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Jacques Le Bris
April 18, 2019 3:03 AM
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Mike Poon est le président de Casil Europe. L'actionnaire chinois, qui détient 49,99% des parts de l'aéroport Toulouse-Blagnac depuis 2015, a tenu à répondre après l'annulation administrative de la procédure de vente par la justice le 16 avril. Il rappelle que "son offre présentée en 2015 a été déclarée comme étant la meilleure à tous points de vue par l’Etat". Depuis son arrivée aux commandes de l'aéroport Toulouse-Blagnac il y a 4 ans, ses prises de parole sont très rares. Mais au regard de la situation déclenchée la veille par une décision de justice, l'actionnaire chinois Casil Europe qui détient 49,99% des parts de la société de l'Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) a tenu à réagir. "CASIL ne commentera pas l'arrêt rendu lundi 16 avril par la cour administrative d'appel de Paris mais note cependant que cet arrêt ne constitue pas une décision définitive en ce qu'il peut faire l'objet d'un pourvoi en cassation devant le Conseil d'Etat. Cet arrêt n'entraîne en outre par lui-même aucune conséquence sur le contrat de cession conclu avec l'Etat et en vertu duquel CASIL Europe est actionnaire de l'aéroport de Toulouse". En effet, cette juridiction a prononcé, mardi 16 avril, l'annulation de la procédure de vente des parts de l'État dans l'aéroport toulousain à Casil Europe. Pour rappel, cet actionnaire chinois était devenu l'actionnaire principal de l'infrastructure en l'échange de la somme de 309 millions d'euros en 2015. "84,1 millions d'euros ont été investis dans l'infrastructure" Mais comme le précise Casil Europe, l'État dispose d'une période d'un mois désormais pour faire un pourvoi en cassation devant le Conseil d'État. S'il ne le fait pas, la vente ne sera pas annulée pour autant dans les faits. Pour que cela soit le cas, le Collectif d'opposants à la privation d'ATB accompagné par l'avocat Christophe Léguevaques, qui viennent de remporter leur première victoire juridique, doivent maintenant saisir le tribunal de commerce de Paris. Ce qu'ils vont faire d'ici le milieu du mois de mai prochain. Cependant, pour contrer cette intention et mettre en avant son travail depuis son arrivée, Casil Europe tient à rappeler quelques chiffres. "CASIL souhaite à nouveau souligner que son offre présentée en 2015 a été déclarée comme étant la meilleure à tous points de vue par l'Etat sur avis conforme de la commission des participations et des transferts. CASIL a maintenu l'emploi et a considérablement investi dans cette infrastructure afin que cet aéroport puisse devenir la réussite qu'il est aujourd'hui. Entre 2014 et 2018, 84,1 millions d'euros ont été investis dans l'infrastructure de l'aéroport, alors que le Contrat de régulation économique n'exigeait que 63,9 millions d'euros d'investissement. Le trafic de passagers a sensiblement augmenté avec 9,6 millions de passagers en 2018 - une augmentation de 28 % comparée à 2014 - et 42 destinations ajoutées depuis l'arrivée de CASIL". Si on met donc de côtés les polémiques sur la distribution des dividendes, la privatisation partielle de l'infrastructure semble présenter des temps de passage positifs. Quoi qu'il en soit, si le Tribunal de commerce de Paris annule la vente, Casil Europe devra rendre ses parts à l'État, ce dernier devra rembourser le prix de cession à l'actionnaire chinois et celui-ci devra rembourser les dividendes perçus depuis son arrivée, soit 30 millions d'euros. Déterminé à en finir, Christophe Léguevaques "espère que le tribunal rendra une décision en ce sens avant la fin de l'année". Lire aussi : Aéroport de Toulouse : la Cour administrative d'appel de Paris annule la privatisation Par Pierrick Merlet
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Jacques Le Bris
March 26, 2019 10:43 AM
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Au total 290 Airbus A320 et 10 A350 vont être achetés par l'entreprise étatique chinoise CASC (China Aviation Supplies Holding Company), selon un accord commercial signé lundi à l'occasion de la visite du président chinois Xi Jinping en France. » LIRE AUSSI - Renaud Girard: «Faut-il avoir peur de la Chine?» Dans un communiqué séparé, Airbus a confirmé la "commande de 300 appareils Airbus au total par des compagnies chinoises", un contrat nettement plus important que le pré-accord annoncé il y a plus d'un an, qui portait sur 184 Airbus A320. L'avionneur européen n'a pas dévoilé le montant que représente le contrat avec CASC, mais au prix catalogue 2018, cela représente plus 35 milliards de dollars. De son côté, l'Elysée a évoqué un contrat de vente d'une valeur de près de 30 milliards d'euros. «Un excellent signal», selon Emmanuel Macron "La conclusion d'un grand contrat pour Airbus est une avancée importante et un excellent signal (...) de la force des échanges" entre la Chine et la France, a commenté le président Emmanuel Macron lors de la signature du contrat au cours d'une cérémonie à l'Elysée. Lors de sa visite à Pékin en janvier 2018, le président Macron avait annoncé une commande de 184 moyen-courriers A320 d'Airbus, qui étaient destinés à 13 compagnies chinoises. Le constructeur aéronautique ne donne plus les montants des commandes qu'il reçoit depuis l'entrée en vigueur de la norme IFRS 15, qu'il applique désormais. LIRE AUSSI : À quel point sommes-nous dépendants de l'économie chinoise? L'accord a été conclu par Guillaume Faury, le président d'Airbus Commercial Aircraft et futur patron d'Airbus, et Jia Baojun, président de CASC, en présence du président chinois Xi Jinping et du président français Emmanuel Macron. A fin janvier 2019, la flotte Airbus en service auprès des opérateurs chinois comptait quelque 1.730 appareils, dont 1.455 moyen-courriers de la famille A320 et 17 long-courriers de la famille A350 XWB, le dernier-né de la gamme Airbus.
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Jacques Le Bris
January 1, 2019 4:16 AM
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Loïc Taulemesse est le nouveau directeur général du groupe Malet depuis juillet dernier. Basé à Toulouse, le groupe Malet affiche de fortes ambitions de croissance. Il mise sur l’international et les opérations de croissance externe pour atteindre ses objectifs dans le giron de Spie Batignolles Quatrième opérateur routier national, le groupe Malet, filiale de Spie Batignolles, est dirigé depuis juillet dernier par Loïc Taulemesse. Le groupe basé à Toulouse compte actuellement 1700 salariés, et est implanté sur soixante-quinze sites (agences, postes d’enrobages, production de granulats et usines d’émulsion) en Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Rhône Alpes. Il table sur 350 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 (+12 %). « La reprise s’est concrétisée chez nous il y a un an et nos carnets de commande sont aujourd’hui pleins pour trois mois et demi, ce qui ne s’était pas vu depuis un petit moment », se félicite Loic Taulemesse, le directeur général. Un contexte favorable qui se traduit notamment par l’engagement du groupe dans plusieurs chantiers structurants de la métropole toulousaine. Par exemple le futur parc des expositions, la réfection du parvis de la basilique Saint-Sernin et les prochains travaux de la rocade toulousaine, qui débuteront en janvier 2019. « Actuellement toutes les grandes métropoles mènent des chantiers structurants mais notre activité se partage à 50/50 entre commandes publiques et privées. Dans les territoires ruraux par exemple, ce sont les maîtres d’ouvrages privés qui font l’activité », indique Loïc Taulemesse. Croissance externe et international Pour s’inscrire au coeur de la très forte stratégie de croissance de Spie Batignolles (qui ambitionne de réaliser 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022 contre 2 milliards aujourd’hui), le groupe Malet s’appuie sur plusieurs leviers. « Nous souhaitons poursuivre notre croissance sur les sites existants basés en métropole, tout en gardant notre autonomie au sein de Spie Batignolles et nous développer par des opérations de croissance externe. » Malet a déjà réalisé deux opérations de ce type cette année en rachetant le groupe PL Favier (30 millions d’euros de chiffre d’affaires et 220 salariés) qui dispose de trois implantations en Rhône-Alpes, ainsi que l’entreprise toulousaine Sogecer, spécialisée en location et équipement routier (12 millions d’euros de chiffre d’affaires et cinquante-cinq salariés). Autre piste ? L’international. Malet a livré cette année le taxiway de l’aéroport d’Abidjan en Côte d’Ivoire. « C’est l’illustration d’une de nos compétences spécifiques, portée par notre activité grands chantiers. Nous prospectons actuellement en Afrique de l’ouest pour de nouveaux projets », indique Loïc Taulemesse. Béatrice Girard.
