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Du fait de leurs propriétés et de leur faible coût, les plastiques se sont largement répandus, notamment dans les systèmes agricole et alimentaire depuis les années 1950. Dans ce contexte, les ministères en charge de l’agriculture et de l’environnement ainsi que l’ADEME ont confié à INRAE et au CNRS le pilotage d’une expertise scientifique collective sur les plastiques utilisés en agriculture et pour l’alimentation, dont les résultats sont présentés le 23 mai lors d’un colloque public, permettant de faire un état des connaissances sur les usages, les propriétés et le recyclage des plastiques mais aussi sur leurs impacts sur l’environnement et la santé.
En 2023, après une décennie marquée par des sécheresses inédites, le Gouvernement français adoptait un Plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau, dit « Plan eau », pour répondre à trois enjeux majeurs : « sobriété des usages, qualité et disponibilité de la ressource ». Jusqu’alors, les problèmes posés par les sécheresses avaient été plutôt traités de manière ponctuelle et sectorielle. C’est en effet un imaginaire d’abondance d’eau nationale qui a longtemps prévalu, au sein duquel l’État a essentiellement encouragé la construction et le fonctionnement d’ouvrages hydrauliques pour (re)distribuer l’eau dans l’espace et dans le temps. Si des réformes menées depuis les années 1990 ont cherché à mettre en place une gestion localement plus attentive aux limites, en pratique, les usages continuent aujourd’hui à être encore peu connus et peu régulés. Comment mettre en œuvre l’injonction à « la sobriété dans tous les usages et dans la durée »1 ?
Le 20 mai 2025 a eu lieu la restitution des travaux des projets européens SCALE-UP et RuralBioUp à Nantes sur le campus de la Géraudière, dans le cadre d’un événement dédié à la bioéconomie circulaire. Organisé par Végépolys Valley et l’AC3A en étroite coopération avec ONIRIS VetAgroBio et l’INRAE, cet événement a rassemblé une quarantaine de participants issus d’entreprises, d’organismes de recherche, du monde agricole, d’associations et de collectivités, venus des quatre régions de l’arc atlantique pour découvrir des projets innovants et développer leur réseau.
Le 15 mai 2025 marque une étape décisive pour l'innovation agricole en Bretagne. Agriloops, startup pionnière de l'aquaponie en milieu salé, a inauguré sa première ferme à grande échelle…
L’objectif du projet BATCOOL était de repérer les innovations et les adaptations des bâtiments d’élevages des petits ruminants faces aux périodes estivales de plus en plus chaudes, surtout dans le sud de la France.
Terres Inovia a partagé les résultats de travaux dans le cadre du projet européen Climate Farm Demo, confirmant les atouts des légumineuses pour des pratiques agricoles durables. Un webinaire à destination des conseillers techniques a même été organisé le 30 avril dernier.
Les éleveurs ovins sont de plus en plus sollicités pour faire pâturer et entretenir des parcs photovoltaïques au sol, voire pour en implanter sur leur exploitation.
Après 6 années d’existence, cette étude vise à faire le point sur ce dispositif et ses projets : quelles activités sont mises en place sur le terrain, pour quel impact climatique, avec quelle robustesse ou au contraire quelles limites en termes de mesure, d’intégrité environnementale, d’accessibilité… ? Cet exercice vise également à alimenter le processus d’amélioration continue du dispositif, qui aura prévu entre 2024 et 2025 une révision des principaux textes de références du label.
Après les sécheresses de 2022 et de 2023, la disponibilité de l’eau potable en France n’a plus rien d’une évidence. Le modèle économique de distribution de l’eau imaginé à un moment où la ressource semblait infinie mérite d’être repensé. La tarification, d’une part, et l’exploitation, d’autre part, sont au cœur des réflexions à mener.
Le télétravail tient encore une place importante dans le monde professionnel. Si son aménagement exige un cadre de travail précis, régi par une réglementation spécifique, il en va de même pour son aspect organisationnel et surtout pratique : à savoir un équipement adapté au travail à distance. À ce nouvel environnement à créer répondent volontiers les goodies high-tech qui deviennent alors de parfaits ambassadeurs pour renforcer votre présence et maintenir le lien.
Protection contre les intempéries ou les fortes chaleurs, les haies et les arbres isolés sur les parcelles d’élevage contribuent fortement au bien être animal. Leur entretien et ou leur implantation permettent d’améliorer également les performances du cheptel qu’il s’agisse notamment de production de lait ou de viande. Certains regroupements parcellaires quand il se produisent posent par ailleurs parfois des problématiques spécifiques pour les maintenir. Les conseillers agroforestiers des Chambres d’agriculture sont à disposition pour accompagner les agriculteurs dans leurs réflexions et leurs pratiques dans ce domaine. Témoignage de Jean-Charles Vicet consultant Agroforesterie au service Arbre et biodiversité de la Chambre d’agriculture Pays de la Loire.
