Sur ces îles à mi chemin entre Afrique et Antarctique, le changement climatique atteint une vitesse record et perturbe les espèce adaptées depuis des millions d'années à la vie en eaux froides.
Un record depuis plusieurs siècles : la température de l'eau de la célèbre Grande Barrière de corail en Australie est plus élevée ces 10 dernières années que depuis 400 ans, selon une étude scientifique publiée mercredi.
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via Great Barrier Reef Marine Park Authority @gbrmarinepark
La Méditerranée connaît actuellement une "anomalie" de température révélatrice du changement climatique et aux conséquences potentiellement dangereuses, selon Romaric Cinotti, climatologue-prévisionniste à Météo-France.
Situé dans le département de l'Aube, le bassin versant du Brévant, d'une superficie de 24km², est essentiellement forestier et abrite des milieux humides riches en espèces végétales et animales, justifiant son classement en ZNIEFF. Les nombreux fossés drainants parsemant la forêt et autres rectifications du cours d'eau, combinés au changement climatique en cours, ont produit des phénomènes de stress hydrique de la chênaie, d'augmentation des températures du cours de l'eau et de réduction des débits, et intensifié les phénomènes de crues et de sécheresses.
Dans les Landes, les épisodes de canicules successives et la sécheresse de 2022 ont causé la perte de 80 % des lézards vivipares. L'association Cistude nature alerte sur le phénomène, étudié dans le cadre du programme Sentinelles du climat en Nouvelle-Aquitaine. Selon ces scientifiques, restaurer les zones humides pourrait limiter la disparition de cette biodiversité.
La climatologue suisse Sonia Seneviratne remarque, dans un entretien au « Monde », une forme de banalisation face aux événements extrêmes. Elle redoute le franchissement de points de bascule aux conséquences imprévisibles.
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Article complet réservé aux abonnés. via @audreygarric J'ai fait un entretien avec @SISeneviratne. La climatologue note une "banalisation" des événements extrêmes quand ils touchent les autres, qui se transforme en "stupeur" lorsque les impacts ont lieu chez soi
Dans une étude publiée le 2 juillet, des chercheurs s’inquiètent du mécanisme de changement de couleur que certains insectes ont mis en place pour échapper aux températures trop élevées. Cette adaptation au climat pourrait les empêcher de se reproduire.
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Par Lola Breton Publié le 15/07/2024 @breton_lola@Ecol_Evol Haque, M. T., Khan, M. K., & Herberstein, M. E. (2024). Current evidence of climate-driven colour change in insects and its impact on sexual signals. Ecology and Evolution, 14, e11623. https://doi.org/10.1002/ece3.11623
Le mot biodiversité a été formulé pour la première fois en 1985 par le biologiste Walter G. Rosen lors du Forum national sur la biodiversité1. L’objectif de cet événement était de faire sortir le concept de diversité biologique de la communauté scientifique et de sensibiliser les économistes, les agronomes, les experts et les médias à la sauvegarde de la diversité biologique2. L’objet de cet article est de s’intéresser à son émergence à la télévision française jusqu’en 2009, soit deux ans après la tenue du Grenelle de l’environnement.
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Auteur : Michel Dupuy, chercheur associé à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine. Relecture : Hélène Soubelet, directrice générale de la FRB, Robin Almansa, chargé de communication (FRB), Pauline Coulomb, responsable du Pôle Communication et valorisation scientifique (FRB)
Qu’il s’agisse d’ouragans, de tremblements de terre, d’inondations, ou encore d’épisodes caniculaires, les catastrophes naturelles sont amenées à se multiplier et à s’intensifier ces prochaines années et ces prochaines décennies.
Qu’en est-il des conséquences sur la santé mentale et plus particulièrement sur le développement d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?
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via @CN2R_France, consulter le doc passionnant abordant de nombreuses questions : liées à "événements dont les impacts econjuguent à différents niveaux économiques,environnementaux, psychologiques etc.," Synthèse de la Journée Scientifique du 9/11/2023 " Résilience, santé mentale et changements climatiques : regards croisés".
