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Bernadette Cassel
May 7, 2023 6:19 AM
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L’annonce intervient au moment où des mesures « de crise », dont de nouvelles restrictions d’eau, devraient entrer en vigueur le 10 mai dans ce département touché par une sécheresse exceptionnelle. Le Monde avec AFP Publié le 05 mai 2023 à 18h46 "La vente des piscines hors-sol sera interdite dans les Pyrénées-Orientales à partir de la semaine prochaine, a annoncé le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, vendredi 5 mai, au micro de RTL. Cette décision est prise « de manière à éviter d’avoir des gens qui achètent des piscines et qui ensuite auraient la tentation de les remplir alors même qu’on interdit ce remplissage », a expliqué M. Béchu (...)" ------- NDÉ Illustration Piscine hors-sol chez un particulier dans la region parisienne. // V. WARTNER / 20 MINUTES — V. WARTNER via Pyrénées-Orientales : La vente de piscines hors sol bientôt interdite, 05.05.2023 https://www.20minutes.fr/planete/4035649-20230505-pyrenees-orientales-vente-piscines-hors-sol-bientot-interdite
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Bernadette Cassel
April 26, 2023 3:58 AM
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A Corbère-les-Cabanes, comme dans trois autres communes du département, la nappe phréatique est à sec. La mairie distribue des packs d'eau aux habitants, dont les plus anciens ont oublié la date des dernières pluies. par Sarah Finger, envoyée spéciale dans les Pyrénées-Orientales publié le 24 avril 2023 à 7h26 A Corbère-les-Cabanes, comme dans trois autres communes du département, la nappe phréatique est à sec. La mairie doit distribuer des packs d’eau à ses habitants et les pompiers, inquiets des risques d’incendies, ne peuvent plus ravitailler leurs camions et leurs Canadair sur place. Marie-Ange, une retraitée de Corbère-les-Cabanes (Pyrénées-Orientales), dans son jardin, le 17 avril. (David Richard/Transit pour Libération)
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Bernadette Cassel
April 23, 2023 1:12 PM
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Les sols sont essentiels pour la biodiversité et les cultures, des solutions doivent être mises en place pour les protéger au mieux. Michel-Pierre Faucon Enseignant-chercheur en écologie végétale et agroécologie - Directeur à la recherche UniLaSalle Beauvais, UniLaSalle Carolina Ugarte Adjunct assistant professor, UniLaSalle Léa Kervroëdan Enseignante-Chercheure en Ecologie Végétale et Agroécologie, UniLaSalle Publié: 12 avril 2023, 23:47 CEST Le sol constitue un véritable capital naturel. Au-delà de ces propriétés, il se caractérise par son stock de carbone organique (deux fois plus important que l’atmosphère) et sa biodiversité remarquable (25 % de la biodiversité totale et 40 % de la biodiversité animale). Il correspond à une ressource non renouvelable puisqu’il faudrait environ mille ans pour créer un centimètre de sol. Ils présentent de multiples fonctions et apportent de nombreux services pour des milliards d’êtres vivants dont l’homme. Cependant, les sols sont menacés par les activités humaines provoquant la dégradation de 33 % des sols à l’échelle mondiale : une perte de fonctions et de services, comme sa capacité à produire des ressources alimentaires, séquestrer le carbone, conserver l’eau et la filtrer, maintenir la biodiversité et la fertilité des sols. Parmi les principales causes, le tassement et l’érosion des sols dont l’atténuation est possible grâce aux découvertes des dernières décennies amenant des solutions basées sur le génie des plantes. Tassement et érosion, les deux principales dégradations des sols Le tassement des sols correspond à une perte de porosité et une discontinuité des pores (celle qui permet d’oxygénation d’un sol, l’infiltration, le déplacement et le stockage de l’eau) ; il est causé par le trafic d’engins agricoles ou forestiers. Il représente une ampleur de 36 millions d’hectares en Europe, soit 4 % des terres de l’Europe. L’érosion des sols est accélérée par la mise en culture des sols en pente, dénudés de végétation lors des périodes pluvieuses (perte des sols par ruissellement). Ces dégradations sont accentuées par la baisse des teneurs en matière organique des sols dans les régions françaises de grandes cultures (nord et sud-ouest de la France) est expliquée en partie par une spécialisation et simplification de l’agriculture associée à une diminution de l’élevage, et donc la réduction des apports organiques issus des effluents d’élevage (comme le fumier), et de la fréquence et surface des cultures fourragères riches en légumineuses. Le tassement du sol correspond à une perte de porosité en profondeur et une discontinuité des pores dans les horizons de surface. Cette dégradation amène d’autres impacts, comme une difficulté de la pénétration des racines dans le sol (notamment lors des périodes plus sèches), et la réduction de la disponibilité en oxygène et de l’accessibilité à l’eau et aux nutriments dans le sol pour et par les racines, et donc des rendements. L’érosion des sols correspond au détachement des particules de surface des sols par l’eau ou le vent. L’érosion causée par le ruissellement est un risque naturel fréquent dans les régions tropicales, méditerranéennes et tempérées. L’érosion des sols est aussi à l’origine des coulées d’eau boueuse aux conséquences parfois catastrophiques (18 000 coulées boueuses entre ces quinze dernières années) et d’une perte de sols fertiles et de phosphore. 