Pour innover en agriculture

L’évolution technologique permet la mise en place de nouvelles méthodes de gestion de pâturages, aidant les éleveurs de ruminants à soutenir leurs activités. Le développement de drones et de l’apprentissage automatique (machine learning) apportent une surveillance précise et efficace des prairies pour améliorer la productivité et la durabilité des exploitations.

Une récente étude menée par un consortium de 7 acteurs, dont Afigéo, dresse un bilan sur l’évolution de l’écosystème géonumérique en France. Cette filière, à la croisée du numérique et du spatial, connaît une forte croissance grâce aux technologies émergentes comme l’IA, les services satellitaires et les drones. Des secteurs variés (assurance, agriculture, énergie) profitent de ces innovations pour améliorer leurs processus décisionnels. La filière doit toutefois relever des défis : attractivité des compétences, développement de nouveaux modèles économiques et ouverture aux écosystèmes numériques.

Un guide pratique sur l'utilisation des drones, pour être enfin prêt à décoller ! Que vous soyez un utilisateur de drone qui souhaite questionner sa pratique actuelle ou un éleveur se posant la question de s’équiper, découvrez comment cet outil polyvalent, désormais accessible à tous, peut faciliter la gestion de votre troupeau.

Un drone vient de battre le record du monde de vitesse pour ce type d’appareil en atteignant 480 km/h. Ce n’est pas l’œuvre d’une grande entreprise, mais d’un duo père et fils.

Ce type de configuration augmente la surface alaire, ce qui signifie que le drone n'est pas forcément très rapide, mais il gagne en maniabilité. L'autre avantage, c'est qu'il peut porter une charge plus lourde qu'un monoplan et qu'il consomme moins d'énergie.

L'ambition de Morfo ? Restaurer les écosystèmes forestiers à grande échelle, en utilisant notamment des drones pour venir planter rapidement des capsules de semences. Et d’ici à la fin de l’année 2023, la startup aura déjà reforesté plus de 600 hectares, soit 800 terrains de football.

L’élimination du cockpit pressurisé permet d’alléger l’avion afin de réduire la consommation de carburant. Celui-ci pourrait utiliser du carburant classique, de l’hydrogène ou du carburant d’aviation durable.

Lorsqu'elle est dépliée, notre structure d'origami tournoie, comme une feuille d'orme. Mais le passage à l'état plié modifie le flux d'air autour d'elle et permet une descente stable, comme la chute d'une feuille d'érable

Des ingénieurs japonais ont créé un système de fixation et de contrôle unifié permettant d’assembler des petits drones pour en constituer un plus gros en plein vol.

Cette innovation promet de révolutionner l’industrie des drones en combinant la puissance de la connectivité 5G à des fonctionnalités avancées d’automatisation.

Après plusieurs essais en grandes parcelles, les chambres d'agriculture des Hauts-de-France proposent désormais d'accompagner les agriculteurs dans la détection de chardons par drone pour une pulvérisation ciblée. Agriculteur dans le sud de l'Aisne, Vincent Gandon met en avant aujourd'hui une économie de 68 % d'herbicides contre ces vivaces sur ses parcelles de betteraves sucrières.

L’institute de l’élevage (Idele) a rédigé un guide pratique du drone à destination de l’élevage herbager. Ce guide vise à apporter des réponses claires et concrétes aux questions courantes sur l’utilisation des drones pour les éleveurs : où et quand les faire voler ? Une formation est-elle nécessaire ? L’approche croise les objectifs d’utilisation en élevage, l’environnement des zones herbagères, les spécificités du drone et la réglementation pour fournir des réponses adaptées aux contextes d’élevage.

Il aurait de nombreux usages, dans le domaine médical, par exemple pour remplacer les orthèses et plâtres, mais aussi pour les drones et la robotique molle.

Une petite révolution arrive dans l'Hexagone et en Outre-mer. Il s'agit du traitement des cultures par drone. Le procédé existe déjà dans certains pays européens où il est officiellement autorisé. En Martinique, la filière de la banane s'intéresse à cette nouvelle technologie. (Re)voir le reportage de Delphine Bez et Morgane Garnier.

Les collaborateurs de Smart Information Flow Technologies ont ainsi développé un environnement de réalité virtuelle baptisé I3. Via cette interface, le commandant peut donner des instructions de haut niveau à l’essaim et le piloter efficacement

L’étude révèle qu’un bon deux tiers de nos compatriotes canadiens seraient partants pour donner leur feu vert à ces taxis volants si ça pouvait réanimer les lieux reculés. Et tiens-toi bien, presque la moitié d’entre eux.

Face aux difficultés de gestion des adventices, le désherbage localisé se développe, notamment pour les plantes sarclées. Le perfectionnement des capteurs, des drones et de l’intelligence artificielle trouve, en effet, des applications pour limiter le recours aux herbicides. Que peut-on attendre de ces innovations ? Et quels sont les freins aujourd’hui ?

Autre difficulté à gérer : la capacité de la plante à générer des levées très échelonnées jusque tard dans son cycle. Ces différentes raisons ont poussé le négoce Quality Grain à étudier l'intérêt des drones dans cette gestion.

Face à l’intérêt grandissant des éleveurs pour les drones, l’Institut de l’élevage s’est penché sur les intérêts et les risques de cette technologie pour une utilisation en système herbager.

Le drone en question est de type tailsitter, c'est-à-dire un aéronef qui décolle posé sur queue pour s'élever verticalement, puis qui s'incline à l'horizontale pour voler avec son aile.

C’est un projet qui devrait fournir des solutions de drones clé en main pour résoudre les problèmes de sécurité publique. Mais aussi ceux des villes intelligentes et d’autres intervenants de la défense, de la construction, ainsi que de l’énergie.

Depuis le début des années 2010, les drones ont fait une arrivée fracassante dans le paysage agricole français. Une nouvelle opportunité arrive dans ce domaine avec les drones agricoles de traitement. En France, des expérimentations ont été autorisées entre 2019 et 2021 pour étudier l’utilité des pulvérisations par drone sur des parcelles avec une pente supérieure à 30% avec le projet PULVEDRONE. Le rapport rendu par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) démontre que la dérive avec les drones de traitement est inférieure ou égale à celle des outils actuellement utilisés. Début décembre 2022, des députés ont déposé une proposition de loi pour poursuivre les essais.