Les marchés des métaux précieux ont connu une séance mouvementée lundi. L’or au comptant a reculé de 0,4 % à 4 512,30 $ l’once, après avoir atteint un sommet historique à 4 549,71 $ vendredi. Les contrats à terme américains pour livraison en février ont également perdu 0,4 % à 4 535,10 $ l’once.
L’argent, après avoir atteint un record absolu à 83,62 $ l’once plus tôt dans la journée, reste élevé à 79,68 $ l’once (+0,7 %), illustrant la vigueur du marché malgré les prises de bénéfices et l’apaisement des tensions géopolitiques, notamment les discussions entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky sur un éventuel accord de paix en Ukraine.
« Une combinaison de prises de bénéfices et de discussions productives sur la paix en Ukraine a mis l’or sous pression, mais l’argent reste très solide grâce à la demande industrielle et aux stocks limités », explique Tim Waterer, analyste en chef chez KCM Trade.
Sur l’ensemble de l’année 2025, les performances des métaux précieux restent spectaculaires. L’argent a progressé de 181 % depuis janvier, surpassant l’or, en raison de sa désignation comme minéral critique aux États-Unis, des contraintes d’offre et d’une forte demande industrielle. L’or a lui grimpé de 72 %, soutenu par les anticipations de baisses de taux américains et la demande des banques centrales.
Le platine et le palladium ont également connu des records avant de corriger : le platine a chuté de 1,5 % à 2 421,35 $ l’once, tandis que le palladium a reculé de 6 % à 1 807,59 $ l’once.
Pour l’avenir, les analystes restent optimistes : un objectif de 5 000 $ pour l’or et de 100 $ pour l’argent en 2026 semble possible si la Réserve fédérale adopte une politique accommodante et si la demande industrielle et les contraintes d’offre persistent.
Ainsi, même après un léger recul, l’argent reste haut et continue de séduire les investisseurs, confirmant son statut de métal précieux clé en 2025.