Biodiversité

Dans leur vie quotidienne, les Français peuvent agir en faveur de l’environnement en réduisant leur consommation d’énergie domestique. Récemment, un regain de vigilance a, par exemple, été observé en matière de sobriété énergétique, dans un contexte marqué par une augmentation des prix de l’électricité et du gaz. Même si la motivation environnementale n’est pas toujours la seule raison d’agir, ces formes d’implication individuelle reflètent pour partie l’appropriation des problèmes environnementaux par les Français. Pour autant, l’évolution des pratiques se révèle plus compliquée dès lors que la réduction des consommations d’énergie du foyer induit des investissements (rénovation énergétique, énergies renouvelables, etc.) qui peuvent s’avérer dissuasifs, notamment pour les ménages les plus modestes. point sur les résultats des dernières enquêtes réalisées sur le sujet.

La part d’articles traitant d’environnement a significativement augmenté ces dernières années dans la presse locale. C’est surtout à travers l’angle du climat et de l’aménagement du territoire que ces médias abordent la question. Malgré tout, en moyenne, moins de 6 % des articles parlent d’environnement.

Trop d'entreprises se contentent d'informations floues et peu détaillées, lorsqu'il s'agit d'identifier leurs impacts sur les écosystèmes.

Dans le détail, 93% des entreprises mentionnent désormais la nature et la biodiversité dans leurs rapports annuels ou leurs reportings obligatoires, sous la pression croissante de la société civile et des institutions qui attendent des acteurs privés qu’ils contribuent à la protection des écosystèmes. Pourtant, la part des entreprises qui effectuent un travail sérieux de reporting sur le sujet reste faible : à peine 26% d’entre elles publient ainsi des données détaillées permettant de quantifier leurs impacts sur les écosystèmes et les ressources naturelles, conformément au cadre reconnu par le Groupe de travail sur la divulgation d’informations financières liées à la nature (TNFD).

Une exploration inédite du traitement de l’écologie dans les séries françaises.

Enseignements : la fiction française parle d’écologie : 62% des programmes abordent le sujet, même brièvement, et les téléspectateurs y sont confrontés en moyenne toutes les 2h40 de contenus.

Un personnage sur 10 exprime une opinion vis-à-vis de l’écologie, positive pour les trois-quart d’entre eux. Ces personnages proviennent de toutes les catégories socio-démographiques. Fait rassurant, les opinions franchement climato-sceptiques ou climato-dénialistes ne sont pas représentées.

Dans le prolongement de son action de sensibilisation des journalistes au climat depuis la Cop21, Reporters d’Espoirs axe son Lab sur le thème de la biodiversité pour les trois années qui viennent (2025-2027). L‘association structure un programme pour faire monter en compétences l’écosystème journalistique sur la science et en particulier sur ce défi majeur du XXIe siècle, la biodiversité.

Une grande majorité d’Européens continuent de considérer le changement climatique comme une menace mondiale grave, 85 % des citoyens l’identifiant comme un problème majeur.

Le soutien à la politique climatique de l’UE reste fort: 81 % soutiennent l’objectif de neutralité climatique à l’échelle de l’UE d’ici à 2050.

Une proportion croissante d’Européens (38 %) déclarent également se sentir personnellement exposés aux risques environnementaux et climatiques. Les citoyens considèrent l’action pour le climat non seulement comme nécessaire, mais aussi comme bénéfique, tant sur le plan économique que social.

Une grande majorité des citoyens de l'UE disent prendre des mesures individuelles en faveur du climat (92 %) et font des choix durables dans leur vie quotidienne mais seulement 28% pensent qu'ils sont les mieux placés pour inverser la tendance par des actions individuelles.

La Grande Cause "Agir pour la biodiversité" en cohérence avec la Stratégie nationale biodiversité 2030, réponse de la France a ses engagements internationaux. Make.org a initié, de juin à septembre 2024, une grande consultation qui a permis de recueillir les propositions de plus de 375 000 citoyens et citoyennes. A partir des résultats de cette consultation, un plan d'actions est révélé ce jeudi 19 juin 2025. 6 projets répondant aux priorités citoyennes seront déployés et expérimentés pendant les 2 prochaines années.

