Based on an extensive model intercomparison, we assessed trends in biodiversity and ecosystem services from historical reconstructions and future scenarios of land-use and climate change. During the 20th century, biodiversity declined globally by 2 to 11%, as estimated by a range of indicators. Provisioning ecosystem services increased several fold, and regulating services decreased moderately. Going forward, policies toward sustainability have the potential to slow biodiversity loss resulting from land-use change and the demand for provisioning services while reducing or reversing declines in regulating services.
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Henrique M. Pereira et al., Global trends and scenarios for terrestrial biodiversity and ecosystem services from 1900 to 2050. Science 384, 458-465 (2024 ). DOI: 10.1126/science.adn344
A noter "2 % à 11 % de la perte de la biodiversité au cours du XXe siècle est due au seul changement d’affectation des sols, premier facteur de l’érosion du vivant"
Les auteurs ont constaté qu'il existe une diversité frappante de contextes socio-économiques, environnementaux et politiques pour les forêts et la sylviculture en Europe et même à l'intérieur des pays, qui affectent l'impact de la stratégie forestière. Dans le même temps, il y a des questions communes pour la gouvernance et la gestion des forêts dans toute l'Europe, y compris un fossé considérable entre les intérêts en matière de foresterie et de conservation et l'impact croissant des changements climatiques et des perturbations forestières connexes.
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Pecurul-Botines, M., Secco, L., Bouriaud, L., Giurca, A., Brockhaus, M. & al., G. 2023. Répondre aux objectifs de la stratégie forestière de l'Union européenne: une évaluation européenne comparative. De la science à la politique 15. Institut européen des forêts. https://doi.org/10.36333/fs1via @europeanforest et @AgroParisTech Documentation Nancy
Alors que la deuxième stratégie nationale pour la mer et le littoral se profile, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) entend peser sur sa définition. Estimant "médiocre" le bilan de la première édition, la troisième assemblée plaide singulièrement pour une sobriété des usages allant "bien au-delà du monde maritime". Elle invite également à revoir la gouvernance de la mer et à renforcer la cohérence des services de l’État et des politiques publiques.
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Publié le 31 mai 2023 par Frédéric Fortin , MCM Presse pour Localtis
Coastal communities are on the frontlines of three accelerating global change drivers, climate change, blue growth, and the expansion of area-based conservation, leading to a “triple exposure” scenario. Despite efforts to maximize social benefits from climate, development, and conservation, externally driven processes can converge to amplify vulnerabilities and inequalities.
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David A. Gill, Jessica Blythe, Nathan Bennett, Louisa Evans, Katrina Brown, Rachel A. Turner, Jacopo A. Baggio, Dana Baker, Natalie C. Ban, Victor Brun, Joachim Claudet & al. One Earth, Volume 6, Issue 2, 2023 https://doi.org/10.1016/j.oneear.2023.01.010.
Afin d’améliorer le recensement des dépenses favorables, la mission recommande d’approfondir les exercices de budgétisation verte de l’État et des collectivités en matière de biodiversité et de suivre plus spécifiquement les dépenses des départements. Les financements actuels sont limités au regard des objectifs poursuivis par la stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) pour 2030. Une partie des mesures fait l’objet d’un financement existant ou annoncé porté par d’autres politiques publiques et devant mieux prendre en compte les enjeux de biodiversité. Le niveau actuel comme les besoins nouveaux de financement en faveur de la biodiversité restent très inférieurs au montant des subventions dommageables...
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Dans ce rapport , sont listées un certain nombre de préconisations. Document en téléchargement.
Pendant ces six jours, des acteurs du monde maritime ouvriront des pistes de réflexions sur les enjeux marins. L’Institut répond présent, via une intervention de François Houllier, Président directeur général de l’Ifremer, lors d’une table ronde portant sur la thématique « Pêche, biodiversité marine et sécurité alimentaire », prévue le mardi 20 septembre.
En 2022, il aura fallu à notre pays seulement 4 mois pour consommer tout ce que la nature est en capacité de régénérer en une année. Le WWF se projette dans la France de 2027, à travers trois scénarios écologiques probables : le “laisser aller”, les “engagements déjà pris”, la “planification écologique''. Des indicateurs concrets pour mieux comprendre l’état écologique de la France et formuler au gouvernement des recommandations
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Ce 5 mai 2022 marque le Jour du dépassement de la France
La crise sanitaire a rappelé l'importance de la sécurité de l'approvisionnement alimentaire et du maintien d'une agriculture forte et qualitative. Dans ce contexte, la préservation des terres agricoles est essentielle. Or l'artificialisation des sols au détriment de l'agriculture se poursuit, en raison notamment de l'étalement urbain, du développement des transports et des infrastructures, et de la spéculation foncière. La concentration des terres continue également, à l’opposé du modèle d'agriculture à caractère familial promu par les lois agricoles successives. Une véritable politique foncière agricole permettrait de mieux maîtriser et réguler l'évolution du foncier agricole. La Cour formule trois recommandations à cet effet.