50 % des pertes du phosphore dans les sols cultivés seraient expliqués par l’érosion, induisant d’autres conséquences environnementales comme l’eutrophisation des eaux de surface. La baisse des teneurs en matière organique accélère l’intensité de l’érosion et le tassement des sols, puisqu’elle engendre dans de nombreux sols, une dégradation de la structure du sol via une perte de la cohésion et de la résistance du sol. Heureusement, de nombreuses initiatives et actions en ingénierie écologique et agroécologique sont menées par les agriculteurs (environ 15 % des exploitations agricoles françaises en 2021)) et les scientifiques depuis cette dernière décennie pour préserver les sols ou restaurer ces sols dégradés. Les plantes, directement ou indirectement, permettent de les protéger et les restaurer. Nous n’avons pas inventé leur génie, nous faisons rien de mieux que comprendre et utiliser les plantes pour protéger le sol. Le défi actuel est de les accélérer par une recherche inclusive et la formation des acteurs du développement agricole. Réduire les risques de tassement et d’érosion grâce au génie des plantes La lutte contre le tassement et l’érosion repose sur la gestion de la structure du sol qui correspond au mode d’arrangement spatial des particules minérales et organiques d’un sol entre elles. Cette structure du sol se forme et est renforcée en partie grâce à l’activité des racines et des organismes du sol. Le développement de recherches récentes sur le rôle des racines dans la cohésion du sol (c.-à-d., sa capacité à s’opposer au glissement des grains qui le composent afin de résister à un effort de cisaillement), et les autres processus physiques associés : sa stabilité structurale (c.-à-d., l’aptitude des agrégats du sol à résister à l’action dégradante des pluies), sa résistance à la déformation et au détachement des particules du sol constitue un socle de connaissance pour conserver et gérer les sols. L’utilisation des racines de plantes est une solution préventive à la fois pour maintenir la stabilité des pentes et des berges et pour limiter le tassement et notamment la déformation du sol provoquant la perte de continuité des pores, appelée le cisaillement . C’est une nouveauté pour la gestion des agroécosystèmes, via les racines de plantes annuelles, tels que les couverts d’interculture (culture entre deux cultures principales), et dans un contexte où le sol est soumis à des charges à la roue pouvant aller jusqu’à plus de dix tonnes. Les espèces présentant à la fois des racines avec une longueur et un volume (par volume de sol) élevés, en particulier dans les premiers vingt centimètres du sol seraient de bonnes candidates pour réduire le tassement par cisaillement. Par exemple, la féverole et d’autres espèces présentant des caractères similaires seraient d’excellentes candidates pour réduire le tassement par cisaillement lors du passage d’engins agricoles. Les plantes présentant une masse et une longueur racinaire par volume de sol élevées augmentent la perméabilité du sol et donc l’infiltration, réduisant ainsi le ruissellement. Tel est le cas du lin cultivé et certaines plantes de la famille du chou (comme la navette fourragère), et de nombreuses légumineuses (par exemple, le mélilot officinal). Ces mêmes racines augmentent la stabilité structurale et réduisent le risque de détachement des particules du sol et ainsi l’érosion des sols. La couverture végétale de par la structure de sa canopée réduit aussi le détachement du sol causé par les éclaboussures des gouttes de pluie, et la formation du ruissellement. Une végétation présentant une couverture du sol dense, c.-à-d., une surface de feuille élevée, présente un effet positif sur la diminution de l’énergie des gouttes de pluie. La mise en place de cultures intermédiaires l’été ou des couverts permanents diversifiés en espèces et recouvrant la totalité du sol est donc préconisée dans les territoires et parcelles présentant un risque élevé d’érosion. Les densités de semis sont maintenant préconisées pour maximiser la couverture et la productivité de ces couverts. La partie aérienne des végétations joue aussi un rôle dans la réduction de l’érosion des sols puisqu’elle constitue un frein hydraulique, réduisant l’intensité du ruissellement et favorisant la sédimentation. Les plantes présentant lors de la saison des pluies, une végétation aérienne dense (comme les laiches, les graminées) et suffisamment haute par rapport à la hauteur de la lame d’eau participeront à la réduction du ruissellement,et notamment dans les territoires (bassins) cultivés présentant un faible recouvrement végétal en début de culture. Récemment, nous avons montré que ce sont les plantes qui présentent à la fois des surfaces et des densités de feuilles partant de la base de la tige pendant les périodes automnale et hivernale qui seront les meilleures candidates pour constituer un