Trouver des réponses aux défis sociaux, culturels, économiques ou environnementaux, au plus près des préoccupations des citoyens, passe par des réponses innovantes, qui sortent des sentiers institutionnels. L’innovation sociale contribue à faire évoluer le système : elle modifie les perceptions, les comportements et les structures qui, auparavant, ont produit ces défis. Comment soutenir les acteurs innovants ? Comment intégrer, dans les politiques publiques, les actions innovantes ? Comment faire évoluer les cadres pour mieux répondre aux besoins de la population à moyens constants ?
Pour ça, il faudrait que les citoyens eux-mêmes le souhaitent. Or, si tout le monde le demande, personne ne fait rien, il faudra que les gens crèvent de faim et se foutent sur la gueule d'abord.
François Hollande a annoncé lundi vouloir créer un fonds destiné à financer les innovations sociales, car "l'innovation n'est pas que technologique". L'éclairage de Jacques Danoy, délégué général du Mouves.
Connaissez-vous l’abeille, la luciole, la mesure ? Non je ne vais pas vous faire un cours de science de la vie et de la terre, mais plutôt vous faire part de mon intérêt pour les monnaies complémentaires. La monnaie fait partie intégrante de notre quotidien et il y en aurait environ 5000 en circulation sur notre planète. Un premier constat de ces 20 dernières années : une simplification de ces monnaies avec une centralisation regroupée principalement sur le Dollars, l’Euro et le Yen.
Le premier Social MeetUp se tient le 12 avril à la Cantine de Toulouse. Ce nouveau rendez-vous vise à présenter les nouvelles innovations sociales.Présenter des innovations qui changent le monde tant sur le plan sociétal qu’environnemental. Tel est l’objectif du Social MeetUp, organisé par La Mêlée, SFR et le groupe La Poste, et dont la première édition se tient le 12 avril. Un rendez-vous dont ToulÉco est partenaire.
Au programme de ce rendez-vous : une conférence-débat qui sera l’occasion de décrypter l’innovation sociale et les pratiques collectives, et de présenter KissKissBankBank, plateforme de financement participatif dédié à la créativité et à l’innovation. Avant cela, des pitchs auront permis de découvrir les projets Ecobole, plateforme de crowdfunding écologique, et biiim.com, le moteur de recherche de la consommation collaborative.
Le Social MeetUp devrait être organisé quatre fois par an.
Le vendredi 12 avril à La Cantine de Toulouse. Renseignements et inscriptions sur le site de La Mêlée.
Première étape de Brest Creative, réseau de l’innovation sociale ouverte, voici les fiches descriptives d’une cinquantaine d’innovations sociales à Brest et au pays de Brest publiées sur la plate forme Imagination for People.
Un réseau qui va s’élargir à la Bretagne dans l’esprit de la convergence "Libres, solidaires et durables" initiée au Forum des usages coopératifs 2012.
L'Inde offre un terrain fertile pour découvrir des innovations non seulement technologiques, mais aussi sociales, ainsi que des modèles de développement économique durable.
Le président François Hollande va se rendre en Inde à la mi-février. On sait que de nombreux chefs d'entreprises françaises l'accompagneront et il est vrai que la coopération économique entre les deux pays a pris de l'ampleur ces dernières années dans le cadre d'un partenariat stratégique signé en 1998.
Beaucoup d'observateurs auront, bien sûr, les yeux rivés sur le contrat des avions Rafale, en cours de négociation. Mais c'est une vue étroite. Le partenariat stratégique couvre des volets diplomatiques essentiels pour un grand pays comme l'Inde, qui aspire à devenir membre du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.
Le World Café est une méthode participative pour favoriser la tenue de conversations significatives sur des questions importantes pour une collectivité. La technique du World Café n’est pas compliquée en soi, mais est un outil qui permet de générer des échanges productifs en peu de temps. La technique est généralement employée auprès de groupes d’une centaine de personnes, mais elle a été expérimentée autant avec des groupes de quelques personnes qu’avec des groupes de plusieurs centaines d’individus.
Grosso modo, la démarche vise à produire une conversation et non une analyse. La démarche s’accompagne d’une atmosphère décontractée, rappelant l’ambiance d’un café-bistrot. La présence de petites tables rondes, de café et de viennoiserie, par exemple, peut contribuer à envoyer le signal qu’il s’agit d’une façon de se rencontrer qui diffère d’une réunion régulière.
