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L’expérience patient permet de créer des campagnes de sensibilisation plus justes. Qui mieux qu’une personne faisant expérience d’une maladie pour savoir comment parler aux patients ? C’est pour cela que nous travaillons avec les associations ou patients experts pour co-créer nos campagnes.
Nous avons un principe immuable qui consiste à commencer toujours par l’interne avant de promouvoir nos actions en externe. Ces expériences santé, très diverses selon les audiences auxquelles elles s’adressent, méritent qu’on réfléchisse pour chacune à ce que sera le meilleur format, le meilleur canal, ou la meilleure temporalité.
En 2015, 14% des femmes enceintes étaient atteintes de diabète. Le suivi médical de ces dernières est complexe. Cependant, la e-santé offre des solutions innovantes pour améliorer la prise en charge de cette maladie. Les difficultés de la prise en charge du diabète gestationnel Le diabète gestationnel représente un défi majeur dans la prise en charge de la santé maternelle et fœtale. Afin d’optimiser la prise en charge de cette maladie, les professionnels de la santé peuvent collaborer pour construire un plan de traitement personnalisé pour chaque patiente. Les femmes atteintes de cette maladie doivent être suivies pour éviter les complications. Cependant, les contrôles médicaux réguliers peuvent être difficiles en raison des contraintes de temps et de la disponibilité des professionnels de santé. La prise en charge nutritionnelle du diabète gestationnel comporte de nombreux aspects. Pour maintenir une glycémie stable chez les femmes atteintes de cette maladie, le contrôle de la quantité de glucides dans l’alimentation est essentiel. En effet, les aliments à faible indice glycémique, tels que les légumes, les fruits, les légumineuses, doivent être privilégiés. Les protéines retrouvées dans le poisson, les œufs, les noix, sont également importantes pour la croissance et le développement du fœtus. Cependant, il est conseillé d’éviter les sucres ajoutés dans les aliments, car ces derniers peuvent augmenter la glycémie. Pour une prise en charge optimale, les femmes atteintes de diabète gestationnel peuvent bénéficier d’une approche multidisciplinaire impliquant une équipe de soins comprenant plusieurs professionnels de santé. À travers l’éducation et le soutien psychologique fournis par cette équipe, les femmes atteintes de diabète gestationnel pourront gérer au mieux leur maladie. Les solutions et avantages de la e-santé dans le diabète gestationnel La e-santé est un concept innovant qui répond aux différentes problématiques que peuvent avoir les patientes enceintes atteintes de diabète gestationnel. En 2022, 90% des femmes atteintes d’un diabète gestationnel bénéficiaient d’une aide individualisée grâce à un dispositif médical connecté. Il peut être compliqué pour les femmes enceintes de se déplacer à chaque rendez-vous médical notamment pour celles qui sont alitées. C’est pourquoi les applications de suivi sont parfaitement adaptées dans ces conditions. Par exemple, les patientes peuvent accéder au système de monitoring continu de leur glycémie. On remarque également que grâce à la e-santé, les femmes enceintes sont plus attentives à leur santé, car elles peuvent suivre leur état en temps et en heure. Elles n’ont plus besoin de se déplacer chez leur médecin pour chacun des rendez-vous de suivi. Les applications de suivi et de gestion du diabète gestationnel permettent aux patientes de mieux comprendre leur état et d’ajuster leur alimentation et leur traitement en conséquence : tout est expliqué sur les applications de suivi. La e-santé apporte de nombreux avantages dans la prise en charge du diabète gestationnel, notamment en termes de partage et d’accès aux données de santé. En effet, ces données peuvent être facilement partagées entre les professionnels de santé et les patientes, permettant ainsi une gestion plus