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Romain
October 2, 2023 1:26 AM
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C’est un secret de Polichinelle : la majorité des «avions de chasse» Aero L-39C Albatros appartenant aux Forces Armées Maliennes est pilotée par des mercenaires étrangers. Et avec des Embraer A-29B Super Tucano désormais cloués au sol fautes de pièces détachées les jets d’origine tchécoslovaque sont censés assurer la totalité des vols d’appui tactique et d’attaque au sol. Censés puisque ces avions brillent surtout par la rareté de leurs décollages et atterrissages. Rappelons que le Mali n’aligne plus de Sukhoi Su-25 Frogfoot après que l’un ait été perdu en mission et que l’autre ait été déclaré inapte aux vols. En l’espace de six mois les «nouveaux» L-39C Albatros, tout autant que ceux livrés l’an dernier par la Russie n’ont que très peu été engagés par les FAMa. Sur le papier les Forces Armées Maliennes sont souveraines dans l’emploi de leurs avions d’appui tactique. Dans la réalité des faits il en est assez différemment puisque la très grande majorité, pour ne pas dire la totalité de ces avions, ne sont pas pilotés par des militaires maliens mais par des mercenaires étrangers. Il s’agit principalement de ressortissants biélorusses et russes. Et à la différence de pilotes nationaux les mercenaires ne connaissent qu’une seule valeur de fidélité : l’argent ! Quand ils ne sont pas payés ils ne prennent pas les commandes de leurs avions. En fait récemment les Aero L-39C Albatros maliens ont fait parler d’eux. Le samedi 9 septembre 2023 en fin d’après-midi un exemplaire, dont le code tactique n’a pas été dévoilé, a subi une avarie moteur alors qu’il participait à une opération antiterroriste. Il a réussi à retourner à sa base, malgré l’état de son réacteur. Depuis lors aucun d’entre eux n’a revolé. Rappelons qu’officiellement le Mali aligne entre douze et treize exemplaires de cet avion d’ancienne génération issu des rangs soviétiques, aujourd’hui russes. Avant cela les vols de L-39C Albatros se faisaient parcimonieusement, parfois pas plus d’une ou deux mission par mois. Et le salaire des mercenaires étrangers n’est pas le seul facteur pour expliquer cette faiblesse opérationnelle. En fait comme pour n’importe lequel de ses alliés ou clients la Russie n’est pas un partenaire industriel particulièrement fiable. Les livraisons de pièces détachées se font au compte-goutte, sachant qu’en plus la société tchèque Aero n’ayant pas validé la fourniture de ces avions au Mali elle refuse de le soutenir. La Russie est donc le seul soutien technique des FAMa. Ajoutez à cela que depuis juillet 2023 les États-Unis ont fermé le robinet autour des trois A-29B Super Tucano livrés en 2018 et vous avez une situation particulièrement tendue. Faute d’alliés solides dans la région, le Burkina Faso et le Niger ne peuvent plus être considérés comme tels, le Mali se retrouve bien seul dans sa guerre contre la menace djihadiste. Et avec une «aviation de chasse» désormais déliquescente cela ne va pas s’arranger. D’autant que même son école d’aviation se retrouve à la rue, depuis que la France a cessé de soutenir l’utilisation des monomoteurs Humbert Tétras. Il est peut-être temps que l’apprenti dictateur Assimi Goïta tape du poing sur la table et exige de son suzerain au Kremlin qui lui fournisse du matériel digne de ce nom, et surtout qu’il lui garantisse leur emploi libre et total.
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Romain
September 27, 2023 2:40 AM
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AZAWAD (TAMURT) - Les troupes militaires de l'armée de l'Azawad, après une éclipse qui a durée plusieurs mois, reviennent en force, ces dernières semaines. Selon la radio nationale de l'Azawad, les militaires maliens sont repoussés. Deux grandes bases militaires du Mali ont été récupérées par les Touaregs de l'Azawad, suite à des attaques spectaculaires.
