Temple Grandin, dans les années 1970, découvre l'univers des abattoirs. Et elle qui "pense comme une vache", pour reprendre le titre d'un documentaire qui lui a été consacré, est horrifiée par l'aberration de leur fonctionnement, qui ne tient aucun compte des sensations des bêtes, notamment leur peur de la lumière, ainsi que des sols glissants, ou la propension naturelle des troupeaux à se mouvoir en cercle.
"Ce n'est pas parce que la nature est cruelle que les hommes ont besoin de l'être. Et, s'il était bien conçu, je préférerais mourir dans un abattoir plutôt que de me faire dévorer par un lion", dit-elle. Aussi va-t-elle s'employer à élaborer un plan d'abattoir moins pénible pour le bétail.