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Bernadette Cassel
July 24, 2015 1:08 PM
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La canicule a raison d’un certain nombre de plantes. Mais l’association de maïs, haricots verts et courges résiste bien. Ce système de culture millénaire nommé Milpa vient d’Amérique Latine et préserve la fertilité des sols et la biodiversité.
La sécheresse et la canicule ont eu raison de nos framboisiers qui cette année ne donneront pas de fruit. Les noisetiers souffrent aussi, perdant leurs feuilles pour faire face au stress hydrique. Les artichauts fleurissent sans avoir eu le temps de grossir un peu. Ils sont piquants, pleins de pucerons et nous ne regrettons pas d’avoir à les laisser aux insectes pollinisateurs. Chronique du jardin sans pétrole. Reporterre, 18.07.2015
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Bernadette Cassel
April 26, 2015 2:48 AM
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il est possible de planter une haie de cotonaesters, de deutzias ou de forsythias ou de créer un verger de pommiers ou de poiriers à n'importe quel moment de l'année hormis, bien sûr, les périodes de gel, de sécheresse ou de fortes chaleurs. Les racines doivent être saines et ne pas former de «chignon» à la base du pot.
Du coup, si vous avez «raté» la dernière Sainte-Catherine ou si les pluies incessantes de l'automne et de l'hiver 2014/2015 ont contrarié vos projets de plantations, rien ne vous empêche de mettre ce week-end, ou ceux du mois de mai, à profit pour rattraper votre «retard»!
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Bernadette Cassel
March 28, 2015 3:51 AM
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Des reboisements massifs ont été effectués dans les années 70 et 80 sur les sites incendiés. En raison de leur coût et de réussites diverses cette politique de reboisement systématique a été abandonnée. Fort de ce constat, les chercheurs de Irstea se sont orientés vers des actions plus ciblées dans des zones à fort potentiel de biodiversité. Ils y ont privilégié les plantations à l'abri de la végétation existante (couverts de pins d'Alep et d'arbustes). Entre 2007 et 2009, 1600 plants de feuillus ont été introduits et près de 4000 glands semés. Les premiers résultats sont aujourd'hui encourageants. En plein éclairement, la performance des plants décroit à l'exception de l'arbousier, plus exigeant en lumière. En revanche, sous le couvert des buissons en place (romarin, ajonc, chêne kermès) la croissance en hauteur des autres espèces de plants augmente significativement. Cet effet bénéfique est lié à une baisse du rayonnement et de la température et à une hausse de l'humidité ambiante sous l'ombrage de la végétation existante. Dans le peuplement à pin d'Alep, la densité du couvert forestier doit être correctement dosée. Trop fermé, le couvert réduit la lumière et intercepte la pluie limitant l’approvisionnement en eau des plants. A l'inverse, un couvert trop ouvert favorise le développement d'une végétation de sous-bois qui concurrence les plants.
Dans un contexte climatique changeant, avec notamment une augmentation prévisible des épisodes de sécheresse, les arbres et les arbustes en place deviendront de précieux alliés des gestionnaires forestiers.
→ IRSTEA > Nos éditions > Dossiers > Ingénierie écologique > Biodiversité : donner un coup de pouce à la nature
[Image] La notion de plante nurse consiste à utiliser la végétation existante comme abri pour l’introduction de nouveaux plants. C'est ce que font nos chercheurs en utilisant les pins ou les buissons naturellement présents pour installer des feuillus méditerranéens. Cette végétation nurse, en atténuant les conditions climatiques extrêmes du plein découvert, favorise le développement des plants.
