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August 18, 2022 1:37 PM
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August 12, 2022 2:16 AM
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Sous l’impulsion de son autocratique dirigeant, le colonel Assimi Goïta, le Mali s’inféode un peu plus à la fédération de Russie. Lors d’une cérémonie officielle ce mardi 9 août 2022 les FAMa, les Forces Armées Maliennes, ont réceptionné plusieurs avions et hélicoptères de seconde main livrés par son allié. Pour au moins six d’entre eux il est désormais avéré que des mercenaires assureront le rôle de pilotes, ne laissant aux aviateurs maliens que les seuls hélicoptères. La totalité de ces machines semble dater du siècle dernier. Habituellement quand la Russie livre des avions de combat à des clients africains cela ressemble plutôt à des Mikoyan MiG-29M Fulcrum-E ou à des Sukhoi Su-30MKA Flanker-C, c’est à dire à du matériel de haut niveau. Au rayon des hélicoptères c’était récemment plutôt des Kamov Ka-52 Hokum-B et des Mil Mi-17 Hip-H, là encore totalement dans l’air du temps et capables de concurrencer les meilleures productions américaines et européennes. Sauf que cela est valable quand les clients sont des puissances régionales comme l’Algérie ou l’Égypte. Si le client en question est un pays en totale déshérence comme le Mali c’est une autre histoire. Car malgré une alliance militaire de plus en plus forte avec la Russie ce pays d’Afrique sub-saharienne n’a aucune crédibilité sur la scène internationale et ne repose sa très fragile économie que sur ses ressources naturelles limitées. Depuis l’accession au pouvoir, théoriquement temporaire, de sa junte militaire menée à la baguette par un apprenti dictateur de 39 ans le Mali n’a plus aucun soutien économique international. La CEDEAO, la France, et l’Union Européenne ne lui accorde plus aucun crédit. Il ne lui reste donc plus que les banques russes. Moyennant des montages financiers pour le moins rocambolesques le Mali a pu se payer ce qu’elle appelle six «avions de chasse» qui lui ont donc été remis ce mardi 9 août 2022. Dans la rhétorique malienne quatre Aero L-39ZA Albatros dotés de paniers lance-roquettes sous voilure et deux Sukhoi Su-25 Frogfoot représentent donc une chasse. Au mieux c’est là l’embryon d’une aviation d’attaque et d’appui tactique mais sûrement pas de chasse. Surtout les quatre jets d’entraînement ont été prélevés sur les stocks de la force aérienne russe et datent de l’époque soviétique. En effet la République Tchèque a placé la Russie sous embargo militaire strict depuis le début de l’invasion militaire de l’Ukraine. Il était donc impossible pour Moscou d’acheter des avions neufs auprès d’Aero. Un rapide coup d’œil à ces avions trahit également leur âge : ils ont l’air usé jusqu’à la corde ! Les voilures tournantes que là encore le Mali a qualifié comme «hélicoptères de combat ultramodernes» sont en fait un vieux Mil Mi-24P Hind et trois Mil Mi-8 Hip venus eux aussi des rangs de l’armée russe. Certains portent même encore des marquages en alphabet cyrillique, écriture évidemment non utilisée par les Maliens. La propagande d’état du Mali a qualifié cette journée d’exceptionnelle pour les liens avec la Russie. Bizarrement peu ou prou de texte dans les discours officiels concernant la lutte contre les groupes terroristes armées, ces factions djihadistes qui rançonnent les populations rurales maliennes. Théoriquement la nouvelle «chasse» malienne existe pour les combattre. Surtout les rares médias internationaux présents ont souligné que les hommes présentés comme les pilotes des L-39 Albatros et Su-25 Frogfoot maliens était de type caucasien. Autant dire des mercenaires russes… Photos © Forces Armées Maliennes.
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August 11, 2022 2:53 AM
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Cet énième assaut de djihadistes a eu lieu alors que Bamako pousse vers la sortie son viel allié français et réactive sa coopération militaire avec la Russie.
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August 11, 2022 1:24 AM
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La négociation reste privilégiée pour obtenir la libération de 49 soldats ivoiriens détenus depuis un mois à Bamako. Ils sont accusé
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August 10, 2022 1:20 AM
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Au Mali, un groupe panafricaniste radical est à la tête des appels à l'expulsion des Casques bleus de l'ONU (Minusma) du pays d'ici le 22 septembre, date à laquelle la nation ouest-africaine fête son indépendance.
