Variétés entomologiques

mercredi 28 août 2013 : encore des odonates. Un pur hasard !

avec : Annette, Camille, Damien, Marc

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Il fait doux, peu de vent, plein soleil.

Damien est notre guide. Nous commençons par inspecter le marécage de Réotier, près de la fontaine pétrifiante. Nous capturons libellules et demoiselles au filet, les plaçons dans une mini-volière et les identifions avec la clé de détermination de Damien. Avec la clé, certes, mais aussi avec l’aide de Damien !

Puis nous les relâchons après les avoir observées ou photographiées.

Nous avons pu identifier [photo ci-dessus] :

 Sympetrum striolatum (sympétrum strié)

[...]

The images, taken by the U.S. Geological Survey's Bee Inventory and Monitoring programme, show how the different bee species vary greatly in appearance.

Sam Droege, 55, the head of the programme, said that each macro photo is a composite of between 20 and 300 individual photos, taken at slightly different distances.

[...] 

PHOTOS were taken with a system developed by Dr. Anthony G Gutierrez and taken by :

    • Brooke Alexander,

    • Sue Boo,

    • Heagan Ahmed,

    • Sierra Williams.

(http://www.flickr.com/people/usgsbiml/)

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SUR LE MÊME SUJET (article repéré le 31/08/2013) :

→ D'incroyables clichés d'abeilles qui vivent aux États-Unis (avec diaporama "Les abeilles sous toutes les facettes")

« NATURE - Savez-vous qu'il existe plus de 20.000 espèces d'abeilles dans le monde? Ne serait-ce qu'en France, on en dénombrerait pas moins de 1000. Les États-Unis, de leur côté, en abriterait le quadruple.

Un terrain de jeu idéal pour Sam Droege, 55 ans, en charge du US Geological Survey's Bee Inventory and Monitoring programme. Une initiative qui photographie et répertorie toutes les abeilles présentes sur le territoire américain depuis 10 ans [...] »

Une enquête sur les ascalaphes coordonnée par l'ONEM... Tout le monde est invité à participer... Partager

« Enquête participative sur les ascalaphes, des insectes fascinants mais peu connus... »

Les Ascalaphes sont de petits insectes qui vivent à l’ombre de leurs cousins libellules et papillons, bien plus connus qu’eux. Colorés et apparentés à l’ordre des Nevroptères, ils sont élégants et mystérieux, ne laissant pas les promeneurs ou naturalistes indifférents. Pourtant, très peu de travaux ont été menés sur cette famille fascinante, et bien des questions restent aujourd’hui en suspens. Ou vivent-ils ? Comment se développent-ils ? Quelles sont leur répartition géographique, quels milieux et conditions leur sont favorables ? Comment les différencier ?

[...]

→ ONEM - Les Ascalaphes

http://www.knowtex.com/nav/observatoire-naturaliste-des-ecosystemes-mediterraneens_28463

Passionné depuis ses 11 ans, Thierry Salesne, membre de la société entomologique de Nouvelle-Calédonie, a animé une démonstration de chasse aux papillons de nuit, samedi dernier au parc des Grandes Fougères. Découverte d’un monde méconnu.

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Voilà quinze ans que Thierry Salesne expérimente les nuits blanches et pose ainsi des lampes « un peu partout sur le territoire, en particulier dans les forêts humides de la Chaîne, qui sont les zones où la diversité des plantes donc celle des papillons puisque les chenilles s’en nourrissent est la plus riche ».

Des observations que Thierry réalise un week-end par mois, accompagné de son « mentor », Alain Renevier-Faure, qui étudie depuis trente-sept ans les papillons diurnes (de jour) du pays. Ce dernier sortira un livre l’an prochain sur les quelque 80 espèces répertoriées à ce jour, au-delà du magnifique papillon bleu, porte-bonheur qui fait la fierté des Calédoniens.

Inventaire. Réunis au sein de la société entomologique de Nouvelle-Calédonie (SENC), créée en 2004, ces passionnés poursuivent un gigantesque travail d’inventaire et de connaissance. Chaque année, sur l’immense terrain de jeu de nos forêts primaires, épargnées par les pesticides et peu prospectées, ils découvrent de nouvelles espèces, inconnues ailleurs. Tel ce papillon bleuté de la famille des lycaenidae, trouvé au mont Do il y a deux ans et en cours de description avec l’aide d’un chercheur australien. Ou cette espèce de la famille des sphinx, dit « sphinx du taro » pour les dégâts qu’il cause dans les tarodières, dont des analyses ADN en Allemagne viennent de montrer qu’elle s’était singularisée après des siècles d’isolement géographique.

Le LAMS est le seul laboratoire qui effectue des comptages de faune du sol au service des agriculteurs et viticulteurs. Le LAMS a découvert et continue de découvrir de nouvelles espèces à travers le monde. Le comptage complète les mesures d’activités biologiques car il permet de voir la remontée quantitative (nombre d’animaux / hectare) de la vie du sol et son évolution qualitative (diversité des espèces d’animaux du sol). La faune du sol se divise en 3 grands groupes :

• la faune épigée qui vit à la surface du sol et qui mange la litière et tous les déchets organiques qui sont en surface. Elle est la source de l’humus dans les sols.

