Son domaine de prédilection l’oriente également vers les fleurs, les oiseaux et les libellules, mais les collemboles restent ses préférés. « Pour les saisir, je me dois de me glisser à terre et de demeurer immobile pendant de longues minutes. L’avantage du numérique est qu’il permet de supprimer très rapidement les documents troubles ou de mauvaise qualité et de recommencer. »
Exposition « Le Peuple de l’herbe », visible jusqu’au 26 février, dans le hall de la Meli.
[Image] L’insecte de prédilection de Didier Martin est le collembole. Photo NR
Espèces est une revue de vulgarisation scientifique entièrement consacrée aux sciences naturelles
• Numéro 27 :
La science par les objets / Vacciner les insectes par Chloé Laubu (UMR biogéosciences et mission Culture scientifique de l'université de Bourgogne).
• Numéro 26 :
Biodiversité ordinaire / L'oedipode turquoise par Gérard Guillot (professeur agrégé en sciences de la vie et de la Terre).
• Numéro 25 :
Des arbres et des fourmis : échanges de bons procédés par Céline Leroy (AMAP/IRD), Jérôme Orivel (EcoFog/CNRS), Alain Dejean (professeur émérite, université Paul Sabatier, Toulouse) et Bruno Corbara (université Clermont Auvergne/CNRS).
Des fourmis et des guêpes : les liaisons dangereuses par Bruno Corbara (université Clermont Auvergne/CNRS), James M. Carpenter (American museum of Natural History) et Alain Dejean (professeur émérite, université Paul Sabatier, Toulouse).
Des guêpes et des oiseaux : le dénicheur de guêpes par Sean McCann (université de Toronto), traduction Bruno Corbara.
• Numéro 21 :
Les arthropodes terrestres des iles Kerguelen : une histoire évolutive coupée du monde par Maurice Hullé, Bernard Chaubet et Philippe Vernon (ingénieur de recherche, technicien de recherche à l'INRA et directeur de recherche au CNRS).
• Numéro 20 :
Portfolio / Insectes dentelles par Eddy Remy (photographe naturaliste).
Abeilles sauvages des Antilles françaises : diversité et conservation par François Meurgey (zoologiste au muséum de Nantes).
La pollinisation active. Quand pollinisation des plantes rime avec reproduction des insectes par Christine Dabonneville (professeur agrégée des sciences de la vie et de la Terre).
• Numéro 17 :
La thermorégulation chez les insectes, de la cigale à la fourmi par Laura Pernet, Cindy Aubernon (étudiants l'université de Lille 2) et Damien Charabidze (maître de conférences, responsable du département d'entomologie de l'unité de taphonomie médico-légale de l'université de Lille 2).
• Numéro 16 :
Les collemboles, une étonnante diversité par Benoit Vanhée, Laëtitia Devigne, Pierre Mouchon et Cédric Devigne (Laboratoire écologie et biodiversité, faculté de gestion,économie et sciences, université catholique de Lille).
• Numéro 13 :
Des guêpes en Nouvelle-Zélande : une invasion qui fait du bruit par Julien Grangier (docteur en écologie)
• Numéro 11 :
La termitière est un organisme vivant par Kamil Fadel (responsable de l'unité physique du palais de la Découverte)
• Numéro 10 :
Le grégarisme chez les insectes par Julien Boulay (département d'entomologie de l'unité de taphonomie médico-légale de l'université de Lille 2) et Pierre Broly (laboratoire écologie et biodiversité de Lille et service d'écologie sociale de l'université libre de Bruxelles)
Le culte des "petites bêtes" au Japon par Christian Dutto Engelmann et Jean-François Heimburger (naturalistes)
Maratus tango par Emmanuelle Grundmann (primatologue et journaliste scientifique)
• Numéro 6 :
La France peu à peu envahie par le frelon asiatique par Éric Darrouzet et Jérémy Gévar (université de Tours, institut de recherche sur la biologie de l'insecte)
• Numéro 5 :
Fantômes de la forêt, les phasmes de Trinidad par Yannick Bellanger (association ASPER)
Quand l’entomologiste devient expert : les insectes nécrophages et la datation du décès par Cindy Aubernon (master 2, laboratoire d’entomologie médico-légales université Lille 2, labo environnement et santé université catholique de Lille, université François Rabelais), Julien Boulay (doctorant, laboratoire d’entomologie médico-légale université Lille 2/unité d’écologie sociale université Libre de Bruxelles), Damien Charabidze (maître de conférences, responsable du laboratoire d’entomologie médico-légale université Lille 2) et Matthias Gosselin (assistant de recherche, laboratoire de zoologie UMONS)
• Numéro 2 :
Des insectes pour lutter contre la malnutrition par Delphine Barrais, Tiphaine Réto et Hana Levy (journalistes)
Libellules des Petites Antilles, une diversité insoupçonnée par François Meurgey (entomologiste, responsable des collections d’insectes au Muséum de Nantes)
Jeudi 14 septembre, le photographe Jean-Pierre Bertrand était le conférencier invité pour notre 14ème réunion trimestrielle, qui cette fois-ci se tenait à Rieux.