personnalisée et adaptée à chaque cas. Cette approche multidisciplinaire favorise une meilleure coordination entre les différents acteurs de la prise en charge et contribue à améliorer les résultats cliniques. Les limites et les perspectives de la e-santé dans la gestion du diabète gestationnel L’une des limites techniques de la e-santé dans le diabète gestationnel est la question de la connectivité. En effet, toutes les femmes enceintes n’ont pas accès aux appareils connectés. Les professionnels de santé doivent donc adapter leur prise en charge en fonction des moyens technologiques dont disposent leurs patientes. La sécurité des données est une autre limite importante à prendre en compte. Les données de santé sont des informations sensibles et leur protection est primordiale. Il est important d’informer les patientes des mesures mises en place pour garantir la confidentialité et la sécurité de leurs données. Les professionnels de santé doivent donc être formés aux normes de sécurité en vigueur et aux bonnes pratiques de la gestion des données de santé. Les perspectives La e-santé peut jouer un rôle crucial en offrant des solutions innovantes pour améliorer le dépistage, le suivi, la gestion personnalisée, l’éducation et la prévention à long terme du diabète gestationnel. En effet, elle peut aider à améliorer le dépistage précoce du diabète gestationnel en utilisant des algorithmes et des outils de détection pour identifier les femmes à risque. Par ailleurs, elle peut être utilisée pour prévenir le diabète de type 2 chez les femmes qui ont eu un diabète gestationnel en offrant un suivi et un soutien à long terme pour maintenir des habitudes de vie saines et contrôler leur glycémie Bechir BECHRIFA , Camille MOMNOUGUI, Meliah MOUNDZIKA, Nadia CHEMLI – MBA EFAP https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046794035 https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/mydiabby-une-aide-individualisee-au-suivi-pour-pres-de-9-000-femmes-atteintes-de-diabete https://www.dsih.fr/article/4966/la-prise-en-charge-avec-telesurveillance-du-diabete-gestationnel-renouvelee-pour-six-mois-dans-le-cadre-de-l-article-51.html https://www.mydiabby.com/post/télésurveillance-du-diabète-gestationnel-mackillop-et-al-mars-2018 https://kineoweb.fr/kineoblog/soins-de-sante-numeriques/ #FestiComSanté
Partage et communication de contenus informationnels et scientifiques : des conditions légales à la responsabilité collective En partenariat avec CFC (Centre Français d’exploitation du droit de Copie) Benjamin CAHN : Directeur général – John Libbey Hanane HAJJOU : Responsable scientifique Information médicale – Takeda France Laurence VINCENT-LINDER, : Directrice de clientèle Santé – CFC (Centre Français d’exploitation du droit de Copie) Table ronde animée par Sandra CHASTANET, Directrice du département Ayants droit et International – CFC (Centre Français d’exploitation du droit de Copie) Support de communication privilégié des entreprises du secteur de la santé, la rediffusion d’articles de revues, notamment scientifiques, doit être effectuées dans un cadre légal pour respecter le droit d’auteur mais également pour permettre aux auteurs et aux éditeurs de continuer à produire les contenus diversifiés, fiables et de qualité dont ont besoin les entreprises de la santé. Comment intégrer légalement le partage de contenus informationnels dans sa communication grâce à la licence Biomed du CFC ? Pourquoi est-il important d’avoir recours à un partage juste et responsable des contenus de presse ? #FestiComSanté
Les tables rondes, débat Les speed-visions, interview et la remise des prix #FestiComSanté
Listen to Episode 5 - les prix du LEEM from Festival de la Communication Santé 2023. Episode 5. A l'occasion de la 32ème édition du Festival de la Communication Santé Francophone, Stéphane Desmichelle, responsable éditorial scientifique à la Direction de la communication du LEEM, présente les prix...