Impossible d’échapper au côté écologique ou social des produits et service que nous consommons aujourd’hui. A croire que chaque entreprise serait subitement devenue plus responsable, plus proche des citoyens. Mais dans quel but une entreprise participe-t-elle à l’innovation sociale ? L’engagement des entreprises a-t-il changé au cours des dernières années ? Rien de mieux pour répondre à ces questions que d’interroger Bruno Humbert, fondateur d’Equitel et expert des stratégies citoyennes en entreprise.
Contre toute attente, alors que les économistes annoncent des années difficiles à l’aune des chiffres de croissance en berne et de balance commerciale déficitaire, à l’échelle microéconomique, locale ou régionale, des acteurs de la société civile s’organisent pour faire émerger un nouveau modèle de société répondant davantage à leurs besoins. Des entrepreneurs bien sûr mais aussi des ONGs et des citoyens conscients du champ des possibles révélés par la crise.
Intervention à la journée du département de Loire Atlantique le 9 Octobre 2012
Résumé
Au début d’internet, les politiques publiques ont accompagné l’appropriation sociale de ces outils. A Brest, des dispositifs tels que les 105 « PAPI » (Points d’Accès Publics à Internet), les 40 réponses à l’appel à projet les ateliers hebdomadaire nous ont appris l’importance du « faire avec » et du « donner à voir » qui met en partage. Petit à petit les usages des outils numériques se sont diversifiés, touchant, les services, le travail, les loisirs, la culture, l’éducation. Avec les blogs, les réseaux sociaux, le numérique s’est intégré à notre vie quotidienne.
La société du numérique est celle de l’abondance. Les premiers projets coopératifs tels le CD bureau libre, wiki-brest et le médiablog coopératif nous ont appris l’efficience des outils et méthodologies collaboratives issues du logiciels libres, qui permettent de gérer l’abondance.
La coopération ouverte est un profond changement de culture dans une société où le travail est organisé de manière cloisonnée et hiérarchique. Apprendre à donner à voir, copier, réutiliser, partager demande du temps parce que ce n’est pas dans nos habitudes. Aujourd’hui l’innovation ouverte progresse dans les entreprises où elle stimule la créativité, dans les services où elle favorise l’implication des personnes, dans le tiers secteur où elle est facteur d’innovation sociale. Dans un monde numérique où la copie ne coûte rien, les données ouvertes, les logiciels libres, les ressources éducatives libres, et nos pratiques de la musique ou des films copiés sont issus de ce changement de paradigme de la rareté vers l’abondance. Dans notre société en crise écologique et sociale, la transformation se tisse au sein des territoires : des milliers d’innovations préfigurent un changement possible. Et lorsque nous voyons que l’innovation est abondante parce que les envies de faire société sont partout, se pose la question d’utiliser sur nos territoires ces outils et méthodologies de la coopération pour favoriser un mieux vivre ensemble.
C’est cette articulation de l’internet aux innovations sociales ouverte que je vous propose d’aborder, illustré des réalisations mises en œuvre sur le pays de Brest dans le domaine de l’appropriation sociale du numérique.
Tribune de Jean-Marc Brûlé, président de l'Atelier, parue dans le numéro spécial ESS de la Tribune du 30 novembre 2012. Une prise de position qui explique comment l'intelligence collective et l'innovation sociale font émerger les réponses aux défis sociaux et environnementaux de notre époque.
La France s’est constituée à travers ses phases historiques autour d’un pouvoir central fort, que ce soit la monarchie ou la république. L’époque de l’après-guerre a accentué le côté colbertiste de notre État. Animée par les hauts fonctionnaires issus de polytechnique et de l’Ena, la reconstruction de notre pays s’est distinguée par de grandes politiques publiques (aéronautique, plan calcul, nucléaire…), baignant dans un discours gaullien sur fonds de croissance soutenue. Il s’est ainsi forgé l’idée que le progrès ne pouvait venir que par le haut et était affaire de spécialistes. Les identités collectives étaient clairement définies : organisations syndicales, la famille, les partis politiques. Chacun jouait son rôle dans un dialogue bien établi, recevant en retour les fruits de la croissance.