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September 19, 2023 1:18 AM
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Au Mali, les combattants du Cadre stratégique permanent (CSP) se sont retirés de la ville de Léré. Cette coalition de groupes armés du Nord avait attaqué et pris le contrôle le dimanche 17 septembre…
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Romain
September 12, 2023 1:21 AM
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Ayant rompu avec la France après avoir sollicité les services du groupe paramilitaire russe Wagner, le Mali, dirigé par une junte, a renforcé ses liens avec la Russie, ce qui s’est traduit par la livraison de plusieurs lots d’aéronefs aux Forces armées maliennes [FAMa]. Ainsi, en août 2022, celles-ci reçurent deux hélicoptères [un Mil Mi-24P et un Mil Mi-8] ainsi que plusieurs avions d’attaque, dont des L-39 « Albatros » et deux Su-25 « Frogfoot ». Seulement, en octobre de la même année, l’un des deux Su-25 – immatriculé TZ-20C – s’écrasa sur l’aéroport de Gao alors qu’il revenait d’une mission d’appui-feu menée dans la région. Cet appareil ne tarda pas être à remplacé. E n effet, en janvier, la Russie livra un nouveau lot d’aéronefs. Et selon une photographie publiée par la présidence malienne, il était composé de deux Mil Mi-8, de cinq L-39 et d’au moins un Su-25, immatriculé TZ-25C. Est-ce celui-ci qui s’est écrasé près d’Ifardane, dans la région de Gao, le 9 septembre? En tout cas, et si les causes de la chute de cet appareil n’ont pas encore précisées, l’ex-rébellion touareg, réunie au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad [CMA], a affirmé avoir abattu « un avion des terroristes FAMA/Wagner suite à des bombardements sur [ses] positions ». De son côté, le ministère malien de la Défense a seulement évoqué un « incident aérien qui s’est produit au nord de Gao impliquant un aéronef de l’armée de l’Air malienne ». Et de promettre que « des détails suivront »… Mais plus de vingt-quatre heures plus tard, aucune précision n’a encore été donnée. Quoi qu’il en soit, les photographies de l’épave de l’appareil en cause suggèrent qu’il s’agit bien d’un Su-25 « Frogfoot ». Et selon le reporter indépendant Souleymane Ag Anara, le pilote aurait réussi à s’éjecter, avant d’être récupéré par les FAMa. Cette affaire survient à moment où les relations entre l’ex-rébellion touareg et la junte au pouvoir à Bamako ne cessent de se dégrader. En avril, la CMA avait ainsi accusé des avions de combat des FAMa d’avoir « survolé à des altitudes délibérément provocatrices ses positions à Ber, Amassine, Anafis et Kidal en pleine période de tensions liées au blocage du processus de paix ». Puis, la fin du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrées des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA] a encore accentué les tensions, la CMA reprochant à Bamako de prendre le contrôle des bases laissées par les Casques bleus. Ce qui a donné lieu à des affrontements, comme à Ber, le 11 août dernier, l’ex-rébellion ayant dit avoir déjoué une « attaque complexe menée par les FAMa et Wagner ». Les autorités maliennes ont donné une version différente, affirmant que leurs troupes avaient « riposté vigoureusement […] à une tentative d’incursion dans leur dispositif ». La veille, la CMA avait fait savoir qu’elle quitterait Bamako. « Notre direction estime que nous ne sommes plus en sécurité dans la capitale et que les raisons de notre présence au nom de la CMA sont entièrement compromises », avait en effet déclaré Attaye Ag Mohamed, le chef de la délégation de l’ex-rébellion touareg envoyée dans la capitale malienne. Dans le même temps, les organisations jihadistes, et notamment celles relevant du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM, affilié à al-Qaïda], étendent leur emprise et poursuivent leurs attaques. Les deux dernières en date ont été menées le 7 septembre, contre un bateau naviguant sur le fleuve Niger, près de Gourma-Rharous, et contre une position occupée par les FAMa à Bamba, dans la région de Gao. Selon un bilan provisoire, elles ont fait un total de 64 tués, dont 49 civils.