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Bernadette Cassel
December 9, 2014 12:48 PM
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Par Carole Bélingard. Francetv Info. « Cinq chiffres alarmants sur la préservation des milieux naturels en France » « Le ministère de l'Ecologie répertorie les menaces qui pèsent sur les milieux naturels dans l'hexagone, dans un rapport publié vendredi 5 décembre. » « Z.A.D. Zone à défendre, Trois lettres, trois mots hissés en étendard par des militants écologistes et défenseurs de l'environnement. A Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), à Sivens (Tarn), à Roybon (Isère), des citoyens mènent un combat contre des projets contestés, qu'il s'agisse d'un aéroport, d'un barrage ou d'un Center Parcs. Ils se font les portes-paroles d'un environnement menacé. » [...] 68 000 hectares de terres disparaissent chaque année « Le constat. Depuis 1993, la France connaît un phénomène dit d"'artificialisation" des sols. En clair, des terrains naturels ou dédiés à l'agriculture sont transformés en zones bâties ou en zones "stabilisées", c'est-à-dire en routes, parkings...[...] » « Les risques. En rendant des sols imperméables, les ruissellements sont accentués, au détriment de l'infiltration de l'eau. Cela favorise la sécheresse et les risques d'inondations. Les zones humides, comme les marais et les tourbières, sont également englouties. Ces zones humides ne représentent que 2% des sols. Or elles ont un rôle clé notamment dans la recharge des nappes superficielles et souterraines. Elles améliorent aussi la qualité de l'eau en retenant des nutriments comme l'azote, les phosphores. Les zadistes de Sivens ou de Roybon invoquent tous la protection de ces milieux humides pour protester contre le projet du barrage ou de Center Parcs. » « L'extension des pôles urbains sur les terres se fait également à 90% au détriment des "bonnes terres" pour l'agriculture, signale le rapport. Dix régions (Aquitaine, Bourgogne, Haute-Normandie, Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire et Rhône-Alpes) ont ainsi perdu entre 33 et 62% de leurs terres à "fort potentiel agronomique". » [...] [Image] Le marais Vernier est une zone humide de 4 500 hectares située dans l'Eure ___________________________________________________________________ Sur le même thème :
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Bernadette Cassel
September 21, 2013 1:36 PM
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[...] De nombreux ravageurs agissent à l'abri de nos regards. Le taupin aime l'humidité, mais il est sensible à la sécheresse. Son cycle évolutif est de cinq ans. Le ver blanc apparaît en juin-juillet en hivernant profondément. Il revient la deuxième année près de la surface. Les dégâts de la larve de la mouche de la carotte se découvrent au moment de la récolte. La larve de la mouche des terreaux, au corps blanc ou translucide, pénètre dans les jeunes racines et s'en nourrit. [...]
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Bernadette Cassel
May 31, 2015 5:43 PM
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"C’est une étude qui devrait fortement intéresser les agriculteurs, actuellement confrontés à un double défi : trouver des solutions pour contrer les effets du réchauffement climatique - qui menacent par exemple de faire chuter le rendement de leurs cultures en cas de sécheresse - et tendre vers « l’agroécologie », une agriculture plus respectueuse de l’environnement, limitant entre autres, l’usage d’engrais. Or pour la première fois, une équipe du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE - CNRS / Université de Montpellier / Université Montpellier 3 / EPHE), en collaboration avec des chercheurs de l’INRA, démontrent qu’il est possible de répondre à ce double défi… en favorisant la biodiversité dans les parcelles cultivées ! Les détails ont été publiés dans la revue Nature Plants."
Actualités de l'institut - En direct des laboratoires. CNRS - Institut écologie et environnement, 29.05.2015
« Concrètement, cette étude suggère ni plus ni moins d’abandonner les pratiques agricoles actuelles héritées de l’après-seconde guerre mondiale qui consistent majoritairement à cultiver sur de grandes parcelles des plantes génétiquement identiques. « Nos travaux montrent qu’augmenter au contraire le nombre d’espèces, améliore en moyenne le rendement des cultures sans besoin d’engrais, surtout en cas de sécheresse ; et qu’opter au sein d’une même espèce pour plusieurs individus génétiquement différents (génotypes), favorise la stabilité du rendement d’une année à l’autre », précise Cyrille Violle biologiste au CEFE et lauréat d’un ERC Starting grant 2015. Les chercheurs ont suivi en parallèle pas moins de 120 mini-parcelles expérimentales de 1.2 mètres sur 1.3 m ! Dans celles-ci, ils ont cultivé pendant un an et demi, cinq espèces fourragères (luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque) soit ensemble (polyculture), soit chacune toute seule (monoculture). A chaque fois, chaque espèce était représentée par un, cinq ou dix génotypes. Les mini-parcelles étaient soit irriguées, soit soumises à des évènements de sécheresse.
