. Solidarité, action collective et innovation sont les maîtres mots de dizaines d’événements. Avec un but : accélérer et changer d’échelle le financement d’une économie bas carbone indispensable à la survie de la planète.

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
April 20, 2015 3:20 PM
Scoop.it!

L'argumentaire usé des fabricants de pesticides : décryptage

L'argumentaire usé des fabricants de pesticides : décryptage | Insect Archive | Scoop.it
Facteur de risque pour l'autisme, menace pour les oiseaux, les vers de terre ou les cours d'eau… Face aux nouvelles accusations qui frappent les pesticides, la représentante des industriels déroule un argumentaire usé. Décryptage.


Danger des pesticides : on a vérifié les salades des fabricants, par Amélie Mougey. Terra eco, 26.06.2014


« L’industrie des phytosanitaires encaisse coup sur coup. Chaque jour, la publication d’une nouvelle étude lève le voile sur une facette insoupçonnée de la nocivité de ses produits. Lundi, une équipe de chercheurs américains suggérait, dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP), le lien entre l’exposition aux produits phytosanitaires et l’autisme. Mardi, une évaluation internationale menée par une équipe rattachée à l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, révélait les effets néfastes des néonicotinoïdes - des neurotoxiques qui pèsent pour 40 % du marché mondial des pesticides - sur des espèces qu’on pensait épargnées : les vers de terre, les poissons et les oiseaux. Une semaine plus tôt, une équipe de scientifiques allemands livrait un diagnostic alarmant sur la contamination des cours d’eau européens. »


« Ces nouvelles charges contre les produits phytosanitaires s’ajoutent aux lourds soupçons qui entourent déjà la surmortalité des abeilles et la sur-représentation de certaines maladies chez les agriculteurs. Acculés, les fabricants ripostent. Invitée mercredi matin sur Europe 1, Eugénia Pommaret, directrice générale de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP), menait la contre-offensive. « Je ne veux pas laisser croire aux auditeurs que nous sommes dans un monde où l’on s’empoisonne tout le temps en respirant, en mangeant » a-t-elle rassuré. Pour parer à la « présentation caricaturale » que constitue, à ses yeux, l’énumération des études, la représentante de l’industrie phytosanitaire dégaine un florilège d’arguments rebattus. Terra eco les passe en revue. »


  • Le doute : questionner la pertinence des études

« Il n’y a pas de massacre. L’étude (menée par les chercheurs proches de l’UICN) porte sur des éléments qui viennent d’études in vitro, faites en laboratoire. Donc ce n’est pas une étude de grande échelle »

La meilleure défense, c’est l’attaque. Embarrassée par le communiqué (en pdf) du Groupe de travail sur les pesticides systémiques (TFSP *) qui préconise de « commencer à planifier la suppression progressive des pesticides à l’échelle mondiale ou, du moins, à formuler des plans visant à réduire fortement leur utilisation », Eugénia Pommaret minimise la portée de ces travaux. Mais la directrice de l’UIPP s’attaque à gros. Pour réaliser cette étude, qui sera publiée en intégralité dans la revue Environmental Science and Pollution Research cet été, une cinquantaine de chercheurs émérites de plus de 15 nationalités ont passé cinq ans à compiler et analyser plus de 800 publications scientifiques. « Dire que ce n’est pas une étude de grande échelle est incorrect » réplique Jeroen P. van der Sluijs, coordinateur du groupe de travail. « Il s’agit de la synthèse exhaustive de tous les travaux, ceux des industriels inclus, réalisés à ce jour sur l’impact des pesticides, précise le chercheur néérlandais. On ne parle pas uniquement d’expériences in vitro. »


[Image] Pourcentage de produits chimiques présentant des risques de dommages graves pour l’environnement par bassin étudié - Crédit PNAS

 

Pour nier l’existence d’études « à grande échelle », le moment est plutôt mal choisi. Le 16 juin, une autre équipe de chercheurs, celle de l’université de Landau (Allemagne) a également publié son inventaire : le plus gros réalisé à ce jour sur la présence de substances chimiques organiques dans les bassins d’eau douce. En effectuant des prélèvements de 238 produits chimiques sur 400 sites, ils ont constaté que la moitié des cours d’eau européens présentent des niveaux de pollutions susceptibles d’entraîner des « dommages durables » sur les écosystèmes. « Les pesticides sont les principaux contributeurs de ce risque chimique », précise Egina Malaj, co-auteure de l’étude.