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August 9, 2022 1:44 AM
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Le gouvernement de transition malien accepte d’intégrer dans l’armée nationale 26 000 ex-combattants issus de groupes militaires signataires d’un accord pour la paix dans le nord du pays, selon un communiqué du gouvernement. – Jeune Afrique
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August 9, 2022 1:15 AM
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Alors que le retrait des troupes françaises du Mali est entré dans la dernière ligne droite, avec l’état des lieux de la Plateforme opérationnelle Défense [PfOD] de Gao, où, d’ailleurs, le dernier hangar pour hélicoptères vient d’être démonté, la force Barkhane continue ses opérations contre les groupes armées terroristes [GAT].
Ainsi, l’État-major des armées [EMA] a indiqué que la force française venait de « neutraliser » un cadre du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, JNIM ou encore RVIM, lié à al-Qaïda, ndlr] ainsi plusieurs de ses subordonnés au cours d’une intervention dans la zone de Talataï, située à environ 200 km au nord-est de Gao.
« En début de soirée [du 6 août, ndlr], le recoupement de différentes sources de renseignements a mis en évidence le regroupement de plusieurs cadres appartenant au RVIM. La surveillance mise en place a permis de localiser avec précision, puis de neutraliser un cadre de ce mouvement et plusieurs de ses combattants », a expliqué l’EMA, sans donner plus de détails sur les moyens engagés lors de cette opération, menée dans un « contexte d’une menace de reprise des actions armées jihadistes au Sahel, dont les populations sont les premières victimes ».
Selon des sources citées par Wassim Nasr, journaliste de France24, cette opération de Barkhane – la première menée sous l’autorité du général Baratz – se serait soldée par la destruction d’un véhicule, dans lequel se trouvaient six individus. Ce qui suggère l’implication d’un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper. Il est aussi probable qu’il y ait une intervention au sol pour confirmer le résultat de la frappe.
La zone de Talataï est un « fief » du RVIM, lequel a récemment repoussé une attaque menée par l’État islamique au grand sahara [EIGS], en marge des récents combats d’Anderamboukane, où l’organisation jihadiste a affronté des combattants du Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés [GATIA] et du Mouvement pour le salut de l’Azawad [MSA].
Cela étant, cette intervention de Barkhane a été menée alors que le gouvernement malien de transition a dénoncé le Traité de coopération en matière de défense avec la France de juillet 2014 ainsi que, avec effet immédiat, l’accord relatif au statut des forces françaises au Mali [SOFA, Status of Force Agreements]. Ce qui théoriquement, prive toute action française de base légale.
Or, selon la convention de Vienne sur le droit des traités, un prévis de douze mois s’applique pour mettre un terme à un accord, sauf si l’une des parties a commis une violation manifeste. D’où les accusations de la junte malienne à l’égard de Barkhane, coupable, à ses yeux, d’avoir « violé » à maintes reprises une zone d’interdiction aérienne aux contours… fluctuants. Quoi qu’il en soit, pour Paris se défend de « toute violation du cadre juridique bilatéral » et considére par conséquent que « l’analyse juridique présentée par les autorités maliennes n’est pas fondée dans la mesure où n’y a pas de violation constatée et documentée de ces accords ».
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August 8, 2022 1:59 AM
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Le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans, branche sahélienne d’Al-Qaida, a revendiqué de multiples attaques meurtrières menées ces dernières semaines à proximité de la capitale malienne, installant ainsi « un climat de peur ».
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August 5, 2022 1:51 AM
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Paris soigne ses relations avec ses partenaires de la région du Mali, face à l’hostilité de la junte malienne. Les derniers militaires français auront quitté le Mali à la fin de l’été.