• la faune anécique. Ce sont les vers de terre qui aèrent et brassent le sol de la surface vers le fond.

• la faune endogée qui vit en profondeur et qui mange les racines mortes. Elle assure l’aération du sol permettant ainsi aux racines de s’enfoncer. Sa présence est indicatrice de bonne santé du sol.

Découvrez ces animaux si importants pour la fertilité des sols, en visitant la galerie photo.

Le vendredi 24 mai 2013, Madame Laurence Demarquets, médecin de la mission en mai 2012 nous fera une conférence sur l'opération Canopée - Laos

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L'expédition a réuni des spécialistes des plantes, des insectes, des serpents, des amphibiens, des mammifères, qui ont pendant un mois exploré une parcelle du pays pour répertorier les espèces connues et en découvrir de nouvelles, en s'appuyant sur des dispositifs techniques permettant d'approcher la Canopée (le sommet des grands arbres de la forêt primaire).

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Madame Laurence Demarquets ancien médecin chef du 42e régiment de transmission pour l'assistance médicale des forces en manœuvre, a aussi à son actif 7 années d’activité bénévoles de médecin sapeur pompier.

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Pourquoi étudier la biodiversité ?

Jean-Paul Lechapt, ingénieur au laboratoire de la biodiversité et de la gestion fonctionnelle des territoires, et Alain Canard, professeur, tous les deux exerçant à l'Université de Rennes 1, s'intéressent de très près au site de Kério, en Pléguien, et y travaillent, depuis le printemps 2012, à l'étude de la biodiversité, avec deux objectifs : « D'abord sensibiliser la population à l'importance de la biodiversité ; ensuite, à terme, aider la Communauté de communes Lanvollon-Plouha à mieux gérer le site.»

Combien d'espèces peut-on espérer identifier ?

Jean-Paul Lechapt a déjà mené un tel travail à Plancoët. « Il s'agit dans un premier temps de faire l'inventaire des petites bêtes qui y vivent, puis on peut passer à la phase pédagogique : apprendre aux gens à voir ces bêtes, à les reconnaître, à apprendre comment elles vivent. » À Plancoët, Jean-Paul Lechapt a identifié 800 insectes et 300 araignées.

Sur la planète Terre, bien que les océans couvrent les deux tiers de la superficie, la plus grande quantité d'espèces se trouve dans les fôrêts tropicales. 85 % des espèces sont dans les forêts tropicales. Le volet terrestre de l'expédition est donc centré autour de la question du nombre d'espèces d'insectes par espèces d'arbres.Un élément qui n'avait jamais été étudié, c'est la composante altitudinale. Par exemple, on ne sait pas si le nombre d'espèces et la composition des espèces d'insectes qui vivent associés à un arbre à cent mètres d'altitude sont les mêmes ou différents à 800 ou à 1 500 mètres.

Pouvant atteindre 17 cm de long avec les antennes, la Magicienne dentelée est l’un des plus grands insectes de France et d’Europe. Il s’agit d’une sauterelle peu connue appartenant au groupe des Orthoptères qui rassemble également les criquets et ...

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Elle est encore peu connue en Midi-Pyrénées car elle est très discrète et difficile à trouver en limite Nord de son aire de répartition. Elle est grosso modo connue à ce jour dans les causses du Quercy, les gorges de l’Aveyron et le causse du Larzac. Cet insecte suscite l’intérêt des naturalistes pour compléter les connaissances à son sujet.

Ainsi, si vous rencontrez cette sauterelle, prenez-la en photo afin de valider l’observation et participer à son inventaire.

Avoir conscience de la biodiversité d’une exploitation pour mieux la comprendre et l’analyser. C’est l’ambition d’un programme proposé aux agriculteurs.

Faire l'inventaire de la faune et de la flore présentes sur une exploitation agricole pour en obtenir des indicateurs de biodiversité et économique. C'est, en substance, ce que propose un nouveau programme initié gratuitement par le réseau biodiversité pour les abeilles (*). Cet organisme, reconnu d'utilité publique, milite pour la sauvegarde de l'environnement avec, entre autre, la promotion des jachères apicoles.

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* Le Réseau Biodiversité pour les Abeilles est soutenu par plus de 250 partenaires. Son action n’est rendue possible que grâce à la prise de responsabilité de chacun des acteurs. Les agriculteurs donnent de leur temps pour semer les jachères apicoles. Les coopératives agricoles fournissent les mélanges fleuris à semer. Quand aux organismes professionnels, apicoles et agricoles, ils mettent à disposition leur expertise scientifique et technique aussi bien dans le domaine agronomique que botanique. L’ensemble des données collectées enrichit progressivement le site internet Agriculture, Biodiversité et Abeilles, créé et soutenu par l’entreprise BASF.