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Jacques Le Bris
October 18, 2018 2:16 AM
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Les ventes dans l’immobilier en Haute-Garonne et à Toulouse sont encore à la hausse en 2018. Toujours plus de ventes et des prix qui continuent de grimper dans l’ancien. C’est la photographie livrée il y a quelques jours par la Chambre des notaires de la Haute Garonne. Malgré ces indicateurs, le marché toulousain reste raisonnable. Après une année 2017 déjà qualifiée de record en matière d’immobilier, la tendance se poursuit en Haute-Garonne avec un volume de ventes en hausse de 1,2% et des prix qui suivent la même courbe (+2%) depuis le début de l’année. Sur les 12.000 ventes enregistrées dans le département entre juillet 2017 et juin 2018, 80 % ont lieu à Toulouse. « Malgré cette hyperactivité, il faut souligner que le marché toulousain conserve des prix raisonnables », temporise maître Philippe Pailhès, expert immobilier à la chambre des notaires. Dans le classement des grandes métropoles, elle n’occupe que le sixième rang (avec un prix médian à 2610 euros /m2 tous types de biens confondus), alors que « Bordeaux occupe désormais la première place des grandes villes régionales (avec un prix médian à 3970 euros/m2) », pointe-t-il. Mais si Bordeaux affiche un marché de rang national, ce n’est pas le cas de Toulouse. Sur la période observée par les notaires, ce sont les appartements qui ont connu la hausse de prix la plus significative (+ 2,3 %). Ainsi dans la Ville rose, le prix médian de ce type de bien atteint désormais 2410 euros. Dans le détail, la liste des quartiers dans lesquels les prix par mètre-carré dépassent les 3000 euros s’allonge. Pour emménager dans une adresse prestigieuse de l’hyper-centre (Saint Georges, Saint Etienne, ou les Carmes) il faut désormais débourser entre 4000 et 4500 euros/m2. A peine plus raisonnable, 3730 euros/m2 pour habiter à Saint Cyprien, 3400 euros à Compans, ou 3330 euros/m2 à Saint Michel. Le marché des maisons suit la même courbe Pour acheter une maison, les Toulousains ont aussi dépensé davantage ces derniers mois. Ainsi dans le département les prix de vente médians sont passés de 229.000 euros en 2017 à 235.000 euros en 2018. Quant au marché toulousain il a sans surprise dépassé les 300.000 euros. Seul le marché des terrains à bâtir est plus fragile. « Beaucoup plus restreint, il concerne surtout une clientèle de primo-accédants dotés de budgets modestes », décrit le notaire. Le prix de vente médian dans le département pour ce genre d’achat s’affiche à 79.000 euros. La question que beaucoup se posent désormais, c’est : Jusqu’où ira la hausse ? Sur le sujet, les notaires restent prudents. Ils décrivent d’une part des indicateurs positifs avec un nombre important d’avant-contrats signés au premier semestre 2018 ; et qui se concrétiseront donc par des ventes jusqu’à la fin de l’année. Mais la mise en place du prélèvement à la source dès 2019 pourrait, selon eux, changer la donne. « Il pourrait y avoir des hésitations de la part des acheteurs et peut -être aussi une pause dans le marché après deux ans de sur-performance. » Béatrice Girard
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Jacques Le Bris
October 5, 2018 8:48 AM
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Le robot ne fait pas tout, c'est en substance le message que veulent faire passer les industriels à l'occasion de la 14e édition du salon Siane. Pour sa 14e édition qui se tiendra du 23 au 25 octobre à Toulouse, le salon Siane va une nouvelle fois être une vitrine de l'industrie du futur. Mais cette année, la manifestation veut mettre l'accent sur l'accompagnement humain, notamment en terme de formation, nécessaire pour une intégration robotique réussie. "Un robot, ça peut couler une boîte !, avertit Laurent Latorse, président du cluster Robotics Place. Je connais des entreprises qui ont acheté un robot et qui ont mis trois ans pour le faire marcher. La machine ne coûte que 35 000 euros mais il faut doubler le prix rien qu'en incluant la programmation. Elle doit être intégrée pleinement au processus de fabrication de l'entreprise". Le robot ne fait pas tout, c'est en substance le message que veulent faire passer les industriels à l'occasion de la 14e édition du salon Siane qui se tiendra du 23 au 25 octobre au Parc des expositions de Toulouse. 11 000 visiteurs sont attendus sur les 18 000 m2 d'exposition. "Pour la cinquième édition consécutive, nous mettrons en avant une vitrine de l'industrie du futur sur un espace de 300m2 contre 200m2 l'an dernier. Seront présents pour des démonstrations notamment douze offreurs de solutions (des entreprises comme Simsoft Industry, Amber innovation, Wyca...) et les deux grandes entreprises très avancées dans l'industrie 4.0, Dassault Systèmes et Continental. Surtout, cette année nous avons la volonté de montrer la place de l'humain au coeur de la robotique. La performance économique ne dépend pas de la machine uniquement", relève Philippe Robardey, président de la CCI de Toulouse. Plusieurs conférences autour de cette thématique sont prévues durant le salon : - Mardi 23 octobre à 14h30 autour du libellé "la révolution humaine dans l'Industrie du futur, débattront, Christian Desmoulins (ex-Actia), Eric Gonzalez, associé Mazars auteur de l'étude "les dirigeants face à l'industrie 4.0", Marc Lumia manageur chez Continental, Partrick Fardeau de Dassault Sytèmes et Jean-Philippe Raiche (Proaction-Toptech). - Mercredi 24 octobre à 18h45, André Gonçalves, directeur d'usine de Continental interviendra sur la cohésion d'équipe pour la réussite du projet industrie du futur. Par ailleurs, la création d'une commission au développement industriel au sein de l'UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) sera annoncée lors du salon notamment pour accompagner les entreprises dans ce passage à l'industrie du futur. "La robotique n'est pas une solution 'plug and play' (brancher et utiliser, en français). Cela implique beaucoup de questions notamment en terme de management. Les sous-traitants aéronautiques de rang 1 d'Airbus ont commencé à mener cette réflexion, il faut que les rang 2 et 3 (autrement dit, les sous-traitants de sous-traitants, ndlr) s'y mettent. Nous allons mener avec eux à la fois une expertise métier et un accompagnement financier", avance Didier Katzenmayer, directeur aux affaires industrielles d'Airbus Operations SAS, qui prendra la tête de cette commission. De son côté, la CCI travaille depuis quelques années avec les écoles d'ingénieur pour compléter leurs formations autour de cette notion humaine au sein de la robotique. Le salon Siane au PEX en 2020 Le salon Siane tiendra sûrement son avant-dernière édition au sein du Parc des expositions de Toulouse du côté de l'île du Ramier. À compter de 2020, les organisateurs espèrent rejoindre le Pex actuellement en cours de construction au nord-ouest de Toulouse, sur les communes de Beauzelle et de Aussonne. Il sera doté d'un hall d'expositions de 40 000 m2, de quoi accueillir encore plus d'entreprises et de visiteurs. Une bonne nouvelle pour le salon Siane alors que les organisateurs se disent "à l'étroit" dans le Parc des expositions actuel. Florine Galéron @florinegaleron
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Jacques Le Bris
September 12, 2018 1:45 PM
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Le calendrier définitif de la LGV Bordeaux-Toulouse fera l'objet de discussions dans les prochaines semaines entre Carole Delga et le ministère des Transports. La ministre des Transports Élisabeth Borne a présenté mardi 11 septembre les grandes orientations du gouvernement en matière d'investissements ferroviaires. Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan font partie des cinq lignes à grande vitesse prioritaires. Toutefois, le calendrier n'est communiqué, il sera affiné avec la présidente de Région Carole Delga le 25 septembre prochain. Le gouvernement a enfin tranché. Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan font partie des cinq lignes à grande vitesse prioritaires en France. La ministre des Transports Élisabeth Borne l'a annoncé mardi 11 septembre lors de la présentation au Conseil d'orientation des infrastructures (COI) de la programmation des investissements en matière de transports sur les 10 prochaines années. Autrement dit, c'est un chapitre important de la future loi d'orientation des mobilités (LOM) qui sera présentée en conseil des ministres fin octobre. Ce plan d'investissement prévoit 13,4 milliards d'euros d'investissements ferroviaires et routiers d'ici la fin du quinquennat. "Cela représente une augmentation de +40% des investissements de l'État par rapport à la période 2013-2017", indique le ministère. Les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse pour commencer Toutefois, Élisabeth Borne le martèle, "l'entretien des réseaux existants est la première des priorités pour la décennie à venir". Avant de préciser : "Le gouvernement s'inscrit dans l'approche nouvelle proposée par le Conseil d'orientation des infrastructures, reposant sur une réalisation phasée des projets commençant en priorité par les opérations concourant d'abord à l'amélioration des déplacements du quotidien". Autrement dit, le gouvernement reprend la philosophie du rapport Duron réalisé en février dernier par le COI qui suggérait d'échelonner en plusieurs phases la construction de la LGV Bordeaux-Toulouse. Le scénario privilégié par cette institution préconisait la mise en place d'aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse dès 2018-2022 dans l'optique de limiter la saturation ferroviaire. Lire aussi : Carole Delga alerte sur la saturation du trafic ferroviaire autour de Toulouse La construction de la ligne nouvelle serait elle réalisée en plusieurs étapes : la ligne nouvelle Toulouse-Agen sur la période 2028-2032 et la ligne nouvelle Bordeaux-Agen sur 2033-2037 selon le scénario 2. Carole Delga demande un "calendrier réaliste" Le gouvernement va-t-il reprendre ce calendrier proposé par le COI ? La réponse sera connue dans quelques semaines. Élisabeth Borne doit rencontrer dans les prochaines semaines les présidents de chaque région "pour finaliser le phasage et les modalités de chaque projet". Un rendez-vous avec Carole Delga est prévu le 25 septembre prochain. "J'aurai l'occasion de dire une nouvelle fois à la ministre notre détermination à faire aboutir ces projets dans les meilleurs délais. Nos concitoyens attendent plus que des promesses à l'horizon 2030. Je ne lâcherai pas et me battrai pour un calendrier réaliste, indispensable au développement et à l'attractivité de notre territoire", a réagit la présidente de Région Occitanie. De son côté, Jean-Louis Chauzy, président d'Eurosud Team et du Ceser Occitanie demande à ce que "pour les lignes nouvelles le Premier ministre fasse inscrire dans la loi d'orientation des mobilités les montages financiers et les calendriers de réalisation qui en découlent et qui aujourd'hui ne sont pas arrêtés. Il en va de même du phasage de ces projets". "On ne va pas tout remettre en cause à chaque changement de gouvernement", argue-t-il à La Tribune Toulouse. Florine Galéron @florinegaleron
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Jacques Le Bris
June 9, 2018 5:23 AM
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Dessin en perspective du bouquet de Canopée qui sera installé Place Roghuet en septembre 2018. Installé en septembre Place Roguet, Toulouse Canopée sera le premier démonstrateur de Canopée : une solution végétalisée déployée par la start-up parisienne éponyme pour combattre les îlots de chaleur en créant des îlots de fraîcheur. Adapter les villes au réchauffement climatique, c’est notamment lutter contre les phénomènes d’îlots de chaleur. Ces hausses de températures localisées sont provoqués par les activités humaines et l’urbanisme notamment les surfaces qui absorbent la chaleur comme le goudron. Le projet Toulouse Canopée lancé le 24 mai dernier veut lutter contre ce phénomène en installant dès septembre sur la place Roguet sa première Canopée : un bouquet de trois corolles végétalisées soit 100 mètres carrés de plantes. « Cette place est recouverte d’un dallage en pierre et non végétalisée et fait partie des zones d’ilots de chaleur de la métropole », explique Céline Massarutto, ambassadrice du projet Toulouse Canopée. « La végétalisation sur les corolles va remplir trois fonctions dans la lutte contre les îlots de chaleur : augmenter la réverbération de l’énergie solaire vers le ciel, ce qui limite le stockage de chaleur dans le sol, créer de l’ombrage et rafraîchir l’air ambiant de façon totalement naturelle via l’évapotranspiration des plantes. » Soutenu par Toulouse Métropole et plusieurs partenaires privés ainsi que l’école d’ingénieurs de Purpan, ce projet est porté depuis un an par la Commission « lutte contre le réchauffement climatique » des jeunes bénévoles de la Jeune chambre économique (JCE) de Toulouse en liens étroits avec la start-up parisienne Urban Canopee qui a conçu le prototype. Le premier démonstrateur de Canopée en France Depuis quelques temps, les jeunes bénévoles de JCE souhaitaient trouver une solution pour lutter contre les ilots de chaleur urbain. « Nous nous sommes rendus compte que tout le monde cherchait à innover dans les capteurs. Inutile de refaire la roue », raconte Céline Massarutto. La jeune femme décide d’interroger les scientifiques de l’école d’ingénieurs de Purpan à Toulouse et des Ponts et Chaussées à Paris. Elle entre alors en relation avec Hubert Chaumet, ingénieur de l’école parisienne et fondateur d’Urban Canopee qui cherchait justement à trouver l’endroit propice à l’installation de son premier démonstrateur. Tout va très vite : les jeunes bénévoles investis sur le projet contactent la Mairie de Toulouse qui accepte de soutenir le projet. Les essences végétales qui seront installées en septembre sur la structure autonome en eau et énergie fournie par Canopee, seront sélectionnées par des élèves de l’école d’ingénieurs de Purpan. Ils effectueront également les relevés des capteurs installés sur le dispositif. « L’idée est de mesurer comment grandissent les plantes pendant trois ans et comment elles absorbent la chaleur et rejettent de la fraicheur », précise Céline Massarutto. Afin de fournir à la start-up Urban Canopee les données utiles au déploiement de sa solution dans d’autres villes. Toulouse Canopée espère lever 10.000 euros sur la plateforme Ulule tout en mobilisant les toulousains. D’autres partenaires financiers complèteront ce montant pour réunir les 23.000 euros nécessaires. A. de V.