La remise des prix du 32e Festival de la Communication Santé s’est tenue le 31 mars 2023 à Deauville : 12 catégories, et quelque 34 projets de communication gagnants. Parmi ces campagnes ayant remporté un prix, 10 ont été réalisées par des adhérents de la FNIM*, dont l’intégralité des prix de la catégorie Prix de la communication médicale pour les professionnels de santé ! Bravo pour toutes ces campagnes, justement récompensées : FMAD a remporté le Prix Bronze de la communication au profit d’une association de patients aidants réalisée par une entreprise ou une organisation de santé avec la campagne #MaPeauEstUnEnfer | Co-signée avec l’Association France Prurigo Nodulaire (AFPN) pour Sanofi Le prurigo nodulaire est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui touche plus de 5 000 patients en France. Douloureuse et affichante, elle se caractérise par des démangeaisons féroces et un retentissement majeur sur la qualité de vie. L’objectif de la campagne est de dévoiler l’impact émotionnel que rapportent les patients atteints de prurigo nodulaire qu’ils qualifient de « féroce ». Sensibiliser le grand public au prurigo nodulaire Faire connaître l’association AFPN afin que les patients et aidants trouvent une communauté Félicitations à Frédéric MAILLARD, membre de la FNIM, et à ses équipes ! TBWA/ADELPHI a remporté le Prix Argent de la communication au profit des patients aidants avec le Programme Ambassadeurs de la solution Joe pour Ludocare & Viatris L’asthme pédiatrique est la 1ʳᵉ maladie chronique des enfants de 3-12 ans en France. Seulement 30% des enfants asthmatiques sont observants. Dans ce contexte, Ludocare a créé Le robot Joe : une solution d’éducation thérapeutique (rappel des prises, bons gestes, récompenses …) présentée en partenariat exclusif avec Viatris. L’objectif de la campagne est de communiquer en vue du pré-remboursement et du Lancement de La solution Joe, avec un double objectif : Présenter l’offre et convaincre les professionnels de santé, Accompagner les patients et leurs parents. Félicitations à Alain SIVAN, membre de la FNIM, et à ses équipes ! LJ COM a remporté le Prix Argent de la communication de sensibilisation/prévention santé publique d’une entreprise ou organisation privée (1) avec la campagne All For Menopause pour Theramex 14 millions de femmes sont ménopausées en France. Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, douleurs articulaires ou musculaires, déprime voire dépression, insomnie… sont autant de symptômes qu’elles peuvent ressentir. Pourtant, près de la moitié n’en parlent pas à leur médecin malgré un impact important sur leur quotidien. Comment faire de cette tranche de vie, une continuité apaisée, non stigmatisée et libérée ? L’objectif de la campagne est de lever le tabou autour de la ménopause et libérer la parole des femmes. Réinstaurer un discours positif autour du THM. Félicitations à Laurence JACQUILLAT, membre de la FNIM, et à ses équipes ! FMAD, à nouveau, a remporté le Prix Coup de Cœur du Jury de la communication de sensibilisation/prévention santé publique d’une entreprise ou organisation privée (2) avec la campagne Les cancers ORL, on les écharpe ! pour Merck Depuis plusieurs années, Merck soutient la campagne « Make sense » à travers l’initiative « Prenons le cancer à la gorge ». Comment affirmer la position de Merck en tant que laboratoire référent dans la lutte contre les cancers ORL et comment rendre cet engagement visible auprès des professionnels de santé, mais aussi, du grand public ? L’objectif de la campagne est de sensibiliser et informer le grand public sur les cancers ORL en lien avec l’association de patients Corasso. Se différencier des autres laboratoires auprès des professionnels de santé dans le domaine des cancers ORL. Félicitations renouvelées à Frédéric MAILLARD, membre de la FNIM, et à ses équipes ! LJ Com, à nouveau, a remporté le Prix Coup de Cœur du Jury de la communication événementielle d’une entreprise ou d’une organisation avec la campagne Oh My Day pour JANSSEN Félicitations à Laurence JACQUILLAT, membre de la FNIM, et à ses équipes ! M-EDEN a remporté le Prix Coup de Cœur du Jury de la communication des produits et services grand public pour la campagne Vidal Ma Santé pour Vidal (également membre de la FNIM !) Le patient joue un rôle majeur dans le Bon Usage du médicament. Il est à l’origine de 50 % des erreurs médicamenteuses (étude HAS – 2020). Conscient et anxieux des risques, il est aussi à la recherche d’une information fiable sur le médicament, comme en attestent les 10 millions de pages vues par le public par mois sur le site vidal.fr. L’objectif de la campagne est de faire connaître et réussir le lancement de l’appli VIDAL MA SANTÉ conçue pour limiter les erreurs médicamenteuses chez le patient et l’accompagner afin qu’il devienne un acteur éclairé de sa santé. Favoriser l’engagement des patients dans leur traitement, en toute confiance. En faire une application référence, conseillée par les professionnels de santé. Félicitations à Denis LEFEBVRE, membre de la FNIM, et à ses équipes ! Les 4 Prix décernés dans la catégorie prix de la communication médicale pour les professionnels de santé sont tous attribués à des membres de la FNIM ! L’association Soins Aux Professionnels De La Santé (SPS) a remporté le Prix Or pour sa campagne Qui nous soignera quand les professionnels de la santé ne seront plus là ? 