Bâle devrait retrouver une partie de son tourisme fluvial (env. 40% d'escales annulées) grâce à l'assouplissement de règles relatives aux autorisations de travail pour les membres d'équipage venant de pays tiers (par ex. Philippines ou Indonésie). La nouvelle mesure prévoit l'obtention d'une autorisation de travail dès le 1er jour en Suisse (contre 10 jours avant) et 8 jours par an d'entrée sans autorisation nécessaire pour les équipages étrangers. La branche s'en réjouit car on estime à 200'000 les nuitées liées aux croisières en Suisse. Le secteur restera sous surveillance en raison des risques d'abus (heures excessives, conditions précaires) et du bas niveau des salaires, assez éloignés des standards suisses.
Réflexions sur les problèmes, les défis et les moyens à mettre en oeuvre pour une meilleure cohabitation entre touristes et résidents, à l'exemple de Madrid.