Le nombre et l'intensité des feux de forêt extrêmes, les plus destructeurs et les plus polluants, ont plus que doublé dans le monde depuis vingt ans, et ce en raison du réchauffement climatique dû à l'activité humaine, selon une nouvelle étude publiée lundi 24 juin dans le journal Nature Ecology & Evolution. A l'aide de données obtenues à partir de satellites, les chercheurs ont étudié près de 3 000 incendies de forêt ayant une énorme "puissance radiative" – la quantité d'énergie émise par rayonnement – entre 2003 et 2023 et ont constaté que leur fréquence avait été multipliée par 2,2 au cours de cette période.
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Cunningham, C.X., Williamson, G.J. & Bowman, D.M.J.S. Increasing frequency and intensity of the most extreme wildfires on Earth. Nat Ecol Evol (2024). https://doi.org/10.1038/s41559-024-02452-2
Cunningham, C.X., Williamson, G.J. & Bowman, D.M.J.S. Increasing frequency and intensity of the most extreme wildfires on Earth. Nat Ecol Evol (2024). https://doi.org/10.1038/s41559-024-02452-2
La revue Science a publié en avril 2024 un article sur l’évolution mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques. Au cours du XXe siècle, environ 200 000 espèces auraient disparu, soit une perte de biodiversité de 0,22 % à 1,1 % par décennie. À l’horizon 2050, cette diminution devrait se poursuivre au même rythme, si l’on considère l’impact des changements d’utilisation des terres : associés au changement climatique, la perte de biodiversité augmenterait entre 0,92 % et 5,1 % par décennie. Limiter le réchauffement à +2°C permettrait de réduire ce déclin de 40 % à 74 % d’ici 2050, comparé à un scénario sans politique d’atténuation.
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Article de Marie Martinez, Centre d’études et de prospective, Ministère de l'Agriculture du 24/06/2024 qui résume : Henrique M. Pereira et al.,Global trends and scenarios for terrestrial biodiversity and ecosystem services from 1900 to 2050.Science384,458-465(2024).DOI:10.1126/science.adn3441
À la différence de la lutte contre le réchauffement climatique, la sixième extinction de masse peine à mobiliser. Acteur majeur de la recherche sur la biodiversité, le CNRS et ses structures s’efforcent de limiter leur impact sur le vivant.
« La biodiversité est un sujet difficile à faire appréhender, en raison de sa complexité, de ses enjeux et de notre responsabilité dans sa dégradation ». Amélie Coantic, adjointe au commissaire général au développement durable, donne le ton de la journée « Biodiversité : comprendre et agir » qui se tenait le 7 juin au siège parisien du CNRS.
Le programme national de recherche « Résilience des forêts » (FORESTT) est un ambitieux programme de recherche interdisciplinaire sur la transition socio-écologique des systèmes forestiers, en zones tempérées, méditerranéennes et tropicales. Il intervient dans ce contexte de changement global, en amont de nombreux soutiens apportés par France 2030 à la filière forêt-bois le long du continuum recherche/formation-développement-innovation. Il a pour objectif de contribuer à la préservation et à la gestion durable des forêts, pour un maintien des fonctionnalités des socio-écosystèmes forestiers et un appui par la science aux gestionnaires et décideurs.
Milieux emblématiques des montagnes, à haute valeur sociale, culturelle et écologique, les lacs d'altitude sont des écosystèmes fragiles. Leur localisation en tête de bassin versant et les conditions climatiques extrêmes auxquelles ils sont soumis, engendrent un fonctionnement spécifique encore mal connu. Les études récentes nuancent leur image de nature préservée, généralement attribuée en raison de leur éloignement des sources de pollution.
Selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature Communications Earth & Environment en mai dernier et menée par des chercheurs de la Nasa, les paysages de Toundra situés dans la région de l’Arctique se transforment progressivement au profit de paysages issus d'écosystèmes plus chauds.
Paul M. Montesano et al, A shift in transitional forests of the North American boreal will persist through 2100, Communications Earth & Environment (2024). DOI: 10.1038/s43247-024-01454-z
La tendance de cette invasion ne devrait pas s’inverser. Selon Federico Betti, expert en espèces invasives à l’université de Gênes dans le Nord-Est de l’Italie, « le réchauffement climatique provoque divers changements en Méditerranée, qui seront probablement exacerbés dans les années à venir ». La température moyenne de cette mer a ainsi augmenté d’environ 1,2 degré au cours des 40 dernières années.