1 suicide toutes les heures en France. Le pourcentage de suicide chez les soignants est 2 fois plus important que dans la population générale. Trop de professionnels de la santé se suicident chaque jour. L’objectif de la campagne est de prévenir, de façon impactante, le suicide D’interpeller le grand public, les autorités et tous les professionnels de santé sur l’urgence de la situation et des conséquences, De valoriser les solutions de prévention existantes et efficaces (numéro vert, consultations psychologiques, ateliers de ressources…). Félicitations à Catherine CORNIBERT, membre de la FNIM, et à ses équipes ! HENRI 8 a remporté le Prix Coup de Cœur pour la campagne de sensibilisation sur les méningites à méningocoque pour Sanofi. Félicitations à Pierre-Henri FREYSSINGEAS, membre de la FNIM, et à ses équipes ! JAKE a remporté le Prix Argent avec la campagne Jeu IG Bien Manger pour NOVO NORDISK L’objectif de la campagne est de permettre au patient diabétique de type 2 d’acquérir les connaissances indispensables quant à la valeur de l’index glycémique des aliments : Comprendre la différence entre quantité et qualité des glucides Identifier les différents facteurs de variations glycémiques Savoir associer les aliments qui composent le repas afin de diversifier son alimentation tout en maîtrisant sa glycémie Mémoriser l’indice glycémique des aliments Développer l’esprit communautaire et les interactions familiales grâce au mode multijoueurs Félicitations à Régis CAILLAT-GRENIER, membre de la FNIM, et à ses équipes ! FMAD, à nouveau ! remporte le Prix Bronze pour la campagne dans la Leucémie Lymphoïde Chronique « Mes Batailles » pour JANSSEN La LLC représente plus de 30% des leucémies. Elle est ”victime” d’un manque cruel de communication : peu de personnes connaissent cette pathologie. L’objectif de la campagne est de faire comprendre aux médecins qu’aujourd’hui, ils peuvent traiter la Leucémie Lymphoïde Chronique tout en donnant à leurs patients du ”temps de qualité” pour vivre. Triples félicitations à Frédéric MAILLARD, membre de la FNIM, et à ses équipes ! Retrouvez l’intégralité du Palmarès sur le site du Festival de la Communication Santé *À Propos de La FNIM (Fédération Nationale de l’Information Médicale), la première association de prestataires de services de l’industrie pharmaceutique, est aussi un club de réflexion, d’anticipation et d’action : « Échanger, partager et imaginer le futur ». Fondée en 1976, la FNIM regroupe à ce jour près de 70 sociétés et marques et une vingtaine de partenaires, tous investis dans l’information et la communication santé : formation, presse professionnelle, plateformes santé, instituts d’opinion, conseil en communication, relations publiques, évènementiel, design, marketing, règlementation, lobbying, data, digital, nouvelles technologies. La FNIM organise chaque mois une Matinale donnant la parole à des invités pour un éclairage sur un sujet d’actualité suivi de riches débats. La FNIM est partenaire du Congrès Pharma HealthTech, du Festival de la Communication Santé, des Caducées, du Big Bang Santé du Figaro, du Colloque Santé & Environnement, de TechToMed/ DTx France, de l’AACC Santé, du Guide Pharma Santé, de La Veille des Acteurs Santé, du Club Digital Santé, de Pharmaceutiques, de Femmes de Santé, de Donner des Elles à la Santé, du Digital Pharma Summit … Certains membres de la FNIM sont des influenceurs de la e- santé (représentant plus de 100 000 abonnés qualifiés sur Twitter), d’autres enseignent ou interviennent dans les Exécutive Master et MBA de Paris Dauphine, Sciences Po, Faculté de Pharmacie de Chatenay-Malabry, ESCP, Celsa, Université Pierre et Marie Curie, Essec, Rejoignez-nous et partagez avec nous les données, les innovations, les idées et les réflexions nous permettant de progresser et de valoriser nos métiers avec pour but une meilleure représentativité, le tout dans un esprit amical et convivial. #FestiComSanté
Le festival de la communication santé a pris fin le vendredi 31 mars 2023. Medisite fait le point sur les gagnants de cette 32 e édition.
