Famille et sexualité

Scandales des pilules 3e génération, désir de revenir à un contraceptif plus «naturel»... Nombreuses sont les raisons qui poussent certaines femmes à dire adieu au petit comprimé. Mais une fois la pilule arrêtée, quels sont les effets sur le corps ?

Le parquet de Paris a classé l’enquête ouverte fin 2012 sur certaines pilules contraceptives accusées de favoriser de graves pathologies veineuses et artérielles mais trois femmes vont déposer de nouvelles plaintes pour poursuivre leur combat judiciaire, a-t-on appris ce mardi de sources concordantes.

La pilule contraceptive est associée à un risque accru d'embolie pulmonaire, d'AVC et d'infarctus. Les progestatifs de 3e génération sont plus impliqués que les autres.

Depuis 1990, Swissmedic a reçu plus de 3'000 annonces liées à la prise de contraceptifs hormonaux, dont 16 embolies pulmonaires mortelles . 

Selon une étude, les demandes d’IVG de femmes déclarant avoir interrompu leur contraception par peur des informations véhiculées dans les médias ont représenté 4 % des IVG début 2013.

Le scandale des pilules de 3e et 4e génération n'a fait qu'amplifier la tendance : la pilule contraceptive n'a plus la cote auprès des femmes.

Près de 40% des Françaises ont changé d'avis ou de comportement en matière de contraception à la suite de la polémique en 2013 sur les pilules de 3e et 4e génération par rapport à celles de deuxième génération.

Forts des récentes conclusions de l'Agence européenne du médicament, les spécialistes dénoncent des mesures hâtives et "souvent guidées par l'émotion".

ENTRETIEN - Les ventes des pilules de nouvelle génération sont en recul constant. Mais les médecins ont encore trop de réticences à se tourner vers d’autres dispositifs.

Après plusieurs drames, l’usage des contraceptifs oraux est en légère baisse. Le stérilet est davantage utilisé.

Une nouvelle étude vient confirmer le risque accru de thrombose veineuse associée aux contraceptifs oraux de 3e et 4e génération. Sciences et Avenir fait le point.

La pilule contraceptive a eu mauvaise presse ces derniers temps, avec le scandale des pilules de 3ème génération, mais elle reste pourtant l'un des contraceptifs les plus utilisés par les femmes en Belgique. Le point sur la question.

Leurs ventes ont baissé de 60% après les mises en garde émises par l'ANSM. Les femmes privilégient les pilules de 1e et 2e générations, pour lesquelles les risques de thrombose veineuse sont plus faibles. Ou d'autres types de contraceptifs, notamment le stérilet.