Alors qu'un accord universel se dessine à Paris contre le réchauffement climatique, des habitants de Haute-Loire n'ont pas attendu la COP 21 pour agir. A Malvières, petite commune d'une centaine d'habitants près de La Chaise-Dieu, la famille de Samuel Champouillon avec ses trois enfants va, dans quelques mois, habiter dans une maison avec serre bioclimatique actuellement en construction.
Dans le cadre de la sixième fête de l'énergie, l'ADIL (Agence départementale d'infos du logement) avait dépêché en notre commune sa conseillère technique Patricia Sicre et invité à visiter la maison particulièrement économe en tout point d'énergies diverses des époux Valentin, au lieu-dit «Les Clapiès». Réalisée en grande partie par le propriétaire, lui-même charpentier de son état, lequel avec un plaisir évident a donné force explications à une douzaine de personnes intéressées, accompagnées par les maires de notre lieu et de Sainte-Croix.
La construction de sa maison évolue au rythme que la propriétaire des lieux, Caroline Guilhot Gauddefroy, a décidé d'impulser. Cette architecte ne voit pas son habitat comme un ouvrage à livrer absolument dans un délai imparti. Le pire moyen, fait-elle comprendre, pour que ce qui doit être un plaisir, devienne une contrainte. Ce week-end, à Beaulieu-lès-Loches, elle a ouvert les portes de sa maison bioclimatique, non terminée, au public, à l'occasion des journées « D'éco-chantiers en éco-habitats ». Depuis quelques mois, toute la famille a intégré cette demeure à ossature de bois de 110 m2, après avoir logé sous une yourte de 27 m2, au fond du jardin, entre le verger et le ruisseau.
La maison, d’une drôle de forme, a été inventée par un architecte nantais et autoconstruite par un ancien infirmier passionné d’habitat naturel.
Sur une parcelle du quartier de Porcé, Patrice Claude, un ancien infirmier, construit sa maison bioclimatique. Et pas n’importe laquelle : c’est un prototype conçu par un architecte nantais, Dominique Lasne. La maison a une drôle de forme arrondie, entre le dôme et l’étrave.
Depuis quelques semaines, dans le petit village de Champs-Romain (24), une trentaine de bénévoles construisent une maison d'un genre nouveau.
Au départ, il y a une idée : construire une maison bioclimatique « pilote » en France. Puis il y a une philosophie. C'est un chantier bien particulier qui a démarré il y a quelques semaines à Champs-Romain, en Périgord vert, à quelques kilomètres de Nontron.
Concevoir bioclimatique, c’est renouer avec l’art de bâtir en symbiose avec l’environnement, la nature, le site d’implantation de la maison, la course du soleil. C’est recouvrer quelques règles de bon sens.
L’art de bâtir bioclimatique est l’architecture probablement la plus ancienne, car la 1ère notion tient compte de l’utilisation de matériaux locaux, mais aussi de la volonté de se protéger des contraintes climatiques, ainsi que des recours à des systèmes ingénieux pour améliorer le confort, habitations troglodytes ou vernaculaires, etc. Hors avec le 20 XXème siècle, l’architecture s’est modifiée s’éloignant quelque peu de son environnement. Le retour vers des concepts d’habitat bioclimatique est inévitable en regard de la difficulté dans les prochaines années à accéder à l’énergie primaire face et son coût qui sera sans cesse croissant, l’architecture bioclimatique permet de résoudre en partie cette problématique.
Ils ont construit leur maison eux-mêmes. Micheline et Yves Martin peuvent être fiers car le projet n’était pas des plus simples. Quitte à construire sa maison soi-même autant la faire à son image. Le couple vit dans une maison bioclimatique c’est-à-dire un habitat qui utilise les ressources de son environnement pour abaisser la facture énergétique tout en diminuant son impact sur l’environnement.
Christian et Claire Héry sont des précurseurs. Alors que la plupart des membres de l'association On loge à pied qui ouvraient, dimanche, les portes de leurs maisons écologiques, sont plutôt jeunes ou viennent d'emménager, ce couple a construit sa maison bioclimatique voici 25 ans à Brétignolles.
Aujourd'hui, à Saint-Quay-Perros, le chantier d'une maison écologique et de conception bioclimatique s'ouvre aux personnes intéressées par cette démarche environnementale.
Elle a conçu en 2010 une maison passive à Trélevern, et a implanté, en 2013, son cabinet « Nature Architecture », à Trégastel. Elle assure actuellement la maîtrise d'oeuvre de la construction d'une maison en bois, à Saint-Quay-Perros.