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July 29, 2022 3:27 AM
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« En agissant de la sorte, le JNIM lance un message au pouvoir malien. Les jihadistes veulent prouver qu’ils sont en mesure de frapper au cœur du dispositif de gouvernance et sécuritaire de Bamako. Ce qui est un message fort, même si on peut considérer qu’en termes d’impacts militaires, ce n’est pas une réussite », a expliqué le journaliste Wassim Nasr, spécialiste de la mouvance jihadiste chez France24. Et d’ajouter : « Le choix de mettre des ressources rares, deux kamikazes et leurs véhicules piégés, sachant qu’ils auraient pu faire beaucoup plus de dégâts en s’attaquant à une cible civile est un message politique qui s’adresse aussi à la population malienne ». Avec le retrait de la force française Barkhane du Mali [et de ses moyens de renseignement], le JNIM dipose désormais d’une certaine liberté dans ses mouvements, que, visiblement, le groupe paramilitaire russe Wagner – auquel la junte malienne a fait appel – n’est pas en mesure de contrer… D’ailleurs, dans son dernier rapport, le groupe d’experts des Nations unies sur la mouvance jihadiste n’a pas caché sa préoccupation au sujet du départ de Barkhane. Départ qui risque de faire du Mali « un sanctuaire pour les groupes terroristes ». Et d’insister : « La reconfiguration militaire en cours risque de compromettre le efforts passés contre le terrorisme ». Et l’on peut craindre effectivement que l’Adrar des Ifoghas, où les forces françaises et tchadiennes menèrent de durs combats pour en déloger les terroristes, soit redevenu le « sanctuaire » jihadiste qu’il était vant le début de l’opération Serval. Quoi qu’il en soit, si l’on en croit le rapport du groupe d’experts des Nations unies, le JNIM a accentué son contrôle sur les zones où il est présent tout en étendant son influence vers le golfe de Guinée, via la route nationale 18, qui mène au Burkina Faso, pays en proie une instabilité accrue liée au coup d’État du 24 janvier dernier. En outre, le JNIM s’appuie sur Ansarul Islam, une organisation jihadiste locale, pour assoir son influence au Burkina, qui lui sert aussi de terrain pour former ses combattant recrutés en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo, ceux-ci étant renvoyés par la suite dans leur pays d’origine. Cette progression vers le golfe de Guinée se fait aussi avec le soutien de communautés régionales, sur fond d’exploitation de griefs locaux et de contestation des pouvoirs centraux. À noter que le rapport souligne également que le JNIM a mis en difficulté son rival, à savoir l’État islamique au grand Sahara, lequel peine à se maintenir dans la régions dites des trois frontières, car située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Enfin, le groupe d’experts des Nations unies fait état « d’avancées » de la katiba Macina au nord, au sud et à l’est de Bamako… Ce que tend à confirmer les récentes attaques coordonnées menées à plusieurs dizaines de kilomètres de la capitale malienne… En tout cas, et alors que le retrait de la force Barkhane est sur le point de se terminer, le JNIM n’a pas fait mystère de ses intentions. Ainsi, dans une courte vidéo diffusée ce 28 juillet, un certain Abou Yahya, membre de la « choura » du JNIM, a prévenu que des « opérations d’envergure » allaient être prochainement lancées afin de faire un « blocus » de Bamako. Blocus qui durera jusqu’à l’adoption de charia [loi islamique] dans le pays. Pour cela, a-t-il prétendu, le groupe jihadiste se serait déployé dans la « périphérie » de la capitale et des « grandes villes » maliennes. Peut-être que le JNIM fait de l’esbroufe avec une telle déclaration… Car lancer des attaques limitées, y compris à Bamako, est une chose. Tenir une position en est une autre… Cela étant, on peut par exemple imaginer que les accès à Bamako soient fréquemment piégés par des engins explosifs improvisés [EEI ou IED], ce qui serait une manière d’imposer une sorte de « blocus ». Reste à voir si l’organisation a les moyens d’atteindre cet objectif. Ce qui n’est pas certain, même si, comme l’a récemment souligné le général Laurent Michon, le commandant de Barkhane, les attaques de postes militaires maliens et burkinabè constituent pour lui une « source d’armement loin d’être négligeable ».
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July 28, 2022 1:33 AM
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Selon les autorités, des terroristes ont attaqué trois villes du centre et de l’ouest du pays. L’armée affirme avoir tué 48 assaillants.
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July 25, 2022 2:02 AM
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Une attaque matinale a eu lieu, ce vendredi 22 juillet 2022 contre le camp de Kati au Mali, haut-lieu de l’histoire politico militair
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July 24, 2022 8:19 AM
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Déployé dans le cadre de l’opération BARKHANE à Gao, au Mali, le sergent Nasser est chef de pièce au sein de la Section appui mortier (SAM) du Groupement tactique désert (GTD) Monclar. Un rôle clé dans l’appui des troupes déployées sur le terrain ainsi que dans la protection de la force contre les tirs indirects.