Libre, solidaires et durables des milliers d’acteurs de l’innovation sociale se retrouvent avec une envie de transformer le monde autour des valeurs de partage, de coopération, de solidarité.
C’est pour y contribuer qu’à la suite des rencontres du Forum des usages coopératifs (Brest, juillet 2012) et de Moustic (avril 2013) nous proposons une écriture collaborative qui facilite le donner à voir, le partage et la diffusion du "comment faire" de nos innovations sociales.
Comment manger du chocolat en toute bonne conscience? Comment consommer utile, donner du sens à son travail ou faire un geste solidaire ? De plus en plus d’événements s’organisent autour du développement durable et aujourd’hui, ecoplusTV revient sur la seconde édition d’Equi’val. Ce salon bi-annuel de l’ESS, organisé par le Conseil Général du Val-de-Marne, est destiné à la fois aux professionnels et au grand public. Sur place, nous avons rencontré des exposants qui agissent au quotidien pour changer le monde. Parmi eux, les associations Agir Autrement, Gaee ou encore la société Ataraxia, spécialiste des scop. Les bonnes idées, c’est ici que ça se passe !
Tous les indicateurs économiques sont au rouge. Mais ne cédons pas au défaitisme, argue le fondateur du Groupe SOS Jean-Marc Borello, qui rappelle la mobilisation des entrepreneurs sociaux pour sortir de la crise.
Jacques-Étienne de T'Serclaes est un homme ayant un parcours professionnel dans le monde des grandes entreprises: d’abord Administrateur Indépendant de plusieurs grands groupes, «senior advisor» chez Morgan Stanley et «operating partner» chez Advent international, il se tourne pourtant vers le milieu associatif en 2009, lorsqu’il créé l’Agence du Don en Nature.
Aujourd'hui l'innovation sociale est une tendance émergente, mais pourquoi ?
Nous vivons aujourd'hui une crise financière et la population en Europe voit son pouvoir d'achat sérieusement diminué et influe donc sur la santé des marchés. Pour sortir de cette crise, les marchés sectoriels doivent opérer des changement de fond. En effet, les innovations majeures surviennent surtout par temps de crises, lors de ruptures.
De quelle natures peuvent être ces innovations ? Historiquement, elles ont souvent pris la forme de solution sociale avec les technologies qui étaient déjà existantes. Ce ne sont pas des innovation de technologies à proprement parler. En effet aujourd'hui l'innovation sociale est celle qui est le plus à même de répondre rapidement à cette sortie de crise. Hors les TIC ont toujours été un accélérateur et un facilitateur de changement. Elles servent de levier de sortie de crise par accélération. Mon expérience de plus de dix ans dans le secteur des usages des TIC m'a permis de comprendre que l'innovation sociale n'est que la résultante des expertises qui peuvent répondre aux besoins sociétaux.
Les besoins poussent l'économie sociale et solidaire et le développement durable vers le haut car ces secteurs peuvent répondre à des besoins élémentaires de consommation moins coûteuse, plus solidaire et responsable. Aujourd'hui je dirai qu'il y a une maturité entre le levier apporté par les usages des TIC au service de ces secteurs.
Mais quelles sont la nature des pistes que proposent les TIC en matière d'innovation sociale à l’heure actuelle ?
L’innovation sociale en soi est une aptitude dont l’être humain est doté naturellement et lui permet de créer les conditions de vie nécessaires à sa subsistance et à son bien-être. L’innovation sociale est aussi un mouvement en émergence qui s’appuie sur de nouvelles méthodes de création de valeur. Il faut dire que les concepts nouveaux sont nombreux et qu’il n’y a pas de véritable consensus quant à l’emploi de l’expression « innovation sociale ».
Un processus d’innovation sociale comprend plusieurs acteurs sociaux. Chacun d’eux peut jouer un rôle à une étape spécifique du projet ou s’impliquer du début à la fin d’un processus d’innovation sociale.
Il peut s’agir de citoyens qui portent des projets, développent les compétences nécessaires au fur et à mesure du déploiement du projet. Dans d’autres cas, il peut s’agir de partenariats entre des organisations influentes.
