ESPACES VEGETALISES URBAINS

Cette communication s’intéresse à la contribution des toitures végétalisées dans la mise en œuvre du concept de ville éponge.

Pour ce faire et répondre ainsi à une contrainte locale « 0 rejet », un outil d’aide à la décision a été développé. Il comprend une méthode capable de simuler un ensemble de scénarios de pluie de référence caractérisés par des intensité, durée, fréquence, et tenant compte de la forte variabilité temporelle intra-événement. Il utilise ensuite un modèle hydrologique, tenant compte des propriétés géométriques et hydriques des différents éléments de la toiture, pour simuler la réponse d’une toiture végétalisée fictive à ces scénarios de pluie. Enfin un indicateur de performance permet d’optimiser la configuration de cette toiture pour qu’elle réponde au mieux aux réglementations locales de « 0 rejet ». [...]

Les jardins sur les toits sont une solution clé pour rendre les villes plus durables, résilientes et agréables à vivre. Ils répondent à de multiples besoins, de la gestion des ressources naturelles à la création d’espaces sociaux, tout en participant à la valorisation économique des bâtiments. Dans un monde de plus en plus urbanisé, les toits végétalisés représentent une voie essentielle pour concilier urbanisme et respect de l’environnement.

Au 1er juillet 2023, vont entrer en vigueur les nouvelles dispositions de l’article L. 171-4 du Code de la construction et de l’habitation.

De multiples avantages écologiques sont associés à la végétalisation des toits, dont l’accueil de la biodiversité et la rétention d’eau, mais ces bénéfices restent difficiles à évaluer. L’étude GROOVES a permis de confirmer que les toitures végétalisées représentent des écosystèmes originaux offrant des habitats bien spécifiques pour le vivant.

La toiture végétalisée du groupe scolaire Aimé Césaire à Nantes

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Les toits potagers se multiplient dans les villes françaises et fournissent de nouveaux supports à la biodiversité urbaine.

Au printemps 2019, une ferme florale s'installera sur les terrasses de l’hôpital parisien Robert Debré. Elle produira des fleurs anciennes et de saison. Objectif : recréer une filière horticole locale, durable et bas-carbone.

 La ville de demain sera-t-elle plus verte ? Le réchauffement climatique accentue la surchauffe des villes du monde entier. De plus en plus de personnes vivent aujourd'hui dans des zones urbaines à la circulation optimisée, caractérisées par le béton et l'asphalte .Grâce aux plantes et à leur capacité d'évaporation, il est possible d'obtenir des effets de refroidissement significatifs sur et autour des bâtiments.

Les jeunes architectes de Roofscapes testent pour la première fois leur concept de surtoiture végétalisée sur l'Académie du climat, un édifice municipal en plein centre de la capitale. Réalisée avec l’entreprise Meha construction bois et Topager, cette terrasse permettra d’observer l’évolution de la biodiversité et surtout, l’impact du dispositif sur la température sur et sous une couverture en zinc comme Paris en compte des dizaines de milliers.

Avec la densification du milieu urbain, les toits des villes sont devenus les nouveaux espaces prisés par les citadins.

La végétalisation de ce lieu rend de nombreux services écosystémiques et contribue à l’amélioration de la qualité de vie urbaine.

Cependant peu d’études ont traité de la spatialisation de ces lieux et du rôle de la végétation dans la création d’espace de vie propice à la collectivité et au confort de l’individu.

Ce mémoire pose donc la problématique suivante « En quoi la végétalisation des toits terrasses peut être un atout pour en faire des nouveaux lieux de vie ? ».

Nous aborderons les nombreuses fonctions portées par la végétation au sein des toits terrasses et comment celles-ci peuvent permettre la conception d’espaces cohérents, aussi bien privés que collectifs, et répondant aux besoins de ces usagers. Enfin nous traiterons des contraintes techniques et économiques, et notamment de celles liées aux différents acteurs pour une meilleure compréhension de la place du paysagiste concepteur dans le processus de création et d’implantation des toits terrasses végétalisés.

D’après une étude américaine, les toitures végétalisées peuvent réduire le niveau d’ozone près des systèmes de ventilation. Singapour teste actuellement des bus dont le toit est végétalisé.

L’Université de Portland (Etats-Unis) a mené une étude pilote relative à l’impact des toitures végétalisées (toitures entièrement végétalisées ou contenant des arbres ou autres végétaux) sur les niveaux d’ozone à proximité d’un système de ventilation d’air. Les résultats montrent qu’un toit végétalisé pouvait réduire le niveau d’ozone de 0,2 à 1,3%.

A Singapour, depuis le mois de mai, des bus sont équipés de toits végétalisés pour remplacer la climatisation. Ce projet fait l’objet d’une étude durant trois mois afin de déterminer si la température à l’intérieur des bus peut être abaissée et s’il est possible d’économiser du carburant.

Crédit photo : Portland State University

Sources : Jim Malo, Planting greenery on roofs can help improve air quality inside buildings: study ?, Domain, 22/04/2019. Information reprise dans la newsletter 202020 Vision du 15/05/2019.
Singapour : les premiers bus dotés de toits végétalisés prennent la route, Enviro2b, 03/07/2019.

Résumé : source Newsletter En Quête de Vert du 18 juillet 2019