C’est un héritage de la crise sanitaire : plusieurs cabinets ministériels communiquent avec les journalistes chargés de les suivre à travers des groupes WhatsApp. Un détail ? Non : ça change tout.
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
![]() |
Une intéressante enquête sur les coulisses de la communication ministérielle et le verrouillage des informations, notamment depuis la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus et notamment par la technique dite du « brief off ». « Depuis 2017, il y a une volonté très nette de couper l’accès physique de la presse aux conseillers ministériels, confie ainsi un journaliste politique en agence de presse. Cet objectif a été totalement atteint depuis 2020, maintenant tout est encadré, tout est à distance. On ne croise plus personne entre deux portes, on ne glisse plus notre carte dans l’espoir de discussions futures. La com’ décide quand et comment on peut parler aux conseillers, il lui suffit pour ça d’un seul message à tout un groupe WhatsApp. » Ou comment les gouvernants, et ceux qui les servent, oublient la nature démocratique de la liberté d'informer sur les affaires publiques.