Ressources scientifiques et techniques sélectionnées par les documentalistes du Service Documentation L@Doc : Ressources - Formation - Appui à la recherche - Institut Agro Rennes-Angers : Ecologie marine, aquaculture, gestion des pêches, produits de la mer, gestion du littoral,sciences halieutiques
"The cyanobacterium Prochlorococcus is Earth’s most abundant photosynthetic organism and crucial to oceanic ecosystems. However, its sensitivity to a changing climate remains unclear. Here we analysed decade-long field measurements using continuous-flow cytometry from our SeaFlow instrument, collecting per-cell chlorophyll fluorescence and size data for ~800 billion phytoplankton cells across the tropical and subtropical Pacific Ocean to quantify the temperature dependence of cell division. Prochlorococcus division rates appear primarily determined by temperature, increasing exponentially to 28 °C, then sharply declining. Regional surface water temperatures may exceed this range by the end of the century under both moderate and high warming scenarios. Under these future conditions, our global ocean ecosystem model suggests a possible 17–51% reduction in Prochlorococcus production in tropical oceans. Even with the inclusion of hypothetical warm-adapted strains, models show significant production declines in the warmest regions, suggesting that thermal adaptation may not prevent negative impacts. These results highlight the potential vulnerability of Prochlorococcus-dependent marine ecosystems to future warming. Decade-long field measurements and modelling show that projected ocean temperatures could restrict cell division rates of an important marine cyanobacterium."
Le Maroc a obtenu la reconnaissance officielle de l'Administration nationale américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA Fisheries), confirmant la conformité de ses pêcheries aux dispositions législatives américaines du Marine Mammal Protection Act, a annoncé, vendredi, le Secrétariat d'Etat chargé de la pêche maritime.
Cette accréditation qui va entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2026 jusqu'au 31 décembre 2029, constitue une étape décisive permettant au Royaume de continuer à exporter ses produits de la mer vers le marché américain, sauf décision contraire émanant des services de la NOAA durant la période susmentionnée, indique le Secrétariat d'Etat chargé de la pêche maritime dans un communiqué.
Et d'expliquer que cette reconnaissance américaine intervient à l'issue de l'examen, par les services compétents américains, de la demande de conformité introduite par le Maroc, dont les conclusions ont établi que l'ensemble des pêcheries nationales inscrites sur la "Liste des pêcheries étrangères" sont désormais reconnues comme étant conformes aux normes en vigueur aux Etats-Unis d'Amérique.
Sur le papier, la coculture devrait permettre aux conchyliculteurs de gagner en résilience économique et climatique. À ce titre, elle est fortement soutenue, du CNC aux instances européennes, mais suscite encore de nombreuses questions sur le terrain.En baie de Quiberon, le programme Pecorino teste depuis novembre 2024 l’élevage de coquillages en association avec la culture d’algues...."
Agrodoc Ouest's insight:
Article disponible via L@Doc de l'Institut Agro Rennes Angers en Bibliothèque Linné (Bât 4 2ème étage)
Alimenté par le changement climatique et les risques croissant d’insécurité hydrique, le marché du dessalement de l’eau de mer est en plein boom. En Catalogne, aux Canaries, des territoires se déconnectent ainsi petit à petit du cycle de la pluie. En France, c’est Mayotte, département frappé par des pénuries d’eau potable, qui fait office de laboratoire. Partout, des associations écologistes alertent sur les impacts mal pris en compte de cette technologie.
«Il faut bien réfléchir avant d’appuyer sur un tel bouton », déclarait Christophe Béchu le 31 juillet 2023, à propos du recours au dessalement d’eau de mer. Ce jour-là, à La Grande-Motte, l’ancien ministre de la transition écologique affichait une position claire : « Une telle usine peut avoir des effets dévastateurs sur l’environnement à cause des rejets de saumure*dans la mer (…), pour le moment, nous n’y sommes pas favorables. »
Le port de pêche de Granville, déjà en crise avec de nombreux navires en vente, vient d’apprendre la volonté du gouvernement de Jersey de bannir les arts traînants de ses eaux à compter de septembre 2026. Une décision, prise sans concertation, qui pourrait mettre à genoux la criée granvillaise où s’est tenue, vendredi 6 septembre, une réunion de crise réunissant les acteurs de la pêche artisanale et les élus locaux.