frein au ruissellement et réduire l’érosion des sols. Cette découverte amène à développer des haies herbacées dans les zones de ruissellement concentré pour favoriser la sédimentation, réduire l’érosion des sols et les coulées de boues. Ces haies herbacées (de 10 à 20 de mètres carrés), que nous avons testées, peuvent être composées d’espèces végétales indigènes afin d’offrir d’autres services tels que la conservation de la biodiversité. Restaurer les sols dégradés Lorsque le sol est tassé, l’objectif de la restauration est de le restructurer par les plantes et les animaux et microorganismes du sol. Soit à partir des espèces qui résistent au sol tassé et donc à l’asphyxie (comme les plantains et les laiches), d’autres avec des racines de diamètre plus important (> 2 mm), elles pénétreront certaines zones tassées notamment lorsque le sol est humide et davantage plastique (comme le radis fourrager et la féverole). Les espèces végétales n’ayant pas ces capacités, se faufileront quant à elles, dans les fissures du sol afin de rejoindre les horizons plus profond (comme la phacélie, l’avoine rude…). L’ensemble de ces stratégies racinaires permet de restructurer une partie du sol (puisqu’il faut environ 6 à 10 ans pour restructurer un sol tassé) notamment en maximisant la durée de végétation du couvert. La combinaison de ces stratégies d’exploration du sol dans un contexte de sol tassé permettrait donc de maximiser la production des plantes et cultures et ainsi le fonctionnement d’éco ou agrosystèmes dégradés. Les plantes ne sont pas les seuls acteurs dans la restauration des sols dégradés. Elles présentent un effet indirect en stimulant les vers de terre dans des conditions de réduction ou absence de travail du sol) par la restitution de matières organiques au sol (c.-à-d., les résidus de culture, et autres apports de matière organique comme les fumiers). Les vers de terre et notamment ceux qui circulent de la surface en profondeur (les anéciques), induisent et restaurent la macroporosité du sol essentielle pour l’infiltration de l’eau et l’aération des sols, et donc la nutrition et le développement des plantes. Les plantes favorisant la conservation ou l’amélioration de la structure du sol via une meilleure agrégation des constituants du sol (minéraux, carbone organique et bactéries) constituent un véritable atout pour le développement de l’agroécologie puisqu’elles permettent à la fois de lutter contre la déformation des sols (notamment par cisaillement) et l’érosion, tout en fournissant une multitude d’autres services : l’amélioration de la disponibilité en eau (meilleure rétention en eau et remontée d’eau par capillarité), la réduction du risque de déficit en eau en période de sécheresse modérée, la filtration de l’eau pour maintenir sa qualité et participer à la recharge des eaux souterraines, et la séquestration de carbone dans les sols pour atténuer les changements climatiques. [Image] Les haies herbacées sont capables de retenir jusqu’à 84 % des particules de sols transportées (suivant la morphologie de l’espèce en place) ainsi que de limiter la formation de ravine et l’arrachement des particules de sol en aval, en ralentissant la vitesse des flux de ruissellement. Fourni par l'auteur
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Bernadette Cassel
March 25, 2023 2:55 PM
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En Auvergne-Rhône-Alpes, l’Office national des Forêts est pessimiste quant à l’évolution des forêts sous l'effet du réchauffement climatique. 24 mars 2023 A 15:32 par Martin Gaboriau [...] Soucieux de l’avenir de la planète, Dominique Déniau annonce que "Lyon dans 50 ans va devenir Montpellier en terme de chaleur". Dans cette vision à long terme, l’ONF plante "déjà dans les forêts des arbres méditerranéens". Par exemple, depuis 2018 "300 000 hectares dans l’Est de la France ont dépéri, les arbres meurent, sans avoir subi d’incendie", affirme l’amoureux de la nature. "La particularité de notre métier, c’est que l’on met des choses en places, qui ne seront jamais abouties de notre vivant" Aujourd’hui, le garde forestier reconnaît un constat d’échec, "lorsque l’on plante c’est que l’on n’a pas réussi à régénérer naturellement la forêt". Pour ce faire, l’office expérimente et plante pour savoir comment évoluent les arbres, notamment au sein du grand parc Miribel Jonage à côté de Lyon. "Il faut essayer de planter les bonnes essences en fonction de l’évolution de notre monde". Maintenant il y a des forêts dits mosaïques avec plusieurs essais d’arbres, "il y a tellement de modifications à travers le temps qu’on essaye un maximum de choses". L’ONF se prépare à la sécheresse, mais aussi à l’arrivée de nouveaux insectes et des maladies, "il y a une maladie des USA qui vient d’arriver en Italie. Elle ravage les Noyers et ça nous fait peur". [Image] Grand Parc de Miribel Jonage. Crédit : Martin Gaboriau
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Bernadette Cassel
February 25, 2023 12:46 PM
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Développement de l’élevage intensif, paysans moins nombreux, agricultrices sous-représentées... Différents défis attendent l’agriculture française. Tour d’horizon en 5 points.