  • Le bouclier : se cacher derrière les précautions d’utilisation

« Les pesticides ne sont pas dangereux utilisés selon les conditions d’emploi. (…) Ces études ne sont pas de nouvelles recherches qui montrent le lien avec l’utilisation normale des produits, je dis bien utilisation normale. »

Si certaines études font état de danger, c’est simplement que les précautions d’usage ne sont pas respectées. L’argument régulièrement brandi par l’UIPP, BASF et d’autres est « un non-sens » selon Jeroen P. van der Sluijs : « Au vu de l’ensemble des publications examinées, ce que la science nous dit c’est que l’usage normal d’insecticides de type néonicotinoïdes entraîne des concentrations de produits bien au dessus du seuil au delà duquel une large éventail d’espèces est impacté. » De même, l’étude américaine sur l’autisme ne s’attarde pas sur le respect des conditions d’utilisation. Que l’agriculteur soit précautionneux ou pas, à proximité des exploitation agricoles qui utilisent des pesticides, les chances pour une femme enceinte d’avoir un enfant autiste augmentent de 66%.


  • La diversion : parler d’alimentation plutôt que d’exposition

« Va-t-on s’empoisonner en mangeant ? Le principal enjeu aujourd’hui c’est de continuer à manger des produits sains. Vous avez moins de 2 % des produits sur le marché pour lequel il y a des dépassements de seuil (de pesticides, ndlr). »

Interrogée sur les risques liées à l’inhalation de pesticides par les écoliers girondins ou les risques liés à l’exposition chronique des agriculteurs, Eugénia Pommaret rassure sur le contenu de l’assiette du consommateur. Ce tour de passe-passe lui permet d’avancer un chiffre sécurisant. Le rapport annuel de Efsa, l’autorité européenne de sécurité des aliments, indique que, pour la troisième année consécutive, plus de 97 % des échantillons alimentaires étudiés présentent des résidus de pesticides dans des quantités conformes aux règlements européens. Quand l’association Générations futures préfère retenir que « 65% des fruits et 39% des légumes européens contiennent des résidus », dans une quantité conforme ou non, Eugénia Pommaret met l’accent sur le fait que 2 % seulement dépassent les normes. Quant au nombre préoccupant d’agriculteurs souffrant de cancers, de dépressions ou de la maladie de Parkinson, la directrice de l’UIPP finit seulement par reconnaître que « ces questions sont légitimes ».


  • L’amalgame : tout le monde utilise des pesticides, même dans le bio

« Tout type d’agriculture, qu’elle soit conventionnelle, qu’elle soit biologique, qu’elle soit intégrée (raisonnée, ndlr) utilise des produits phytosanitaires. »

Prise mot à mot, l’affirmation est juste. Mais les phytosanitaires utilisés en agriculture bio peuvent difficilement être mis sur le même plan que ceux épinglés par les différentes études. « Dans l’agriculture biologique aucun produit chimique de synthèse n’est utilisé, seuls les insecticides et fongicides naturels sont autorisés, souligne Antoine Faure, responsable règlementation au sein de l’organisme de contrôle et de certification Ecocert. Par exemple si on décide de traiter une plante contre les insectes avec du pyrèthre on a le choix entre le produit de synthèse et celui extrait du chrysanthème où il est naturellement présent. » Sur son site internet, le ministère de l’Agriculture propose la liste des intrants autorisés en agriculture biologique. On y trouve des huiles essentielles, du cuivre, du sulfate de potassium, et même des huiles de pétrole. Mais pas la moindre trace de néonicotinoïdes. « Ces produits contiennent tous des molécules de synthèse, aucun en pourrait être autorisé en agriculture bio », souligne Antoine Faure. Or ce sont ces neurotoxiques qui cristallisent les craintes des scientifiques. Jusqu’à présent, aucune étude n’a évoqué une quelconque responsabilité du cuivre, du souffre ou des huiles essentielles dans le déclin des abeilles.


* TFSP : The Task Force on Systemic Pesticides
http://www.tfsp.info/

                                 

Bernadette Cassel's insight:


SUR LES COLOCS DU JARDIN

From www.terraeco.net - July 1, 2014 5:29 PM :

Danger des pesticides : on a vérifié les "salades" des fabricants

                             

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
April 1, 2023 6:14 AM
Scoop.it!