On peut distinguer certains rôles clés dans le processus :
1 ) Innovateurs sociaux (Social innovator). Ce sont des spécialistes des approches d’innovation sociale qui amorcent le changement et s’investissent principalement au niveau du déclencheur, de l’idéation et de l’expérimentation.
2 ) Entrepreneurs sociaux. Ce sont les entrepreneurs qui portent les projets et les concrétisent qui jouent un rôle crucial dans la pérennisation et le déploiement du projet dans la collectivité.
3 ) Intervenants sociaux (changemakers). Ce sont les groupes de citoyens et les OSBL qui ressentent le plus sensiblement la problématique sociale impliquée et qui s’investissent avec acharnement à déployer le projet de la première à la dernière étape.
4) Bailleurs de fond. Ce sont les organisations philanthropiques, les fondations, parfois des entreprises privées et des organismes gouvernementaux, ceux qui soutiennent les projets porteurs d’amélioration sociale et qui génèrent des résultats à moindre coût.
5) Responsables des politiques publiques. Ce sont les décideurs et les responsables publics de la conception des politiques publics qui sont incontournable pour permettre étendre les projets porteurs à grande échelle jusqu’à l’accomplissement d’un changement global.
On comprend donc qu’une diversité de projets, aux apparences parfois simples, initient le changement dans une collectivité en réunissant différents acteurs impliqués dans une problématique, en utilisant de nouveaux outils pour agir plus efficacement dans un champs social.
Vous souhaitez rejoindre notre club pour découvrir comment concilier business et innovation sociale et partager vos expériences pour changer le monde? Petit guide de la marche à suivre pour rejoindre la communauté.
une collection de brèves volontairement hétéroclites. Qu’elles choquent ou amusent, qu’elles intriguent ou rendent perplexe, ces innovations, nous l’espérons, stimuleront l’imagination sociale !
Le Centre d'analyse stratégique vous propose une nouvelle édition de son panorama des Questions sociales dressant le bilan de l'année 2012.
Travaux coordonnés par : Delphine Chauffaut, Marie-Pierre Hamel, Marie-Cécile Naves, Mathilde Reynaudi, Sarah Sauneron.
Notre monde secoué de crises ( aux conséquences multiples économiques et sociales autant qu’écologiques… ) ne peut se réduire à une lecture binaire : marché contre État.
D’autres manières de penser le développement existent, des manières plus respectueuses à la fois des humains et de la planète, plus créatives que celles que nos structures représentatives historiques nous assignent, plus coopératives que compétitives.
Ces autres manières de faire société passent, entre autres, par l’innovation sociale ouverte et partagée, la promotion, la diversification et la défense des Biens Communs.
Aujourd’hui des convergences existent entre celles et ceux qui s’impliquent localement pour participer à une transformation sociale soucieuse de créer des solidarités, d’élargir les biens communs, de reconquérir l’estime de soi des personnes fragilisées, de mieux vivre ensemble et de co-construire des territoires en transition.
L’innovation sociale peut se comprendre comme une dynamique globale faisant émerger de nouveaux paradigmes sociétaux. Elle concerne tout autant la place de chaque individu au sein de la société que les différents liens créés entre ces individus. Les innovations sociales sont alors multiformes. Les nouvelles formes d’économies visant à répondre aux besoins sociaux criants de notre époque permettent de faire émerger de nouveaux modèles économiques et sociaux, plus justes et respectueux, modifiant la façon dont l’économie, les marchés et les entreprises s’organisent. Par ailleurs, les nouvelles formes de sociabilité qui émergent grâce à l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) donnent un nouveau visage à notre société. Les médias et réseaux sociaux, les nouvelles formes communautaires connectées ou les plateformes participatives sont également des innovations sociales majeures.
Vendredi 23 et samedi 24 novembre 2012, en partenariat avec m.e.u.h Lab et le collectif Catalyst, l’association ANIS organisait à l’Imaginarium de Tourcoing (La Plaine Images) la 9ème édition des ROUMICS (« les Rencontres OUvertes du Multimédia et de l’Internet Citoyen et Solidaire »), cette fois-ci sur le thème « Innovation sociale et numérique » (avec un focus sur l’art numérique).
D’année en année, les ROUMICS deviennent toujours un peu plus l’événement incontournable en région Nord-Pas de Calais pour tous les acteurs intéressés par le numérique et ses usages.
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