Des vaches de toutes les couleurs et toutes les régions de France, des enfants ravis de leur caresser le museau, des médailles pour les plus belles bêtes ou les meilleurs fromages, des restaurants éphémères de toutes les régions de France promettant des régals gastronomiques… Le Salon de l’agriculture ouvre ses portes samedi 25 (...)
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Bernadette Cassel
February 21, 2023 12:37 PM
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Le pays connaît une sécheresse hivernale d’une longueur exceptionnelle qui compromet la régénération des nappes phréatiques. Le climat de Perpignan est ainsi devenu semi-aride. par Margaux Lacroux publié le 20 février 2023 à 21h22 Mise à jour : mardi 21 janvier à 11h15 avec l’officialisation du record par Météo France. "C’est un hiver aride, marqué par trente et un jours sans une goutte ou presque. Ce mardi, le record d’absence durable de précipitations a été égalé en France métropolitaine, toutes saisons confondues. « La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série de 31 jours consécutifs (20 février inclus), du jamais vu durant un hiver météorologique», annonce Météo France ce mardi matin. Depuis un mois, le ciel est vide. Dans l’histoire des relevés météorologiques, une si longue période de disette hydrique n’avait été enregistrée qu’une fois, au printemps, entre le 17 mars et le 16 avril 2020. Mais cela ne s’était jamais produit à cette période de l’année. «Il s’agit du plus grand nombre de jours consécutifs sans pluie rencontré en période hivernale», confirme Simon Mittelberger, climatologue à Météo France. Et de loin : on n’avait jamais dépassé vingt-deux jours sans pluie, même pendant la sécheresse historique de 1989, qui avait duré deux ans. «Le scénario est en train de se reproduire», avertit Serge Zaka, docteur et consultant en agroclimatologie." [Image] A Flassans, dans le Var, l'Issole est déjà à sec. (Frank Muller/Photo PQR. Nice matin. Maxppp) ------- NDÉ Lire aussi → Près d’un mois sans pluie : la France face à «un assèchement des sols remarquable pour la saison hivernale» – Libération, 16.02.2023 https://www.liberation.fr/environnement/climat/pres-dun-mois-sans-pluie-la-france-face-a-un-assechement-des-sols-remarquable-pour-la-saison-hivernale-20230216_JOJ57VSWU5BX3BDIO3ACWA235M/
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Bernadette Cassel
January 7, 2023 2:16 PM
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Les scolytes, insectes destructeurs des épicéas de Bourgogne-Franche-Comté, ont apprécié le printemps doux et sec puis la sécheresse et les fortes chaleurs de l’été. L’épidémie rebondit.
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Bernadette Cassel
December 5, 2022 2:00 PM
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Long fil, en 4 parties … ! Partie I : Comment le changement climatique dû à l’influence humaine affecte-il les arbres et les forêts ? ⬇️
(1/...) ------- NDÉ Extraits On observe aussi une expansion des insectes ravageurs de forêts vers le nord, et de la sévérité et l’extension des pullulations, les hivers doux réduisant leur mortalité et une saison de croissance plus longue favorisant + de générations/an. (31/...) Les pullulations de scolytes sont favorisées par des successions d’hiver doux et d’été secs. (32/...) Les scolytes se nourrissent du bois tendre, sous l’écorce, et les arbres se défendent par des écoulements de résine qui gênent la progression des insectes. (33/...) Des arbres affaiblis perdent ces mécanismes de défense et font l’objet de dégâts importants par ces scolytes dont les galeries facilitent l’entrée de champignons pathogènes. (34/...) Une incertitude sur la réponse des arbres dans un climat qui se réchauffe porte sur leur capacité d’acclimatation (capacité à changer sa physiologie au cours de sa vie). L’adaptation implique la sélection naturelle d’arbres (génotypes) plus résistants à la sécheresse. (35/...) [Image] Klimawandel am Beispiel eines Stammquerschnitts - Landesforsten.RLP.de / Ed Hawkins / KWIS / Jonathan Fieber / Sebastian Kuchenbecker
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Bernadette Cassel
November 24, 2022 11:10 AM
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Et si les 50 premiers litres d’eau, vitaux, étaient gratuits ? Voilà l’enjeu d’une proposition de loi portée à l’Assemblée. Il s’agit aussi de faire payer plus cher les gros consommateurs, explique le député LFI Gabriel Amard.