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August 30, 2023 5:03 AM
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Au Mali, les ex-rebelles de la CMA, signataires de l'accord de paix de 2015, dénoncent de nouveaux bombardements de leurs positions ce 29 août à Anefis, dans la région de Kidal. La veille, l'armée malienne…
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August 29, 2023 11:57 AM
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La mission de maintien de la paix au Mali (Minusma) a engagé le retrait de ses quelque 13 000 militaires et policiers qui devront avoir quitté le Mali d'ici le 31 décembre 2023. Il s'agit de faire sortir du pays, qui a réclamé le départ de la mission onusienne, quelque 11 600 soldats et 1 500 policiers de plusieurs dizaines de nationalités. Ces Casques bleus étaient répartis sur 13 camps. A ce jour, 1 096 Casques bleus auraient été rapatriés dans leurs pays respectifs, selon l'ONU. Ces départs s'inscrivent dans la première phase du plan de retrait qui s'est terminée vendredi dernier avec la fermeture d'un quatrième camp, celui de Ménaka (nord-est). La deuxième phase qui va démarrer prévoit la fermeture de six autres bases d'ici le 15 décembre. Il s'agit des emprises de Tessalit, Aguelhok et Kidal, au Nord, Douentza et Mopti, au Centre, et Ansongo à l'Est.
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August 9, 2023 1:56 AM
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Des sénateurs de droite dénoncent les «reculades» de la France en Afrique, provoquant une vive réaction du ministre des Armées
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July 8, 2023 5:46 AM
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Au Mali, un convoi logistique de la Minusma a été attaqué jeudi 6 juillet dans la région de Gao. Ce convoi a même été attaqué à deux reprises, dans la même journée, par des jihadistes présumés. Trois…
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July 3, 2023 1:38 AM
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Le vote du Conseil de sécurité, qui devait acter la fin réclamée par le Mali de la mission de l'ONU dans le pays (la Minusma), a été reporté de jeudi à ce vendredi, en raison de discussions qui se poursuivaient hier. Le projet de résolution proposé par la France, à la manoeuvre sur le dossier malien au Conseil de sécurité, propose de mettre un terme à la Minusma, tout en prévoyant une période de six mois pour le retrait des plus de 12 000 soldats et policiers déployés. Selon ce projet, la Minusma (la mission la plus coûteuse de l'ONU avec un budget de 1,2 milliard de dollar par an) "maintiendra son personnel jusqu'au 31 décembre 2023, afin de planifier et de mettre en oeuvre la cessation des opérations et le transfert des tâches". Le DOMP (département des opérations de maintien de la paix) a déjà "entamé des discussions et des planifications pour une sortie ordonnée, identifiant les multiples aspects et strates de cet effort massif et complexe", a indiqué mercredi un porte-parole des opérations de maintien de la paix. "S'assurer de la coopération constructive des autorités maliennes sera essentiel pour faciliter ce processus". Mais la junte malienne veut raccourcir la période de retrait proposée. C'est dans ce sens que le directeur général de la Douane malienne aurait ordonné l'interruption des "importations de tous matériels à destination de la MINUSMA" jusqu'à son "retrait définitif". Une telle mesure verrait la fin de l'approvisionnement des Casques bleus en carburant, vivres et munitions. Pour être adoptée, la résolution, qui peut encore être modifiée, devra recueillir au moins 9 voix favorables sur 15, sans veto d'un membre permanent (Russie, Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni, France).
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Romain
June 28, 2023 2:32 AM
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Romain
June 21, 2023 4:00 AM
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Washington a-t-il signé lundi soir l’arrêt de mort de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (photo MINUSMA/Harandane Dicko) ? Pour le moins, la déclaration du Département d’État sonne le glas de cette mission créée en 2013 et dont le mandat, renouvelé en 2022, expire le 30 juin. Lundi soir en effet, Washington, tout en regrettant la demande de la junte malienne de retirer la mission de l’Onu dans son pays, a déclaré que "le retrait de la Minusma doit être ordonné et responsable, en donnant la priorité à la sécurité des Casques bleus et des Maliens". Vendredi, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, avait en effet réclamé devant le Conseil de sécurité de l’Onu le "retrait sans délai" de la Minusma qui compte environ 13 000 militaires et policiers. Le ministre Diop avat justifié cette décision par une "crise de confiance" entre les autorités maliennes et la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali. Le Mali est en droit, effectivement, de