Depuis un mois, la famille de Xavier Perraudin habite sa nouvelle maison : une maison bioclimatique à ossature bois qui répond aux normes du label «maison passive».
Ce n'est pas une maison bleue et elle n'est pas accrochée à la colline. Mais ceux qui vivent là depuis maintenant un bon mois sont heureux d'avoir fait le choix d'une maison bioclimatique. Près de 200 m² habitables accueillent la famille Perraudin derrière une façade réalisée avec deux bardages différents, bois d'un côté («du mélèze» explique l'architecte Claude Andrieu) et du béton de l'autre.
L’architecture de cette habitation, située à proximité du village d’Omps dans le Cantal, s’inspire des éléments paysagers présents sur le site pour s’y intégrer de manière durable et responsable. Orientée Est Sud-est et Ouest Nord-ouest, elle respecte l’implantation traditionnelle des maisons du village et s’ouvre largement sur le paysage vallonné à l’Est. Un système constructif mixte, en briques creuses de terre cuite et ossature bois, participe de l’intégration de la maison dans le paysage : le mur en pierres sèches qui constitue la limite Ouest du terrain a ainsi servi au parement d’une partie de l’habitation.
C’est l’un des premiers lotissements écologiques imaginés en zone rurale. Les Courtils, sur la commune de Hédé-Bazouges en Ille-et-Vilaine, apparaît aujourd’hui comme une réussite. Les maisons construites en 2005 montrent plus que jamais leur efficacité énergétique, avec des propriétaires qui n’ont également pas hésité à aller plus loin que les obligations du cahier des charges. (...)
Avec l'arrivée de leur deuxième enfant, Maen et Mélanie Stoeckel ont choisi une habitation économe en énergie.
« Lorsque nous avons eu un deuxième enfant, notre habitation dans le bourg s’est avérée trop petit, explique Maen Stoeckel, qui habite dans sa maison bioclimatique chanusienne depuis plus d'un an. Alors, j’ai commencé à me renseigner. Nous avions envie d’une maison qui soit écologique.
On peut construire des maisons bioclimatiques “ sans tomber dans l’extrême ”, et sans dépenses inconsidérées, démontre Jessy, qui a fait visiter sa maison, hier, à Amboise.
Les maisons bioclimatiques ne sont pas systématiquement rondes et construites en bois, ou bien toujours cubiques ou carrées avec des toits terrasse. La preuve ? La maison de Jessy, à Amboise, ressemble, au premier coup d'œil, à beaucoup d'autres maisons dites « traditionnelles ». « Pas besoin de se la jouer. Ce qui compte, c'est l'efficacité », sourit le propriétaire.
Cet ancien infirmier ligérien a fait appel à l’architecte nantais, Dominique Lasne, pour la réalisation des plans de cette maison bioclimatique aux formes arrondies. Baptisée “Free Dôme” ce jeune retraité a fait le choix de l’auto-construction pour réaliser la maison qu’il imaginait depuis longtemps.
Dans le Morbihan, Patrice Bideau a imaginé une maison adaptée au climat local et à la nature environnante. Pierre, bois, isolation renforcée et jardin enveloppant sont les ingrédients de cette réalisation bioclimatique à l'architecture organique, en harmonie avec sa région.
En Charente, une famille nombreuse cohabite au sein d'une maison bioclimatique, tout en bois et divisée en deux unités de vie. Un atelier et une terrasse haute permettent de séparer et de relier discrètement les deux habitations. Découverte.
Foix, Pamiers, Saint-Girons, Lavelanet… aucune des quatre villes phares du département ne pourra s'enorgueillir d'avoir pensé et construit le premier écoquartier ariégeois. Cette réalisation, particulièrement réussie et baptisée quartier du Palassou, n'a rien de citadin puisqu'elle se trouve dans la vallée du Douctouyre sur la commune de Dun.
Conçue comme un habitat troglodytique, Naturadome est un bâtiment haute performance qui fait appel à des procédés de construction simples et rapides. La maison, bioclimatique, trouve sa place sous un dôme végétalisé qui l'isole des éléments. Découverte avec Benoît Darré, son concepteur.
Tandis que ses premiers principes font partie des règles intégrées à la RT 2012, la construction bioclimatique, pour être efficace, va plus loin, tenant compte d’éléments complémentaires qui offrent un meilleur confort intérieur, associé à des économies d’énergie.
Le bioclimatique, réfléchi dès le projet de construction
L'association Approche Éco-habitat organise ses portes ouvertes régionales ce week-end. À Quimper, l'association fera visiter une maison bioclimatique à ossature en bois, rue du Guerlac'h.
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