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Jacques Le Bris
May 24, 2018 7:56 AM
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La nouvelle usine est implantée sur la zone d'activités de Montredon à Toulouse. L'équipementier aéronautique Latécoère a inauguré ce mardi 22 mai uneusine automatisée de 6 000 m2 à Toulouse-Montredon. Cette nouvelle unitéde production qui emploie une centaine de personnes et qui a demandé 37millions d'euros d'investissements s'inscrit dans le plan Transformation2020 lancé il y a deux ans par l'industriel. Fondé en 1917, Latécoère s'est imposé comme l'un des pionniers de l'aéronautique en développant des hydravions. Un siècle plus tard, l'industriel toulousain est devenu sous-traitant aéronautique de rang 1 pour Airbus et Boeing, produisant en série notamment des portes d'avion et des câblages de trains d'atterrissage. En inaugurant sa nouvelle usine toulousaine ce mardi 22 mai, Latécoère voulait montrer que même après 101 ans d'existence, le groupe reste à la pointe de l'innovation. "C'est une usine 4.0, connectée digitalisée et automatisée", scande Richard Montanel, le directeur du site. Implantée sur la zone d'activités de Montredon à Toulouse, cette nouvelle unité de production de 6 000 m2 a été pensée grâce à la modélisation 3D. "Une maquette numérique du site a été réalisée. Cela a permis de construire plus vite : entre la pose de la première pierre en juillet 2017 et la fabrication de la première pièce en février dernier, il s'est écoulé seulement huit mois", poursuit le dirigeant. Robot de la nouvelle usine (Crédit : Rémi Benoit). Le projet a demandé 37 millions d'euros d'investissements. Plusieurs machines du site historique de la rue de Périole à Toulouse ont été transférées vers le site de Montredon. Par ailleurs, Latécoère a investi dans trois nouvelles machines pour l'usinage de pièces d'aluminium dotées d'une autonomie de 18 heures. La robotisation est également utilisée en amont et en aval de la fabrication avec des engins permettant le chargement et le déchargement de matière (voir photo ci-dessous). Une machine dont la livraison est prévue fin 2018 devrait également automatiser le contrôle des pièces produites. Machine de déchargement de la matière (Crédit : Rémi Benoit). "La robotisation nous permet d'être plus performant. Nous tablons à terme sur 500 000 pièces produites par an, soit une par minute. Nous allons pouvoir aussi réinternaliser la fabrication de pièces que nous achetions auparavant à des sous-traitants", précise Richard Montanel. L'usine automatisée emploie une centaine de personnes, chargées principalement de la maintenance des machines. L'effectif devrait passer à 150 personnes à l'horizon 2020 avec une extension de 3000 m2 du site (représentant 10 millions d'euros d'investissements supplémentaires) pour accueillir les activités de traitement de surface et de peinture. Par ailleurs, le département chaudronnerie sera également transféré depuis le site de Périole l'année prochaine. La CGT dénonce "un paravent pour masquer ce qui se trame sur les autres sites du groupe" L'ouverture de cette nouvelle usine s'inscrit dans le plan Transformation 2020 annoncé par l'équipementier en juin 2016 en raison notamment de l'absence de nouveaux programmes dans l'aéronautique. Initialement, il prévoyait 236 suppressions de postes, la fermeture du site de Tarbes et la création d'une nouvelle usine en Bulgarie. "Le plan est terminé. 130 postes ont été supprimés à Toulouse Périole, 40 transférés vers le site de Gimont dans le Gers, et 10 personnes ont été licenciées, a précisé ce mardi 22 mai Yannick Assouad, directrice générale du groupe." Les effectifs sont actuellement de 650 salariés au siège historique de Périole et pourraient s'élever à 800 à terme avec le rapatriement des collaborateurs de la branche interconnexion basée à Labège. Pièces fabriquées via l'usinage numérique (Crédit : Rémi Benoit). "Cette nouvelle usine est présentée comme une vitrine alors qu'il s'agit plutôt d'un paravent pour masquer ce qui se trame sur les autres sites, déplore le délégué CGT de Latécoère Florent Coste. Latécoère a ouvert une usine à Plovdiv en Bulgarie dont les effectifs seront bientôt supérieurs à ceux de Montredon. La vraie innovation aurait été de concevoir grâce à la fabrication additive en grande série, quelque chose qui n'existe pas ailleurs. Ce n'est pas parce qu'on met des machines neuves qu'on est forcément innovant." Latécoère emploie 4400 salariés dans 10 pays différents. @florinegaleron
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Jacques Le Bris
May 17, 2018 8:55 AM
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Hemodia compte un site de production à Labège et deux usines en Tunisie dédiées aux sets de soin à usage unique et aux tubulures pour les pompes d’arthroscopie. Dix ans après son rachat par Mölnlycke, la société Pharmaset change de mains pour intégrer le groupe toulousain Hemodia spécialisé dans les dispositifs médicaux. Cette opération permet la reprise de vingt-et-un salariés. Changement de périmètre pour Pharmaset. Le fabricant de kits médicaux jetables créé en 1993 à Toulouse et acquis en 2008 par le groupe suédois Mölnlycke Health Care, a été racheté fin mars par Hemodia. Le contrat porte sur l’intégration de vingt-et-un salariés, une distribution des produits Pharmaset - à l’exception des packs de chirurgie dont l’activité est arrêtée - jusqu’en septembre, avant un passage définitif sous la bannière Hemodia à l’automne. « PharmaSet est spécialisée dans les sets de soin à emballage rigide alors que nous sommes davantage positionnés sur les emballages souples et elle est mieux implantée dans le secteur des soins à domicile. Nos activités sont complémentaires », explique Pierre Montoriol, fondateur et président d’Hemodia. Numéro un français en matière de kits de soins pour l’hémodialyse avec quelque quinze millions de sets vendus par an et 20 millions de mètres de tubulures médicales, le groupe toulousain poursuit sa stratégie de croissance. Après avoir investi en 2017 dans de nouveaux bâtiments sur son site de Labège et dans une machine de suremballage et un complexe de stérilisation, Hemodia mise maintenant sur ses synergies avec Pharmaset pour renforcer ses parts de marché. Cap sur les Etats-Unis« Ce rachat était une opportunité à un moment où nous avons la nécessité de croître. Nous devons atteindre une taille critique pour faire face à l’évolution réglementaire et une forte bataille des prix », ajoute Pierre Montoriol. Fondé en 1985, le groupe toulousain qui compte deux usines en Tunisie et réalise 25 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 300 collaborateurs, prévoit une croissance de 20% sur le prochain exercice. Il vise une première place nationale pour les sets en soin à domicile grâce à l’acquisition de Pharmaset et environ 2 millions d’euros de commandes supplémentaires pour ses pompes d’arthroscopie dont il a lancé la fabrication en 2015. L’export, qui représente actuellement 12% de son volume d’activité, fait également partie du plan de développement d’Hemodia. Implantée depuis trois ans en Grande-Bretagne où quatre personnes travaillent à la commercialisation de ses produits, la société toulousaine devrait bientôt arriver sur le marché américain. Il ne lui manque plus pour cela que l’agrément de la Food and Drug Administration, l’agence américaine des denrées alimentaires et des médicaments. Johanna Decorse
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Jacques Le Bris
April 13, 2018 4:27 AM
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Olivier Cahuzac, directeur des salons à Toulouse Considéré comme le premier événement économique de la région Occitanie, la Foire internationale de Toulouse est ouverte jusqu'au 16 avril. Olivier Cahuzac, directeur des salons à Toulouse Évènements, dresse un premier bilan et se projette déjà sur le déménagement de la Foire. Quel premier bilan faites-vous des premiers jours de la foire internationale de Toulouse ? Cette année nous avons fait un pari avec le thème du street-art. En faisant venir trente artistes de toute l’Europe, nous avons fait bouger les codes et montré que la Foire peut évoluer. Concernant les exposants, ils sont 600 cette année, avec un renouvellement de 20 à 25% comme chaque année. Je note que parmi les professionnels il y a un souci de montée en gamme, avec un soin particulier sur la tenue des stands qui s’apparentent plus à des show-room. Avec la concurrence d’Internet, les professionnels sont tenus de faire cet effort, tout comme ils sont obligés de bien préparer cet événement en amont. Selon l’Unimev, l’Union française des métiers de l’évènement, 42% du chiffre d’affaire sur la foire internationale de Toulouse est réalisée pendant la manifestation. Ce qui nécessite de bien préparer les équipes commerciales qui doivent prendre le relais après l’événement. Comment faites-vous pour renouveler un événement qui en est à sa 85e édition ? Il faut suivre l’actualité, trouver de nouvelles thématiques et s’inscrire dans l’air du temps. C’est ce que nous avons fait cette année en faisant venir quarante YouTubeurs. Au niveau des exposants, nous avons amené cette année des stands consacrés à l’innovation, et aux énergies renouvelables. Il faut tout le temps innover, la foire doit être le reflet de la société de demain. Par exemple des produits comme les spas, jacouzis ou pergolas n’avaient pas le droit de cité il y a quelques années, aujourd’hui ils sont très présents. Au contraire, les produits issus de l’artisanat du monde rencontrent davantage de difficultés dues à la concurrence du Web. Comment va évoluer la Foire internationale avec l’ouverture du Pex en 2020 ? S’il est encore trop tôt pour se projeter, nous savons déjà qu’il faudra faire preuve d’agilité et de souplesse car la configuration sera totalement différente : actuellement nous avons plusieurs halls, au Pex il n’y en aura qu’un seul. Les accès et le stationnement seront différents. A partir de la première édition en 2021 au Pex il y aura 300 places au dessus du hall principal. On s’attend à changer de dimension : le rayonnement de la Foire ira largement au delà des frontières du département, actuellement 74% des visiteurs viennent de Haute-Garonne, et de la région, d’autant que nous serons situés à proximité de l’aéroport. De foire régionale nous allons devenir une foire nationale. Propos recueillis par Philippe Font
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Jacques Le Bris
March 21, 2018 5:31 AM
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L'université Jean-Jaurès n'a pas pu adopter son budget 2018. Dans l'incapacité depuis plusieurs mois de réunir son conseil d'administration et d'adopter son budget, la présidence de l'université Jean-Jaurès a été dissoute par l'État. Démis de ses fonctions, Daniel Lacroix est remplacé temporairement par Richard Laganier, le temps de nouvelles élections prévues sous trois mois. C'est une première dans l'histoire de l'université du Mirail à Toulouse. La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé ce mardi 20 mars la dissolution des conseils centraux et l'organisation de nouvelles élections à l'université de Toulouse Jean-Jaurès (nouveau nom de l'université du Mirail, nldr). "Le conseil d'administration de l'université de Toulouse Jean-Jaurès qui s'est réuni aujourd'hui, n'a pu se tenir dans des conditions normales et ce, pour la cinquième fois consécutive. Il en résulte des perturbations graves et durables du fonctionnement pédagogique et administratif de l'établissement", justifie le ministère dans un communiqué.
Depuis des mois, une partie des élèves et du personnel milite contre le rapprochement des universités toulousaines dans l'optique de décrocher le label Idex (la candidature toulousaine a finalement été rejetée a-t-on appris lundi). En signe de protestation, les représentants syndicaux membres du conseil d'administration boycottent les diverses réunions empêchant la tenue de tout vote et prise de décision, le quorum (nombre de participants minimum obligatoire pour valider un vote) n'étant pas atteint. Impossible d'adopter le budget de l'universitéL'impossibilité de réunir le conseil d'administration bloque aussi l'adoption du budget de l'université Jean-Jaurès pour l'année 2018 (environ 170 millions d'euros par an, nldr). Depuis début janvier, le rectorat de l'académie avait accordé à l'établissement un budget dit "provisoire" lui permettant de payer les salaires mais pas d'engager des dépenses d'investissements comme des travaux par exemple. Mais ce budget provisoire était conditionné à la régularisation de la situation, à savoir l'adoption d'ici la mi-mars du budget, faute de quoi l'université serait mise sous tutelle. Mardi 20 mars, le ministère fait remarquer que "le budget de l'université pour 2018 n'a pu ni être examiné ni être adopté. Les organes statutaires de l'établissement n'ont pas permis de régler cette situation de paralysie. De fait, aucune sortie de crise n'apparaît pour l'heure envisageable". Des élections anticipées d'ici trois moisLa ministre Frédérique Vidal a donc décidé de prononcer ce jour la dissolution des conseils centraux de l'université Toulouse Jean-Jaurès et le président Daniel Lacroix, dont les manifestants demandaient le départ, est démis de ses fonctions. "Cela permettra la tenue d'élections qui conduiront la communauté universitaire à se prononcer à nouveau sur le projet de l'établissement et de favoriser le rétablissement du bon fonctionnement des conseils. Ces élections auront lieu dans un délai de trois mois. Dans l'attente du scrutin, l'administration provisoire de l'université Toulouse Jean-Jaurès a été confiée à Richard Laganier, professeur des universités et ancien président de l'université de Guyane", annonce le ministère.