Un seul chalutier industriel arrive à prélever l’équivalent des prises d’un millier de bateaux de pêche artisanale, ce qui épuise les ressources halieutiques. Pour faire face à cette concurrence déloyale, des petits pêcheurs normands se lancent dans un combat à la David contre Goliath.
À Fécamp, Frédéric est pêcheur depuis qu’il a 15 ans. Lui qui travaillait dans le secteur de la pêche industrielle a adopté une pratique durable. Malgré l’aide de sa fille qui apprend le métier, il envisage difficilement l’avenir de la pêche artisanale pour les jeunes.
Jean-François forme des jeunes à la gastronomie et leur fait découvrir le tacaud, le rouget ou encore le grondin, souvent délaissés au profit d’espèces plus "nobles". Il se rend sur les marchés pour faire de la sensibilisation, espérant ainsi rééduquer le palais des consommateurs.
À huit kilomètres du littoral, Mathieu pêche la coquille Saint-Jacques, activité très exigeante et physique. Des avions survolent cette zone protégée pour s’assurer du respect de la règlementation. La gestion rationnelle du stock de coquilles Saint-Jacques en Normandie est un modèle qui a fait école.
En marketing, on dit souvent qu’un produit « fait des vagues » lorsqu’il parvient à capter l’attention, à créer une tendance et à devenir incontournable.
Une part importante des pesticides épandus dans les champs finissent par ruisseler jusqu'aux océans. Une contamination encore peu analysée, mais dont les premières études sont alarmantes pour les espèces marines.
En Haïti, la pêche représente non seulement une source cruciale de protéines, mais aussi un pilier économique majeur pour les habitants. Elle rassemble également des savoirs transmis précieusement de générations en générations, et une connaissance très fine de l’environnement. Mais aujourd’hui, ces savoir-faire sont mis à mal par les aléas climatiques et les dommages environnementaux que subissent l’île.
Bienvenue dans ce premier épisode du journal de bord qui retrace notre dernière expédition intitulé « Diable de mer 2025». Je vous invite à suivre la page Instagram de l’Association ailerons dont je suis membre bénévole depuis 2020. (INSTA @assoailerons)
Cette chaîne YouTube est entièrement consacrée au format du Journal de bord qui sera composé de plusieurs épisodes tous publiés début juillet 2025. D’autres épisodes seront envisagés lors de ma prochaine expédition.
J’effectue le montage moi même sur le logiciel CapCut; toutes les musiques utilisées viennent de Youtube Audio Library.
Mentions spéciale aux plans drones présents dans la vidéos filmés par: Pierre Etienne Larrous (INSTA @pelocean) Arthur des Argonauts (INSTA @argonauts_collective)
Le générique est signé: Vladimir Roszak (INSTA @the_vladoro) pour la partie décor, animation et compositing. Thanys (INSTA @thanysdoretdeplatine) pour la partie animation et colorscript. Syham Khelifi (INSTA @kharif___) pour toute la partie sonore. Un grand merci à eux 🐬💙
Les autres illustrations en bonhommes bâtons ont été réalisés par moi même via le logiciel Procreate.
Remerciements à tout mon équipage et mention spéciale à Matt Lapinski pour son soutien.
Si vous avez des questions supplémentaires sachez que j’y répondrais probablement dans les prochains épisodes. Si vous avez lu jusqu’ici merci de commenter « Vive les Diables de mer » ça leur fera très plaisir (je leur montrerait).
Je vous dit à bientôt et bon vent moussaillons !