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August 18, 2022 1:31 PM
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La junte malienne au pouvoir réclame une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en réaction aux « actes d’agression » dont elle accuse la France.
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August 11, 2022 3:03 AM
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Avions de chasse et de reconnaissance, hélicoptères d’attaque : aucune information n’a été rendue publique sur leurs conditions d’achat, mais 420 millions d’euros ont été levés par Bamako sur le marché sous-régional.
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August 11, 2022 1:26 AM
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Les attaques jihadistes au Mali ne se limitent plus au nord et au centre. Les autorités maliennes affirment prendre des mesures, mais cette délocalisation des attaques inquiètent.
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August 10, 2022 1:30 AM
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Il y a deux jours, le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a annoncé, sans livrer plus de détails, que le colonel Assimi Goïta, le chef de la junte au pouvoir à Bamako, présidérait une cérémonie au cours de laquelle des « aéronefs militaires » seraient remis au chef d’état-major de l’armée de l’Air malienne. Effectivement, ce 9 août, celui-ci a pris officiellement possession d’au moins quatre avions d’attaque légers L-39C Albatros, sur le tarmac de l’aéroport international de Bamako. A priori, un hélicoptère d’attaque Mil Mi-35 supplémentaire a fait aussi partie du lot. À en juger par les photographies diffusées sur les réseaux sociaux, les L-39C arborent la même livrée que les appareils de ce type utilisés par les forces aérospatiales russes, les cocardes maliennes ayant simplement remplacé les marques russes peintes sur la dérive et les ailes de ces avions. Développé dans les années 1960 par l’avionneur tchèque Aero Vodochody, le L-39C est un avion d’entraînement pouvant être utilisé pour des missions d’attaque au sol. Disposant d’une autonomie de 1750 km [avec des bidons de carburant externes, ndlr], cet appareil a en effet la possibité de mettre en oeuvre de l’armement [une nacelle « canon », bombes de 500 kg ou panier de roquettes] grâce à quatre points d’emport extérieurs. Au total, les forces aériennes russes ont reçu plus de 2000 exemplaires du L-39C Albatros…et elles en maintiendraient encore une grosse centaine en service actuellement. Les modalités et les conditions dans lesquelles ces quatre avions ont cédés au Mali n’ont pas été précisées. En outre, ce transfert pose plusieurs questions : comment ces appareils seront utilisés au regard de leur autonomie par rapport à l’immensité du territoire malien? Et comment se déroulera leur maintien en condition opérationnelle [MCO]? En outre, on ignore si des pilotes maliens ont été formés pour en prendre les commandes… Et si tel est le cas, quand l’ont-ils été? Enfin, quel rôle a tenu la groupe paramilitaire privé russe Wagner dans cette affaire? Par le passé, la force aérienne malienne a possédé des avions de combat à réaction, dont des MiG-17, des MiG-21 et des Aero L-29 Delfin. Tous ces appareils, à de rares exception près, avaient été livrés par l’Union soviétique. Les L-39C qu’elle vient de recevoir rejoindre au moins quatre Embraer EMB 314 « Tucano » [dont un serait opérationnel] et un Cessna Caravan utilisé comme avion de reconnaissance. Jusqu’alors, ses capacités offensives reposaient essentiellement sur des hélicoptères d’attaque Mil Mi-24/35 récemment livrés par la Russie. Par ailleurs, peu avant de quitter la tête du commandement militaire américain pour l’Afrique [US AF RICOM], le général Stephen Townsend a indiqué que la guerre en Ukraine n’avait pas eu de conséquence sur la présence de Wagner au Mali. Le groupe paramilitaire russe « semble s’intéresser toujours autant au Mali. En fait, il y a déployé de nouvelles capacités sophistiquées, comme des systèmes de défense aérienne que nous avons vus apparaître là-bas récemment », a en effet expliqué le général Townsend, lors d’une conférence de presse donnée le 26 juillet dernier. Sur ce point, en mars, les forces armées maliennes [FAMa] ont dit avoir reçu des radars mobiles 59N6-TE de la part de la Russie. Quoi qu’il en soit, la remise de ces L-39C Albatros a eu lieu deux jours après une attaque qui, attribuée à l’État islamique au grand Sahara [EIGS] a fait 17 tués, de 22 blessés et de 9 disparus parmi les soldats maliens à Tessit, dans la zone dite des trois frontières. Dans un communiqué, l’état-major malien explique que les assaillants ont bénéficé d’un « appui drones et artillerie ». Et d’ajouter, en sa gardant de préciser ses accusations : « Les opérations clandestines et non coordonnées de survol enregistrées par les forces armées maliennes, hier, dimanche et aujourd’hui, confirment la thèse que les terroristes ont bénéficié d’un appui majeur et d’une expertise extérieure ». En ne désignant pas clairement les responsables de ce soutien présumé, Bamako laisse courir la rumeur selon laquelle la France serait impliquée… alors que son retrait militaire du Mali est sur le point de s’achever.
