Biodiversité

Répartis sur quatre océans (Atlantique, Indien, Pacifique et Austral) et offrant à la France l’essentiel de ses espaces maritimes, les Outre-mer sont des aires d’une exceptionnelle richesse culturelle et environnementale.

Le BRGM effectue le recensement des décharges entrant potentiellement dans le plan national selon plusieurs critères : elles se trouvent à moins de 100 m du rivage, ont reçu des déchets ménagers avant 1992 et au maximum jusque dans les années 2000, et sont vulnérables aux aléas marins tels que l’érosion et la submersion marines. À ce jour, le BRGM a recensé 94 décharges entrant potentiellement dans le plan.

Dans un rapport publié aujourd’hui, la Cour des comptes européenne tire la sonnette d’alarme: les navires continuent de polluer les mers d’Europe. Si la législation européenne progresse, jusqu’à être parfois plus stricte que les règles internationales, c’est la mise en œuvre par les 22 États membres côtiers de l’UE qui pose problème. Les mesures visant à prévenir, combattre, tracer et sanctionner les différents types de pollution causée par les navires forment un filet aux mailles bien trop lâches, avertissent les auditeurs.

Dans le cadre de sa mission de développement de la connaissance et de l’expertise, l’OFB acquiert ou finance l’acquisition de données sur l’ensemble des milieux naturels, dont le milieu marin.

Les thématiques abordées sont riches et diverses : observations d’espèces marines, cartographie des habitats à enjeux, estimations de pressions anthropiques au sein d’une aire marine protégée, de la zone côtière ou des milieux profonds.

Le programme CapOeRa, pour CAPsules d’OEufs de RAies, invite le grand public à recenser les capsules d'œufs de raies vides échouées sur les plages. Véritables indices de présence, leur collecte permet de réaliser de façon indirecte un inventaire des espèces fréquentant les eaux côtières et pourrait permettre d’identifier des secteurs et des périodes à priori importants pour la reproduction de ces poissons.

Chaque année, l’Ifremer coordonne le bilan de l’évaluation, faite à l'échelle européenne, des populations de poissons pêchés en France. Le bilan 2024 pour l’hexagone montre que 58 % des volumes de poissons débarqués dans l’hexagone en 2023 proviennent de populations exploitées durablement (non surpêchées), contre 52 % en 2022. La « surpêche » concerne 19 % des volumes des débarquements, et 2 % proviennent de populations considérées comme « effondrées ». Depuis plusieurs années, la part de populations non surpêchées progresse très peu et on observe une baisse de plus en plus marquée du renouvellement des générations (moins de poissons jeunes et juvéniles), ce qui constitue un risque de déclin de l’abondance de certaines populations.

Les écosystèmes littoraux constituent des interfaces dynamiques entre les milieux terrestre et marin, jouant un rôle fondamental dans le maintien des équilibres écologiques et la régulation des processus côtiers. Ils ont un rôle clé pour la biodiversité et les territoires et fournissent de multiples services : protection contre l’érosion et les submersions marines, et soutien aux activités économiques. Cependant, ces milieux sont soumis à de fortes pressions avec les effets du changement climatique.

Le Campus mondial de la mer et l'Université de Bretagne Occidentale organisent chaque année en début d'été une formation destinée à tout acteur francophone, public ou privé, souhaitant s'investir dans le développement durable des territoires littoraux et marins. Axée sur la compréhension des enjeux environnementaux de l'économie maritime, cette formation est structurée en 2 sessions : initiation et perfectionnement.

Glaciers are indicators of ongoing anthropogenic climate change1. Their melting leads to increased local geohazards, and impacts marine and terrestrial ecosystems, regional freshwater resources, and both global water and energy cycles. Together with the Greenland and Antarctic ice sheets, glaciers are essential drivers of present and futuresea-level rise. Previous assessments of global glacier mass changes have been hampered by spatial and temporal limitations and the heterogeneity of existing data series Here we show in an intercomparison exercise that glaciers worldwide lost 273 ± 16 gigatonnes in mass annually from 2000 to 2023, with an increase of 36 ± 10% from the first (2000–2011) to the second (2012–2023) half of the period. Since 2000, glaciers have lost between 2% and 39% of their ice regionally and about 5% globally. Glacier mass loss is about 18% larger than the loss from the Greenland Ice Sheet and more than twice that from the Antarctic Ice Sheet.

Reef communities showed geographical contrasts along the northern, southern and western Corsican MPA regions, but these patterns varied with both depth ranges and communities studied (fauna vs. algae).

Cette conférence permettra de présenter les travaux récents en lien avec les projets de restauration des herbiers. Des ateliers sont prévus sur les différentes espèces formant les herbiers, la cartographie, le financement, la mobilisation citoyenne, la qualité de l’eau, la connectivité écologique, la modélisation, le microbiome, la génétique, l’ingénierie écologique ou encore le carbone bleu.

Ouvert au grand public (gratuit, sur inscription), ce rendez-vous va croiser les travaux des laboratoires de recherche de l’Université, via l’intervention du professeur Frédéric Bouchette, enseignant-chercheur (Géosciences) avec ceux de la Cour des comptes et les contentieux traités par le Tribunal administratif.

La visualisation commence avec un globe tournant montrant les courants océaniques. La caméra zoome ensuite dans le courant de Kuroshio, se déplace au-dessus de l'océan Indien jusqu'au courant d'Agulhas, puis sur le Gulf Stream.

A voir aussi : la "version de température" de l'océan perpétuel 2, la « version de 600 mètres et de la beauté plus profonde », la « version de la salinité ».

Le 7 février, « un plus bas record a été atteint concernant la surface de banquise cumulée » autour de l’Arctique et l’Antarctique, indique le bulletin mensuel publié par l’observatoire européen.

Nous dressons un bilan des effectifs de géniteurs observés en 2024 au niveau de nos stations de contrôle des migrations. Pour le Saumon atlantique, la Truite de mer et la Lamproie marine, ce bilan apparaît malheureusement encore pire que le précédent déjà qualifié de « catastrophique ». Seule la grande Alose (sur certains axes) vient apporter une petite touche positive à cet état des lieux…

La France métropolitaine abrite une des plus grandes diversités de poissons migrateurs amphihalins à l’échelle européenne. Parmi ces espèces deux stratégies migratoires sont observées. Les espèces potamotoques (ou anadromes) réalisent leur reproduction en eaux douces et leur croissance dans le milieu marin. A l’inverse les espèces thalassotoques (ou catadromes) se reproduisent en mer et réalisent leur croissance en eau douce. Depuis déjà plusieurs décennies, les populations de poissons migrateurs s'effondrent, et ce déclin est commun à l'ensemble des espèces.

Sous leurs dentelles de verre, ces algues unicellulaires prolifèrent dans les eaux du monde entier. Leur carapace en silice, percée de pores minuscules, est une des clés du succès évolutif de ces organismes capables de photosynthèse. Elles produisent un cinquième de l’oxygène que nous respirons et contribuent à la régulation du climat en piégeant le carbone au fond des océans.

Une enquête internationale parue ce mercredi alerte sur l'accélération de la fonte des glaciers au cours de la dernière décennie. Les géants blancs ont perdu en moyenne 5 % de leur volume initial en vingt ans. En moyenne, quelque 273 milliards de tonnes de glace sont perdues chaque année, l'équivalent de la consommation d'eau de la population mondiale pendant trente ans.