Agrodoc Ouest's insight:
Une vidéo drôle à regarder , mais aussi intéressante sur l'association Ailerons et le relevés des données sur les diables de mer.
Série d’été « Océan » 5/5 – Les activités humaines impactent l’océan, pourtant dernier espace non colonisé par l’humain. Comment envisager notre relation à ce milieu aussi familier que méconnu ? Pour le philosophe Roberto Casati, l’altérité radicale de l’océan exige de forger de nouveaux concepts pour mieux le sauvegarder.
En amont de la 3e Conférence des Nations unies pour l’Océan (Unoc), le pôle halieutique de l’Institut Agro Rennes-Angers a organisé une journée d’échanges, en partenariat avec l’Ifremer et le Muséum national d’histoire naturelle. L’objectif : faire émerger des pistes de réflexion pour la pêche et l’aquaculture de demain, dans le contexte du changement climatique.
« Cet évènement s’inscrit dans l’Année mondiale de l’océan et dans le cadre de l’Unoc, explique en préambule Anne-Lucie Wack, directrice générale de l’Institut Agro. Le partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et l’Ifremer permet de s’engager dans l’action, en direction des professionnels. » Clara Ulrich, responsable des expertises halieutiques de l’Ifremer, rappelle que l’objectif du centre de recherche est de contribuer à un « océan sain et nourricier. » Côté MNHN, Guillaume Massé explique que l’institution « est tournée vers la conservation de la biodiversité depuis 400 ans, au chevet de son exploration et de sa bonne exploitation ».
Les océans sont tous connectés entre eux, mais leur température peut agir comme une barrière, notamment pour les poissons-lanternes. Le changement climatique pourrait avoir des conséquences dramatiques, en poussant certaines espèces adaptées au froid vers un véritable cul-de-sac, où elles seraient piégées contre l’Antarctique.
L’accord portant sur les subventions à la pêche entré en vigueur lundi 15 septembre était attendu de longue date. Finalisé en 2022 après deux décennies de tractations sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), il a reçu les dernières acceptations d’Etats nécessaires à son entrée en vigueur. Parmi les 112 pays où devrait s’appliquer le texte, on trouve des puissances économiques telles que les Etats-Unis, la Chine, l’Union européenne ou la Russie. L’Inde est en revanche absente.
Si la pleine application du texte est encore incertaine, il marque une étape importante dans la protection de l’océan. Il s’agit du premier accord de l’OMC à intégrer « une dimension environnementale au cœur de ses règles commerciales », s’est félicité Olivier Poivre d’Arvor, l’ambassadeur français pour les pôles et les océans, depuis le siège genevois de l’organisation internationale. Cela place « la durabilité des ressources halieutiques au cœur du système commercial multilatéral », a-t-il estimé.
A l’issue de deux décennies de négociations, le texte qui s’applique à partir de ce lundi 15 septembre a été accepté par plus d’une centaine de membres de l’Organisation mondiale du commerce....
Pour la première fois en 40 ans, les remontées d’eau froide au large du Panama, appelées upwelling, n’ont pas eu lieu. L'arrêt de ce courant aurait d'énormes effets sur les espèces marines, et sur ceux qui en vivent.
Alors qu’il n’était plus observé en Manche depuis le rigoureux hiver de 1962-1963, le poulpe fait son grand retour. Sur ces huit derniers mois, les apports à la criée de Granville dépassent les 50 tonnes, contre une tonne en 2024. S’il se vend à un prix attractif, le prédateur de coquillages et crustacés inquiète toutefois la filière normande.
Perdre la moule. Près de Sète (Hérault), l’étang de Thau est connu pour l’élevage de moules et d’huîtres. Mais le réchauffement climatique, qui acidifie les mers et aggrave les canicules marines, menace à très court terme toute la filière. Vert a rencontré des éleveur·ses, obligé·es de s’adapter.