Un article paru en mars 2025 dans le Journal of Sustainable Agriculture and Environment s’intéresse à l’impact du changement climatique sur la production agricole et aux stratégies permettant d’y faire face. L’accentuation du changement climatique impacte le rendement et la qualité des cultures, exposées à divers stress environnementaux (augmentation du CO2, hausse des températures, fortes précipitations). Pour atténuer ces effets, des solutions agronomiques et technologiques peuvent être mises en œuvre afin de concevoir des cultures « intelligentes », capables de s’adapter aux nouvelles conditions
Cultiver des légumes en ville : c'est le pari de l'agriculture urbaine, qui permet de rapprocher producteurs et consommateurs. Des initiatives fleurissent partout en France.
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Le grand soir est en retard. Il y a cinq ans, l’affaire semblait entendue, les protéines animales allaient céder une bonne partie de leurs parts de marché aux protéines d’origines végétales. Finalement, c’est loin d’être le cas et le marché accuse un net repli aux États-Unis depuis l’an dernier quand il continuer de progresser en Europe. On vire l’emballage et on regarde pourquoi ce retournement, c’est le fil du mercredi 4 juin 2025.
C’est un petit logo rouge et or, aisément reconnaissable. Liant une dénomination à un terroir, il est gage d’origine, de typicité et de savoir-faire. L’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) ou Protégée (AOP), vous connaissez sans doute. Fierté française, pierre angulaire de la politique européenne, l’AOP connaît pourtant quelques remous. C’est que, aux dires des producteurs, le cahier des charges, garant de la promesse de qualité, freinerait l’innovation. Pire, il les empêcherait d’avoir la réactivité nécessaire pour s’adapter à un marché de plus en plus fluctuant comme aux aléas climatiques. Qu’en est-il ? Et comment redonner un peu d’air aux producteurs ?
Le CES 2025, rendez-vous incontournable de l’innovation technologique, a mis en lumière les avancées majeures dans le domaine de l’agriculture. Des solutions alliant intelligence artificielle, robotique et durabilité ont été présentées, offrant un aperçu de l’avenir de l’agriculture.
La série "Les pieds dans les champs" donne la parole aux producteurs en conventionnel ou en agriculture biologique. Retrouver des producteurs de colza, tournesol, soja, pois protéagineux, féverole, lupin, lin oléagineux, lentille, pois chiche ou chanvre qui partageront leurs pratiques et leviers agronomiques pour faire de leur campagne une réussite en tout point (gains de rendement, marges économiques, bénéfices agronomiques...).
L'élevage intensif en France doit évoluer pour devenir plus durable, en intégrant mieux les aspects économiques, environnementaux et sociétaux. Cela nécessite des investissements importants et une collaboration entre les différents acteurs, y compris les consommateurs et les pouvoirs publics.
L’ensilage de maïs peut être distribué à tous les stades physiologiques en adaptant la complémentation en concentré.
Haute Valeur Humaine Trame propose de construire un nouveau cadre de coopération, la « Haute Valeur Humaine ». Cette démarche de progrès s’adresse à toutes les personnes qui veulent mettre les ressources humaines et la qualité de vie au travail à la ferme au centre de leurs préoccupations.
Nous analysons deux démarches de filière valorisant la production d'exploitations agricoles sous certification environnementale, dont la Haute Valeur Environnementale, pour construire un approvisionnement plus durable. Le premier cas relève de la stratégie d'un industriel de première transformation (Roquette) autour du standard international SAI (Sustainable Agriculture Initiative) pour son approvisionnement en pois protéagineux auprès d'organismes stockeurs. Le deuxième cas relève de la stratégie de d'aucy, marque du groupe coopératif Eureden, pour développer sa gamme « Bien Cultivés » de légumes frais et secs. Ces filières s'appuient sur des contrats de production passés entre les coopératives et leurs agriculteurs-adhérents. Au travers d'une approche fonctionnaliste des activités d'innovation conduites, nous questionnons la manière dont ces démarches construisent un apprentissage collectif contribuant à la transition agroécologique, au-delà de leur stratégie de segmentation de marché pour répondre aux attentes de consommateurs. Ces cas révèlent un processus de transition ouvert et progressif de la reconception des systèmes agricoles, permis par des agriculteurs pionniers et volontaires et une meilleure rémunération par la filière.
Dans quelques jours, la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc 3) se tiendra en France, à Nice (Alpes-Maritimes). Elle réunira des dirigeants, des décideurs, des scientifiques et des parties prenantes du monde entier dans le but « d’accélérer l’action et de mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan », Pour soutenir ces décisions, des informations scientifiques sont indispensables – quel est le statut des recherches dans le monde et, en France, pour exploiter les solutions que l’océan peut offrir face à la crise climatique ?
Entrez dans un voyage de collaboration transformative avec AKISConnect, où des acteurs de toute l'Europe se réunissent pour tirer parti de la puissance des systèmes de connaissance et d'innovation agricoles.
En France, la méthanisation agricole connaît un développement rapide, que les politiques publiques soutiennent largement. Dans un rapport publié en mars 2025, la Cour des comptes a évalué les effets de ces politiques.
Les micropousses sont des plantes récoltées très jeunes, particulièrement appréciées des grands chefs. En Auvergne, une filière française se développe avec comme principal souci une agriculture locale et durable.
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