Pour inspirer les territoires dans la mise en œuvre de projets favorables à la biodiversité, l’Office français de la biodiversité a réalisé dix vidéos qui témoignent d’actions concrètes menées dans toute la France par des collectivités reconnues Territoires engagés pour la nature. Zoom sur la commune de Muttersholtz qui s’engage dans la préservation des sols.

Tropical glaciers are rapidly disappearing, particularly in isolated mountain peaks below 5,000 m elevation. These glaciers are fundamental substrates for unique cryogenic ecosystems in high tropical environments where the ice, melting water and rocky substrate sustain microbiological communities and other meso- and macro-biota. This study uses the Red List of Ecosystems guidelines to diagnose the collapse of the tropical glacier ecosystem of the Cordillera de Mérida, Venezuela.

2024 ont vu des températures mondiales sans précédent, à la suite de la chaleur remarquable de 2023. Elle est également devenue la première année, avec une température moyenne dépassant nettement 1,5 degrés Celsius au-dessus du niveau préindustriel – un seuil fixé par l’accord de Paris pour réduire de manière significative les risques et les impacts du changement climatique.

L’île de la Réunion vient de connaître son mois de décembre le plus sec depuis près de 50 ans. Quasiment toute l’île est désormais en état de sécheresse, à l’exception d’une petite zone du nord-ouest. Les habitants de l’est de l’île sont désemparés face aux coupures d’eau.

Gland, Suisse, 8 janvier 2025 (UICN) – La plus grande évaluation mondiale des animaux d’eau douce figurant à ce jour sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™ a révélé que 24% des espèces mondiales de poissons, de libellules, de demoiselles, de crabes, d’écrevisses et de crevettes d’eau douce font face à risque élevé d’extinction, selon une analyse publiée aujourd’hui dans Nature. L’étude, co-écrite par l’UICN, recommande une action ciblée pour prévenir de nouvelles extinctions et appelle les gouvernements et l’industrie à utiliser ces données dans la gestion de l’eau et les mesures politiques.

Les conditions climatiques futures auront des impacts sur le fonctionnement des rivières et sur leur biodiversité et aggraveront les effets des usages sur ces milieux. Par ailleurs les cours d’eau en bon état sont aussi vus comme une solution pour préparer notre société face au risque climatique.

Quelles seront les conditions physiques futures des cours d’eau, leurs débits, leurs températures, leur caractère pérenne ou intermittent ?

Si l'on savait, déjà, que les particules de plastiques contaminaient tous les océans, c'est désormais aussi le cas pour pour les sols français. L'ADEME a analysé 33 échantillons prélevé dans des champs, des vignes, des vergers, des prairies et des forets à travers toute la France. Les trois quarts contiennent des microplastiques, c'est à dire de petits morceaux de plastiques inférieurs à cinq millimètres. Il y a 15 particules, en moyenne, par kilos de sol, une "présence quasi systématique" révèle l'étude de l'ADEME, jeudi 26 décembre.

Les bénévoles ariégeois seront à l’affût du rapace ce week-end du 4 et du 5 janvier, choisi pour l’opération nationale de comptage sous l’égide de la Ligue de protection des oiseaux.

Thibault Datry se consacre depuis deux décennies à l'étude des rivières intermittentes naturelles, des cours d'eau essentiels mais souvent ignorés. Directeur de recherche à INRA. Face aux défis du changement climatique, l’écohydrologue alerte sur la fragilité croissante de ces milieux, véritables refuges pour la biodiversité et indispensables à l’équilibre de nos écosystèmes.

La réduction de la contamination des cours d’eau par les produits phytosanitaires (insecticides, fongicides, herbicides etc.) demeure un enjeu majeur, car même s’il existe des solutions, ces dernières sont encore insuffisamment déployées ou optimisées au niveau des bassins versants. Un jeu sérieux comme outil de dialogue entre acteurs opérationnels : il propose une mise en situation pouvant faciliter l’émergence d’actions plus optimisées à l’échelle du bassin versant en permettant la mise en scène de différentes stratégies en termes de systèmes de culture et d’aménagements paysagers ainsi que la visualisation des impacts potentiels sur la contamination des cours d’eau par les produits phytosanitaires. 

Lancé en avril 2024, ce nouvel observatoire est chargé de documenter les impacts positifs et négatifs des énergies renouvelables terrestres sur la biodiversité et les milieux naturels, et de proposer des solutions pour atténuer ces incidences. Décryptage avec Thomas Eglin, coordinateur du pôle « Sols, Paysages et Impacts environnementaux » à l’ADEME.

Nous vivons sur une planète bleue, une planète Mer devrait-t-on même dire, au regard de la surface de l’Océan, qui recouvre 71% de notre globe terrestre.

Cependant la mer n’atteint pas que les régions littorales des Outre-mer ou de l’Hexagone. En Auvergne, dans les Alpes ou les grandes plaines du Centre, nous sommes aussi en relation avec l’Océan. Presque tout ce que nous consommons passe par le transport maritime, et les données de nos tablettes magiques circulent le plus souvent grâce aux câbles déroulés au fond des océans.

Selon que l’on retienne les estimations de l’Évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (Efese) ou de la Commission européenne, la valeur monétaire associée à huit services écosystémiques en France se situe entre 18 et 49 milliards d’euros par an, soit 0,6 % à 1,8 % du PIB. Ces estimations ne peuvent cependant être interprétées comme la valeur de la nature en France. Il ne s’agit en effet que de l’agrégation de valeurs associées à un nombre limité de services écosystémiques, comme le service de récréation dans la nature (entre 5,8 et 29 milliards d’euros par an), ou la contribution de la pollinisation à la production agricole (entre 0,5 et 3,8 milliards d’euros par an). De plus, elles ne tiennent pas compte des valeurs de non-usage associées à la nature...

Il vise à améliorer les connaissances de la biodiversité locale, faune, flore, champignons, et les milieux naturels qui les abritent ; il permet de sensibiliser les élus, les acteurs socio-économiques et les citoyens à la préservation de cette biodiversité ; et il favorisera son intégration dans les politiques publiques d’aménagement du territoire… Les habitants du territoire sont invités à participer à inventaire de la faune et de et de la flore aux côtés de Paul Jouchet, qui porte les deux casquettes de naturaliste et d’animateur.

Imaginez un monde où les abeilles ont disparu, où nos forêts sont de plus en plus silencieuses, et où les océans se vident de la majorité des formes de vie.

Les mers et l’océan — auxquels la revue Futuribles a consacré toute une série d’articles entre 2020 et 2022 —, nous nourrissent, stockent le gaz carbonique, contribuent à la production d’électricité, sont un réservoir de biodiversité, mais sont aussi de plus en plus sous pression. Changement climatique, surpêche, pollutions… : les espèces aquatiques,…

On découvre ainsi qu'au moins 130 000 personnes ont participé à des programmes de sciences participatives en 2023, un chiffre en augmentation de 14% par rapport à l'année 2022 !

Le nombre minimal de participants à un programme de sciences participatives lié à la biodiversité marine ou littorale a quant à lui augmenté de 41%, pour atteindre 2648 en 2023.

Au sommaire notamment :

• Nouveaux guides des Scot sur la biodiversité
• Plongez dans l’écologie sensorielle et la Trame noire à travers des travaux novateurs alliant paysage et perception sensorielle.
• Du côté des territoires : focus sur le territoire Communauté de communes Bruyères, Vallons des Vosges, reconnue Capitale française de la biodiversité 2024, et sur ses actions exemplaires en faveur de la Trame noire et la biodiversité nocturne.
• Label "Villes et villages étoilés"