Sécheresse, coupure d’eau potable, mégabassines… Plus de doute : l’or bleu va devenir un trésor. Comment s’y prendre pour que cette ressource vitale ne soit pas gaspillée et équitablement partagée ? La proposition de loi « visant à garantir l’accès à l’eau potable », présentée jeudi 24 (...)
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Bernadette Cassel
November 15, 2022 12:24 PM
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Avec les semences génétiquement modifiées pour résister à la sécheresse, à la chaleur ou aux inondations, les multinationales présentent leurs innovations comme un outil dans la lutte contre le changement climatique. Sans convaincre les traditionnels opposants aux OGM aux Etats-Unis.
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Bernadette Cassel
November 4, 2022 11:38 AM
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L'année 2022 ne bat pas de record de déficit de pluie. Les températures caniculaires sont donc les principales responsables. Le Journal des sciences (extrait) du vendredi 4 novembre 2022 Par Alexandra Delbot "L’été a été marqué par un déficit d’eau notable mais ces records ponctuels ne nous disent pas tout de l’évolution hydrique des sols. Parce que la sécheresse n’est pas l’unique conséquence d’un manque de pluie sur quelques semaines, elle s’établit sur des durées plus ou moins longues… et recouvre différents types de sécheresse successives : d’abord une sécheresse pluviométrique, un déficit de pluie, ensuite une sécheresse agricole, avec une baisse de l’humidité des sols et un impact sur la végétation et dans un temps encore plus long, une sécheresse hydrologique, c’est à dire la diminution des cours d’eau. Ces sécheresses ont donc des temporalités différentes… d’où la nécessité d’étudier le déficit pluviométrique sur des temps variables. Pour le mesurer, deux chercheurs ont effectué une analyse - il ne s’agit pas pour l’instant d’une étude publiée - une analyse de 73 ans de mesures pluviométriques journalières provenant des stations de météo France. Jour après jour, ils ont calculé les cumuls de pluies entre 1950 et la fin août 2022. Résultat, pas de record cette année. L’été 2022 n’est qu’au 10e rang des étés les plus secs, de même que le printemps 2022. Le déficit pluviométrique est donc bien moindre que l’année 1976 par exemple, dont la sécheresse a battu tous les records en termes de durée. Pour l’instant, sans avoir les résultats de la fin de l’année, il s’agit donc d’une année de sécheresse pluviométrique “presqu’ordinaire”… aux conséquences extraordinaires… en grande partie dû à une température plus élevée qui augmente l’évaporation." → Entretien avec Juliette Blanchet, chargée de recherche CNRS de l’institut des géosciences de l’environnement à l’université Grenoble Alpes, et co-autrice de cette analyse. ------- NDÉ L'analyse : → Sécheresse 2022 : un manque de pluies presque « ordinaire » aux effets exceptionnels - Juliette Blanchet et Jean-Dominique Creutin, 27.10.2022 https://theconversation.com/secheresse-2022-un-manque-de-pluies-presque-ordinaire-aux-effets-exceptionnels-191323 The drought situation in many regions of Europe remains severe, according to the Commission’s Joint Research Centre (JRC) latest ‘Drought in Europe – August 2022‘ report, an update of the assessment of Europe’s drought situation based on the data and analyses of the European Drought Observatory.