"Une décision exceptionnelle" selon le rectoratInterrogée par La Tribune, la rectrice de l'académie de Toulouse précise : "C'est une décision exceptionnelle puisque la situation était exceptionnelle. Richard Laganier sera le garant du bon déroulement des prochaines élections. En attendant, j'ai arrêté un budget pour l'ensemble de l'année 2018 qui va permettre d'assurer la paie des salaires mais cela ne permet pas d'embaucher un vacataire ou de postuler à un appel à projets. Une fois les élections passées, un budget rectificatif pourra être adopté".
La rectrice pointe un autre impact du blocage de l'université : "Depuis la fin du premier semestre, les notes des élèves ne remontent plus. Cela impacte directement les étudiants en 3e année de licence qui ne peuvent pas postuler en master car ils ne peuvent pas apporter des éléments factuels de leur réussite". Par ailleurs, elle réfute toute intervention à venir des forces de l'ordre dans l'enceinte de l'université.
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Jacques Le Bris
February 16, 2018 4:59 AM
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Sur l'A320, l'avionneur planche sur le passage à une production de 70 A320 par mois au cours de la prochaine décennie, contre 50 aujourd'hui et 60 déjà prévus au deuxième semestre 2019. (Crédits : Luke MacGregor) Airbus va trancher cette année sur une augmentation de la cadence de production de l'A320 et de l'A350. Il vise notamment une cadence de 70 appareils par mois pour l'A320, sans donner de calendrier. Alors que les moteurs Pratt & Whitney de l'A320neo rencontrent de nouveaux problèmes, Airbus travaille sur un nouveau plan d'augmentation de la production qui lui permettra de produire peu ou proue 1.000 appareils par an contre 718 en 2017 et environ 800 cette année (sous réserve de la capacité des motoristes à livrer en amont leurs réacteurs). En effet, Airbus doit trancher cette année sur une augmentation de cadences colossales de l'A320 et de l'A350. Quel calendrier pour la montée en cadence de l'A320 ?Sur l'A320, l'avionneur planche sur le passage à une production de 70 A320 par mois au cours de la prochaine décennie, contre 50 aujourd'hui et 60 déjà prévus au deuxième semestre 2019. Ce qui correspond à une hausse des cadences de 40% par rapport à aujourd'hui. Aucun calendrier n'a été donné pour atteindre cette « cadence 70 », mais cette nouvelle augmentation va se faire de manière progressive sur plusieurs années à partir de 2020. En début d'année déjà, Airbus a annoncé une hausse d'activité dans son usine chinoise de Tianjin à partir de 2019 (qui entre dans le plan de production en cours) et 2020. Après un passage de 4 à 5 avions par mois début 2019 en effet, la production de l'usine chinoise d'Airbus passera à 6 appareils début 2020. Certains observateurs estiment qu'elle pourrait s'étaler sur toute la prochaine décennie en raison d'une demande qui pourrait perdre de son dynamisme du fait du renchérissement des prix d'acquisition avec la remontée des taux d'intérêt, et de l'hypothèse d'un ralentissement du trafic aérien, aujourd'hui exceptionnelle (autour de 7%). A voir cependant. Car pour Tom Enders, le directeur général d'Airbus, la demande est telle que la cadence 70 pourrait être largement dépassée s'il n'y avait pas les contraintes industrielles. Au regard du carnet de commandes de la famille A320 (plus de 6.000 appareils), Airbus doit écouler la production pour améliorer les ventes en proposant des délais de livraisons beaucoup plus courts qu'ils ne le sont aujourd'hui (10 ans). En tout cas, Airbus est capable de monter en cadence rapidement. Pour rappel, le plan en cours de hausse de la production, dont la croissance se situe à un niveau similaire à celle qui est envisagée, s'étale sur une période de 4 ans seulement. Annoncé en 2015, il vise une cadence 60 en 2019, contre 42 en 2015. Airbus travaille déjà depuis pas mal de temps sur cette cadence 70. Selon certaines sources, la direction avait renoncé à un tel projet à l'automne en raison des difficultés de certains fournisseurs. Pour la chaîne des fournisseurs, il s'agit d'un défi, notamment pour ceux qui travaillent également pour d'autres constructeurs. Produire plus d'A350Airbus entend également trancher cette année une hausse de la production de l'A350 au-delà du niveau de 10 par mois attendu en 2018, sans chiffrer l'objectif à atteindre. Pour rappel, cette décision aurait probablement déjà été prise s'il n'y avait pas les difficultés rencontrées dans la production à cause des problèmes de livraisons rencontrés par des fournisseurs comme Zodiac. En 2015, dans nos colonnes, Didier Evrard, le directeur général de la production d'Airbus, avait déclaré qu'Airbus envisageait d'augmenter la production à un niveau inférieur à « 5 appareils par mois » au-delà de 2018. Ce qui n'est pas neutre. Une hausse de production de 3 ou 4 appareils par mois par exemple permettrait à Airbus de livrer 36 ou 48 appareils supplémentaires sur une base annuelle, soit 156 ou 168 appareils par an. Boeing, quant à lui, passera de 12 à 14 B787 par mois à partir de 2019. Réduction de voilure pour l'A380En revanche, Airbus va baisser sa production d'A380 lui permettant de produire l'avion jusqu'au jour où de nouvelles technologies de moteurs émergeront (à partir de la moitié de la prochaine décennie), et permettront d'envisager une remotorisation de l'appareil, voire son allongement pour baisser les coûts au siège. Avec la nouvelle commande de 36 appareils d'Emirates, Airbus s'est assuré 10 ans de production. Après avoir livré 15 A380 l'an dernier, l'avionneur européen prévoit d'en construire 12 en 2018, 8 en 2019 et devrait descendre à 6 à partir de 2020. Ce niveau sera être maintenu au cours des prochaines années mais pourrait augmenter à nouveau si de nouvelles commandes voient le jour, non seulement des compagnies déjà clientes (des campagnes sont en cours selon Tom Enders), mais aussi de nouvelles compagnies, notamment chinoises. Quant à la production de l'A330, elle ne change pas pour l'instant. Elle reste à 6 appareils par mois.
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Jacques Le Bris
January 10, 2018 6:01 AM
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Un député En Marche de la Haute-Garonne, Sébastien Nadot, critique la circulaire du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, sur les migrants. Le député de la Haute-Garonne, Sébastien Nadot, appartient à la majorité présidentielle. Mais, à l’occasion de ses vœux pour 2018, le parlementaire prend ses distances avec la circulaire du ministre de l’Intérieur sur le recensement des migrants. Dans une vidéo postée sur la plateforme YouTube, Sébastien Nadot qualifie le texte adopté par le gouvernement de « mesquin et hors de proportion« . Le député de la Haute-Garonne ne se contente pas de se démarquer de la politique gouvernement. Sébastien Nadot formule des propositions pour favoriser l’accueil des migrants et estime que les solutions passent par une révision des traités européens. Sébastien Nadot demande également l’abolition de ce qu’il qualifie de « délit de solidarité ». Invoquant la tradition de Voltaire, Rousseau et Montesquieu, le député En Marche demande : « en 2018 quelqu’un qui aide ou sauve des vies doit-il se retrouver devant les juges ». Ses Voeux 2018 Sébastien Nadot a débuté sa carrière politique aux côtés de l’ancien patron du PCF, Robert Hue. Le premier engagement du nouveau député remonte à la création du Mouvement des Progressistes par l’ancienne figure communiste. Sébastien Nadot a porté les couleurs des Progressistes aux sénatoriales de 2014 et devait être candidat sous sa bannière pour la présidentielle de 2017. Mais faute de signatures suffisantes d’élus il s’est rallié comme Robert Hue, à Emmanuel Macron avant d’obtenir l’investiture d’En Marche aux législatives et d’être élu député de la Haute-Garonne. A noter qu’une député de la majorité présidentielle a également exprimé son hostilité à la circulaire Collomb. Laurent Dubois (@laurentdub)
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Jacques Le Bris
March 26, 2019 10:56 AM
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Sophie Iborra, récemment nommée au Conseil d’Administration de l’organisation patronale CPME 31. Tout juste nommée au Conseil d’Administration de l’organisation patronale CPME 31, la communicante Sophie Iborra veut faire de l’égalité professionnelle son cheval de bataille au sein du syndicat. Sophie Iborra, quels ont été les arguments du syndicat et de son président Samuel Cette pour vous convaincre de siéger au sein de la CPME 31 ? Tout d’abord, c’est à la suite de mes propres observations que j’ai décidé de rejoindre la CPME 31. J’ai découvert une équipe très dynamique et ouverte, qui se met réellement au travail pour les TPE/PME. Ensuite la question de l’égalité professionnelle, qu’a mise en avant Samuel Cette, a joué un rôle important dans ma décision. La CPME 31 travaillait déjà sur l’égalité et la mixité dans l’entrepreneuriat mais tout cela manquait de concrétisation. C’est aussi pour mettre en pratique ces questions fondamentales que j’ai été nommée. Quel sera votre rôle au sein du Conseil d’Administration ? Mon rôle au sein du conseil administration est de mettre en place, en 2019, un programme pour l’entrepreneuriat féminin. : il s’agira de favoriser l’égalité professionnelle dans les TPE/PME. A la fois en accompagnant des femmes qui souhaitent s’engager dans cet univers, mais également accompagner celles qui sont déjà lancées. Il faut bien se rendre compte qu’en 2019, une femme n’est toujours pas une cheffe d’entreprise comme les autres. Mais mes fonctions ne se cantonneront pas qu’à cette thématique. Je ne viens évidemment pas pour créer un “club des femmes entrepreneurs” au sein de la CPME 31. Quelles propositions concrètes allez-vous faire ? Dans un premier temps, nous allons consulter nos adhérents, à travers des ateliers et étudier tout ce qu’il en ressort. Ensuite, il est important de lancer une campagne de sensibilisation, pour que les TPE et PME du département prennent conscience de l’importance de la problématique. Je vais aussi proposer qu’on mette en place des formations en continue pour mieux accompagner les femmes cheffes d’entreprise. Là encore, il est important de comprendre que le sujet ne doit pas être traité que pour les femmes. Il faut le mettre au cœur d’une action plus gobale. Et amener hommes et femmes à travailler ensemble sur la question. Pourquoi est-ce si difficile pour une femme de devenir entrepreneur en France ? Pour les femmes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat, le premier problème concerne l’investissement financier. C’est plus délicat pour une femme que pour un homme d’obtenir un crédit auprès des banques pour se lancer dans son projet. Et la problématique est la même concernant les montants à emprunter. Enfin les femmes doivent souvent faire face à des contraintes quotidiennes : ce sont elles qui le plus souvent s’occupent des enfants dans le foyer familial. Mais en aucun cas ces constats ne doivent les décourager. Bien au contraire. C’est en se lançant et en réussissant qu’elles vont susciter d’autres vocations. Propos recueillis par Louis Clément
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Jacques Le Bris
March 12, 2019 2:45 PM