Cap sur les grands fonds avec La Part des singes, documentaire sensible et puissant de Yannick Charles, journaliste pour l’émission Thalassa pendant près de 30 ans, pour laquelle il a vogué sur les océans du monde entier. Au port de Lorient, les voix de capitaines de pêche se font l’écho d’un monde en pleine mutation. Une femme et cinq hommes, trois générations de capitaines de grande pêche, racontent leur quotidien en mer, la vie de l’équipage, les départs et retours au port, mais surtout leur fascination pour la mer, l’adrénaline qu’elle procure et la liberté qu’elle représente. Sur scène, les musiciens du Next Quartet accompagnent en direct les images à couper le souffle. Leurs compositions originales, entre jazz contemporain et explorations sonores, insufflent rythme, tension et poésie à ce témoignage brut et visuel. Une performance immersive, entre cinéma et concert, qui vous entraîne dans le tumulte de l’océan et des hommes.
Agrodoc Ouest's insight:
La Part des singes : Film documentaire réalisé en 2021
La projection est accompagnée du groupe de jazz Next Quartet. Production Carrément à l’Ouest ·Réalisateur Yannick Charles ·Image Fabrice Richard ·Son Pierre Albert Vivet ·Montage Philippe Guilloux ·Mixage et montage son Fred Hamelin Saxophone Michel Magnien ·Contrebasse Olivier Malandain ·Claviers Marc Ricordel ·Batterie et percussions Yannick Charles
Au Canada, les pêcheurs de Terre-Neuve peuvent à nouveau capturer leurs symboliques morues. Mais avec des stocks épuisés par des années de surpêche, les scientifiques doutent qu'une exploitation durable de ce poisson soit possible.
Levier essentiel dans l’absorption du CO2 présent dans l’atmosphère, l’océan atteste déjà de cette pression anthropique grandissante. Outre les températures records enregistrées cette année, les eaux s’acidifient et perdent de leur hospitalité pour certaines espèces, comme les bivalves qui font l’objet de nombreuses études.
Phoque gris, grand dauphin, et champs d’algues envoûtant le parc naturel marin d’Iroise est la perle du Finistère. À l’heure où les aires marines protégées font couler beaucoup d’encre, le parc breton crée est un pionnier de la protection de la biodiversité marine française. Philipe Le Niliot, directeur adjoint du parc naturel marin d’Iroise, remonte le fil de son histoire.
Ce 22 août 2025, la Commission européenne annonce un investissement de 116 millions d'euros dans 13 nouveaux projets (1) visant à protéger et à restaurer les espaces maritimes. Ces projets seront mis en œuvre dans plusieurs bassins maritimes, y compris la mer Noire, le Danube, la mer Baltique et la mer du Nord, la mer Méditerranée et les régions atlantique et arctique.
Poiscaille, des « paniers de la mer » pour une pêche plus éthique
Depuis son lancement officiel en 2015, Poiscaille s’est donnée pour mission de défendre la petite pêche française, tout en protégeant mieux les ressources marines. Livrés sous forme de « casiers » par internet et répondant à des critères environnementaux précis, les produits incarnent le mantra de l’entreprise : permettre aux pêcheurs de gagner plus, pour pêcher moins.
Loin de l’image du carnassier des Dents de la mer, les requins sont des proies pour les humains bien plus que des prédateurs. Pêchés, notamment pour leurs ailerons, ces poissons sont une ressource essentielle pour de nombreuses communautés côtières, mais aussi des victimes de la pêche illégale, et même du trafic de drogue.
Les requins comptent parmi les créatures les plus mystérieuses qui peuplent l’océan. Cibles de nombreux clichés – avant tout celui du mangeur d’hommes –, ce sont en réalité des poissons très éloignés de l’animal vorace que nous avons imaginé. Le plus souvent timides, furtifs et inoffensifs pour l’être humain, ils constituent une énigme même pour les scientifiques. Chaque interaction permet cependant de lever davantage le voile d’ignorance qui les entoure.
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