RoseUp, association de patientes, militante, active, place son combat dans la réalité des femmes touchées par tout type de cancer. Un combat incarné, passionné, parfois iconoclaste, au plus près de la vie.
Depuis quelques mois, tout le monde a en tête la société américaine ChatGPT créée par OpenAI, une IA dite « génératrice ».
Le prurigo nodulaire est une maladie inflammatoire chronique de la peau1 qui touche près de 680 000 patients dans le monde, dont plus de 5 000 en France2. Douloureuse et affichante, elle se caractérise par d’épaisses lésions nodulaires accompagnées de démangeaisons féroces avec un retentissement...
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Autrice, son dernier livre est sorti en octobre 2020 “Demain tous infertiles ?” aux Éditions First
33ème édition du Festival de la Communication Santé : c’est parti !
Sciences Comportementales & Data : Comment enrichir les expériences, du Professionnel de Santé au Patient, et créer de la singularité ? En partenariat avec Strategik & Numérik André DARMON : Fondateur & Président STRATEGIK & NUMERIK Groupe La Phratrie Co-Fondateur THE BLOCPARTNERS Odile PEIXOTO : Directrice BVA Healthcare Alors que le Big Data et l’IA révolutionnent la santé, de la prévention des maladies, à leur dépistage, en passant par leur traitement et l’accompagnement des patients dans leur parcours de soin, la communication santé semble parfois noyée par les avalanches de contenus et de canaux… Comment tirer son épingle du jeu ? Aujourd’hui, il est possible de combiner la Data, les Sciences comportementales et le modèle EPIC, pour ajouter les épices émotionnelles personnalisées et créer la différenciation et l’impact relationnel. #FestiComSanté
Matinale de la FNIM du 15 mars 2023 Aujourd’hui, un médecin sur deux est une femme. Un début d’égalité. Toutefois, lorsque l’on commence à regarder les chiffres de plus près, on est loin de la parité dès qu’il s’agit d’atteindre des postes à responsabilité, faire carrière, intégrer des comités scientifiques, publier des articles de référence… À qui, ou à quoi, la faute ? Les hommes médecins ont-ils conscience de la situation ? Qu’en est-il au sein des facultés de médecine ? Comment remédier à une telle situation ?… Autant de questions qui ont été posées lors de la dernière Matinale de la FNIM, le 15 mars 2023. Pour y répondre, un trio de femmes, toutes liées aux soins, à la médecine, et membres de l’association Donner des Elles à la santé (DDL). Fondée en juillet 2020, celle-ci s’est donnée pour mission de comprendre ces inégalités entre soignantes et soignants, les endiguer et faire bouger les lignes en fédérant aussi bien les hommes, les femmes, les personnels hospitaliers du public, du privé, comme ceux des entreprises en santé. Ainsi la FNIM a-t-elle donné la parole à Géraldine Pignot, présidente d’honneur de DDL et chirurgienne-urologue à l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille, Elsa Mhanna, secrétaire adjointe de l’association, en charge de la communication et des partenariats, mais aussi neurologue à Paris, et Catherine Auzimour, secrétaire générale de DDL et directrice associée du cabinet de conseil en santé Sirius-Customizer. Hommes et femmes médecins sont-ils égaux à l’hôpital au XXIe siècle ? La réponse est non. Et ce sont des chiffres qui le disent, le montrent et le démontrent. Des chiffres issus du Baromètre 2022 Donner des Elles à la santé (DDL)-Janssen-Ipsos. Principal constat : la discrimination de genre fait partie du quotidien de l’hôpital. Pas moins de 85% des femmes médecins interrogées se sentent discriminées du fait de leur sexe, durant leur parcours. Dans le détail : pour 66% des femmes, les hommes sont davantage sollicités dans des activités de représentation, 61% pensent que, pour un travail égal, les hommes sont plus valorisés et 33% ont l’impression d’être perçues comme ayant « moins de capacité que les hommes ». À croire que le secteur hospitalier est particulièrement