La peur des animaux, également appelée biophobie, est une expérience humaine universelle. Néanmoins, s’il est logique sur le plan évolutif de craindre les prédateurs et les espèces venimeuses, certaines espèces engendrent des réactions de crainte alors qu’elles ne présentent aucun risque pour un être humain.

Ce type de peur a pour conséquence d’affecter la santé mentale individuelle des plus phobiques sans apporter de bénéfices. En outre, elle s’accompagne d’autres effets néfastes, non plus sur le seul plan individuel mais d’un point de vue écologique, tel que l’affaiblissement des efforts de conservation pour les espèces concernées.

En plus de cela, les Français sont également contre l’expérimentation animale. 86% veulent l’interdire quand il existe d’autres méthodes alternatives, et 83% sont contre l’élevage intensif. Enfin, 77% des personnes sondées souhaitent la création d’un statut juridique de “personne non-humaine” pour les animaux, une opinion en hausse de 14 points depuis 2019.

L'occasion de remettre en cause l'image stéréotypée que nous en avons et de réinterroger les stratégies d'info et de communication sur le changement climatique et la transition écologique.

A noter : Le climatoscepticisme témoigne surtout d’un rejet du sujet environnemental ; Derrière le climatoscepticisme, des rapports aux enjeux climatiques variés : 30% sont des potentiels alliés de la lutte climatique ;Être climatosceptique : une posture résultant d’un manque d’agentivité, de défense d’une identité ou d’un mode de vie plus qu’une défiance vis-à-vis de la science

Face à l’augmentation des événements climatiques extrêmes, les Français expriment une inquiétude massive et appellent à une réponse politique plus forte. Selon une enquête Ipsos bva pour le Réseau Action Climat, 93 % d’entre eux estiment que ces phénomènes s’aggravent, et 67 % souhaitent que l’État renforce sa planification écologique, même au prix d’un coût élevé pour les finances publiques. Énergies renouvelables, limitation des pesticides, zéro artificialisation nette : les attentes sont claires.

Les Français se montrent en revanche plus partagés sur la priorité à accorder à la lutte contre le changement climatique par rapport à d'autres enjeux. Si une majorité (56%) estiment que l'écologie doit faire partie des axes prioritaires du prochain gouvernement, 44% estiment à l'inverse que d'autres sujets méritent plus d'attention.

Pour la première fois dans l’histoire des exercices de prospective nationale, « France 2035, France 2050 » articulera deux horizons : dix ans, soit l’horizon traditionnel de la prévision et de la planification des politiques publiques, mais aussi vingt-cinq ans, soit une génération humaine, un laps de temps qui permet d’imaginer les bouleversements, les bifurcations, les transformations. S’il proposera des scénarios probables et souhaitables à ces deux horizons en se fondant sur des données robustes, « France 2035, France 2050 » a aussi pour ambition de s’engager sur des propositions concrètes pour infléchir et transformer le visage de la France, et ainsi la rendre plus prospère, plus solidaire et plus forte en Europe et dans le monde.

Europe's environment 2025 provides decision makers at European and national levels as well as the general public with a comprehensive and cross-cutting assessment on environment, climate and sustainability in Europe. 

Focus Etat de la biodiversité : The state of biodiversity in Europe is declining. An assessment of the state of nature shows that 81% of habitats, 39% of birds and 62% of non-bird species of community interest are in a poor or bad state (Figure 1), with a decreasing trend for the majority of these. In 2021, 38% of rivers, lakes, and transitional and coastal waters achieved a good or high ecological status; this share has changed little since 2010 (Figure 2).

Depuis les années 1990, le ministère chargé de l’Environnement mène de manière régulière des enquêtes quantitatives pour connaître les actions individuelles que les Français privilégient afin de protéger l’environnement. 