"Cette garrigue regorge de petites bêtes en tout genre et d'autant de cachettes pour cette faune qui ne se montre pas si facilement aux yeux du visiteur.
Mon œil d'entomologiste aidant, j'y ai pourtant déniché assez rapidement des espèces mimétiques ou extravagantes, ternes ou colorées, lisses ou texturées. Une sauvage diversité insoupçonnée à deux pas de la maison où insectes, amphibiens, reptiles et autres collemboles évoluent paisiblement à l'abri des regards."
Qui connaît les collemboles ? Et parmi ceux chez qui ce nom évoque quelque chose, combien en ont déjà vu ?
Comme le reste de la petite faune des sols, les collemboles jouent un rôle important dans la fertilité de ceux-ci et leur présence, leur absence ou la composition de leurs communautés donnent des indications sur la qualité de l’environnement : ce sont de précieux bioindicateurs.
Au fil des pages, Jérôme Cortet lève le voile sur la vie de ces attachantes petites bêtes et les extraordinaires photographies de Philippe Lebeaux nous entraînent dans un voyage des plus dépaysant.
« Entre sols », bar des sciences au Château de Chamarande (Essonne) autour des travaux de Kôichi KURITA avec Jean-Pierre MONTOROI, pédologue, chargé de recherche à l'IRD, qui s'intéresse à la distribution des sols sur la planète et aux mécanismes de leurs variations selon l'influence du climat et de l'homme, et Dominique TRUCO, directrice artistique de la Biennale internationale d'art contemporain de Melle qui soutient Kôichi Kurita."
"Entre sols", bibliothèque de terres de Kôichi Kurita à Chamarande. TéléSavoirs, 27 avril 2014
[Image] Capture à 51:09 "... les vers de terre, parmi le vivant c'est ce qu'on voit, mais on oublie aussi tous les insectes qu'il y a dans les sols, les termites, les fourmis, les collemboles..."
Paris sur Mer - Outre-mer 1re. Émission du vendredi 30 Janvier 2015
Invité : Pierre-Michel Forget pour le livre Écologie tropicale, de l'ombre à la lumière (coédition Cherche-Midi, CNRS)
Professeur au Muséum d'Histoire Naturelle à Paris et spécialiste de la Guyane, PM Forget est un des coordonnateurs de cet ouvrage qui aborde les menaces pesant sur les espèces végétales et animales des régions les plus chaudes du globe au vu du réchauffement climatique.
L'espèce végétale qu'il préfère ? Le carapa, un arbre à tout faire, "tout est bon dans le carapa", affirme-t-il, démonstration à l'appui.
L'espèce animale ? Les collemboles, des organismes microscopiques, que l'on trouve notamment dans l'humus réunionnais.
[Image via L'écologie au CNRS sur Twitter : "[OUVRAGE] #Écologie tropicale: Coup de chaud sur les collemboles-> http://t.co/hhAZPWeGxX - à (ré)écouter sur @la1ere http://t.co/cFZsnP89zD" https://twitter.com/INEE_CNRS/status/562196610248368128]
« Acariens et insectes des menthes (par Bruno Didier) ; Histoires d’entomologistes - Audinet-Serville ou une découverte féminine (par Jacques d’Aguilar) ; Pour en finir avec les insectes (par Alain Fraval) ; Dans l’intimité des Collemboles (photographies de Philippe Caillon) ; Un insecte à la page - La Pyrale du buis ou l’art topiaire en danger (par Alain Fraval) ; La mort silencieuse des immortelles (par Eddy Dumbardon-Martial) ; Les blattes dans l’imaginaire et la culture (par Alain Fraval) ; Entomoactif sur la Toile : Claude Galand ; La Boîte à insectes ; L’élevage des Tenthrèdes (Hymenoptera, Symphyta) (par Henri Chevin et Lucas Baliteau) ; 3e Congrès européen d’odonatologie (par Samuel Jolivet) ; Enquête Lucane : bilan 2011-2013 (par Patricia Le Guyader, Camille Fossier, Bruno Mériguet et Xavier Houard). Et les Activités de l’OPIE. »
[Image] « En couverture : larve de tenthrède indéterminée. Cliché Lucas Baliteau. »
C'est dans un gros tas de terre et de végétaux en décomposition que nous tentons de trouver la vie. L'endroit est idéal pour échapper au froid de l'hiver et la nourriture doit y être abondante (petits collemboles...) Nos petits entomos n'ont pas peur de fouiller la terre et commencent à faire de belles découvertes...
