BILLET DE BLOG - Le traitement médiatique des faits divers se standardise de plus en plus, selon deux catégories : soit les protagonistes du crime sont français, et nul ne dit leur origine, soit ils sont étrangers. Leur nationalité devient alors un élément de premier plan dès l'info connue, même si elle n'éclaire en rien les faits, à ce stade premier du faits divers, quand émotion et sidération règnent. Pourquoi donc ?
En s'arrêtant sur une pratique journalistique quasi ancestrale et routinière, l'autrice, Isabelle Bordes, journaliste et conseillère au Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) soulève une question d'apparence anodine, mais de fond.