En 2024, pour un Français sur trois, la volonté de « laisser aux générations futures un environnement de qualité » est la principale raison d’agir à l’échelle individuelle en faveur de l’environnement.

Les enquêtés sont de plus en plus nombreux (+ 8 points en deux ans) à évoquer la protection de leur santé et celle de leurs proches comme étant leur principale motivation. Assez stable, la volonté de préserver la nature et la biodiversité est un facteur d’implication individuelle pour un Français sur cinq. Enfin, la proportion des enquêtés agissant en priorité pour limiter les conséquences du changement climatique baisse légèrement depuis deux ans (14 %).

Afin de suivre l’appropriation des enjeux environnementaux par les Français, le SDES dispose de deux baromètres d’opinion. Ces dispositifs d’enquête permettent de quantifier le niveau de sensibilité environnementale des Français et d’observer l’évolution de leurs préoccupations ainsi que de leurs attentes. Les derniers résultats montrent que, de manière générale, le changement climatique s’impose en 2023 comme le principal sujet de préoccupation des Français. À l’échelle de leur lieu de vie, c’est la pollution de l’air qui suscite le plus les inquiétudes des enquêtés. Jugeant que c’est d’abord aux pouvoirs publics d’agir, ils restent relativement peu disposés à transformer leurs modes de vie pour protéger l’environnement.

Survey of eight countries finds 82% of people support 30x30 biodiversity target, as progress stalls on protected areas.

In their survey of 12,000 people from eight countries – Argentina, Brazil, India, Indonesia, South Africa, Spain, Sweden and the United States – Sundström and his colleagues found high levels of support at the domestic level.

Argentinian and Brazilian respondents were the most supportive of their governments expanding protected areas – at 87.9% and 90% respectively. Swedish and US respondents were slightly less in agreement, at 66.3% and 71.2% respectively. Public support across all eight countries averaged 82.4%.

La société française plébiscite la police de l’environnement, selon un sondage commandé par l’Office français de la biodiversité (OFB). Si elle réclame davantage de contrôles, les agriculteurs ne sont pas cités comme étant la cible prioritaire (52 % à considérer que les agriculteurs devraient être plus contrôlés).

Des agents que 93 % des Français veulent voir davantage sur le terrain. Ils sont autant à considérer que la police de l’environnement est une « bonne chose ».

Pêche illégale, perturbation d'animaux, quad hors-piste: "Une personne sur vingt" était en infraction lors d'une campagne de contrôle dans les espaces naturels protégés français menée en mai par l'Office français de la biodiversité (OFB), a-t-il annoncé mercredi.

Elabe publie la 3ème édition du Baromètre des Territoires, en partenariat avec l’Institut Montaigne et SNCF. Réalisée auprès de 10 000 personnes dans les 12 régions métropolitaines. Des Français ouverts aux changements mais inégaux dans leurs possibilités d’adaptation aux évolutions économiques et climatiques

Une insécurité climatique, avec ses conséquences sur les conditions de vie et l’activité économique
- 1 Français sur 2 redoute de subir des conditions de vie de plus rudes à cause du dérèglement climatique (canicules, inondations, …) ; 4 sur 10 de subir des dégâts liés aux catastrophes naturelles sur leur habitation et/ou les infrastructures autour de chez eux (routes, lignes électriques …
- Les différences régionales apparaissent marquées dans ce domaine

Assistons-nous à un recul des ambitions climatiques ? Selon l'Observatoire international des opinions publiques sur le changement climatique, la situation est plus nuancée. Les citoyens critiquent plus les politiques menées que leur finalité.

Le 29 octobre 2024 a eu lieu la présentation des résultats de la grande consultation nationale "Comment protéger et restaurer ensemble la biodiversité ?", organisée par Make.org et l'Office français de la Biodiversité (OFB) et en présence des partenaires de la Grande Cause #AgirpourlaBiodiversité, parmi lesquels notre association Humanité et Biodiversité. Alors que l'appel à projets est à présent lancé, découvrez les propositions de chacun des six axes qui ressortent de cette consultation préalable.