Biodiversité

Réalisée à la fois à l’échelle biogéographique et à celle des sites Natura 2000, ces évaluations permettent de répondre aux obligations de la Directive Habitats-Faune-Flore tout en orientant les actions de gestion vers le maintien ou le rétablissement d’un état de conservation favorable. Ce guide constitue ainsi une compilation des ressources clés et retours d’expérience pour accompagner les gestionnaires dans leurs choix, faciliter la mise en œuvre d’actions adaptées et contribuer, à terme, à l’amélioration durable de l’état de conservation des habitats marins. 

« Avec la mise en œuvre du label "zone de protection forte en mer" et la labellisation de 63 sites, la France franchit une étape majeure vers l'objectif de 14,8 % de protection forte de son territoire maritime d'ici à 2026, affirmant ainsi une ambition claire pour la protection de la mer, patrimoine vivant de biodiversité », a déclaré Monique Barbut, ministre de la Transition écologique, à l'occasion d'un déplacement dans le Var, ce jeudi 18 décembre, en compagnie de Catherine Chabaud, ministre déléguée chargée de la Mer et de la Pêche.

L'e-mag ultramarin de l'environnement valorise les belles initiatives pour la biodiversité et le développement durable dans tous les outre-mer.

Edito signé par Nathalie Mercier-Perrin, présidente exécutive du Cluster Maritime Français.

Originaire des côtes atlantiques américaines tempérées et tropicales, le crabe bleu s’est introduit en Méditerranée au début du XXe siècle, probablement par les eaux de ballast et/ou à des fins aquacoles, et a envahi progressivement le bassin méditerranéen, de la mer Noire et des pays européens de...

Cartographie des espaces à préserver de toute artificialisation (sous-action n°1), sur le suivi de l’artificialisation prévisionnelle et effective des projets et des aménagements et sur l’identification de sites susceptibles d’être désartificialisés (sous-action n°2). 

Pour la première fois, une équipe de scientifiques a évalué la circulation « cachée » océanique grâce à des observations directes de l'océan profond (1000 m). Cette circulation, induite par les tourbillons océaniques, est capable de transporter de la chaleur et du sel (les deux propriétés clés de l'océan) sans modifier les courants marins et la densité de l'eau de mer. Les scientifiques ont montré que cette circulation est 5 fois plus efficace pour changer la température et la salinité de l'océan que son équivalent qui « n'est pas caché » (c'est-à-dire qui modifie courants marins et densité de l'eau de mer). Cette évaluation a été rendue possible grâce à l'intelligence artificielle et au réseau international de mesures autonomes de l'océan Argo.

Se déclarer « pêcheur dans le Parc national » et déclarer ses captures, c’est s’engager dans la gestion de la ressource et dans la pérennisation d’une activité de pêche de loisir durable. Les données récoltées par l’application permettront d'améliorer les connaissances et de mettre en place, si nécessaire, des modes de gestion adaptés aux pratiques et à la ressource. L’implication pleine et entière des pêcheurs est indispensable pour que perdure cette activité ancrée depuis toujours dans les Calanques.

Alors que des millions de tonnes de plastique se déversent chaque année dans nos océans, la quantité ingérée pouvant être fatale aux animaux ou oiseaux marins serait "bien plus faible" qu'imaginé, alerte lundi une étude.

L'équivalent en plastique de presque trois morceaux de sucre pourrait ainsi être fatal à un macareux moine, aussi appelé perroquet de mer, oiseau emblématique de l'Atlantique nord, pointe-t-elle.

Articulé autour de trois piliers stratégiques — Comprendre, Agir, Repenser —, ce plaidoyer trace une feuille de route vers un océan sain et résilient d’ici 2030. S’il est mis en œuvre efficacement, ce plaidoyer permettra de garantir que :

• La recherche scientifique, ainsi que les savoirs traditionnels des peuples autochtones et des communautés locales, constituent la base de la prise de décision ;

• Les solutions fondées sur l’océan soient déployées à grande échelle, libérant tout leur potentiel d’atténuation et d’adaptation tout en générant des co-bénéfices pour la nature et les populations ;

• Nos systèmes socio-économiques, financiers et politiques soient profondément repensés pour passer de modèles fondés sur l’exploitation au profit d’approches fondées sur la protection du vivant, la sobriété et l’interdépendance.