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August 10, 2022 12:59 AM
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La zone, voisine du Burkina Faso et du Niger, est le théâtre d’affrontements entre djihadistes affiliés à l’Etat islamique et à Al-Qaida pour le contrôle des gisements d’or.
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August 9, 2022 1:27 AM
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Des experts de l'ONU affirment, dans un rapport consulté vendredi par l'AFP, que des soldats maliens et "blancs" sont impliqués dans la mort de 33 civils au Mali, le 5 mars dernier. Ces hommes, en grande…
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August 8, 2022 2:08 AM
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Lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général Thierry Burkhard, a donné quelques précisions sur le retrait en cours de la force Barkhane du Mali. « Venus à la demande du Mali en 2013, nous quittons ce pays à sa demande, dans le respect de sa souveraineté. Je constate que les autorités maliennes n’ont pas su, au cours de ces huit années, profiter du contrôle de la situation au niveau sécuritaire qui leur était offert pour trouver des solutions politiques. C’est entre autre le constat de cette impossibilité qui a prévalu dans la décision de retrait du Mali », a d’abord rappelé le général Burkhard. Ce retrait, a-t-il continué, est une « opération logistique d’ampleur dans un Sahel très étendu, aux axes de communication peu développés avec toujours un risque sécuritaire élevé ». Et d’ajouter : « La manœuvre de désengagement en ordre et en sécurité, très lourde à exécuter, devrait être terminée d’ici à la fin de l’été ». À noter que le CEMA a également indiqué que Barkhane bénéficie « d’un appui américain dans le domaine du renseignement et de la logistique, ainsi que pour ce dernier aspect de l’aide, entre autres, des Émirats arabes unis, du Canada et du Qatar ». Quoi qu’il en soit, il semblerait que ce retrait sera accompli bien avant la fin de cet été… étant donné que, le 5 août, le colonel Yves Gastine a reçu une délégation des Forces armées maliennes [FAMa] pour effectuer l’état des lieux de la Plateforme opérationnelle Désert [PfOD] de Gao, laquelle aura été la principale base de la force Barkhane au Mali. En règle générale, l’état des lieux d’une base précède de quelques jours la rétrocession officielle de celle-ci aux FAMa. La dernière en date est celle de Ménaka, rendue au Maliens le 13 juin dernier. Depuis, et en moyenne, deux convois logistiques, composés d’environ 70 camions civils et alternativement escortés par Groupements tactiques Désert « Via Domitia » et « Monclar », font chaque semaine le trajet entre Gao et Niamey, sous le regard vigilant des Mirage 2000D basés au Niger. Au total, et à ce jour, près d’un millier de conteneurs et une centaine de véhicules blindés ont quitté le territoire malien. La rétrocession de la PfOD de Gao mettra ainsi un terme à neuf années de présence militaire française au Mali. Si Barkhane a infligé de lourds revers aux organisations jihadistes, en éliminant plusieurs de leurs chefs [dont, notamment, Abdelmalek Droukdel, l' »émir » d’al-Qaïda au Maghreb islamique, et Adnane Abou Walid al-Sahraoui, celui de l’État islamique au grand Sahara] et en dégradant leurs capacités, la menace qu’elles incarnent n’a pas disparu pour autant, comme en témoigne la récente attaque de la garnison de Kati, qui, située près de Bamako, est au coeur du pouvoir malien depuis le coup d’État d’août 2020. En outre, elle s’étend à d’autres pays du Sahel, voire au golfe de Guinée. Devant les députés, le général Burkhard a réfuté l’idée d’un « échec stratégique ». « L’échec est le fait des autorités maliennes, ce qui cependant n’est pas satisfaisant pour nous. Les Français, mais également les forces de la mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali [MINUSMA] et l’Union européenne, se sont engagés durant huit ans et ont subi des pertes. Le but était d’améliorer la situation sécuritaire afin de permettre aux autorités maliennes de trouver une solution politique. La solution militaire ne pouvait pas régler le problème malien. En huit ans, il n’y a pas eu un pas malien dans cette direction », a fait valoir le CEMA.