touché par le sexisme et la misogynie ! Les blagues de carabins et la culture de salle de garde n’y sont sans doute pas pour rien. Mais la pilule est de plus en plus dure à avaler à l’heure où 54,5% des praticiens hospitaliers sont… des femmes. « La maternité ressentie comme un frein pour se hisser jusqu’à des postes à responsabilité » Autre révélation du baromètre DDL-Janssen-Ipsos : les jeunes générations n’ont pas leur langue dans leur poche. Ainsi 37% des étudiantes ont ressenti de la discrimination du fait de leur sexe durant leurs trois premières années d’études. Un pourcentage qui grimpe à 64% durant l’externat, 57% durant l’internat et 48% durant le clinicat ou l’assistanat. Une femme sur trois, en moyenne, s’en plaint aussi durant sa carrière. « Avec la maternité ressentie clairement comme un frein pour se hisser jusqu’à des postes à responsabilité au sein de l’hôpital », souligne Géraldine Pignot, présidente d’honneur de DDL et chirurgienne-urologue à l’Institut Paoli-Calmette de Marseille. Conséquence : seuls 15% des femmes médecins sont « pleinement » satisfaites de leur vie professionnelle contre 30% des hommes, pointe encore le baromètre DDL-Janssen-Ipsos. Ce qui donnent parfois envie de tout plaquer à 60% des femmes médecins interrogées. Et ce d’autant qu’elles ont du mal à atteindre les postes à forte responsabilité. Pire : une fois sur deux, elles les refusent. Les raisons d’un tel renoncement ? Le manque de temps pour s’occuper des enfants et de la vie de famille (pour 68% des femmes), mais aussi le sentiment de ne pas se sentir « à la hauteur » (pour 18%). 80% des femmes médecins déjà victimes de comportements sexistes Qu’en est-il des comportements sexistes ? Selon le baromètre DDL-Janssen-Ipsos, pas moins de 80% des femmes médecins en ont déjà été victimes. Propos choquants, gestes inappropriés… la liste de ces « comportements » est longue. De même source : 33% des femmes interrogées évoquent des gestes à connotation sexuelle ou autres attouchements. Ce qu’en disent les hommes ? 77% ont déjà été témoins de paroles, attitudes, commentaires et blagues sexistes à l’égard des femmes. 42% ont assisté à des pressions répétées pour obtenir des faveurs sexuelles et 33% ont eu connaissance de situations d’agressions sexuelles. « Mais, à l’hôpital, c’est l’omerta », regrette Géraldine Pignot. Peu parlent. Peu en parlent. Et le baromètre DDL-Janssen-Ipsos le confirme : « Seules 16% des femmes médecins ayant vécu au moins une de ces situations de harcèlement déclarent en avoir parlé. » Et pour cause : 84% des femmes victimes ont peur des représailles, à commencer par des mises en danger de leur carrière. Certes le tableau est sombre. Toutefois le baromètre donne une lueur d’espoir avec ce chiffre : un homme médecin sur deux se dit favorable à « l’instauration d’une démarche de parité entre les femmes et les hommes au sein de l’hôpital ». Publications scientifiques, mentorat et congrès toujours « disparitaires » La Matinale de la FNIM a également permis d’aborder la problématique de la visibilité des femmes dans l’univers scientifique et celui de la recherche. Avec plusieurs constats de prime abord : « Les femmes scientifiques obtiennent moins de financements. Elles publient moins d’articles, car 70% des droits d’auteurs sont perçus par des hommes. Quant aux femmes ‘première auteur’, elles sont deux fois moins nombreuses que les hommes et publient dans des revues à plus faible impact factor », énumère avec consternation Elsa Mhanna. Secrétaire adjointe en charge de la communication et des partenariats au sein de DDL, elle est également neurologue à Paris. « Dans le domaine de la chirurgie, tous les articles publiés dans des revues scientifiques en 1983 ne l’étaient que par 16% de femmes contre 36,4% en 2019 », poursuit-elle. On progresse… mais lentement. Peut mieux faire aussi côté mentorat, où la place des femmes n’a rien d’enviable. Elsa Mhanna se réfère à un article