Il est temps pour les chercheurs de tracer le chemin qui permettra d’atteindre le monde sobre et soutenable de demain, de multiplier les initiatives ambitieuses à même de répondre aux enjeux socio-écologiques, comme celles de transformer des innovations high-tech en low-tech.
Join WWF and OECD for high-level dialogues aimed at informing the development of better, greener and more resilient post-COVID-19 societies. There is widespread recognition that the world should not return to business as usual. In the aftermath of the COVID-19 crisis, it is more imperative than ever to change our relationship with nature and our impacts on the climate, biodiversity and improve access to clean water and sanitation.
La protection de l’environnement est essentielle, comme en témoignent la hausse des températures, la fonte des glaciers, la disparition d’espèces animales, etc. Pour les économistes, cette question a véritablement pris forme au milieu du 20ème siècle. Différents instruments économiques ont été progressivement proposés aux décideurs publics, certains étant intégrés aux politiques publiques. Désormais, avec les avancées dans les autres disciplines, et en particulier en psychologie, les économistes se tournent de plus en plus vers des incitations non-monétaires. Mais la question de leur efficacité se pose…
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via @MondesSociaux, Magazine des recherches en Sciences Humaines et Sociales.
Article des chercheurs Magali Jaoul-Grammare, Benjamin Ouvrard, Anne Stenger · Publié 07/01/2019 · Mis à jour 24/01/2019
En 2050, l’agriculture européenne devrait connaître une hausse des exportations ainsi qu’une baisse des surfaces cultivables favorable à une transition agro-écologique, selon une étude publiée le 14 février par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).
C’est à la demande de la profession agricole (Pluriagri[1]) que l’Inrae s’est penché sur les scénarios disponibles pour limiter les pressions dues au réchauffement climatique dans les grandes régions agricoles européennes en 2050, compte-tenu du progrès technique et des transitions alimentaires.
[FUTURE-CHECKING] Sur le modèle du très contesté marché carbone censé lutter contre l'emballement climatique, le concept de « crédits biodiversité » rémunérant des initiatives de préservation de la nature fait son chemin. Entre accaparement des terres et risques de greenwashing, les modalités de cette nouvelle « bioéconomie » – défendue notamment par Emmanuel Macron – alimentent la controverse. A-t-elle réellement de quoi freiner l'effondrement du vivant ?
Sílvia Helena Galvão de Miranda (Escola Superior de Agricultura Luiz de Queiroz) est économiste avec une expertise qui porte notamment sur la sécurité alimentaire, l'agro-industrie et le commerce international. En écho avec la présentation de Roxane San Silvestri du Campus de la Transition, Silvia Helena partagera avec nous ce qu'est la transition écologique pour un pays comme le Brésil.
L’écologie populaire existe et doit être reconnue, même si elle n’entre pas dans le cadre du discours écologique dominant défendant la politisation de ces enjeux.
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Auteur : Theodore Tallent, Chercheur en science politique et environnement au Centre d'Etudes Européennes et de politique comparée, Sciences Po
Il nous faut trouver des moyens pratiques d’inverser la spirale social‐écologique vicieuse dans laquelle nous sommes pris – nous détruisons l’habitat qui nous contient.
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Auteur : Éloi Laurent , Enseignant à Sciences Po et à l’Université de Stanford, économiste senior à l’Observatoire français des conjonctures économiques, Sciences Po
Cette nouvelle étude d’I4CE passe en revue 11 « chantiers » de l’adaptation, du renforcement de la sécurité civile à la recomposition des territoires littoraux en passant par la résilience des infrastructures de transport. Pour chacun d’entre eux, elle identifie les mesures à mettre en place immédiatement et les besoins de financements publics associés. D’autres mesures devront être prises mais nécessitent d’abord des arbitrages, sur le niveau d’ambition ou le partage de l’effort entre le public et le privé. L’étude recense les éléments de coûts disponibles pour nourrir ces grands choix collectifs.
Les travaux de la mission CGEDD-CGAAER relative aux relations entre l’eau et l’agriculture dans le contexte du changement climatique s’inscrivent dans une vision à 30 ans de l’agriculture et de ses trajectoires d’évolution, en intégrant les projections climatiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui se traduiront demain par des tensions plus fortes en matière d’accès à la ressource et de partage de l’eau entre ses usagers. La mission a organisé son travail autour des neuf thèmes de la lettre de commande et de sept études de cas choisies pour prendre en compte une diversité des situations des territoires et des filières agricoles face au changement climatique, et ancrant la mission dans une réalité de terrain
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Rapport n° 012819-01 (format pdf - 13.2 Mo - 14/12/2020)Temps de téléchargement estimé : 3 min 35 s (512 K), 1 min 47 s (1024 K), 53 s (2 M), 21 s (5 M).