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September 30, 2022 1:47 PM
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Ce n'est encore qu'un test proposé par quelques départements, dont la Haute-Vienne : les petites infractions à l'environnement peuvent être réparées via un stage d'une journée de sensibilisation, en convention avec Limousin Nature Environnement. Près d'une trentaine de personnes auront choisi cette année cette alternative à l'amende. Publié le 30/09/2022
Écrit par Franck Petit et Elise Rouard . "Ils ont été verbalisés à la suite de petites infractions : arrosage en plein été malgré la sécheresse, dépôts d’ordures intempestifs ou feu pour brûler des déchets végétaux, et tous ne se sentent pas responsables. "Ça fait des années qu'on sait qu'il y a un problème, opine ainsi Jocelyn, l'un des participants au stage. Je pense que c'est pas à nous, entre guillemets, à notre petite échelle, qu'il faut rappeler ces choses là. Plutôt aux gros industriels qui ne pensent qu'à faire du profit justement, sur-consommation etc". C'est justement pour le faire évoluer que depuis l'an dernier, la justice de Haute-Vienne propose ce stage en partenariat avec Limousin Nature Environnement : 200 euros la journée de sensibilisation à l’environnement... pour éviter une amende. Une partie de la somme sera remboursée si les stagiaires sont attentifs et motivés. L'animateur n'y va pas par quatre chemins : "il suffit de peu de choses, résume-t-il, pour que les écosystèmes s'effondrent. S'il n'y a plus dans le sol les insectes les oiseaux les papillons les vers de terre tout ça, tout ce qui est autour de nous, ça ne va plus fonctionner." (...) [Image] Les stagiaires, très attentifs dans la campagne de Verneuil-sur-Vienne • Crédit : Christelle Wante - FranceTV
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September 19, 2022 10:50 AM
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Cet agriculteur installé à La Roquebrussanne a, comme d’autres, été impacté par la sècheresse de la saison estivale. Ce naturaliste adepte du bio nous livre ses petits secrets. Recueilli par AL. R Mis à jour le 18/09/2022 à 22:32 Publié le 19/09/2022 à 08:30 [Image] Jadis utilisateur de produits chimiques, l’agriculteur est devenu le meilleur ami des insectes, que ce soit pour protéger ses plants ou pour les décrypter à la loupe et en photo. (Photo doc G. A. et DR)
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April 30, 2023 1:44 PM
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Tous les matins, Léo Tescher se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité. Vendredi 28 avril 2023 Un paysage français en voie de disparition : le bocage. En 70 ans, près d’un million et demi de kilomètres de haies bocagères ont été arrachée, soit plus de deux tiers de ce qui existait avant le remembrement agricole dans les années 1950. Et ça s’accélère : 20 000 kilomètres de bocages sont rasés tous les ans depuis 2017. Le paysage agricole français s'uniformise pour faire de la place aux tracteurs toujours plus gros. Pourtant, cette haie sublime les parcelles agricoles, bien plus jolie qu’une clôture en barbelés : ce mélange d’arbres et d’arbustes plantés en ligne dans les paysages vallonnés du Charolais Brionnais en Bourgogne, le bocage du Cotentin, ou encore du Ségala dans l’Aveyron. Un plaisir des yeux pour les randonneurs, mais surtout allié trop négligé de l’agriculteur avec des points positifs : protection du bétail, brise vent, stockage de carbone, fourrage en cas de sécheresse... et même lutte contre la sécheresse ou les inondations.
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April 25, 2023 3:54 AM
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La Ligue pour la protection des oiseaux met en avant ce lundi 24 avril les exemples d’observations en Charente-Maritime et en Vendée l’été dernier, où les volatiles comme les autres animaux et insectes ont été affectés par le manque d’eau. par LIBERATION et AFP publié le 24 avril 2023 [Image] Un corbeau posé à Savennières (Maine-et-Loire), le 18 novembre 2020. (Albert Facelly/Libération)
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April 2, 2023 10:37 AM
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L’Ademe a recensé en 2021 pour la France environ 200 projets qui associent panneaux solaires et productions agricoles. Publié: 30 mars 2023, 12:34 CEST Michel-Pierre Faucon, UniLaSalle; Marc Legras, UniLaSalle et Romain Gloaguen, UniLaSalle "Ces dernières années, on entend de plus en plus parler d’« agrivoltaïsme », dont l’Ademe recense environ 200 projets en cours pour la France. Un cadre réglementaire et législatif a également été récemment adopté pour cette filière émergente. Un système agrivoltaïque correspond à l’association de panneaux solaires et d’une culture, sans induire ni dégradation importante de la production agricole ni diminution des revenus de cette production ; il s’agit aussi de soutenir l’adaptation des systèmes de culture aux changements climatiques (protection ou atténuation des aléas comme la grêle, la chaleur, la sécheresse ou encore amélioration du bien-être animal). Une étude publiée dans la revue Nature estime que si 1 % de la surface utilisée pour l’agriculture était combinée à la production photovoltaïque, la totalité de la demande mondiale en électricité serait couverte. Même s’il permet une productivité élevée d’énergie, l’agrivoltaïsme soulève de nombreuses interrogations, notamment celles liées au modèle agronomique des exploitations agricoles, ainsi qu’à leur modèle économique et leurs capacités foncières. C’est à ces aspects que nous allons nous intéresser." (...) ------- NDÉ Sur le même sujet → Agrivoltaïsme : les « champs électriques » désormais mieux définis par la loi, 30.03.2023 https://theconversation.com/agrivolta-sme-les-champs-electriques-desormais-mieux-definis-par-la-loi-201795 → Agrivoltaïsme : une filière qui doit tenir ses promesses, 03.05.2022 https://theconversation.com/agrivolta-sme-une-filiere-qui-doit-tenir-ses-promesses-175780
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March 7, 2023 1:07 PM
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Depuis huit mois, Coucouron est approvisionné en eau par camion-citerne. Face aux sécheresses qui s’accentuent, les communes dépendant de petites sources sont de plus en plus vulnérables. Par Angela Bolis (Coucouron, Ardèche, envoyée spéciale) Publié aujourd’hui à 05h55, mis à jour à 12h58
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February 22, 2023 11:46 AM
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Elle pourrait bientôt remplacer le maïs trop gourmand en eau et en pesticides. La silphie apparait comme la plante idéale pour faire face à la sècheresse, produire du biogaz et réduire l'utilisation des produit Publié le 14/02/2023 Écrit par Valérie Odile [Image] La silphie est une plante vivace de 3 mètres de haut, adorée par les abeilles pour ses fleurs et détestée par les sangliers pour sa densité • Crédit : HADN pour FTV ------- NDÉ Lire aussi "Le département des Vosges se lance dans une culture originale qui pourrait supplanter le maïs dans les filières de méthanisation : la silphie perfoliée (Silphium perfoliatum)." [...] "La Silphie perfoliée a originellement été introduite en tant qu'espèce ornementale et la connaissance sur son risque invasif est encore partielle en Europe. Aux USA, elle présente un risque élevé de propagation."