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La vente des parts de l'État dans l'aéroport de Toulouse va-t-elle être annulée ? Le rapporteur public de la cour d'appel de Paris a préconisé, lundi 11 mars, la nullité des actes administratifs ayant conduit à la vente des 49,99% des parts de l'État dans l'aéroport de Toulouse aux actionnaires chinois de Casil Europe. En parallèle, les opposants à la privatisation vont demander une mise sous séquestre des actions de Casil Europe pour empêcher leur revente. C'est une avancée notable pour le collectif des opposants à la privatisation de l'aéroport Toulouse-Blagnac. Le rapporteur public de la cour d'appel de Paris a recommandé lundi 11 mars la nullité de tous les actes administratifs ayant conduit à la vente des 49,99% des parts de l'État dans l'aéroport de Toulouse aux actionnaires chinois de Casil Europe. Il s'agit, par exemple, de la décision ministérielle du 4 décembre 2014 autorisant le consortium à racheter cette part de capital ou encore l'arrêté du 15 avril 2015 fixant les modalités de la vente. Pour motiver son avis, le rapporteur public estime qu'il y a eu "une méconnaissance du cahier des charges du fait du changement des candidatures au cours de la procédure". "Les actionnaires chinois alliés à SNC Lavalin ont déposé une offre indicative de rachat des parts de l'État dans l'aéroport en septembre 2014 dans laquelle SNC Lavalin se proposait de détenir 90% du capital du consortium et Casil Europe les 10% restants. Mais finalement, dans l'offre ferme deux mois plus tard, il n'y avait plus que Casil Europe, Lavalin ayant été mis en cause pour de la corruption en Libye. Cela a modifié l'offre de rachat, et donc créé une violation du cahier des charges", explique Christophe Lèguevaques, l'avocat du collectif des opposants à la privatisation. Marathon judiciaire Ce dernier saura d'ici deux à dix semaines si la cour d'appel suit les préconisations du rapporteur public. Pour autant, même si la cour prononce la nullité administrative de la vente des parts de l'État, cela ne veut pas dire que la privatisation de l'aéroport de Toulouse sera annulée dans la foulée. "Suite à la décision de la cour d'appel, il y aura sûrement un recours qui sera étudié par le Conseil d'État. Si ce dernier confirme la nullité de l'opération, nous engagerons une procédure devant le Tribunal de commerce. En cas de victoire à l'issue du processus, la justice pourra déclarer que la vente n'a jamais eu lieu, l'État récupérerait ses 49,99% et Casil Europe les 308 millions d'euros utilisés pour racheter ces parts", poursuit Christophe Lèguevaques. "Le feuilleton judiciaire n'est pas terminé", lance-t-il. D'ailleurs, en parallèle, mercredi 13 mars, l'avocat plaidera devant le Tribunal de commerce de Paris "la mise sous séquestre des actions que Casil Europe détient dans le capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac". L'objectif affiché de ce recours soutenu par trois syndicats toulousain (CGT31, FSU31 et Solidaires31) est d'empêcher la revente des actions chinoises tant qu'il reste des recours sur l'opération de rachat des parts de l'État en 2015. Casil Europe a en effet mandaté courant janvier la banque Lazard pour revendre son capital dans l'aéroport, une opération qui a attiré un bal de prétendants. Les candidats à la reprise sont en train de déposer une offre ferme. Par Florine Galéron
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Jacques Le Bris
November 19, 2018 12:26 PM
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Guillaume Faury, le président d’Airbus commercial aircraft, a profité de Futurapolis à Toulouse pour présenter les futurs grands challenges du constructeur. Parmi eux, l’avion électrique. Il a du pain sur la planche. Le président d’Airbus commercial aircraft prépare l’avenir et tente de sortir le constructeur aéronautique du trou d’air qu’il traverse depuis un an. Et c’est lors de l’ouverture de la septième édition de Futurapolis, le 16 novembre à Toulouse, que Guillaume Faury s’est positionné en manager d’un groupe de 129.000 personnes. Le futur patron a énoncé les enjeux industriels et digitaux dans lesquels Airbus s’engagera à l’avenir, perçus comme « des champs d’opportunités ». En effet, l’arrivée en avril 2019 de Guillaume Faury à la tête du constructeur va marquer la fin d’une époque pour le constructeur européen. La plupart des dirigeants historiques, qui ont connu la création du groupe EADS en 2000 (Tom Enders, Fabrice Brégier, Marwan Lahoud, etc.) auront disparu du paysage d’Airbus. La nouvelle génération au pouvoir (Guillaume Faury, Dirk Hoke, Bruno Even…) va devoir solder les comptes du passé. « Il faut aller vite », a reconnu ce vendredi le successeur de Tom Enders, qui a effectué la plus grande partie de sa carrière au sein d’Airbus. Notamment à la direction de la branche hélicoptères pour laquelle il a mis en place une stratégie d’innovation. « Si on rencontre un échec, il faut le dépasser », a-t-il ajouté . L’aviation électrique est un levier pour projeter Airbus dans le futur. « Nous avons devant nous une vraie révolution, celle de changer les énergies pour la propulsion de l’aviation commerciale. Nous sommes la génération qui verra les avions passer des turbines à d’autres modes de propulsion ». Mais celui qui a fait un passage chez PSA entre 2008 et 2013 a tempéré son propos : « le problème principal est la quantité d’énergie stockée dans un avion. La batterie ne permet pas de traverser un océan ». Selon Guillaume Faury, l’hydrogène est alors une alternative à « gros potentiel » dans l’aéronautique. Les taxis volants en test « Convaincu » également par l’urban air mobility, Guillaume Faury est longuement revenu sur les deux projets de taxis volants testés par Airbus. « Vahana » - le nom exotique du premier prototype sans conducteur – a effectué son premier vol, d’une durée de 53 secondes, aux États-Unis. Un autre projet appelé CityAirbus pesant plus de deux tonnes doit réaliser son premier vol à la fin de l’année en 2019 en Allemagne. « Ces prototypes mettent au point des technologies et permettent de valider les concepts en vol pour aller vers la commercialisation de produits dès la décennie suivante », a-t-il précisé. Pour atteindre une cadence de soixante-quinze appareils par mois sur les avions de la famille A320, mais aussi mettre en place un nouveau système de production pour le successeur de l’A320 à partir des années 2030, Guillaume Faury sait aussi qu’il doit accélérer la transformation technologique de l’avionneur, avec plus d’automatisation, de robotisation, de digitalisation. Audrey Sommazi
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Jacques Le Bris
October 8, 2018 7:04 PM
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Grâce à un concours de circonstances incroyable, Guillaume Faury a été désigné par le conseil d'administration d'Airbus pour succéder à Tom Enders. Il pourrait cumuler les postes de président d'Airbus et d'Airbus Commercial Aircraft. La chance a beaucoup, beaucoup souri à Guillaume Faury. Car il va bien succéder à Tom Enders en avril 2019. Et pourtant. En 2015, le futur pilote d'Airbus n'était qu'au quatrième rang pour devenir calife à la place du calife. Devant lui, et dans l'ordre de succession, Marwan Lahoud, Fabrice Brégier et l'actuel directeur financier d'Airbus, Harald Wilhelm. Les membres de ce trio étaient à l'époque puissants, avaient des appuis dans le monde politique et industriel et apparaissaient légitimes. Arrivé le 1er avril 2013 à la tête d'Airbus Helicopters par la volonté de Tom Enders, Guillaume Faury est alors très loin de s'imaginer qu'il pourrait un jour prendre le manche du groupe Airbus. En 2015, il n'a pas encore la légitimité, ni les appuis pour, ne serait-ce, rêver de s'installer dans le fauteuil de président du constructeur européen. Mais en la faveur d'un jeu de circonstances et d'un contexte particulier au sein du géant européen, le PDG d'Airbus Helicopters va se retrouver au centre du jeu de la succession du patron d'Airbus. Ainsi, Marwan Lahoud, qui a appris fin 2016 par Tom Enders qu'il s'est fait finalement doubler par Fabrice Brégier dans l'ordre de succession, est le premier à jeter l'éponge début 2017. Ensuite, Fabrice Brégier ne survit pas fin 2017 à la guerre des chefs. Enfin, tout comme Tom Enders, le fidèle des fidèles du major Tom, Harald Wilhelm s'en ira au printemps 2019 avec tous les secrets du constructeur européen. Et l'inimaginable arriva A l'automne 2017, Guillaume Faury galère encore à la tête d'Airbus Helicopters avec des problèmes de support notamment pour les hélicoptères des armées. Il est alors très loin des dossiers géostratégiques d'Airbus. C'est fin 2017 qu'il peut commencer vraiment à y croire. Car l'inimaginable est arrivé. Ainsi, il succède à Fabrice Brégier à la tête d'Airbus Commercial Aircraft avec un périmètre certes plus limité. Mais qu'importe la fusée Faury est désormais sur le pas de tir. De quatrième sur la liste de succession en 2015, il se retrouve propulsé en pole-position pour succéder à Tom Enders. Encore fallait-il qu'il fasse le job pour se rendre incontournable et qu'il tue tous les candidats internes et à l'extérieur. Des noms ont circulé, comme celui - le plus insistant - de Patrice Caine. Mais le PDG de Thales n'a jamais confirmé. En interne, Guillaume Faury joue autant les gros bras que l'arme de la séduction. Il a finalement la peau du tout nouveau directeur commercial d'Airbus Eric Schulz, qui pouvait apparaître comme un concurrent. L'ancien directeur de la branche aviation civile du motoriste Rolls Royce se voyait déjà en haut de l'affiche. Mais, Guillaume Faury lui coupe les ailes, Eric Schulz démissionne aussi sec. Pour sa part, l'espoir allemand Dirk Hoke a semble-t-il décidé d'attendre patiemment et intelligemment son tour en dépit de quelques velléités. Va-t-il monter en grade dans l'ombre de Guillaume Faury ? Pas sûr car Guillaume Faury pourrait cumuler les postes de président d'Airbus et d'Airbus Aircraft Commercial. Parallèlement, le nouveau patron d'Airbus Commercial Aircraft a mené depuis le début de l'année une campagne de séduction auprès des membres du conseil d'administration. Avec succès. Car finalement le conseil le choisit. Le plus dur commence Après le temps des félicitions (Florence Parly et Alexis Kohler en fin de semaine dernière) et en dépit de sa trajectoire incroyable, le plus dur va commencer pour Guillaume Faury, qui était radieux fin septembre lors de son séjour en Chine. Car le plus dur est de durer au sein d'Airbus. Il va devoir confirmer tous les espoirs que le conseil d'administration a mis sur lui pour succéder à Tom Enders. Et surtout enfiler un costume hors norme, celui de patron d'Airbus. Pas évident d'emblée. Major Tom avait réussi à séduire tout son monde en prenant trois décisions radicales dès son arrivée à la tête d'EADS. A la tête d'Airbus Helicopters, Guillaume Faury a réussi à redresser en partie le constructeur dans un contexte commercial difficile. Pour autant, il n'a pas toujours laissé une empreinte indélébile au sein de la direction générale de l'armement (DGA) et de l'état-major des armées lors de son passage à la tête d'Airbus Helicopters. Surtout, la fin d'année pour Airbus Commercial Aircraft risque d'être chaude, très chaude. Airbus avait promis de livrer 800 appareils environ en 2018. Fin septembre, le constructeur en avait livré que 503, A220 compris (huit appareils livrés). Guillaume Faury va devoir marcher dans les pas de Fabrice Brégier, qui savait galvaniser en fin d'année les équipes de production pour atteindre les objectifs. Quid de Guillaume Faury ? Michel Cabirol @MCABIROL
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Jacques Le Bris
September 27, 2018 4:15 AM