Pour les populations locales, il est devenu bien plus difficile de contribuer à la préservation de la vie sauvage.
La pandémie de COVID-19 entraîne une augmentation de la pauvreté et des inégalités (Perspectives économiques mondiales), ce qui renforce encore la nécessité de veiller à ce que la reprise soit inclusive et durable. Pour les populations locales qui se retrouvent subitement privées des avantages économiques directs qu’elles tirent de la nature, il est devenu bien plus difficile de contribuer à la préservation de la vie sauvage . L’adoption du cadre des Nations Unies sur la biodiversité pour l'après-2020 (a) sera une étape clé vers la concrétisation de la vision définie à l’horizon 2050 par la Convention pour la biodiversité biologique : « vivre en harmonie avec la nature ». Or il faut bien reconnaître qu’il est parfois très difficile de cohabiter avec la nature, et en particulier avec les espèces sauvages, et que les solutions mondiales ne sont pas toujours facilement transposables au niveau local.
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Par Alexandra Zimmermann (Conseillère principale auprès du Programme mondial pour la vie sauvage) le 17 novembre 2020 dans la rubrique blog du site web de la Banque mondiale.
Par Alexandra Zimmermann (Conseillère principale auprès du Programme mondial pour la vie sauvage) le 17 novembre 2020 dans la rubrique blog du site web de la Banque mondiale.
Quand nous diminuons nos pressions sur la biodiversité, nous observons rapidement des changements très concrets...
Notre comportement est souvent la cause directe ou indirecte de l’effondrement de la biodiversité. Nul ne peut désormais ignorer que la destruction des habitats naturels, notamment la déforestation, le fractionnement des écosystèmes par les infrastructures de transport, l’urbanisation et l’agriculture, l’élevage intensif, la mondialisation accélérée des échanges et la commercialisation d’animaux sauvages ont favorisé la fréquence d’émergence de nouvelles maladies d’origine animale comme le Covid 19, Ebola ou le sida.
Chaque action engagée devra apporter la preuve de son efficacité afin que chacun ait une conscience claire et immédiate de sa contribution à la préservation de la planète et de l’humanité »
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Par Pierre Dubreuil Directeur général de l’Office français de la biodiversité le 20 juillet 2020.
Ce Décryptage dresse une cartographie critique des différents concepts proposant d’intégrer la santé humaine à son environnement animal et écologique, de leurs forces et de leurs faiblesses, sous les angles de l’intégration effective des dimensions du développement durable, et de leur mise en politique.
Parmi les 2 000 maladies infectieuses et parasitaires affectant l’espèce humaine, 60 % ont une origine animale. L’émergence de ces maladies peut elle-même être liée à la pression qu’exercent les humains sur les écosystèmes, notamment lorsque des forêts sont détruites pour l’agriculture, que des animaux sauvages sont braconnés ou mis en contact avec des animaux d’élevage, regroupés en grand nombre. Les évolutions des modes de vie, dont les modes alimentaires, et des modes de production agricole, y compris sous l’effet du changement climatique, bouleversent les équilibres naturels et augmentent les risques de transmission de pathogènes.
" Les approches systémiques de la santé (One Health et EcoHealth) permettent d’appréhender ces interactions, d’imaginer comment mieux se prémunir des risques et de repenser nos relations avec la « nature », qui ne peut plus être vue uniquement comme une ressource. "
Le 1er décembre 2018, les ministres chargés de l'agriculture, l'environnement, la santé et la recherche ont confié au préfet Pierre-Etienne Bisch une mission de coordination interministérielle du plan d'actions sur les produits phytopharmaceutiques et du plan de sortie du glyphosate, tous deux étant intégrés au plan Ecophyto II+, arrêté le 10 avril 2019, par le Comité d'orientation stratégique et de suivi (COS). Le 1er décembre 2018, les ministres chargés de l'agriculture, l'environnement, la santé et la recherche ont confié au préfet Pierre-Etienne Bisch une mission de coordination interministérielle du plan d'actions sur les produits phytopharmaceutiques et du plan de sortie du glyphosate, tous deux étant intégrés au plan Ecophyto II+, arrêté le 10 avril 2019, par le Comité d'orientation stratégique et de suivi (COS).
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A noter "2 % à 11 % de la perte de la biodiversité au cours du XXe siècle est due au seul changement d’affectation des sols, premier facteur de l’érosion du vivant"