Le rapport de cette année met en évidence les transformations majeures en cours – l’atlantification apportant des eaux plus chaudes et plus salées vers le nord, les espèces boréales s’étendant vers le nord dans les écosystèmes arctiques et les « rivières qui roulent » alors que le dégel du pergélisol mobilise le fer et d’autres métaux.

Entre 2019 et 2023, un total de 222 zones humides ont été identifiées comme sites d'importance internationale selon la Convention de Ramsar, dont la moitié est déjà désignée comme telles, soulignant ainsi leur valeur écologique.
Cependant, plusieurs populations d'oiseaux d'eau font face à des préoccupations croissantes, notamment l’Erismature à tête blanche, qui est en déclin. Les changements climatiques et la perte d’habitats sont des facteurs particulièrement préoccupants pour leur survie.
En revanche, 19 populations d'oiseaux présentent des signes d’augmentation, surtout dans des régions comme l'Europe du Nord-Ouest, ce qui est encourageant. Néanmoins, la menace de l’influenza aviaire pèse lourdement sur les oiseaux sauvages, rendant la surveillance et la conservation essentielles.

En tant que deuxième espace maritime mondial avec 11 millions de km² de zone économique exclusive, 20 000 km de côtes, une biodiversité unique, et une économie bleue représentant 1,5 % du PIB et 525 000 emplois, la France dispose d’atouts majeurs. Mais sa présence dans tous les océans du monde lui impose aussi certaines responsabilités tant sur le plan géopolitique qu’environnemental.

Le Conseil d’État analysera, dans son étude 2026, l’adaptation des politiques publiques à ce nouveau contexte : leurs forces, leurs limites et les évolutions nécessaires pour répondre durablement aux défis de la mer.

Malgré leur importance, les zones humides méditerranéennes côtières figurent parmi les milieux les plus menacés de la région : elles sont confrontées à un ”coastal squeeze” qui pourrait entraîner la perte de 69 à 92 % des marais côtiers d’ici 2100, menaçant les moyens de subsistance et la sécurité des communautés côtières si des mesures urgentes ne sont pas prises.

L’Ifrecor, en collaboration avec les Terres Australes Antarctiques Françaises, a développé un guide sur les apports des méthodes innovantes pour l’évaluation de l’état des récifs coralliens. Ce guide dresse un état des lieux de méthodes dites innovantes (photogrammétrie, systèmes d’acquisition d’images et de vidéos sous-marines, ADN environnemental, acoustique passive, télédétection, etc.) en 2025.

Les niveaux importants de captures accidentelles de petits cétacés en Europe ont conduit un groupe international de 26 ONGs à demander en 2019 des mesures d’urgence auprès de la Commission Européenne envers plusieurs pays dont la France, afin notamment de réduire les captures de dauphins communs dans le golfe de Gascogne. Le dernier plan d’action au niveau national implique une fermeture de la pêche du 22 janvier au 20 février 2024 à 2026 pour les bateaux de plus de 8m équipés d’engins capturant le plus de dauphins communs : filets maillants, trémails, chaluts pélagiques en bœufs et à panneaux, chaluts de fond en bœufs et sennes pélagiques.

Le document commence par décrire l’état de l’espace maritime français, le deuxième plus vaste du monde sur près de 11 millions de km2.

Seuls 5 % des habitats marins d’importance européenne sont bien conservés en France hexagonale.

Pour expliquer ce chiffre, la publication propose un tour d’horizon des pressions affectant les océans  telles que la surpêche, les pollutions et le réchauffement climatique.

Elle met également en lumière les actions engagées pour préserver les milieux marins, notamment au sein des aires marines protégées.

Une étude, publiée jeudi dans la revue scientifique « Nature Communications », montre les risques encourus par le zooplancton si l’exploitation minière à grande échelle devait avoir lieu.