Les professeurs documentalistes face au «gros trou dans la raquette» de l’éducation aux médias

Les professeurs documentalistes face au «gros trou dans la raquette» de l’éducation aux médias | Insect Archive | Scoop.it
Chargés de sensibiliser les élèves au décryptage des médias, les profs documentalistes déplorent le manque d’ambition du ministère de l’Education nationale pour une matière pourtant obligatoire au collège.

 

par Maïté Darnault, correspondante à Lyon et Elsa Maudet

publié le 29 mars 2023 à 18h13
 

"Plutôt que «fake news», il préfère le terme de «bobard». Un «très beau mot français», s’est pâmé Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale, dans une interview à l’Association pour l’éducation aux médias publiée ce dimanche dans trois quotidiens régionaux. Et de professer : «On est dans un monde où [les bobards] circulent à une très grande vitesse et rebondissent d’un réseau social à l’autre. Leur détection, leur hiérarchisation, la prudence aussi à l’égard des informations qu’ils recouvrent, c’est essentiel.» Le propos est convenu, l’occasion classique (la Semaine de la presse à l’école, qui a lieu jusqu’à samedi). Et les annonces à côté de la plaque, compte tenu de l’urgence citoyenne.

Pap Ndiaye l’avait esquissé en janvier : il souhaite que «tous les élèves, du cycle 2 [à partir du CP, ndlr] jusqu’à la terminale puissent bénéficier d’une action d’éducation aux médias et à l’information au moins une fois par an». Cette mesure serait «obligatoire au collège et vivement recommandée en CM1, CM2 et au lycée», précise le ministère à Libération, et pourrait se résumer à «une visite d’un journaliste dans un établissement ou [au] déplacement d’une classe dans une rédaction». Outre son manque d’ambition, cette proposition fait peu de cas du travail mené en collège et en lycée par les professeurs documentalistes, pourtant censés être à la manœuvre en matière d’éducation aux médias et à l’information (EMI).

 

«Des gros trous dans la raquette»

«On est systématiquement mis de côté, oubliés, exclus ou effacés, résume Christophe Barbot, «prof doc» dans un lycée de l’académie de Créteil. On a l’impression que ce qui intéresse l’institution, c’est qu’on ouvre une salle conviviale et agréable aux élèves [le CDI, ndlr] pour qu’ils puissent s’asseoir et travailler, au détriment de nos missions premières.» Lesquelles sont pourtant claires et comptent au premier chef la transmission d’«une culture de l’information et des médias». «C’est notre cœur de métier. Quoi qu’on fasse, de la culture ou de l’incitation à la lecture, on en revient toujours à le rattacher à des compétences d’EMI», assure Sophie Van Ommeslaeghe, professeure documentaliste en lycée à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).

 

Problème : l’éducation aux médias n’est pas sanctuarisée dans les emplois du temps des élèves. [...] Si l’EMI a toute légitimité à être une matière transversale, tant les enjeux de désinformation peuvent toucher le français comme l’histoire ou les sciences, les «profs doc» en sont officiellement «les maîtres d’œuvre». Mais ils restent souvent vus comme des sous-profs."

(...)

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
November 26, 2021 11:36 AM
Scoop.it!

La Fabrique Écologique. Publications. Repenser notre rapport à la sobriété - Décryptage N°30

La Fabrique Écologique. Publications. Repenser notre rapport à la sobriété - Décryptage N°30 | Insect Archive | Scoop.it
Au XIIIe siècle, le philosophe et théologien Saint Thomas d’Aquin écrivait : « L’usage du vin est affaire de modération. Le vin réchauffe et réjouit, on en donne aux faibles pour les conforter mais aux malades enfiévrés. La sobriété n’est pas abstinence, c’est la mesure de cette boisson délicieuse ». Selon lui, être sobre ne signifie pas rejet ou arrêt complet de toute consommation alcoolisée mais bien appréciation sans dépassement de certains seuils. La sobriété est une valeur morale positive car elle permet à l’individu de rester pleinement en capacité d’agir et d’être maître de ses actions. Sans aucune modération, l’homme devient ivrogne et dépendant. C’est pour cela qu’il lui faut savoir « boire avec modération ». Cette dernière garantit la sobriété tout en laissant la possibilité de déguster le breuvage millénaire, seul ou accompagné.

