Famille et sexualité

Conseils pour protéger sa vie en ligne, accompagnement pas à pas en cas de cyberharcèlement ou d’escroquerie et outils plus ou moins efficaces : l’outil lancé mardi par l’autorité de protection des données adopte une approche didactique.

En Australie, les réseaux sociaux seront interdits aux moins de 16 ans à partir du 10 décembre 2025, et dès jeudi 4 pour Instagram et Facebook. Une première mondiale que la France compte bien imiter, mais comment ? La proposition de loi sera débattue le 19 janvier 2026 à l’Assemblée nationale, a indiqué le chef des députés Renaissance Gabriel Attal le 4 décembre.

Les eurodéputés ont adopté mercredi un rapport non contraignant plaidant pour interdire aux moins de 16 ans l’accès aux réseaux sociaux, aux plateformes vidéo et aux « compagnons d’IA » dans les différents pays de l’UE.

En 2024, les IVG augmentent en France, touchant surtout les 20-29 ans, une tendance liée au recul de la pilule contraceptive. La méfiance est renforcée par les réseaux sociaux et la désinformation, poussant certaines jeunes femmes à renoncer aux contraceptifs hormonaux

Face à l’emprise des écrans sur nos vies, nous sous-estimerions en permanence les implications de cette ultraconnexion. Des technologies qui touchent en premier lieu les jeunes générations, qu’il faut d’urgence en protéger, défend l’essayiste Baptiste Detombe.

Emmanuel Macron a promis l’interdiction prochaine des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Même si leur rôle dans la dégradation de la santé mentale des jeunes reste difficile à établir avec précision, les signaux d’alarme se multiplient. Tour d’horizon de ce que dit la science.

Alors qu’une tendance très en vogue promeut la minceur comme source de bien-être physique et mental sur le réseau social chinois TikTok, faisant des ravages chez les jeunes, le psychologue Michaël Stora analyse la façon dont l’identification a pris des atours malsains avec l’arrivée des réseaux sociaux. Et alerte sur la situation.

Par lassitude ou par conscience de protection des données numériques, de plus en plus d’internautes hésitent à publier des contenus très personnels sur les réseaux, bien que le phénomène ne soit pas encore quantifié. Ils privilégient des groupes de discussion plus restreints.

Suite à la publication des résultats d’un baromètre sur les usages des écrans par les enfants et les adolescents, le constat est sans appel : les Français attendent davantage d’encadrement concernant les pratiques numériques des jeunes.

Sur TikTok, Instagram ou YouTube, les vidéos aux propos sexistes prolifèrent, notamment à cause d’algorithmes favorisant les contenus qui font le buzz.

S’exhiber sur Instagram ou TikTok peut revêtir des aspects thérapeutiques pour assumer sa personnalité face aux normes sociales. Tant que la quête d’authenticité ne tombe pas dans l’artificialité.

Les parents d’une adolescente de 15 ans, qui s’est suicidée en 2021 à Cassis, ont porté plainte contre TikTok pour « provocation au suicide ». La jeune fille, qui s'était plaint dans une publication sur la plateforme du harcèlement scolaire qu'elle subissait pour son poids, s'était vu proposer par l'algorithme des contenus évoquant l'obésité. Dans ces situations, les parents ont-ils les moyens d’agir ? Entretien avec Michael Stora, psychanalyste expert des mondes numériques.

Gabriel Attal a annoncé qu’une proposition de loi interdisant les réseaux sociaux avant 15 ans serait débattue à l’Assemblée nationale le 19 janvier.

Jeudi 4 décembre 2025, l’Australie deviendra le premier pays au monde à interdire l’accès aux réseaux sociaux avant 16 ans. Une loi radicale sur le fond, mais encore floue sur la forme. Au risque que la mesure ne reste que symbolique.

Une nouvelle modélisation française étudie le lien entre usage intensif des réseaux sociaux et dépression, mais révèle surtout que seuls les adolescents déjà fragiles sont réellement vulnérables.

Face à la désinformation et aux discours culpabilisants en ligne, des utilisatrices font le choix d’y parler de leur IVG. S’il s’agit parfois d’une simple volonté de partager leur vécu, cela reste encore, la plupart du temps, une démarche consciemment politique.

Sur Instagram, TikTok et X, de nombreuses personnes documentent les péripéties de leurs transitions. Pour renseigner celles et ceux qui commencent leur parcours, mais aussi pour créer une solidarité de groupe.

Cinq pays européens, dont la France, vont tester une application permettant de vérifier l’âge des utilisateurs en ligne et d’empêcher les enfants d’accéder à des contenus dangereux, a annoncé lundi 14 juillet la Commission européenne. Cette proposition était particulièrement poussée par la France.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Refusant l’alternative présentée comme inéluctable entre éducation aux écrans ou interdiction par voie législative, la psychologue Sabine Duflo relate l’histoire d’une jeune fille qu’elle a reçue pour illustrer la complexité du piège que constituent les réseaux sociaux pour les adolescents.

La jeune fille de 13 ans a été retrouvée vivante chez un adulte rencontré sur Snapchat. Axelle Desaint, directrice du programme national Internet sans crainte, propose à «Libération» des pistes d’éducation au numérique pour les enfants.

Pour la seconde année consécutive, Dailymotion a réalisé un baromètre de la santé mentale en ligne des utilisateurs et créateurs de contenus. Les résultats ont été dévoilés ce lundi.

ENQUÊTE - Crèmes antirides, rétinol, acide hyaluronique... Incitées par les réseaux sociaux, des filles de plus en plus jeunes s’appliquent des produits cosmétiques sur la peau, au risque de détériorer leur santé.

Sur les réseaux sociaux, les noms de nombreux collèges et lycées sont associés à des comptes anonymes où les élèves déclarent leur flamme… ou font courir des rumeurs sur leurs camarades ou leurs professeurs. Des dérives fréquentes qui peuvent aller jusqu’au cyberharcèlement.

Amnesty International montre comment le réseau social pousse des jeunes déjà fragiles à consommer des vidéos néfastes pour la santé mentale, et encourageant la dépression, l'automutilation et le suicide.