Plusieurs solutions pour la détection précoce des maladies, mildiou en tête, font leur apparition. Ces outils permettent de mieux appréhender les épidémies mais doivent encore faire leur place dans les règles de décision sur le terrain.
Spécialiste en permaculture appliquée à la vigne, le Français Alain Malard défend les principes de l’hydrologie régénérative, qui vise à réfléchir aux flux de l’eau pour mieux la répartir.
L’augmentation de la fréquence des gelées printanières et la précocité croissante des stades phénologiques de la vigne menacent depuis plusieurs années la production viticole du vignoble angevin (Petitjean et al., 2022). À ces effets du changement climatique s’ajoutent les pratiques d’enherbement et de semis de couverts végétaux (Gaviglio, 2022) qui ont pour effet de modifier le microclimat de la vigne et peuvent accroître les dégâts de gel (Hirschy et al., 2020). Une étude sur l’impact des couverts végétaux et du mode de destruction sur le risque de gel a ainsi été réalisée dans le vignoble angevin.
En Alsace, des ingénieurs participent au développement d’une plateforme gratuite d’épidémiosurveillance visant à prévenir en temps réel les viticulteurs de l’apparition dans leur secteur de ces deux maladies réglementées.
Le décret assouplissant les conditions de réutilisation des eaux usées traitées est paru à la fin de l'été, alors que la sécheresse a particulièrement sévère en France. A Murviel-les-Montpellier, un viticulteur expérimente ce type d'irrigation depuis six ans.
La rubrique "Un geste pour la Terre" part aujourd’hui en Champagne, où les viticulteurs recyclent leurs grappes de raisins une fois les vendanges terminées. Une entreprise s'occupe de les récupérer pour en faire, au choix, du biocarburant ou des cosmétiques.
Philippe Mauguin, président-directeur général d’INRAE, et Bernard Angelras, président de l’IFV, ont signé ce 26 février au Salon international de l’agriculture la convention de création d’un laboratoire partenarial associé (LPA) entre l’IFV et INRAE : Vitivirobiome. Ce dispositif permet de mettre en commun des forces des deux organismes, au service de la recherche sur les virus de la vigne.
Des chercheurs bordelais ont ouvert la voie à une nouvelle méthodologie de recherche. L’utilisation de la métabolomique couplée à l’intelligence artificielle pourrait améliorer la gestion des stress de la vigne.
Un article technique en ligne de la revue infowine fait explicitement mention des recherches actuellement en cours pour détecter précocément certaines maladires de la vigne. Il s’agit d’approches combinant les nouvelles technologies avec des capteurs biologique. Des chiens ont en effet été dressés pour détecter différents parasites et maladies.
Sécheresse et maladies sont des pressions que la vigne subit, causant perte de rendement et mortalité dans les vignobles. Mais ces stress pour la plante n’agissent pas forcément en synergie. Une équipe de recherche d’INRAE, de Bordeaux Sciences Agro et de l’université de Bordeaux vient de découvrir que les conditions de sécheresse suppriment l’apparition des symptômes de l’esca, l’une des principales maladies du bois de la vigne causée par un champignon.
Un cep de vigne n'est pas un environnement stérile, mais abrite de nombreux micro-organismes qui influencent sa physiologie et sa santé, un peu comme le microbiote intestinal chez l'homme. Parmi ces micro-organismes, certains sont bénéfiques, aidant la vigne à résister au stress, d'autres sont nuisibles, provoquant des maladies, et d'autres encore sont neutres, vivant sur la plante sans impact significatif. Alors, comment cette biodiversité contribue-t-elle à la santé de la vigne ? Et comment s'assurer que la vigne soit bien entourée, dans une démarche de transition agroécologique pour une viticulture durable ?
Calys N, Exelys B et Artys B, 3 nouvelles variétés de vigne inscrites au Catalogue officiel en 2024, complètent la gamme des 9 variétés résistantes issues du programme INRAE-ResDur. Ces variétés de cuve permettent de réduire de façon drastique l'utilisation des produits phytosanitaires. Elles ouvrent la voie à une viticulture performante plus respectueuse de l'environnement et produisent des vins de qualité tout en s'adaptant à de nouvelles contraintes climatiques.
Le magazine Future Farming vient de publier un article sur un projet permettant de combiner réalité augmentée et Intelligence artificielle pour faciliter l’apprentissage de la taille « douce » de la vigne. Le principe repose sur un smartphone qui acquiert l’image d’un pied de vigne à tailler au champ, l’image est envoyée sur un serveur pour y être analysée afin de détecter les éléments caractéristiques de la plante et de proposer une taille permettant de minimiser les plaies de taille.
Plus 3,6°C, c’est l’écart de température constaté en septembre dernier par rapport à la moyenne 1991-2020 sur ce même mois. Cette brusque augmentation perturbe toute l’agriculture, mais offre aussi des occasions de se réinventer. Preuve en est avec Julien Dhaine, producteur de grandes cultures dans le Pas-de- Calais, qui s’est lancé dans la viticulture.
Trois des principales régions viticoles de France, la Champagne, la Bourgogne et le Beaujolais, se sont associées pour lancer mardi la plus grande serre bioclimatique et hermétique aux insectes en France, destinée à faciliter la production de plants de vigne résistants.
Dans le contexte de changement climatique, des scientifiques de l’université de Bordeaux et d’INRAE ont étudié la résistance à la sécheresse de l’appareil vasculaire de la vigne. Ils ont mis en évidence une grande variabilité de vulnérabilité entre cépages, et identifié les régions viticoles les plus à risque. Les résultats sont publiés ce vendredi 12 mai dans la revue Scientific Reports.
Les applications de reconnaissance des plantes à destination des jardiniers amateurs fleurissent dans les catalogues des smartphones. Nous avons testé leur intérêt pour reconnaître les adventices rencontrées au vignoble. Verdict.
" Le désherbage électrique intercep m'a permis de venir à bout de l'érigeron " Nous avons suivi pendant toute la saison 2021 l'outil de désherbage électrique intercep de Zasso, acquis par Sylvain Philip au domaine de Rochemond, dans le Gard. Il nous livre ses impressions.
Hervé Quénol, chercheur du CNRS au Laboratoire Littoral, environnement, géomatique, télédétection, modélise l'impact du changement climatique sur la vigne à l'échelle locale.
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