réclamer un tel retrait. "Le maintien de la paix est basé sur le principe du consentement du pays hôte, et sans ce consentement, les opérations sont presque impossibles", a rappelé El Ghassim Wane, le chef de cette mission onusienne après les déclarations fracassantes du ministre malien. Les trois options du secrétaire général de l’Onu Ces développements interviennent donc peu avant le vote onusien du 29 juin. En janvier, en amont de cette décision, Antonio Guterres avait publié une évaluation stratégique de la mission, à la demande du Conseil de sécurité. Le secrétaire général de l’Onu avait alors mis sur la table trois options, allant d’une augmentation des effectifs à un retrait total des troupes si des conditions clés n’étaient pas remplies. Il avait choisi une option médiane, recommandant au Conseil de sécurité de "reconfigurer" la Minusma, pour la concentrer, à effectifs constants, sur un nombre limité de "priorités afin d’en améliorer l’efficacité globale jusqu’à la fin de la transition politique, prévue pour mars 2024". C’était sans compter avec l’intransigeance de la junte malienne qui a demandé le retrait des Casques bleus. La Minusma, quel bilan ? L’effectif maximal théorique est fixé à un peu plus de 13 000 militaires et 1 900 policiers. Plus de cinquante pays, dont beaucoup d’Africains, contribuent à cette force militaire devenue une cible privilégiée des djihadistes qui visent la présence étrangère et les symboles de l’État. Depuis 2013, 187 de ses membres sont morts dans des attaques, dont beaucoup menées avec des bombes artisanales et des mines. Dont deux Casques bleus burkinabé tués dans une attaque la semaine passée. Selon son mandat, la mission de la Minusma n’est pas à proprement parler de livrer bataille aux djihadistes ; c’est la mission des forces armées nationales (les FAMA) et c’était la mission des forces françaises de Barkhane. Si une partie des Maliens apprécient sa protection et son aide, d’autres Maliens et leurs dirigeants, mais aussi des pays contributeurs, lui reprochent son mandat limité et son impuissance. 52404288580_81f52f2497_k.jpg En outre, depuis que la junte en place à Bamako a fait appel au groupe paramilitaire russe Wagner en 2021, la mission onusienne a été entravée par des restrictions sur ses opérations aériennes et terrestres, limitant son efficacité face aux violences des groupes insurgés (photo MINUSMA/Harandane Dicko). Enfin, la Minusma joue un rôle important au Mali, où son budget d’un milliard de dollars a permis la création de milliers d’emplois et d’installer des éclairages de rue et des commissariats, entre autres. Une manne bienvenue alors que l’économie locale est plombée par des sanctions imposées par les pays voisins en réponse aux coups d’État. Les options ? En fait, il n’y en a guère désormais. "Si vous partez, vous laissez place à l’anarchie et la guerre, particulièrement contre les civils et les plus faibles", a résumé vendredi Ahmedou Ould-Abdallah, ex-chef de la diplomatie mauritanienne et ancien haut représentant de l’Onu en Afrique de l’Ouest. "Si vous restez, vous êtes quasiment discrédités", a ajouté celui qui dirige désormais un centre régional de réflexion. La morale de cette histoire : il faut se résoudre au retrait "ordonné et responsable", mais qui pourrait prendre deux ans, de cette mission qui fait selon la junte malienne "partie du problème".
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Romain
June 20, 2023 2:59 AM
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La Minusma a précisé les circonstances de l'accident d'hélicoptère survenu à Gao jeudi. L'hélicoptère, avec 10 passagers et quatr
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May 23, 2023 1:54 AM
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Dans une publication récente, Arthur Boutellis analysait en détail le contexte opérationnel et les conditions de ce qui pourrait s’apparenter au dernier acte de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, la MINUSMA. L’auteur présentait les trois scénarios qui sont sur la table du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) depuis la remise du rapport d’évaluation interne le 16 janvier 2023, à savoir : un renforcement (surge) de plusieurs centaines de troupes visant à pallier le départ des forces de Barkhane, le statu quo en termes de contingent avec un redéploiement de troupes du Nord au Centre et, enfin, le scénario d’une transition vers une mission politique à format réduit. Cette dernière option impliquerait, in fine, le retrait de l’essentiel de la composante militaire et le démantèlement des bases régionales de la mission, soit à l’heure actuelle ses principaux atouts.
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Romain
September 30, 2023 2:45 PM
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La junte fait du rétablissement de la souveraineté sur la totalité du territoire l’un de ses mantras et assure inverser la tendance sécuritaire, ce que démentent différents experts.