paru dans Nature Communication en novembre 2020, puis retiré, selon lequel être mentoré par une femme serait « freinant ». Quant à une femme, mentor d’une autre femme, ce serait « le mauvais choix de binôme en matière de publications ». « La revue Nature a quand même dû retirer l’article après de nombreux messages de consternation et le mentionner sur son site », souligne la neurologue parisienne. Enfin, elle s’est intéressée à la présence des femmes dans les congrès médicaux. Son bilan : « Si la moitié des participants sont des femmes, 20 à 30% seulement font partie des intervenants ou des modérateurs dans certaines spécialités. » Sensibiliser, former et informer Face à l’ensemble de ces constats, l’association DDL se mobilise. Elle met les pieds dans le plat depuis près de trois ans. De quelle façon ? En développant quatre modes d’action. « En premier lieu, nous sensibilisons aux discriminations de genre et aux violences sexistes et sexuelles », explique Catherine Auzimour, secrétaire générale de DDL et directrice associée du cabinet de conseil en santé Sirius-Customizer. Le baromètre annuel DDL-Janssen-Ipsos est d’ailleurs l’un des outils utilisés en ce sens. « Dans un second temps, nous facilitons la démarche égalité au sein des hôpitaux, en aidant au rapprochement des acteurs concernés. À ce titre, nous avons déjà signé des chartes avec une soixantaine d’hôpitaux », poursuit-elle. Troisième type d’action : « Nous nouons des partenariats et signons des conventions avec les institutionnels. Ainsi faisons-nous désormais partie des interlocuteurs du ministère de la Santé, celui de la Transformation et de la fonction publiques, comme celui des Droits des femmes », détaille Catherine Auzimour. Enfin, quatrième et dernier pilier de DDL : « L’empowerment. » Autrement dit : mettre en place des ateliers de développement personnel, encourager les mises en réseaux, donner davantage de visibilité aux femmes en tant qu’expertes, participer à des colloques de référence… « Oui, les hommes changent ! reconnaît Géraldine Pignot. Surtout quand ils sont pères de filles et qu’ils s’aperçoivent que celles-ci n’ont pas toujours les mêmes facilités que les garçons. Ils changent aussi leur regard sur les femmes médecins quand on leur montre des chiffres, dont ceux de notre baromètre annuel. » La chirurgienne-urologue marseillaise ajoute que « ça bouge également dans les facultés de médecine ». Elle fait allusion aux doyens de plus en plus sensibilisés à la problématique : « Certains se sont même dotés d’une application qui permet aux externes de signaler des comportements sexistes dans un service. » « Il faut casser les habitudes », insiste Catherine Auzimour. À l’instar de Géraldine Pignot qui a suggéré aux organisateurs d’un congrès médical d’en confier la modération à un homme et une femme, tous les deux médecins. C’était en 2021, depuis l’idée a été dupliquée pour les années suivantes. Enfin, les représentantes de la DDL, qui souhaitent multiplier les liens avec la FNIM et ses adhérents, ont annoncé la publication de leur prochain baromètre DDL-Janssen-Ipsos pour la mi-avril 2023. Celui-ci sera, bien sûr, relayé par la FNIM. Tout comme les dates des ateliers (1) – gratuits et libres d’accès pour tous – de la DDL et le contenu de sa charte. Celle-ci vise à favoriser une parité femmes-hommes en santé. Une mission pas si impossible. La preuve : parmi les cinq derniers ministres de la Santé, trois étaient des femmes. Anne Eveillard, Géraldine Pignot, Présidente d’honneur de DDL et chirurgienne-urologue à l’Institut Paoli-Calmette de Marseille, Elsa Mhanna. Secrétaire adjointe en charge de la communication et des partenariats au sein de DDL et Catherine Auzimour, secrétaire générale de DDL et directrice associée du cabinet de conseil en santé Sirius-Customizer #FestiComSanté