 

Fondation pluraliste de l'écologie

Article écrit par Tignol Florian

Publié le 21 septembre 2020

 
"De manière générale, la sobriété fait référence à la capacité d’autolimitation d’un désir parfois puissant. Néanmoins, comme le soulève Saint Thomas d’Aquin dans sa déclaration, il existe plusieurs manières de considérer cette capacité d’autolimitation. Faut-il alors rejeter la démesure ou l’objet même de cette démesure, en l’occurrence le vin ? Sommes-nous capables de vivre dans un état d’équilibre ou nous faut-il préférer le renoncement à l’objet du désir ?


Au-delà de la clarification sémantique qu’il propose, ce décryptage nous amène à repenser le concept de sobriété à travers les récits que l’on peut en faire. La sobriété est devenue au cours de l’histoire un prisme de lecture de nos sociétés. Comment en sommes-nous arrivés là ? Que faire aujourd’hui ? Ambitieux mais nécessaire, l’étude du concept doit nous faire traverser les époques et étudier les expériences de sobriété pour réfléchir aux nouvelles luttes du XXIe siècle. Au cours de ce décryptage, nous verrons comment le concept de sobriété a glissé de l’individu au collectif. Il nous faudra aussi pousser le raisonnement plus loin et montrer dans un second temps que le récit de la sobriété est le fruit d’une résistance acharnée depuis la première révolution industrielle. Le lecteur doit être averti que ce travail n’est pas exhaustif mais qu’il a pour objectif d’éveiller les consciences sur une réalité trop vite oubliée : la sobriété est désirable autant que nécessaire."

(...)

 

via LaFabriqueEcologique sur Twitter, 26.11.2021
https://twitter.com/LaFabriqueEcolo/status/1464188539218935835

 

"Aujourd'hui c'est le #BlackFriday, à l'occasion de cette journée de la surconsommation qui souligne les contradictions de nos sociétés face aux enjeux écologiques, nous vous proposons de relire notre #décryptage : "Repenser notre rapport à la sobriété"

 

No comment yet.
Rescooped by Bernadette Cassel from Travailler avec la presse et les médias
March 17, 2018 12:38 PM
Scoop.it!

Semaine de la presse et des médias du 19 au 24 mars 2018 - Doc pour docs

Semaine de la presse et des médias du 19 au 24 mars 2018 - Doc pour docs | Insect Archive | Scoop.it
La 29e Semaine de la presse et des médias dans l’École® est organisée du 19 au 24 mars 2018. Le thème est le même que celui de la 28e édition :
D’où vient l’info ?

Via Jacqueline Valladon
Jacqueline Valladon's curator insight, March 17, 2018 10:59 AM
Sélection de ressources pour la 29e édition de la semaine de la presse et des médias à l'école

Le cadre officiel et le Clemi
Désinformation et « fact-checking » vérification des faits
Des séances et activités pédagogiques
Liste de journaux d’actualité décryptée pour les jeunes
Des évènements au cours de la semaine
Présence sur les réseaux sociaux
Rappel de ressources déjà signalées.
Scooped by Bernadette Cassel
March 5, 2017 11:56 AM
Scoop.it!

Article de synthèse : Le plan Ecophyto de réduction d’usage des pesticides en France

Article de synthèse : Le plan Ecophyto de réduction d’usage des pesticides en France | Insect Archive | Scoop.it

"Des chercheurs viennent de publier un article qui fait le point sur les échecs du plan Ecophyto et dans le même temps d’autres chercheurs de l’INRA démontrent, dans un autre article, qu’il est possible de réduire l’usage des pesticides en agriculture sans perte de performances."

 

Générations Futures,  02.03.2017

 

[pdf] Le plan Ecophyto de réduction d’usage des pesticides en France : décryptage d’un échec et raisons d’espérer

 

[Image] Évolution, entre 2008 et 2012, de la proportion d’articles traitant de la réduction des pesticides, classés selon les voies de réduction mises en avant. Le nombre d’articles analysés, publiés dans 4 revues techniques nationales s’adressant aux agriculteurs (Cultivar, La France Agricole, Perspectives agricoles, Réussir Grandes Cultures) est indiqué en haut de la figure, pour chaque année.

 

No comment yet.