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August 6, 2022 7:19 AM
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Alors que les autorités maliennes de transition démentent toute allégation d’exactions ciblées de son armée contre les Peuls du Mali et accusent ceux qui se risquent à évoquer le sujet d’inciter à la…
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August 2, 2022 1:23 AM
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Le pays enclavé au cœur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d'État militaires en 2020 et 2021. Cette semaine pas moins de 11 attaques y ont été dénombrées.
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July 29, 2022 2:48 AM
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Au moins 15 soldats maliens et trois civils ont été tués, mercredi, dans trois attaques coordonnées et attribuées à des" terroristes"
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July 27, 2022 5:54 AM
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July 25, 2022 1:50 AM
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En août 2020, la ville-garnison de Kati avait été le point de départ du coup d’État qui allait renverser le président Ibrahim Boubakar Keïta [IBK] et porter le colonel Assimi Goïta au pouvoir, quelques mois plus tard. Depuis, les relations entre Bamako et Paris se sont détériorées, au point que la force Barkhane est en train de finaliser son retrait du Mali. En outre, et sur fond d’attaques informationnelles contre les troupes françaises, la junte malienne a fait appel aux services de la société militaire privée [SMP] russe Wagner, laquelle a déployé environ un millier de mercenaires dans le pays. Enfin, depuis maintenant plusieurs semaines, les actions de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA] sont régulièrement entravées par Bamako, comme en témoignent la décision de suspendre les relèves de ses Casques bleus, les restrictions de ses mouvements aériens et l’expulsion de son porte-parole, Olivier Salgado. Par ailleurs, les organisations jihadistes – État islamique au grand Sahara [EIGS] et Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, lié à al-Qaïda] ont multiplié les violences et étendu leurs zones d’opérations quand ils n’ont pas renforcé leur présence dans certaines parties du pays, en particulier dans le nord et le centre, voire dans le sud. C’est donc dans ce contexte que, ce 21 juillet, la ville-garnison de Kati, où logent le colonel Goïta et son ministre de la Défense, colonel Sadio Camara, a été attaquée dès l’aube par des hommes non identifiés. Selon RFI, ce serait une partie du camp militaire de Kati, situé à 15 km de Bamako, qui aurait d’abord été visée par une première explosion, rapidement suivie par une seconde. Puis des tirs nourris d’armes automatiques ont été entendus. Des combats, ayant apparemment impliqué des forces spéciales maliennes ainsi que deux hélicoptères Mil Mi-24, ont duré pendant au moins trois heures. Plus tard, l’état-major des Forces armées maliennes [FAMa] a évoqué une « attaque terroriste » contre la caserne de Kati « vigoureusement » repoussée par ses troupes. « C’était tôt ce matin, aux environs de 5 heures, avec deux véhicules piégés bourrés d’explosifs. Le bilan provisoire est de deux assaillants neutralisés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours pour débusquer les auteurs et les complices », a-t-il expliqué. Pour le moment, cette attaque n’a pas été revendiquée. Mais son mode opératoire rappelle celui du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM], dont l’une des composantes, à savoir la Katiba Macina, avait été accusée quelques heures plus tôt d’avoir mené l’attaque simultanée de six postes tenus par les FAMa dans le centre du pays et dans la région de Koulikoro, proche de Bamako. Dans au moins trois d’entre-elles, un véhicule chargé d’explosifs [ou VBIED] a été utilisé. Jusqu’à présent, la garnison de Kati n’avait jamais été visée par une attaque jihadiste. Ce qui n’est pas le cas de Bamako, qui a notamment subi deux attentats revendiqués par le groupe al-Mourabitoune [désormais intégré au GSIM] en mars et novembre 2015.
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