Les résultats montrent que les polycultures avaient en moyenne un rendement meilleur que les monocultures. Surtout en conditions de sécheresse, avec alors une amélioration du rendement de + 800 g/m2, contre + 200 g/m2 en conditions irriguées. De plus, quand les parcelles contenaient dix génotypes différents pour une même espèce, au lieu d’un seul, le coefficient de variabilité du rendement d’une année sur l’autre était plus faible (0.76 contre 0.90).
« Le meilleur rendement des polycultures est dû au fait que plusieurs espèces sur une même parcelle permettent de mieux exploiter les ressources du sol ; les plantes n’extrayant pas l’eau et les nutriments à la même profondeur dans ce sol », explique Cyrille Violle. Quant au rendement plus stable avec plus de génotypes, « On peut penser qu’un cocktail de différents génotypes augmente les chances qu’au moins l’un d’eux résiste mieux en cas de sécheresse et diminue ainsi les risques d’une baisse du rendement global ».
Référence :
Complementary effects of species and genetic diversity on productivity and stability of sown grasslands par Ivan Prieto, Cyrille Violle, Philippe Barre, Jean-Louis Durand, Marc Ghesquiere et Isabelle Litrico publié dans Nature Plants le 30 mars 2015.
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Bernadette Cassel
April 21, 2015 2:33 AM
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Au Pérou, le principe des « amunas », mis au point avant les Incas, va être reprise pour amener de l’eau à Lima, la capitale qui subit de dures sécheresses chaque année. En retenant l’eau dans la...
[Image] Un dessin explicatif des amunas montré sur le site de l'association Agricultures Network. Sans traduction des termes en espagnol, le schéma est compréhensible. Les pluies de la saison humide alimentent, sur les sommets, des torrents et des rivières descendant dans la vallée. Les canaux artificiels, dont l'un est représenté ici à 4.400 m d'altitude, détournent une partie de l'eau d'un cours d'eau et la fait couler lentement, ici vers la gauche, bien au-dessus des cultures. Cette eau va s'infiltrer dans le sol et descendre lentement dans le sous-sol (les flèches noires), au lieu de dévaler la pente en surface. Pendant la saison sèche, elle nourrira ainsi les nappes aquifères de la vallée, humidifiant le sol et grossissant les cours d'eau de basse altitude.
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Bernadette Cassel
March 6, 2015 2:35 AM
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Au Niger, on dénigre certaines plantes autochtones. Or, elles sont parfois les plus aptes à résister aux épisodes de sécheresse. Josef Garvi s’est donné pour mission de redorer leur réputation.
Terra eco, 05.03.2015
« Ici, le changement climatique n’est encore qu’une épée de Damoclès. Là-bas, il sévit déjà. Sécheresse, dégradation des sols, insécurité alimentaire… du Togo au Congo, en passant par les Philippines et la Papouasie-Nouvelle Guinée, des populations sont, dans leur quotidien, aux prises avec les conséquences du dérèglement. Pour s’en prémunir ou s’y adapter, des porteurs de projets rivalisent d’inventivité. Ils imaginent de nouvelles sources d’énergie, redécouvrent des plantes, réapprennent à cultiver en milieu aride. Le Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et l’Agence française du développement (AFD) a lancé le concours Challenge Climat pour récompenser ces initiatives. Terra eco est allé à la rencontre de ces nouveaux résilients. »
_____________________________________________________ ET AUSSI :
• Les nouveaux résilients (1/7) : le gardien des sols - Terra eco http://www.terraeco.net/Les-nouveaux-resilients-1-7-le,58821.html
• Les nouveaux résilients (2/7) : la planteuse d'arbres - Terra eco http://www.terraeco.net/Les-nouveaux-resilients-2-7-la,58867.html
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Bernadette Cassel
May 7, 2014 10:55 AM
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Le Jardin des plantes de Montpellier, créé par Pierre Richer de Belleval en 1593 pour enseigner les « simples » aux étudiants en médecine, est le plus ancien jardin botanique de France. Ce livre, écrit par des spécialistes renommés du monde végétal et illustré de plus de 200 photographies, en conte l’histoire et en fait découvrir les végétaux exceptionnels – plantes succulentes, médicinales, d’Extrême-Orient… – au gré des saisons et des lieux.
[Image via Unithèque « De l'ethnobotanique aux interactions entre plantes et animaux, en passant par l'adaptation des plantes à la sécheresse, des spécialistes du monde végétal vous font partager leurs savoirs et leurs passions. »]
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