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September 25, 2023 1:09 AM
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Les Forces Armées Maliennes ont totalement verrouillé l’information autour de cet écrasement d’un avion cargo enregistré en Biélorussie. Appartenant à la société privée Ruby Star l’Ilyushin Il-76TD Candid en question portait l’immatriculation EW-412TH. Pour une raison encore inconnu il a dépassé le seuil de piste de la base aérienne de Gao et s’est enflammé peu après s’être immobilisé. Aucun bilan humain n’est actuellement possible les autorités locales refusant catégoriquement l’accès aux journalistes locaux et agences de presses internationales. Il était environ 9h00 en heure locale ce samedi 23 septembre 2023 quand l’avion a tenté son atterrissage sur la piste de la partie militaire de l’aéroport de Korogoussou. Cette emprise est appelée Base Aérienne de Gao et accueille fréquemment des avions militaires locaux ainsi que des appareils russes et biélorusses. Selon plusieurs médias indépendants maliens l’avion transportait des troupes appartenant aux FAMa mais également des commandos du groupe paramilitaire russe Wagner de triste réputation. On sait par contre que l’avion avait décollé dans la nuit de Minsk en Biélorussie et devait rejoindre la Turquie après son passage par le Mali. Quoiqu’il en soit ces mêmes Forces Armées Maliennes tiennent désormais les médias internationaux, et notamment l’AFP et Reuters, à bonne distance de la zone du crash. Tout au plus leurs correspondant ont-ils vu un Il-76TD blanc en flamme. Une épaisse fumée noire s’échappait alors de l’arrière du fuselage. Selon un journaliste indépendant une odeur âcre de chair brûlée ne laissait aucun doute sur le fait qu’il y ait des victimes parmi les membres d’équipage et/ou les passagers. Surtout les autorités de la junte militaire se refuse de donner toutes informations. C’est une méthode bien connue dans les pays désormais placés sous la domination de la Russie : ne rien communiquer et faire comme si rien n’était arrivé. Sauf qu’en 2023 avec la puissance de Facebook, d’Instagram, ou encore de X il est impossible de taire une telle information. Sur le bilan humain les sources sont totalement divergentes, sauf sur le fait qu’il n’y aurait aucun survivant à l’écrasement de cet avion cargo. Certaines parlent de cinq à six victimes, indiquant donc que l’avion était vide ou n’accueillait aucun passagers tandis que d’autres annoncent un bilan humain dépassant les 100 morts. De même il est trop tôt pour parler d’accident, un avion comme l’Il-76TD Candid représentant une cible de choix pour des combattants djihadistes armés de missiles sol-air portatifs. Ils sont présents en masse dans la région, au grand dam de la junte militaire qui aimerait faire croire le contraire. Il n’est donc pas à exclure que ce crash ait une origine terroriste. Sans doute en saurons nous plus dans les jours à venir, et nous vous tiendrons forcément au courant, étant donné que nous sommes lu localement. C’est un très triste jour pour le Mali. Affaire donc à suivre.
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September 19, 2023 1:13 AM
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Au Mali, en moins de deux semaines, au moins six attaques et affrontements ont eu lieu entre signataires de l'accord de paix d'Alger. Et la menace terroriste se rapproche désormais de Bamako, selon un…
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September 8, 2023 1:37 AM
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Des drones Bayraktar TB2 ont été repérés au Mali sur la base de la société militaire privée Wagner. Les images ont été publiées par The Insider.
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August 30, 2023 4:58 AM
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Bamako (AFP) Aug 29, 2023 - Former rebels in northern Mali on Tuesday accused the armed forces of carrying out new strikes on their positions, reflecting mounting tensions in the flashpoint region.
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August 10, 2023 1:49 AM
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La Roumanie a annoncé, ce mercredi, la libération du plus ancien otage occidental encore en captivité au Sahel, le Roumain Iulian Ghergut, enlevé au Burkina Faso en 2015 par un groupe jihadiste rallié à Al-Qaïda. Officier de sécurité d'une mine de manganèse dans le nord du Burkina Faso, près des frontières du Mali et du Niger, Iulian Ghergut avait été enlevé le 4 avril 2015 par cinq hommes armés. Son enlèvement avait été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune, qui s'est peu après rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). "Il est actuellement en sécurité sur le territoire de la Roumanie" où il est rentré aujourd'hui, a indiqué le ministère roumain des Affaires étrangères, qui a salué dans un communiqué le Maroc pour son "soutien important". Sur le réseau social X (ex-Twitter), le président Klaus Iohannis a remercié les "partenaires extérieurs qui ont soutenu" la Roumanie "dans cette entreprise difficile". Au moins trois Italiens et un Allemand sont encore détenus au Sahel, ainsi qu'un Sud-Africain enlevé en 2017.