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La station à hydrogène doit entrer en service sur l'aéroport de Blagnac fin 2019 début 2020. La Région Occitanie et le groupe Engie ont officialisé mercredi 26 septembre la création de la société HyPort. Cette structure va encadrer le projet du même nom qui consiste à produire et à fournir de l’hydrogène vert pour les véhicules utilisés au sol au sein des plateformes aéroportuaires régionales. Une initiative qui entre dans le cadre de la stratégie régionale du développement de l’hydrogène Hydeo. C'est une avancée supplémentaire dans le projet HyPort, porté par la Région Occitanie. Cette dernière, à l'occasion de la sixième édition des Journées de l'Hydrogène dans les territoires à Toulouse les 26 et 27 septembre, a officialisé la création de la SAS HyPort, pour laquelle l'Occitanie sera actionnaire à 49 % via l'Agence régionale de l'énergie et du climat, les 51 % restants revenant à Engie Cofely H2 France. Cette société va ainsi permettre le lancement du projet HyPort de manière concrète. Pour rappel, cette initiative consiste à déployer des infrastructures de production et de mise à disposition d'hydrogène vert produit de façon renouvelable, afin de réduire l'empreinte carbone des plateformes aéroportuaires du territoire. En effet, outre l'avion, des dizaines de véhicules sont utilisés au sol pour assurer leur fonctionnement. Ainsi, une flotte d'une cinquantaine de véhicules à hydrogène sera déployée dans les aéroports de Toulouse-Blagnac et Tarbes-Lourdes. Lire aussi : L'aéroport de Toulouse ne pollue pas, ou presque... "Deux à trois sites sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac sont actuellement envisagés pour implanter la future station à hydrogène. Un choix sera arrêté dans les mois à venir. Le but est que cette infrastructure ait un usage en interne, mais aussi en externe", a expliqué Carole Delga, mercredi 26 septembre. Pour débuter, la société HyPort va disposer d'un budget de 5 millions d'euros. Mais il faudra encore s'armer de patience pour l'entrée en fonction de ce nouveau service. "Nous voulons faire la première livraison d'hydrogène à la fin de l'année 2019 ou au début de l'année 2020", a précisé Alain Collé, le directeur commercial d'Engie Cofely H2 France. Une stratégie régionale de l'hydrogène Retenu en novembre 2016 dans le cadre de l'appel à projet "Territoires Hydrogènes" initié par l'État, le projet HyPort fait partie d'une stratégie bien plus globale pour la Région Occitanie. En effet, récemment, le Conseil régional s'est doté d'une stratégie à l'échelle de son territoire pour l'ensemble de la filière hydrogène afin d'accompagner son émergence. Une première en France. Nommée Hydeo, cette stratégie a pour mission de structurer la filière, mettre en relation ses différents acteurs, favoriser le déploiement de l'hydrogène, développer le tissu industriel du secteur et positionner la Région Occitanie en tant que région pilote et en pointe sur cette filière. Avec cette feuille de route, Carole Delga vise une production de 4 000 GWh d'hydrogène vert à l'horizon 2050. À cette même échéance, l'ancienne ministre souhaite faire de l'Occitanie la première région d'Europe à énergie positive. Pour cela, elle compte réduire de moitié la consommation d'énergie dans les habitations et multiplier par trois la production des énergies renouvelables. Par Pierrick Merlet
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Jacques Le Bris
August 29, 2018 2:04 PM
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En France, les phénomènes cévenols sont observés depuis la Météopole de Toulouse où sont installés les équipes de Météo-France et le service central de Vigicrues. (Crédits : Rémi Benoit) La secrétaire d'État à la Transition écologique, Brune Poirson, était en déplacement à Toulouse mercredi 29 août dans les locaux de Météo-France et du service central de Vigicrues, chargés de prévoir les phénomènes de précipitations torrentielles touchant l'arc méditerranéen. Alors que la pluie continue de tuer en France, les prévisionnistes planchent sur des outils avancés d'alerte à destination du grand public. Ce sont des phénomènes météo d'une extrême violence. "En novembre 2014 dans l'Aude, on a enregistré des pointes à 300 mm de pluie (300 litres d'eau au m2, ndlr). Il y a eu un mort et 3 400 personnes évacuées. En septembre 2002, ce sont plus de 700 mm de pluie en 48h qui sont tombés dans le Gard avec un bilan de 24 morts", rappelle Catherine Robert, chef prévisionniste à Météo-France devant Brune Poirson. La secrétaire d'État à la Transition écologique était en déplacement mercredi 29 août à Toulouse pour une campagne de sensibilisation face à ces pluies torrentielles, plus communément appelés épisodes cévenols (en référence à la rencontre de l'air chaud de la mer Méditerranée et de l'atmosphère froide des Cévennes). "Avec le réchauffement climatique, comme la mer se réchauffe, il est probable que les épisodes cévenols augmentent en nombre et en intensité. Il faut continuer à répéter les gestes de bon sens auprès des Français face à ces risques", alerte Brune Poirson. Brune Poirson, secrétaire d'État à la Transition écologique, à la Météopole de Toulouse (Crédit : Rémi Benoit). Des orages violents encore difficiles à prévoir En France, ces phénomènes sont observés depuis la Météopole de Toulouse où sont installés les équipes de Météo-France et le service central de Vigicrues (Schapi). Si les épisodes cévenols touchant les reliefs font l'objet de prévisions plutôt fiables, les orages violents touchant le pourtour méditerranéen restent encore difficiles à appréhender. "Les cellules orageuses touchent à peine quelques dizaines de km2 alors aujourd'hui nos modèles sont réalisés à l'échelle du département. Les orages violents sont très complexes à prévoir et nous ne sommes pas très bons. Météo-France réalise de la prévision immédiate pour les deux-trois heures à venir", concède Catherine Robert. Vers des systèmes d'alerte au grand public ? Ces prévisions alimentent le service Vigicrues, chargé de surveiller la montée des cours d'eau. "En France, nous disposons de 3 000 stations hydrométéorologiques dont 1800 qui envoient des informations en temps réel. Cela permet une actualisation de la situation toutes les cinq minutes", avance François Duquesne, directeur du service central de Vigicrues (Schapi). Pour le moment, depuis le site de Vigicrues, il est possible d'accéder à une carte de France des risques d'inondation avec des prévisions locales sur chaque cours d'eau. À terme, Vigicrues pourrait diffuser largement des cartes montrant à l'échelle d'une ville les zones inondables dans les heures à venir. "En prenant les hypothèses extrêmes de prévisions de précipitations, il est possible de proposer plusieurs scénarios : le plus bas montre les endroits de la ville qui seront très probablement inondés et le plus haut indique les habitations qui ont un petit risque d'être affectées", poursuit François Duquesne. Ces cartes seront-elles diffusées seulement aux maires des communes ou au grand public ? "Pour autant, il faut veiller à ne pas affoler les gens ou créer de la panique", pointe Laure Tourjansky, cheffe de service risques hydrauliques au sein de la direction générale de la prévision des risques. Brune Poirson revient sur la démission de Nicolas Hulot Brune Poirson, mercredi 29 août à Toulouse (Crédit : Rémi Benoit). En marge de ce déplacement, Brune Poirson a réagi à la démission la veille de son ministre de tutelle Nicolas Hulot : "Bien sûr, nous regrettons le départ de Nicolas Hulot. Il a joué et continuera à jouer un rôle essentiel pour continuer à provoquer l'éveil des consciences. Ce qui l'anime, c'est un idéal d'absolu mais malheureusement le changement climatique ne s'est pas résolu du jour au lendemain. Nous sommes au travail pour développer des politiques publiques afin que nous changions nos modes de comportement et que nous nous adaptions à la réalité climatique". Florine Galéron
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Jacques Le Bris
May 29, 2018 4:30 AM
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Frédéric Pochet-Reynes remplace Anne Tauby au poste de président de l'IAS. Frédéric Pochet-Reynes a été élu président de l’Institut aéronautique et spatial (IAS) jeudi 24 mai. Il remplace Anne Tauby qui occupait le poste depuis janvier 2016. Par la même occasion, il devient également président du conseil d'administration de cet organisme. L'Institut aéronautique et spatial (IAS) a un nouveau président. Frédéric Pochet-Reynes a été désigné à ce poste lors du conseil d'administration du jeudi 24 mai. Il succède à Anne Tauby qui occupait cette fonction depuis janvier 2016. Diplômé de l'École polytechnique et de l'École nationale des ponts et chaussées, Frédéric Pochet-Reynes a vécu à Tokyo où il a d'abord exercé les fonctions d'attaché pour la science et la technologie à l'ambassade de France, avant de devenir représentant permanent d'aérospatiale au Japon et en Corée du Sud. De retour à Toulouse en 1994, il a occupé diverses fonctions liées au programme de l'A320. Il rejoint Airbus en 2000 en tant que directeur de cabinet du PDG. En 2004, toujours chez Airbus, il occupe le poste de directeur du projet stratégique industriel global, responsable de la définition et de la mise en œuvre de la stratégie industrielle de l'entreprise dans les pays clés. De 2010 à 2017, il est vice-président coopération internationale et développement d'Airbus Commercial Aircraft. Il est depuis vice-président coopération internationale en charge des opérations de coopération transverses au sein du département international et présence globale d'Airbus. Créé en janvier 1980, l'Institut aéronautique et spatial (IAS), basé à Toulouse, est l'agence de formation continue à l'international de la filière industrielle aéronautique et spatiale française. En 2017, son chiffre d'affaires était de 3,6 millions d'euros. Israa Lizati
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Jacques Le Bris
May 17, 2018 9:50 AM
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C’est cette baguette traditionnelle que le gagnant du grand jeu de la boulangerie-pâtisserie Saint-Georges pourra déguster gratuitement pendant un an Jusqu'au samedi 19 mai 2018, une boulangerie de Toulouse organise un grand tirage au sort avec un enjeu de taille : gagner un an de baguettes gratuites. Comment participer. Jusqu’au dimanche 20 mai 2018, c’est la 23e édition de la Fête du Pain partout en France. À cette occasion, une boulangerie de Toulouse propose de faire gagner un an de baguettes gratuites à celui qui remportera le grand tirage au sort qu’elle organise. La baguette haut de gammeC’est la Boulangerie-Pâtisserie Saint-Georges qui est à l’origine de cette initiative. Christine Le Galo, la gérante, fait ainsi saliver : Cela fait trois ans que nous proposons ce tirage au sort dans le cadre de la Fête du Pain. La baguette que nous mettons en jeu est vendue 1,20 euro. C’est notre baguette traditionnelle haut de gamme au levain naturel. Celui qui gagnera au tirage pourra manger gratuitement une baguette chaque jour d’ouverture de notre boulangerie, ceci pendant un an.
Tirage au sort samediPour participer au tirage au sort qui aura lieu à la boutique, samedi 19 mai à 17 heures, il n’est pas nécessaire d’être un habitué des lieux. Vous avez deux possibilités. Première possibilité : remplir et déposer un bulletin dans l’urne mise en place à la boulangerie (6, place Saint-Georges), ou remplir un formulaire sur le site Internet de l’enseigne. Deuxième possibilité : rejoindre la page Facebook de la Boulangerie Saint-Georges, « taguer » trois amis de votre choix et partager ce post.
