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ARTICLE RESERVE AUX ABONNES Le discours sur le « séparatisme islamiste » du 2 octobre d’Emmanuel Macron pointe à nouveau les Français musulmans et interroge la mise en œuvre des mesures annoncées et leurs effets sur les travailleurs sociaux. Ainsi, quand le Président propose d’étendre l’obligation de neutralité aux « salariés des entreprises délégataires », cela soulève la question du statut des associations de l’intervention sociale, relève le sociologue Bruno Michon.
Le projet de loi contre le séparatisme annoncé par Emmanuel Macron comportera des mesures sur les associations. Mais ce sujet complexe crée beaucoup de confusions.
Le texte pourrait s'appeler “projet de loi renforçant la laïcité et les principes républicains”.
La montée des séparatismes est un phénomène ambigu voire qui reste à prouver, et si l’arsenal juridique peut être amélioré, les pouvoirs publics possèdent déjà l’essentiel des instruments nécessaires.
Neutralité des services publics, instruction à domicile strictement limitée, associations contrôlées, formation des imams, égalité des chances : Emmanuel Macron a détaillé, vendredi 2 octobre aux Mureaux, les cinq grands axes de son plan contre le séparatisme islamiste. Plan qui fera l'objet d'un projet de loi présenté le 9 décembre en conseil des ministres. Les préfets pourront se substituer aux maires en cas de "carence républicaine".
Une publication Facebook dénonce cette prétendue interdiction, affirmant par ailleurs qu'un enseignant tatoué sur le visage pourrait, pour sa part, enseigner sans problème en maternelle
Avant Emmanuel Macron et Gérald Darmanin, dans les années 40 et 50, De Gaulle faisait un usage intensif du mot "séparatiste" pour reconquérir l'opinion avant sa traversée du désert.
Nommée en juillet à un poste inédit de ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa a présenté sa feuille de route, lundi 31 août.
Lundi 7 septembre, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a donné plusieurs pistes à propos de la loi sur le séparatisme.
Définir la laïcité est simple. Faite pour tout le peuple, la République laïque libère le droit de ce qui divisait les hommes, à savoir de toute norme spirituelle imposée, comme de toute discrimination positive ou négative. Ni religions reconnues, ni athéisme consacré. Une même loi vaut pour tous, et elle ne doit viser que l’intérêt général. A la liberté de conscience se conjugue la pleine égalité de celui qui croit au ciel et de celui qui n’y croit pas. Donc pas de privilège pour une option spirituelle ni pour le mode d’accomplissement qui en découle.
Le ministre de l'Éducation nationale assistait lundi à la présentation du livre #JeSuisMila #JeSuisCharlie #NousSommesLaRépublique, préfacé par Zineb El Rhazoui.
Le chef de l’Etat, qui dit ne pas vouloir stigmatiser l’islam, a annoncé une série de mesures pour réduire les « influences étrangères » sur la deuxième religion de France.
Le conseil départemental vient d'adopter une charte des valeurs républicaines et de la laïcité. Les associations qui n'adhéreront pas aux principes de celle-ci pourront se voir refuser une subvention ou la participation à un appel à projets.
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C’est le serpent de mer du quinquennat. On ne l’attendait plus. Maintes fois annoncé puis reporté, le discours d’Emmanuel Macron sur le séparatisme aura finalement lieu ce vendredi matin. Le président de la République a choisi la ville des Mureaux, une banlieue populaire du nord-ouest de l’Île-de-France, pour donner ce discours qui devrait comporter de nouvelles mesures de luttes contre l'islam radical.
Soixante ans après les cérémonies de dévoilement sur le forum d’Alger organisées par les autorités coloniales, trente-et-un ans après la première affaire du «foulard islamique», le voile revient dans le débat public, où l’on renonce à la tolérance démocratique sous prétexte de cohésion républicaine.
Le gouvernement va doubler l’enveloppe allouée à la formation « Valeurs de la République et laïcité », a annoncé la ministre déléguée à la ville ce lundi. Cette formation est dispensée aux acteurs associatifs, élus locaux et agents de la fonction publique depuis 2015 pour former 40.000 professionnels par an dès 2021.
La loi contre les séparatismes se réduira à un seul : le séparatisme islamique. Emmanuel Macron a présenté le 2 octobre, aux Mureaux, les principaux points de cette loi qui concernera en premier point l'Ecole. JM Blanquer a donné des précisions le 4 octobre sur BFM. Le président de la République annonce la fin de l'instruction à domicile, la suppression des ELCO, le renforcement des contrôles sur les écoles hors contrat, celui des cours d'arabe. Comment concilier "réveil républicain" et dénonciation et réorganisation d'une seule religion ? Comment le faire avec un soutien important à l'enseignement catholique et le maintien d'un concordat en Alsace - Lorraine ? L'instruction, prétexte ou réelle finalité ?
Nicolas Cadène, rapporteur général de l’observatoire de la Laïcité, était l'invité d'Europe 1 vendredi à quelques heures du discours d'Emmanuel Macron contre les "séparatismes". Consulté par le Président, qui devrait présenter une réforme de la loi de 1905, il considère que la loi peut être améliorée mais qu'il "ne faut amender que des aspects techniques".
Le projet de loi sur les "séparatismes" et les réactions qu'il suscite confirme nettement le retour de cette notion dans le débat médiatico-politique. Construction discursive ou réalité sociale, que désigne-t-elle vraiment ?
Qui sont les « niqabées » en France ? Pourquoi ont-elles choisi de se couvrir et dans quel contexte ? La sociologue Agnès De Féo a travaillé pendant dix ans auprès de ces femmes qui ont choisi le voile intégral, les a côtoyé pour comprendre leurs réflexions et motivations, y compris lorsque certaines ont décidé de le retirer. Son enquête, « Derrière le niqab », publiée chez Armand Colin, est marquée par une rupture importante : le 11 octobre 2010 une loi vient sanctionner la dissimulation du visage. À la suite de cette mesure, nombreuses sont les femmes qui vont revendiquer le port du voile.
Après la polémique concernant une syndicaliste étudiante voilée jeudi à l'Assemblée nationale, « 20 Minutes » s’est plongé dans les abysses des textes juridiques pour savoir
L’association Laboratoire Loiret de la laïcité a envoyé un questionnaire aux élus et futurs maires pour les interroger sur leur respect du principe de laïcité, dans plusieurs secteurs comme la restauration scolaire, les regroupements communautaires dans le logement social, le port de signe
"pourquoi ne pas considérer les sorties scolaires comme faisant partie intégrante du temps scolaire et s’inscrivant dans le cadre du service public de l’éducation ? Dans ce cas, les accompagnants des sorties scolaires seraient obligatoirement du personnel de l’éducation nationale titulaires ou contractuels, permanents ou temporaires."
Le baptême civil ou parrainage civil ou républicain d'un enfant est aujourd'hui une pratique courante dans de nombreuses municipalités. Il s'agit d'un rite républicain, d'une coutume laissée à la discrétion des familles et des élus.
Considérant que le diagnostic d’Emmanuel Macron est « incomplet », la présidente de la région Ile-de-France veut appliquer aux lieux de culte les règles de financement des partis politiques.
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