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January 13, 2023 7:29 AM
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December 27, 2022 11:21 AM
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On sait que lors d’une sécheresse, les arbres se mettent en pause car il n’y a plus d’eau dans les sols, ce qui ralentit l'activité photosynthétique. Leur croissance est ainsi freinée, ce qui peut se lire directement dans les cernes des arbres, ces cercles concentriques que l’on trouve dans les troncs. Comment la sensibilité des arbres à la sécheresse évolue avec leur âge ? Le Journal des sciences (extrait), 20.12.2022 Alexandra Delbot "Quand on s'intéresse à l’impact de la sécheresse sur la croissance des arbres, il y a deux paramètres à étudier : la résistance, qui est le fait de limiter au maximum la perte de croissance pendant cette période et la résilience, qui le fait de revenir aux taux de croissance initiaux après la sécheresse.
Ces chercheurs et chercheuses ont ainsi voulu déterminer comment ces paramètres étaient associés à l’âge des arbres. Ils ont d'abord estimé l’âge des 22.000 arbres étudiés, par dendrochronologie, en regardant les cernes de croissance d’une base de données à partir de carottage des arbres. Et comme l’âge est une donnée relative, ils ont classé les arbres adultes entre jeunes ou vieux en fonction de la longévité de l’espèce.
En tout, 120 espèces différentes ont été étudiées, réparties sur cinq continents. Ils ont ensuite relié les sécheresses connues aux cernes de croissance pour déterminer comment la physiologie de chaque arbre en fonction de son âge avait été impactée.
Résultat, la croissance pendant la sécheresse est davantage réduite chez les jeunes arbres. Les vieux arbres sont donc plus résistants. En revanche, les jeunes individus retrouvent plus rapidement leur croissance après la sécheresse - dans les quatre ans qui suivent un épisode caniculaire. Ils sont donc plus résilients. Ce qui signifie que pour lutter contre la sécheresse, et pour que les arbres continuent à capter le CO2 atmosphérique, il faut une diversité de classes d’âges au sein des forêts." → Entretien avec Jonathan Lenoir, chargé de recherche CNRS à Université de Picardie Jules Verne et dernier auteur de l’étude LES MATINS DE CULTURE - ITW LENOIR JDS
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Bernadette Cassel
November 25, 2022 1:21 PM
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Après un été dévastateur pour les forêts bretonnes, lors duquel plus de 4 700 hectares sont partis en fumée, l'Office national des forêts travaille à l'adaptation des forêts pour faire face aux épisodes de sécheresses voués à se multiplier dans les années à venir. Vendredi 25 novembre 2022 à 12:07 Par Valentin Belleville "... Marie Dubois, directrice régionale à l'ONF :"Il y a des scolytes, ce sont des insectes qui viennent se nicher en dessous de l'écorce des arbres pour y faire des petits trous et cela provoque des maladies. A terme les arbres dépérissent et meurent précocement". Pour faire face aux conséquences de la sécheresse, l'ONF :"Le réchauffement climatique est déjà là, mais il est aussi devant nous. les épisodes de sécheresse vont s'intensifier et être de plus en plus régulier. On travaille sur des tests d'essences différentes. En Bretagne, on a plutôt des feuillus du types chênes sessile, des hêtres et des châtaigniers. On sait qu'ils souffrent de la sècheresse, alors on essaie de faire des tests par exemple avec des souches de chênes pubescents qui viennent de méditerranée, pour qu'ils se développent dans nos forêts"."