Processus de communication : l'échec des campagnes de prévention solaire ? En partenariat avec Pierre Fabre Catherine BAISSAC : Responsable de la relation patient et consommateur chez Pierre Fabre Cécile DELSOL : Medical Advisor Laboratoire Dermatologique Eau Thermale Avène Adel MEBARKI : Directeur de Kap Code Table ronde animée par Eric PHELIPPEAU, Vice-Président et DG du Festival de la Communication Santé La table ronde Le cumul d’exposition solaire et les coups de soleil dans l’enfance sont les causes majeures de la plupart des cancers cutanés, c’est pourquoi depuis plus de 30 ans, des campagnes de prévention sont menées chaque année par les autorités sanitaires. Les mêmes messages sont répétés sans cesse : « pas d’exposition entre 11h et 17h », «application de la crème solaire toutes les 2 heures », « protection par des vêtements, lunettes ou couvre-tête ». Néanmoins, l’incidence des cancers cutanés ne cesse de progresser. Une grande enquête internationale, « SAFE » (Sun Assessment Family Experience) lancée par le département de la Relation Patients Pierre Fabre Dermo-Cosmétique montre que 98% des enfants ont été exposés au soleil durant l’été 2021 et 70% l’ont été entre 11h et 17h. Moins d’1 enfant sur 5 a bénéficié d’une application toutes les deux heures les jours de plein soleil. Un constat assez accablant qui invite à s’interroger sur l’efficacité des campagnes de prévention solaire et qui suggère que les messages délivrés sont sans doute trop éloignés des pratiques et besoins des principaux concernés : les consommateurs. Ainsi, le programme SAFE lancé en 2021 s’enrichit en 2023 de 2 nouvelles études visant à ajuster les messages et à identifier les acteurs les mieux placés pour les porter. #FestiComSanté
Médias : la communication santé sous pression En partenariat avec la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Sud Laetitia HENGER : Pharmacien, alternante au laboratoire Takeda Hamza KALLOUA : Pharmacien, alternant aux laboratoires Servier Dr Damien MASCRET : Journaliste – France Télévision Dans les médias, la communication santé est soumise à de fortes contraintes, en particulier la contrainte de temps. D’autres obstacles seront abordés au cours de cette table ronde, tant en situation de crise qu’en période plus calme. #FestiComSanté
Article paru le 7 avril 2023 sur Egora Pour découvrir l’article complet : cliquez ici #FestiComSanté...
Catégorie communication médicale aux professionnels de santé pour sa campagne : "qui nous soignera quand ils ne seront plus là".
Quels sont les différents processus de communication évoqués lors de cette 32e édition du Festival de la communisation santé ?
Le Palmarès de la 32ème saison du #FestiComSantéGRAND PRIX DU FESTIVAL Le premier NFT qui donne la vie FRANCE ADOT & GALEON / ADDICTION AGENCY PRIX DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE Hopi.tok : changez de vie, restez soignant !
Parler de la santé, une question aussi majeure que complexe
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Nos Paroles d’experts #festicomsante saison 33
Charlotte Scordia-Warembourg - Directrice #Communication et #RSE – Amgen France a répondu à nos deux questions :
1️⃣Comment définissez vous l’expérience santé dans votre activité ?
🗣️« L’expérience santé pour un laboratoire de biotechnologies, c’est surtout s’assurer que les patients aient accès au bon traitement au bon moment. C’est aussi participer, avec l’ensemble des acteurs, à améliorer leurs parcours de soins et faire en sorte que leur expérience soit la plus facilitante possible. »
2️⃣ Comment communiquez vous sur celle-ci ?
🗣️ « L’expérience patient permet de créer des campagnes de sensibilisation plus justes. Qui mieux qu’une personne faisant expérience d’une maladie pour savoir comment parler aux patients ?
C’est pour cela que nous travaillons avec les associations ou patients experts pour co-créer nos campagnes.»
A retrouver dans son intégralité 👉https://festivalcommunicationsante.fr/charlotte-scordia-warembourg-3/
#festicomsante #expert #comsante #experience #patient #pharma #santé #association #patients