Le changement climatique ne se contente pas d'affecter notre environnement ; il a également un impact profond sur le développement cérébral des enfants.
La santé des enfants face aux températures extrêmes, froides ou chaudes, inquiète particulièrement les scientifiques. Les mécanismes de régulation de la température corporelle des enfants étant encore immatures, ils sont plus sensibles aux variations climatiques. L'étude dirigée par Mònica Guxens d'ISGlobal se concentre sur la structure de la matière blanche du cerveau chez des préadolescents, afin de mieux comprendre cette vulnérabilité.
Granés, L., Essers, E., Ballester, J. et al. Early life cold and heat exposure impacts white matter development in children. Nat. Clim. Chang.14, 760–766 (2024). https://doi.org/10.1038/s41558-024-02027-w
La dégradation des sols de la Planète devrait être une priorité mondiale selon l'Unesco. Pas moins de 90 % des sols sur Terre seront dégradés d'ici 2050, et 75 % d'entre eux le sont déjà ! L’Unesco compte établir un « indice mondial de santé des sols ».
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Dans @futurasciences par @KarineDurandpro après la Conférence internationale sur les sols le 1/07/2024 à Rabat.
Selon l'Atlas mondial de la désertification, 75% d’entre deux sont déjà dégradés, avec un impact direct sur 3,2 milliards d'individus. Et si la tendance actuelle persiste, ce taux atteindra 90% d'ici 2050.
Le rapport des Nations unies, sorti mercredi, épingle l'impact environnemental croissant de l'économie numérique. Cinq points à retenir en terme de déchet, énergie, ressources naturelles...
À la fin du siècle, dans une France réchauffée de 4°C, il va falloir réinventer la gestion de l'eau, en prenant en compte la recrudescence des sécheresses avec des épisodes plus longs et plus intenses, combinée à une multiplication des pluies diluviennes et des crues. Des chercheurs ont planché pendant trois ans sur l'étude Explore 2 pilotée par l'INRAE afin d'aider les décideurs à élaborer des stratégies d'adaptation. L'un de ses auteurs, Éric Sauquet est l'invité d'Élément Terre.
«La Méditerranée est un point chaud de la crise climatique», déclare le Dr Kostas Lagouvardos de l’Observatoire national d’Athènes.
La Grèce a été frappée par sa première canicule jamais enregistrée ce mois-ci, causant de multiples morts et fermant des écoles et des attractions touristiques.
Les températures ont maintenant chuté juste en dessous du seuil officiel de la canicule de 38C, mais un faible répit est attendu pour le reste de l'été. La partie orientale de la Méditerranée s'échauffe particulièrement vite, ajoute-t-il. Au cours des 30 à 40 dernières années, les recherches de la NOA montrent que l'augmentation globale de la température en Grèce dépasse 1,5 C.
Des chercheur·euses du Centre for Freshwater Ecosystems de l'université La Trobe ont mis en évidence les conséquences cachées du changement climatique sur les écosystèmes des cours d'eau alpins, qui pourraient se traduire par une émergence plus précoce des insectes.
Pour en savoir plus :M. E. Shackleton, A. R. Siebers, P. J. Suter, O. Lines, A. Holland, J. W. Morgan, E. Silvester, Out of the frying pan into the fire : Predicted warming in alpine streams suggests hidden consequences for aquatic ectotherms, Global Change Biology (vol. 30, Iss 6 ; 2024) ; DOI : 10.1111/gcb.17364
L’édition 2024 du Forum est coorganisée par l'OFB et la fédération des conservatoires d’espaces naturels (CEN), le 8 octobre 2024 à Paris. Il portera sur le rôle des aires protégées dans la séquestration du carbone par les milieux naturels. En effet, le réseau des CEN expérimente le développement de 3 labels bas-carbone portant sur les vieilles forêts, les tourbières et les prairies.
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Ds @FR_Conversation par Thomas Saucède Professeur en paléontologie et macroécologie, Université de Bourgogne via @PolarObs