→ http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-qui_sommes_nous/

L'objectif de ces pages est la création du premier inventaire permanent mis en ligne, concernant les espèces de Coléoptères des Super-Familles que sont les Scarabaeoidea, Chrysomeloidea, et Curculionoidea ainsi que de quelques autres familles de Coléoptères saproxyliques intéressantes présentes en Limousin.

Cet inventaire sera régulièrement mis à jour à l'occasion de nouvelles captures ou de publications. La nomenclature retenue est celle (en général, et sauf indication contraire) de Fauna Europaea. Une fiche de l'espèce sera réalisée avec une photo de l'habitus et de la plante hôte ou du biotope.

Le monde des insectes Forum communautaire francophone des insectes et autres arthropodes

→  Présentation de l´inventaire dans Insectes 166 (PDF 163Ko)

http://www.insectes.org/opie/pdf/2953_pagesdynadocs5088e493c53e8.pdf

La LPO dresse un atlas de la biodiversité communale. Vingt-cinq volontaires ont recensé les papillons.

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Au Sud-Est du Plateau ils ont traversé les chardons

L'équipe de Marine Le Louarn, stagiaire à la LPO et étudiante en master de biodiversité, a hérité du vaste territoire situé au Sud Est du Plateau, autour de Valbacol et des Collets Rouges. On y croise des cavaliers, un grand troupeau de chèvres, des marcheurs du GR 2013, trois amateurs d'engins volants téléguidés, qui préfèrent Valbacol au terrain du Macap. Et beaucoup de papillons, des échiquiers d'Occitanie surtout, petits papillons noirs et blancs. Face à l'entrée de Fleurogolf, Loïc, Claude, Magali, Robert et Marine sont à pied d'oeuvre. Ils ont chacun une carte des 4 km⊃2;; qui leur ont été affectés, et les dessins des principaux papillons qu'ils croiseront sur leur chemin. Un chemin tout droit — cela s'appelle un transect — qu'ils devront suivre pendant 10 minutes sans détourner leurs pas.

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Les réserves du modeste Muséum d’histoire naturelle de Nice abritent des trésors : plus de 1 280 000 animaux et végétaux parmi lesquels près d’un millier de "types", c’est-à-dire le premier spécimen d’une espèce décrit scientifiquement, et sert de référence.

Cet été, des étudiants en biologie vont le passer dans ce capharnaüm à répertorier et photographier ces collections explique Brigitte Rollier, directrice du Muséum d’histoire naturelle de Nice.

Des oiseaux, insectes, poulpes et calamars, capturés à partir de 1840 par le pharmacien niçois Jean-Baptiste Vérany, qui a donné son nom au boulevard non loin du musée. Des pièces uniques conservées dans une odeur de camphre, où l’obscurité n’est concurrencée que par la lumière verte des lampes à UV chargées d’attirer les insectes qui risqueraient de faire bombance de leurs congénères naturalisés.

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Pour mesurer n’importe quelle population, il est nécessaire d'effectuer un échantillonnage sur un territoire précis. Les résultats sont ensuite extrapolés à la totalité de la population et permettent d’estimer sa densité, sa taille et son taux de croissance. Ces données varient dans le temps et l’espace, mais aussi selon l’espèce, le sexe et l’âge.

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Pour les petits organismes aquatiques par exemple, les scientifiques utilisent une sorte de chaussette avec une hélice (un volucompteur) qui compte le volume d’eau filtrée. Au bout de celle-ci, une boîte recense les passages. Les données sont ensuite croisées avec le temps passé sur le terrain et la surface sondée pour établir l’échantillonnage.

Pour les fourmis, on peut utiliser des compteurs automatiques ou des aspirateurs qui capturent et dénombrent les insectes qui passent dans le tuyau.

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ATH - Anciennes carrières de Maffle et de Lessines, étangs du parc d’Enghien… Voilà quelques-uns des dossiers qui font réagir Guy Boosten.

Photo ci-contre : La mer de sable à Stambruges.

« Je vais demander qu’on ne joue plus au football sur les insectes que j’ai fait protéger en Belgique ! Un comble quand on sait qu’on m’empêche de concrétiser des inventaires pour l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique, dont je suis un collaborateur ! Malgré une autorisation, j’ai même eu un pro justicia, classé sans suite, sous prétexte que j’allais capturer des insectes avec des engins de mort (sic). J’ai tout juste le droit de faire des observations sans sortir des sentiers. Mais je voudrais vous y voir, avec des insectes qui font un millimètre de long, dont il faut extraire l’organe génital pour l’identification précise…»

Un regroupement des naturalistes aura lieu le 2e dimanche de chaque mois à 9 heures devant l’église de Notre-Dame-des-Landes. Le premier rendez-vous est prévu le dimanche 13 janvier. (...)

Huit groupes de travail ont été constitués : Amphibiens, chiroptères, botanique, oiseaux, reptiles, entomologie, haies, réseau hydrographique. Il y a deux référents par groupe. Tous les rendez-vous seront donnés sur le blog ou au travers de listes de diffusion. Des fonds de cartes, des fiches d’inventaires et des éléments sur les inventaires existant seront mis à disposition des participants.