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Jacques Le Bris
April 19, 2018 5:15 AM
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Elles restent souvent sous-représentées dans le haut des organigrammes. Ces cheffes d’entreprises ont pourtant réussi à se hisser « numéro une » et témoignent de leur parcours, de leurs difficultés. Elles nous livrent aussi les clés d’un leadership au féminin. Avez-vous rencontré des difficultés pour créer votre entreprise ou en prendre les commandes ?
Sophie Berdoues (Groupe Berdoues, parfums et cosmétiques, 100 salariés) : J’ai repris le groupe en 2009 et je me retrouvais la première femme à la tête de l’entreprise créée par mon arrière-grand-père en 1902. Je devais prouver à mon père que j’étais capable de la diriger. En vingt ans, j’ai occupé tous les postes dès la fin de mes études de pharmacie. J’ai donc été bien acceptée. Clémence Brachotte (Mapaero, fabricant de peintures aéronautiques, 120 salariés) : Mon père, le fondateur, m’a donné l’opportunité de comprendre son entreprise. Je suppose qu’il avait un but de transmission, moi non. J’ai démarré au standard, puis je suis passée par tous les services. J’ai donc assis ma légitimité, avant d’être nommée présidente. Corinne Mascala (université Toulouse Capitole, 1500 salariés) : Nous sommes dix présidentes sur quatre-vingt-huit universités françaises. Lors de la campagne, la question était de savoir si j’avais les épaules, et non pas les compétences. Je me suis défendue par un programme et une vision. Je me suis sentie mise à l’épreuve, surtout par les bruits de couloirs, des lettres anonymes et des procédés d’intimidation peu élégants. Sophie Garcia (présidente Medef Occitanie, directrice générale PSL (sécurité incendie), quatorze salariés) : Quand j’ai créé la société il y a dix-sept ans, les investisseurs et les banquiers étaient rassurés de voir le projet porté par une femme. Il y a une espèce de confiance qui s’installe comme quand on dit que les filles travaillent mieux à l’école. Caroline et Sophie Monné (Caso Patrimoine, foncière immobilière, quinze salariés) : Notre père Robert Monné, qui a fondé Caso Patrimoine en 2002, nous a fait confiance et nous a laissées libres. Il reste toujours disponible si nous avons des questions à lui poser. Avec son appui, nous sommes plus légitimes. Carole Zisa-Garat (Telegrafik, services IOT pour de nouvelles offres de téléassistance, douze salariés) : Être une créatrice d’entreprise dans les nouvelles technologies a été un atout car j’étais visible. Mais lors d’une levée de fonds, j’ai senti une différence de regard. Je présentais mon projet de manière pragmatique, étapes par étapes quand les hommes vendent plus facilement la lune aux investisseurs. Cela a joué contre moi car le projet pouvait apparaître moins ambitieux. Avez-vous eu la confiance de l’écosystème entrepreneurial ? Sophie Berdoues : En 2009, lors de la transmission, le contexte de crise était difficile. Il m’a fallu renégocier avec les banques et les fournisseurs. Le fait d’être une femme a joué dans les deux sens : je ressentais parfois un manque de crédibilité mais aussi souvent, un regard plus indulgent, presque affectif ou amical. Clémence Brachotte : Être "fille de" ne m’a pas servi à mon arrivée. J’ai senti la méfiance des salariés. Ils me testaient Désormais, mon statut joue en ma faveur. Par contre, c’est compliqué de trouver sa place dans les milieux industriel et aéronautique, dominés par les hommes. Nous ne sommes pas à l’abri de remarques. Corinne Gaillard (Centre de développement chorégraphique national de Toulouse, neuf salariés) : Les tutelles m’ont choisie et soutenue car elles sont sensibles aux candidatures de femmes si elles tiennent la route. Comme la culture est encore très inégalitaire au niveau des postes à responsabilité, il y a du retard à rattraper. Corinne Mascala : Le personnel administratif et les étudiants ne se sont pas posé la question de ma légitimité. Mais mes collègues enseignants, les maîtres de conférences et surtout les professeurs, oui. Mon adversaire, un homme, a même utilisé mon genre comme un argument de campagne. Du côté des entreprises et des collectivités, j’ai eu un soutien sans faille. Caroline et Sophie Monné : Nous avons été cataloguées « idiotes » et « filles » de par des clients. Peut-être parce que nous étions de jeunes héritières. Nous sommes mamans et il nous arrive de partir plus tôt pour récupérer nos enfants. On sent encore du dédain de la part d’avocats et de clients sur les chantiers. Carole Zisa-Garat : Les salariés me font confiance. C’est plutôt du côté de certains fournisseurs, comme ce fabricant de capteurs lituanien, que l’étonnement s’est manifesté. J’ai aussi subi quelques remarques machistes de certains clients. À votre tour, faites-vous la promotion de l’égalité femmes-hommes dans votre entreprise ? Sophie Berdoues : Il y a 60% de femmes dans l’entreprise. Notre comité de direction compte quatre femmes et un homme. Et il n’y a pas d’écarts de salaires femmes-hommes à compétence égale. Corinne Gaillard : Le ministère de la Culture défend la parité et il y a une commission sur ce sujet. Je n’ai donc pas vraiment besoin de faire la promotion de l’égalité. D’autant que notre conseil d’administration est déjà paritaire. Nous avons embauché des techniciennes. Chez nous, les deux plus petits salaires sont des hommes, à temps partiel. Sophie Garcia : Il y a un vrai souci sur ces questions. Mais je n’irai pas juqu’à la parité car lors des dernières élections à la CCI (novembre 2016) on a fait sortir des hommes de valeur. On tombe dans le travers inverse. Pourquoi avoir 50% de chefs d’entreprises en terme de représentation alors qu’on ne pèse que 14% des chefs d’entreprise ? Je suis davantage pour l’égalité que pour la parité. Emma Haziza (Mayane, spécialisée dans la prévention des risques climatiques, cinquante salariés) : Nous faisons toujours nos choix de recrutement en fonction des personnes et des valeurs qu’elles dé- gagent, sans particulièrement être focalisés par la notion de quotas et les choses se répartissent de manière assez juste avec un équilibre qui se crée naturellement. Cependant, actuellement, nous avons un léger déséquilibre avec un nombre de femmes plus important que d’hommes. Corinne Mascala : L’université est un monde dans lequel la grille de salaires est équitable et la parité imposée dans les conseils. Mais il faut surtout veiller à l’égalité chez les étudiants et dans le fonctionnement de l’université. J’essaie de motiver les maîtresses de conférences à aller vers le professorat car elles y sont moins nombreuses. Il faut encourager les femmes à préparer les concours administratifs. Caroline et Sophie Monné : Sur les quinze salariés, douze sont des femmes. Nous sommes attentives au temps de travail des mamans et à leurs horaires. Nous ne leur mettons pas la pression. Mais nous aimerions qu’il y ait davantage d’hommes. Vos conseils pour déjouer les pièges ? Etes-vous membres de réseaux, clubs d’affaires ? Sophie Berdoues : Il faut mener une carrière à l’égal des hommes, avec l’obligation de travailler autant. Un partage des tâches domestiques est nécessaire, tout comme dire aux jeunes filles que tout est possible. Concernant les réseaux, j’ai intégré la CCI de Toulouse. Ces élections se sont déroulées au forceps car il fallait appliquer des quotas. Sur une soixantaine d’élus, une trentaine d’hommes ont dû être écartés. Le regard fut ensuite ironique sur notre légitimité ou compétence. Clémence Brachotte : La femme doit prendre sa place, avec des risques, car elle a tout à y gagner. Corinne Gaillard : Je pense que les femmes doivent veiller à ne pas s’auto-censurer. Je l’ai fait moi-même. Aujourd’hui, je préfère m’affirmer en douceur. Sophie Garcia : Le fait d’imposer des femmes dans les CA et les institutions fera bouger les choses, les hommes vont être challengés, le ménage va être fait. Un homme qui n’est pas compétent ou pas à sa place cela se verra. Ce qui manque dans les clubs de chefs d’entreprises femmes… ce sont les hommes : la diversité et les échanges avec les hommes sont importants . Corinne Mascala : Il faut peut-être arrêter de s’attarder sur le sexe, et raisonner en compétences. Les réseaux permettent un partage d’expériences. Ils sont importants une fois qu’on est en fonction. J’appartiens à la coordination des universités de recherche intensive françaises (CURIF) mais pas à des clubs de femmes. Caroline et Sophie Monné : La femme doit être épaulée par son conjoint à la maison. Nous, notre force est d’être deux afin de se relayer pour gérer l’entreprise. Carole Zisa-Garat : Il faut forcer des quotas dans les comités de direction intermédiaires et pas seulement aux conseils d’administration, inciter aussi les médias à inviter plus d’experts féminins. Je crois beaucoup au mouvement #JamaisSansElles, porté par des décideurs qui refusent de participer à des débats si des femmes n’y sont pas invitées. Propos recueillis par Philippe Font, Isabelle Meijers, Armelle Parion et Audrey Sommazi.