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July 9, 2023 5:42 AM
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Au Mali, les autorités de transition ont libéré des prisonniers du groupe État islamique au Sahel. Selon les informations de RFI, ces libérations récentes sont celles de cadres jihadistes importants.…
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July 5, 2023 1:19 AM
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Vendredi, le Conseil de sécurité a voté à l'unanimité la fin de la mission onusienne, la Minusma, malgré les craintes des puissances d'une nouvelle instabilité
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July 3, 2023 1:13 AM
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La décision est tombée ce vendredi 30 juin 2023 : les forces de maintien de la paix de l’ONU et la MINUSMA sont désormais persona non grata au Mali. Ces personnels internationaux dont le rôle premier était d’assurer la stabilité et la sécurité dans ce pays du Sahel étaient depuis plus de deux ans dans le collimateur de la junte militaire au pouvoir. Désormais ils ont six mois pour quitter le pays tandis que leurs hélicoptères doivent eux être rapatriés dans leurs pays respectifs, notamment la Russie et le Salvador. En un peu plus de dix ans de présence les hélicoptères blancs ont subi pas mal de désagréments de la part des FAMa, les Forces Armées Maliennes. Le vendredi 16 juin 2023 les autorités de la junte militaire malienne ont exigé le retrait définitif de leur pays de la MINUSMA et des forces de maintien de la paix, autrement dit les Casques Bleus. Et donc deux semaines plus tard, jour pour jour, le conseil permanent de sécurité de l’ONU leur a donné raison. Cependant les supers puissances internationales ont donné six mois pour les femmes et les hommes placés sous leur autorité pour plier bagage. L’apprenti dictateur Goïta et ses officiers voulaient que cela ait lieu dans un délai beaucoup plus court. Ils ont donc perdu leur bras de fer avec les Nations Unies. Actuellement ce sont une dizaine d’hélicoptères qui volent au Mali sous la fameuse livrée blanche à marquages noirs. Il s’agit d’un Bell 205A Huey tunisien, de trois McDonnell-Douglas MD 500E Defender salvadoriens, et de sept Mil Mi-17 Hip-H/Mi-171 Hip-K russes. Durant les dix années de présence de la MINUSMA (pour Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au MAli)et des Casques Bleus la vie des pilotes d’hélicoptères blancs n’a pas toujours été rose. On se souvient il y a trois ans et demi du crash d’un MD 500E Defender salvadorien dont la mission première était la reconnaissance armée mais également l’appui tactique rapproché. Pour autant beaucoup d’autres subirent des tirs dont tous ne venaient pas forcément des groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à Daech. À plusieurs reprises les FAMa furent suspectées sans que jamais aucune enquête ne soit menée par la junte militaire malienne. À croire que l’apprenti dictateur Goïta et ses amis soient allergiques à la transparence. Un Bell CH-146 Griffon canadien en fut victime à l’été 2018 ainsi qu’un Mil Mi-171 Hip-K russe en mars 2020. Il était initialement prévu que les hélicoptères blancs puissent participer aux scrutins du processus de retour à la démocratie au Mali. La junte militaire en a donc décidé autrement. Les voilures tournantes de l’ONU n’assureront donc pas le transport des urnes et des matériels électoraux. Décidément la transparence institutionnelle n’est plus à l’ordre du jour dans ce pays. Qu’elle semble loin l’époque où le président Ibrahim Boubacar Keïta faisait rayonner le Mali dans le monde entier. Espérons que durant les six prochains mois les équipages d’hélicoptères de la MINUSMA et des forces de maintien de la paix pourront se retirer sans subir de violence de la part des soutiens de la dictature malienne. Photos © MINUSMA.