Bernadette Cassel's insight:
Le nom du blog : Des collégiens à la découverte des insectes et des araignées
Vous ressentez des symptômes semblables à ceux d’un rhume des foins en plein mois de décembre. Et si c’était à cause de votre sapin de Noël ? Les moisissures qui se trouvent dans l’écorce pourraient, en effet, activer des allergies chez les personnes sensibles.
Par Dorothée Blancheton, 20/12/2018
Noël fait aussi la joie des insectes
"Collemboles, psocoptères, acariens, papillons de nuit, araignée occasionnelle... Des recherches norvégiennes menées en 2012 sur les sapins de Noël ont montré que jusqu'à 25 000 de ces petites bêtes y trouvaient refuge pour passer l'hiver.
Comme l'explique Bjarte Jordal, en charge de l'étude : "Ils hibernent. Habituellement, ils vident leur corps de leurs fluides et sont complètement inactifs. Mais ils se réveillent lorsque l'arbre se retrouve au chaud dans le salon. En sentant cette chaleur et la lumière, ils croient que le printemps est de retour et reviennent à la vie". Pas de crainte particulière à avoir, cependant : ces créatures sont pour la plupart invisibles à l'oeil nu et restent bien sagement dans le sapin où elles ont élu domicile. "Il ne faut pas perdre de vue qu'il y a plein d'insectes et de petites bêtes dans les plantes en pot qu'on trouve dans la plupart des foyers", insiste le chercheur. "Les sapins de Noël ne sont pas différents. Quand vous placez un arbre dans votre salon, il transporte avec lui une partie de la nature", conclut Bjarte Jordal."
Les collemboles ou « puces de neige » sont observés par milliers à Sept-Îles depuis quelques jours. Une entomologiste de l'insectarium de Montréal, Marjolaine Giroux, le confirme ; l'espèce est présente en grand nombre partout dans la province cette année.
"... Il peut arriver qu'un tel grégarisme temporaire s'exprime dans ou près d'une habitation, notamment dans des endroits humides (sous-sol, salle de bains, piscine...). Si cela peut engendrer une gêne passagère, il n'y a aucun danger pour l'homme, les plantes et les animaux domestiques."
"Cela s'apparente à des collemboles. Et ça grouille de partout sur la terrasse, les murs ou dans la maison d'un couple de Vendée. Qui s'interroge sur leur provenance et sur la façon de les éradiquer."
"... Grâce aux analyses de cet hiver, nous savons dorénavant qu’il s’agit du collembole socialis. » Un nom qui diffère, mais qui semble bien être le synonyme de son appellation canadienne Hypogastura.
Leur apparition se fait toujours lors d’un redoux durant l’hiver. Accrochant la neige, certains skieurs de fond en disent qu’il “colle sous le ski”, tandis que les Canadiens le surnomment “puce des neiges”."
"Claude Rémy s’est alors tourné vers François Dussoulier, membre du groupe entomologiste des Hautes-Alpes (GRENHA). Mais pour les deux experts, de multiples points de questionnement restent en suspens. Pour eux, l’espèce hivernale hypogastrura existe principalement au Canada et non en France. Les analyses transmises au CNRS confirmeront peut-être cette hypothèse. Mais alors comment ces collemboles se sont-ils retrouvés à Val-des-Prés, dans le Briançonnais ?"
Des sorties découvertes de la biodiversité sont programmées toute l’année prochaine, à partir de février, par le club de Chalonnes-sur-Loire, qui fête ses dix ans. D’ici là, il est passé en mode hibernation.
[...]
"Samedi, les jeunes sont partis à la découverte des animaux de la litière, du côté des Goulidons. Bottes, jumelles et de quoi écrire, c’est tout ce dont ils ont besoin.
En soulevant les feuilles mortes ou en grattant un peu la terre, on peut découvrir tout un petit monde animal qui vit et se multiplie : collemboles, lombrics, mais aussi diptères et myriapodes… (...)"
Un vaste paysage sidéral aux teintes bleu à violet où évoluent silencieusement d’innombrables créatures... Bienvenue sur la Planète Collemboles, l’univers minuscule de Philippe Lebeaux.
Par Alessandro Staehli. La Salamandre, 29.09.2016
"Cette vidéo exceptionnelle est le résultat de nombreuses années d’étude et de prises de vue en collaboration avec le collembologiste Jérôme Cortet. A déguster calmement et à partager sans modération."