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Jacques Le Bris
March 30, 2018 7:36 AM
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Pose de la première pierre avec Dominique Faure, maire de Saint-Orens de Gameville et Pierre-Yves Fargeas, membre du directoire.de Scopelec et Jean-Louis Chauzy, président du Ceser. > Le spécialiste des réseaux télécom se dote d’un nouveau site en région toulousaine, embauche et vient de réaliser une importante levée de fonds pour accompagner une croissance record. En forte progression, notamment grâce au déploiement de la fibre optique, le groupe Scopelec vient de poser il y a quelques semaines la première pierre de son nouveau site dont la construction a démarré à Saint-Orens dans la banlieue de Toulouse. Acteur majeur des infrastructures et services de télécommunications, l’entreprise coopérative née à Revel déploie son savoir-faire dans la France entière. Scopelec investit 6 millions d’euros dans un nouveau bâtiment de 4500 m², construit par le promoteur Pacfa, sur un terrain cédé par la municipalité. Il abritera 200 salariés, aujourd’hui répartis sur trois sites à Ramonville et à Labège. « Au vu de notre développement, nous avons décidé de repenser notre implantation sur la région toulousaine en constituant un pôle qui regroupe nos métiers et compétences et permettra de renforcer la visibilité de l’entreprise dans la métropole », assure Pierre-Yves Fargeas, membre du directoire. « En Occitanie, région très dynamique, nous avons créé 100 emplois en 2017, ce qui porte nos effectifs à 700 personnes. » Branché sur l’avenirLancée en 1973, la petite société coopérative, dont le siège est toujours basé à Revel, est devenue la première Scop de France en nombre de salariés, puisqu’elle emploie 3500 personnes sur quatre-vingt sites en France. Elle affiche un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros et a créé 500 emplois en 2017. Pour accompagner sa croissance et diversifier ses activités, Scopelec vient de lever 25 millions d’euros auprès des fonds d’investissement Zencap AM et Schelcher Prince. « Le groupe a pris une nouvelle dimension en 2017 et a connu une forte évolution liée à l’aménagement numérique du territoire », explique Pierre-Yves Fargeas. « Pour préparer l’avenir, nous misons sur les services à forte valeur ajoutée associés à cette transition technologique, avec des solutions globales et sur-mesure pour tous types de PME. Nous devons donc élargir nos compétences en interne et développer de nouveaux partenariats en externe avec d’autres entreprises complémentaires. » Aux côtés des jeunes pousses Acteur clé de l’économie sociale et solidaire, Scopelec s’appuie sur les valeurs coopératives, en plaçant l’homme au centre de sa stratégie : 68% des parts sont détenues par les salariés. Sur le nouveau site qui sera mis en service en octobre 2018, le groupe veut favoriser les liens avec des entreprises partenaires et jeunes scop de la Région dans le secteur d’activités réseaux et télécom. « En partenariat avec la commune de Saint-Orens et l’Union Régionale des Scop, un incubateur pourrait voir le jour, permettant d’accueillir et d’accompagner des jeunes pousses innovantes », se félicite Pierre-Yves Fargeas. Marc Pouiol
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Jacques Le Bris
March 16, 2018 10:00 AM
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Les nouveaux décideurs économiques d'Occitanie ont été reçus dans les bureaux de la Tribune à Toulouse le 6 mars dernier. Ils ont été nommés il y a quelques semaines ou quelques mois et viennent de prendre leurs fonctions au sein d'entreprises ou d'institutions économiques locales ou régionales. La Tribune Toulouse les a invités le 6 mars dernier à un petit-déjeuner au cours duquel ils se sont confiés sur leurs missions et leurs ambitions. Un vent de fraîcheur souffle sur les différents acteurs qui composent le paysage économique local à Toulouse et dans sa région. Afin de connaître leurs missions et leurs priorités, la Tribune Toulouse a organisé le 6 mars dernier un moment d'échanges avec ces nouvelles personnalités incontournables de l'écosystème toulousain. Voici leur portrait respectif. Claire Haurié, directrice de la communication de la Safer Occitanie (Crédit : Rémi Benoit). "Peu de gens connaissent la Safer ou alors très mal", glisse Claire Haurié, nouvelle responsable communication de la structure en Occitanie. La Safer pour société d'aménagement foncier et d'aménagement rural met en relation les propriétaires de terres agricoles avec des acheteurs. L'une de nos missions est de s'assurer qu'une terre agricole va le rester. Si ce n'est pas le cas, nous avons un droit de préemption pour stopper la vente. C'est très rare que nous l'utilisions, cela arrive seulement dans 5% des cas". Pourtant, ce droit a été très médiatisé dernièrement après l'acquisition par un investisseur chinois de 1700 hectares de terres à blé dans l'Indre à destination des consommateurs chinois et de 900 hectares dans l'Allier. Suite à une faille juridique, la Safer n'a pas pas pu mettre en oeuvre son droit de préemption. Le 22 février dernier, Emmanuel Macron a promis de mettre "des verrous réglementaires" de travailler "avec les Safer pour mettre fin à ce qui est en train de se passer". La Safer Occitanie pourrait faire beaucoup parler d'elle dans les années à venir. Vincent Bronet, directeur de la transformation chez Scopelec"Notre rentabilité s'étiole, en raison notamment de notre modèle économique qui s'est développé autour de la croissance externe (rachat d'entreprises, ndlr)", explique Vincent Bronet, arrivé un an plus tôt au sein de l'une des plus puissantes Scop de France, Scopelec, en tant que directeur de la transformation. Après une récente levée de fonds de 25 millions d'euros, "ma mission consiste à diversifier l'offre de Scopelec en développant de nouvelles offres à destination des entreprises notamment autour du numérique, de la cybersécurité, de la téléphonie, ou encore dans l'optimisation du réseau informatique. Il y a un petit virage à opérer", concède le dirigeant. L'entreprise spécialisée dans la conception, l'exploitation et la maintenance d'infrastructures de télécommunication voit ces dernières années son activité exploser, grâce notamment au plan France très haut débit. "Mais dès 2022, la construction des réseaux numériques et fibres va diminuer. Il faut trouver des relais de croissance", conclut Vincent Bronet. Lire aussi : Scopelec, la puissance montante des Scop en France Maguelone Pontier, directrice générale du Min Toulouse-OccitanieMaguelone Pontier a pris les rênes fin 2017 du Marché d'intérêt national, surnommé "le ventre de Toulouse". "Avec 333 millions d'euros de chiffre d'affaires, c'est le deuxième marché après Rungis (qui totalise de son côté un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros). Mais si la quasi totalité des Français connaissent Rungis, à peine 5% des Toulousains connaissent le Min". L'une des priorités de la nouvelle directrice générale est donc de mieux faire connaître le marché toulousain. "En tant que fille d'agriculteurs sétois, je souhaite également qu'il y ait plus de local parmi les produits proposés au Min", ajoute-t-elle. Maguelone Pontier avait déjà mis en avant cet axe de développement en septembre dernier lors de la présentation de la feuille de route de Lumin', le nouveau gestionnaire du marché d'intérêt national de Toulouse. "Nous voulons favoriser les transports propres pour la logistique du dernier kilomètre en expérimentant une flotte de drones pour desservir le centre de Toulouse", avance-t-elle. Lire aussi : Lumin' veut plus de bio et de local au Min de Toulouse Anne-Cécile Brigot, directrice Occitanie de BPI France (Crédits : Rémi Benoit) L'antenne régionale d'Occitanie de la Banque Publique d'Investissement dispose depuis le 1er janvier 2018 d'une nouvelle directrice à sa tête, en la personne d'Anne-Cécile Brigot. Après 15 ans passés dans l'organisme public qui accompagne les entreprises notamment dans leur financement, elle remplace Laurent de Calbiac à la direction régionale de BPI France. Face au déficit de la balance commerciale française, "mon objectif à la tête de cette antenne régionale est de faire rentrer une logique de marché international dans les entreprises du tissu économique toulousain, en renforçant leur accompagnement mais aussi nos partenariats avec la Région Occitanie", explique la nouvelle dirigeante. Ainsi, BPI France propose pour les entreprises des garanties pour leurs prêts bancaires ou bien des financements pour divers projets industriels et de développement à l'international notamment. Philippe Lasterle, délégué général du Medef OccitanieIl a été nommé par la nouvelle présidente du Medef Occitanie, la première femme élue à la tête d'un comité régional de l'organisation patronale. Philippe Lasterle est le nouveau délégué général du Medef Occitanie. "Je vais notamment apporter à Sophie Garcia tout mon réseau constitué autour des élus locaux et régionaux de notre territoire. Un réseau qui peut permettre de porter les problématiques des entreprises dans le débat politique et ainsi modifier la loi", ajoute Philippe Lasterle. Bras droit de décideurs et d'élus locaux dans l'ex-région Midi-Pyrénées depuis douze ans, il a acquis une expérience reconnue du lobbying, des relations publiques et des acteurs institutionnels. En poste depuis le 5 mars, le nouveau délégué général en a profité pour rappeler l'une des principales lignes directrices du mandat de la nouvelle élue : créer le lien entre tous les 14 Medefs territoriaux et les 22 branches professionnelles pour parler d'une seule voix. Yann Barbaux, président d'Aerospace Valley (Crédit : Rémi Benoit) Ancien directeur de l'innovation d'Airbus, Yann Barbaux a succédé en septembre dernier à Agnès Paillard à la tête du pôle de compétitivité Aerospace Valley. "Nous regroupons 840 membres, notamment de grands groupes comme Airbus, Thales, Latécoère. Le pôle est étendu à la fois sur la région Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine, un territoire qui totalise 38% de l'emploi national dans les secteurs aéronautique et spatial". Mais 13 ans après la création des premiers pôles de compétitivité, les structures se sont multipliées, à tel point que la France en compte désormais 72. Trop pour le gouvernement qui cherche à réduire leur nombre. "L'idée serait de ne garder que 20 pôles sur 72 existants. Aerospace Valley est dans le top 3 français donc nous ne sommes pas menacés", assure Yann Barbaux. Reste que si l'État décide de couper dans les subventions accordées aux pôles, ces derniers devront trouver de nouvelles sources de financement. Du côté des projets, le pôle spécialisé dans l'aéronautique, le spatial et les systèmes embarqués, soutient désormais des initiatives en faveur de l'avion électrique à hydrogène et de la voiture connectée. Une diversification qui coïncide avec l'arrivée de nouveaux acteurs dans la région à l'image d'Hyperloop TT à Francazal ou l'implantation de Renault et le développement de Continental dans la voiture de demain. Frédéric Torréa, secrétaire général d'ATRFrédéric Torréa est le nouveau secrétaire général d'ATR. Le constructeur aéronautique spécialisé dans les avions de transport régional mise depuis son origine sur une technologie d'aéronef à hélices (ou turbopropulseurs). "Cela peut sembler aujourd'hui une technologie surannée mais elle permet de réduire de 50% la consommation de carburant par rapport à un jet", note Frédéric Torréa. Les turbopropulseurs ont le vent en poupe alors que l'industrie aéronautique est incitée à réduire son impact environnemental. "ATR livre 80 avions par an et a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de deux milliards de dollars. L'entreprise emploie 1300 personnes et génère sur l'industrie régionale 3000 emplois indirects", précise le dirigeant. Leader sur les avions de transport régional, ATR est également porté par la croissance de la demande dans les pays asiatiques. Ainsi, la compagnie aérienne low-cost Indigo a commandé 50 ATR. Par ailleurs, Frédéric Torréa relève que "Fedex a commandé 50 avions cargo, pour la première fois l'avion sera conçu directement pour la version cargo". Patrick Vergondy, directeur du Zénith Toulouse Métropole D'une capacité de 11 000 personnes, le Zénith de Toulouse situé à proximité de l'hippodrome a connu un changement de gouvernance en septembre 2017 suite à un renouvellement de la DSP (délégation de service public, ndlr). Ainsi, Daniel Colling, le célèbre créateur du festival Le Printemps de Bourges notamment est devenu le nouveau président du Zénith toulousain et a nommé Patrick Vergondy comme directeur de cette enceinte culturelle avec une feuille de route claire. "Notre ambition est d'améliorer grandement l'accueil du spectateur en développant de nouveaux services dont notamment une offre de restauration. Ensuite, le Zénith est perçu comme coupé de la culture toulousaine. L'objectif est que les Toulousains sentent un renouveau en ouvrant cette grande salle à des acteurs de la culture toulousaine, aussi bien pour les jeunes artistes comme pour les petits groupes de musique", développe Patrick Vergondy. La nouvelle direction du Zénith promet un certain accompagnement et une tarification spéciale pour ces acteurs afin que le Zénith soit accessible à tous. Denis Tessier, directeur Toulouse pour Suez France (Crédits : Rémi Benoit) En poste depuis mai 2017, Denis Tessier a été nommé à Toulouse par les dirigeants de Suez pour gérer le dossier de la DSP (délégation de service public) toulousaine de la gestion de l'eau, qui comprend l'assainissement et la distribution. "Nous avons un important dossier à monter en ce moment pour faire notre proposition à Toulouse Métropole et nous devons rendre notre copie à la fin du mois de mai", précise Denis Tessier. Actuellement détenue par Véolia, la DSP à Toulouse pourrait laisser place à une régie. Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole a en effet lancé une étude sur la possibilité de passer en régie publique la gestion à Toulouse. C'est le scénario à éviter pour Suez et tout l'enjeu pour Denis Tessier.
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Jacques Le Bris
February 5, 2018 10:13 AM
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Un projet de "Village robotique et drones" pourrait voir le jour sur la zone du Bois Vert à Portet-sur-Garonne. Une nouvelle zone d'expérimentation des transports autonomes pourrait voir le jour d'ici fin 2019 à l'est de Francazal, dans le sud toulousain. Le président du cluster Robotics Place veut ainsi transformer la zone de Bois Vert en piste d'essai pour les drones, mais aussi pour les robots marins et les navettes autonomes. C'est une zone de 60 hectares qui pourrait connaître une nouvelle vie. Laurent Latorse, président du cluster Robotics Place et PDG d'Airod Technologies, porte un projet de "Village robotique et...
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