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June 23, 2023 2:52 AM
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Le départ de la Mission de l'ONU au Congo (MONUSCO) a déjà été enclenché, a affirmé lundi soir la responsable de la mission, Bintou Keita, notant que ce retrait sera effectué de façon "digne et pacifique" et aussi "responsable et organisée" (photo ci-dessus Monusco). Il s'agira de garantir "les conditions sécuritaires liées à la montée en puissance de l’armée et de la police congolaise, l’amélioration de la gestion des ressources à travers la prise en charge des services sociaux de base, la création d’emplois pour les jeunes, etc." muyaya.jpg Cette déclaration m'a été confirmée par le ministre congolais de la Communication, PatrickMuyaya, qui sans s'avancer sur un calendrier, a assuré que le mandat de la MONUSCO prendra fin le 31 décembre prochain. Lundi, lors de son point presse commun avec Bintou Keita, il a déclaré que "le gouvernement qui travaille sur ce plan de retrait y a défini quatre axes principaux, à savoir: la réduction sensible de la menace des groupes armés, le renforcement de la capacité de répondre à la protection des civils, la mise en œuvre du Programme de démobilisation et l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles dans le délai constitutionnel". Petit rappel: la mission de maintien de la paix de l'Onu rassemble près de 18 200 personnes; elle a pris le relais d'une précédente opération de l'Onu en 2010. Son mandat consiste notamment à soutenir les efforts du gouvernement local pour stabiliser une région en proie à la violence de groupes rebelles. Si ce retrait est acté, il démarrera après les élections présidentielles du 20 décembre. A six mois des élections, la campagne s'annonce très tendue en RDC, avec une opposition qui fulmine contre un régime bien décidé à rester au pouvoir, sur fond de conflit dans l'est et de crise sociale. La présidentielle, à un seul tour, est couplée à l'élection des députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux. Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat de cinq ans. C'est donc dans un contexte sécuritaire très tendu que le départ de la Monusco va s'organiser. Ces tensions sécuritaires sont particulièrement vives dans les provinces de l'est où la Monusco déploie la quasi-totalité de ses moyens, où les soldats de la force de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC) tentent d'exister, où les FARDC (forces armées congolaises) ont toujours du mal face aux nombreux groupes armés qui pratiquent terrorisme et/ou banditisme, et où plusieurs centaines de contractors européens (Roumains, Bulgares, et même Français) sont signalés. Le départ des Casques bleus aura des conséquences humanitaires indiscutables. Les ONG locales, nationales et internationales (comme le programme d'assistance humanitaire des Nations Unies, l'UNHAS) ne pourront plus compter sur l'assistance et la protection des Casques bleus. Leur champ d'action sera donc plus limité et leurs activités seront soumises aux aléas logistiques et sécuritaires. La fin de la MONUSCO signifie aussi la disparition de nombreux emplois locaux, ce qui pénalisera l'économie dans les Kivu en particulier. L'avenir des OMP? Les départs désormais attendus des Casques bleus engagés au Mali et en RDC vont-ils provoquer une réflexion sur les OMP, les opérations de maintien de la paix régulièrement critiquées (photo ci-dessous Hanna Matti, UNIFIL)? 52974410611_fa8f3a23a0_b.jpg "Le but de chaque mission de maintien de la paix des Nations Unies est de prendre fin", avait rappelé l’Estonie, lors d'une séance à New York, le 8 septembre 2021, consacrée au retrait des opérations de maintien de la paix et à la phase de transition. Certes mais "Il y a indéniablement une tendance lourde : les opérations multidimensionnelles de grande taille déployées en Afrique arrivent en fin de course", résumait l'an dernier, sur France 24, Michel Luntumbue, chercheur au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP). Faut-il repenser ces missions, coûteuses, où les Casques bleus ont un rôle d'arbitre passif? Effectivement, ne doivent-ils pas, pour l’essentiel, "se contenter d’atténuer les dommages d’une violence endémique qu’ils ne peuvent maîtriser", comme l'écrivait en 2013, Michel Liégeois dans Politique étrangère ("Quel avenir pour les Casques bleus et le maintien de la paix ?"). Comment mettre, par ailleurs, un terme à l’impunité des crimes contre le personnel en uniforme. En effet, "pas un mois ne s’écoule sans que l’un d’eux soit attaqué", s'alarmait en février dernier le Président de l’Assemblée générale, le Hongrois Csaba Kőrösi.
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June 20, 2023 3:00 AM
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June 14, 2023 1:26 AM
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Deux Casques bleus burkinabè ont été tués et sept gravement blessés, selon l'ONU
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