[Image] Planète collemboles, la vie secrète des sols / Collembola planet, the secret life of soil on Vimeo. Mis en ligne par Philippe LEBEAUX le 27.11.2015 https://vimeo.com/147126953
(capture d'écran)
Bernadette Cassel's insight:
→ Planète collemboles, la vie secrète des sols - From www.biotope-editions.com - February 13, 8:31 AM
Ce stage se déroulait sur un week-end, partagé en quatre étapes. La première étape se déroulait sur le terrain, une mine près de Mazaugues. Elle consistait à capturer de petits animaux dans des flacons en plastiques rempli d’alcool à 95% à l’aide d’un aspirateur entomologique, ou dans la macro d’un appareil photo.
Acariens et insectes des menthes (par Bruno Didier) ; Histoires d’entomologistes - Audinet-Serville ou une découverte féminine (par Jacques d’Aguilar) ; Pour en finir avec les insectes (par Alain Fraval) ; Dans l’intimité des Collemboles (photographies de Philippe Caillon) ; Un insecte à la page - La Pyrale du buis ou l’art topiaire en danger (par Alain Fraval) ; La mort silencieuse des immortelles (par Eddy Dumbardon-Martial) ; Les blattes dans l’imaginaire et la culture (par Alain Fraval) ; Entomoactif sur la Toile : Claude Galand ; La Boîte à insectes ; L’élevage des Tenthrèdes (Hymenoptera, Symphyta) (par Henri Chevin et Lucas Baliteau) ; 3e Congrès européen d’odonatologie (par Samuel Jolivet) ; Enquête Lucane : bilan 2011-2013 (par Patricia Le Guyader, Camille Fossier, Bruno Mériguet et Xavier Houard) . Et les Activités de l’OPIE.
"Espèces est une revue de vulgarisation scientifique entièrement consacrée aux sciences naturelles"
Espèces N° 16 : Dans les réserves des muséums...
Au sommaire :
[...]
• Recherche / Les collemboles, une étonnante diversité par Benoit Vanhée, Laëtitia Devigne, Pierre Mouchon et Cédric Devigne (Laboratoire écologie et biodiversité, faculté de gestion,économie et sciences, université catholique de Lille)
• Tribune / Populations, races, espèces : y a-t-il des limites objectives ? par François Bonhomme (Institut des sciences de l’évolution, CNRS, université de Montpellier) et Lluis Quintana-Murci (Génétique évolutive humaine, CNRS, Institut Pasteur, Paris).
• Entr’espèces / L’oisillon qui mime une chenille par Bruno Corbara (CNRS/université Blaise Pascal, LMGE, Clermont-Ferrand)
Terre Sauvage n°312. « Grand Prix Melvita Nature Images Awards 2014 »
[Image] 1er prix Insectes et araignées : La goutte et les collemboles, de Philippe Lebeaux
Les collemboles et autres microarthropodes sont pour Philippe Lebeaux une grande découverte et une aventure photographique extraordinaire parmi cette biodiversité insoupçonnée du sol. Pour nous aussi !
In a new TV series, Sir David Attenborough delves into the mysterious kingdom of bugs to capture never-before-seen footage of Cockroach Wasps, Ogre-Faced Spiders and other creepy crawlies in Africa and Australia.
(à lire avec une voix de préambule de film d'action) Il existe sous nos pieds un univers insoupçonné où vit une espèce qui a développé ses propres lois pour survivre. Ces êtres occupent la planète depuis la nuit des temps, ils étaient là avant les dinosaures et seront encore présent après notre disparition. Il n'existe pas un lieu sur terre sur lequel ils n'ont apporté leur présence. Ce sont ... LES COLLEMBOLES.
Cette photo a été prise le 9 février en Gironde, Aquitaine, France.
Bernadette Cassel's insight:
Orchesella cincta est de coloration très variable. En général, les collemboles s'assombrissent en devenant plus âgés. Ce spécimen, compte tenu de la tête qui est claire, est un juvénile. Les femelles adultes ressemblent à cela, mais leur tête est nettement plus sombre. Les mâles adultes sont presque complètement noirs, en dehors des bandes blanches caractéristiques sur les antennes et le corps.
[Traduction de l'anglais d'après le commentaire de Frans Janssens, spécialiste mondial des collemboles]
Il s'agit d'une vision très rapprochée des moisissures.
...
MAJ 17 avril 2013 :
« Documentaire sur les moisissures communes. Ce film fait appel à la microcinématographie Au dernier plan, il s'agit pas d'un psoque mais d'un collembole.»
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