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Bernadette Cassel
November 15, 2022 1:47 PM
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Pour que la restauration des forêts soit efficace et pérenne, s’appuyer sur l'expertise scientifique, telles que celle du réseau Tree Diversity Network, est indispensable. La sélection des essences est un des principaux critères à prendre en compte afin de combiner au mieux les performances en termes de croissance, séquestration du carbone, contribution à la biodiversité et résistance aux dérèglements climatiques. Cirad, 14.11.2022 Traduit de l’anglais par Damien Allo pour Fast ForWord La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation le 8 novembre 2022. "... À l’heure actuelle, nos travaux concernent essentiellement la croissance des arbres. Nous nous efforçons ainsi de déterminer s’ils grandissent plus rapidement lorsqu’ils partagent leur espace de croissance avec d’autres essences dont les besoins diffèrent. Nous étudions également la résistance de diverses essences aux variations climatiques et à d’autres phénomènes potentiellement nocifs comme les attaques de champignons pathogènes et insectes ravageurs. Les équipes du TreeDivNet interviennent dans la plupart des grandes zones climatiques du globe, notamment boréales et tempérées, méditerranéennes et tropicales. Ces plantations expérimentales couvrent plus de 850 hectares – l’équivalent de 1 200 terrains de football – et représentent l’une des plus vastes installations de recherche en écologie au monde, où sont menées pas moins de 30 études sur l’évolution d’environ 250 essences et plus d'un million d'arbres. Des données cruciales y sont recueillies, afin de nous permettre d’en savoir davantage sur les combinaisons d’essences qui permettent d’obtenir les meilleures performances de croissance et staockage de carbone en présentant la meilleure résistance aux menaces pesant sur les forêts. Résister aux phénomènes extrêmes Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement de la planète, les chercheurs du TreeDivNet unissent leurs efforts afin de déterminer quelles associations d’essences sont les plus adaptées pour permettre aux plantations de prospérer dans un contexte environnemental incertain et en pleine mutation. Leur contribution potentielle aux efforts d’atténuation des dérèglements climatiques et d’adaptation à leurs effets repose sur la capacité des jeunes plants à survivre aux phénomènes extrêmes, comme la sécheresse et les incendies, ainsi qu’aux insectes ravageurs tels que les scolytes." (...) [Image] Les programmes de restauration forestière bien conçus sont indispensables pour redonner vie à des millions d'hectares de terres dégradées et déboisées. Crédit : Eder Araujo da Silva
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Bernadette Cassel
November 5, 2022 2:09 PM
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EN UN GRAPHIQUE – Dans plus de 140 stations météorologiques, le réchauffement climatique global se traduit par des écarts importants par rapport aux normales.
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Bernadette Cassel
October 29, 2022 12:44 PM
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Cette fin d’octobre est marquée par de nouveaux records mensuels, y compris en altitude, et des écarts à la normale phénoménaux. Cet épisode de chaleur anormal et inédit alimente une sécheresse toujours présente en France. par Margaux Lacroux publié le 28 octobre 2022 à 21h43 (mis à jour le 29.10.2022) "Comme prévu par Météo-France, la barre des 30 degrés a été franchie ce vendredi dans le Sud-Ouest. Il a fait 32,2 °C à Ger (Pyrénées-Atlantiques) et 31,1 °C à Campistrous (Hautes-Pyrénées), des températures jamais atteintes dans ces villes en octobre. Ces villes font partie des six communes qui ont battu leur record mensuel. C’est aussi le cas à plus de 1 000 mètres d’altitude, à Deux-Verges, dans le Cantal, où il a fait 24,1 °C et à Fix-St-Geneys, en Haute-Loire, avec 24,9 °C." (...) [Image] Un champ de tournesol en Isère, en stress hydrique prononcé suite à la chaleur d'automne anormale, le 17 octobre 2022. (Romain Doucelin/Sipa) ------- NDÉ Pour aller plus loin : Preuve du lien entre influence humaine sur climat et épisode de chaleur actuel sur l'Europe Ou comment faire le lien entre météo (ces jours-ci) et changement climatique ? Toutes les vagues de chaleur du monde induites cette semaine par des vent de Sud de grande échelle sont extrêmes ! → via Christophe Cassou sur Twitter, 29.10.2022 : Chaleur exceptionnellement tardive ce 27 octobre. Anomalie à l'échelle du pays proche de +8°C pour les températures maximales en France
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Bernadette Cassel
September 24, 2022 1:52 PM
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Reportage dans la vallée de la Drôme où, après un été catastrophique, on cherche à adapter les ressources en eau à la nouvelle donne climatique. Un cas d’école pour le reste du territoire. Le 19 Septembre 2022
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