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Bernadette Cassel
October 27, 2024 12:43 PM
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The CpxAR signaling system confers a fitness advantage for flea gut colonization by the plague bacillus 19 August 2024
Brandon Robin, Amélie Dewitte, Véronique Alaimo, Cecile Lecoeur, François Pierre, Gabriel Billon, Florent Sebbane, Sébastien Bontemps-Gallo ------ NDÉ Traduction RÉSUMÉ L'adaptation de Yersinia pestis, l'agent de la peste transmis par les puces, à des conditions environnementales fluctuantes est essentielle pour la colonisation réussie des puces vectrices. Une analyse transcriptomique comparative antérieure a montré que la voie Cpx de Y. pestis est régulée à la hausse chez les puces infectées. Le système à deux composants CpxAR est un élément de la réponse au stress de la membrane et est essentiel au maintien de l'intégrité de la cellule. [...] IMPORTANCE Notre connaissance des mécanismes utilisés par le bacille de la peste pour infecter la puce vectrice est limitée. La régulation de la réponse au stress de la membrane sous le contrôle de la voie de signalisation Cpx a déjà été démontrée dans une précédente étude transcriptomique. Ici, nos approches in vivo et in vitro suggèrent un modèle dans lequel Y. pestis utilise le système phosphorelais* CpxAR pour détecter et répondre au cuivre présent dans l'intestin de la puce, optimisant ainsi la colonisation de l'intestin de l'insecte. En d'autres termes, le système est essentiel à l'adaptation de la bactérie à la puce. ------ Complément * Les systèmes à deux composants ou TCS pour « Two-Components System » sont des systèmes de phosphorelais pour la régulation des gènes chez les bactéries en réponse à un stimulus extracellulaire. Ces systèmes permettent à la bactérie de répondre à ce stimulus afin de recouvrer un état physiologique basal." via Claire Lallement. Caractérisation des séquences d’insertions ISCR bactériennes impliquées dans la résistance aux antibiotiques. Médecine humaine et pathologie. Université de Limoges, 2018. https://theses.hal.science/tel-02306486v1/file/2018LIMO0035.pdf
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Bernadette Cassel
July 20, 2022 4:18 AM
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Avec l'arrivée de l'été, les scientifiques craignent une recrudescence des épidémies de peste dans les campagnes de l'ouest des États-Unis, au sein de la faune locale avec un risque de transmission à l'Homme. Publication 28 juin 2022 Oui, vous avez bien lu : la peste, la maladie qui a tué près de 200 millions de personnes de l'Asie Centrale à l'Italie en passant par la Mésopotamie et divisé par deux la population européenne au milieu du 14e siècle. La peste est plus qu'un pan lointain de notre histoire, elle existe encore et reste même plutôt répandue. La peste n'a jamais été éradiquée et circule toujours chez certains mammifères comme les chiens de prairie, les lièvres, les coyotes, les putois à pieds noirs et même les animaux domestiques. La maladie est présente sur tous les continents à l'exception de l'Océanie et de l'Antarctique, mais elle est particulièrement répandue à Madagascar, au Pérou et en République démocratique du Congo. Aux États-Unis, la plupart des cas surviennent entre la fin du printemps et le début de l'automne à l'Ouest, notamment dans les États du Nouveau-Mexique, du Colorado, de l'Arizona, de la Californie, de l'Oregon et du Nevada. En août 2021, les autorités californiennes ont été contraintes de fermer certaines parties du lac Tahoe après la découverte d'une carcasse de tamia positive à la peste bubonique. Quelques semaines plus tard, la peste était diagnostiquée chez un habitant du Nouveau-Mexique, probablement transmise par une puce rapportée par un animal domestique. Les épidémies de l'une des maladies les plus mortelles de l'histoire peuvent paraître effrayantes, mais grâce aux antibiotiques, la peste n'est généralement plus létale si elle est traitée. De nos jours, les États-Unis enregistrent sept cas humains par an, pour la plupart des cas de peste bubonique, transmise par les morsures de puces et caractérisée par l'apparition de ganglions lymphatiques gonflés et douloureux appelés bubons. [Image] La bactérie à l'origine de la peste, Yersinia pestis, assombrit l'intestin de cette puce de rat ; si la puce mord un autre animal, la peste infiltre la plaie et infecte le nouvel hôte.
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Bernadette Cassel
December 27, 2021 6:28 AM
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Acquisition of yersinia murine toxin enabled Yersinia pestis to expand the range of mammalian hosts that sustain flea-borne plague David M. Bland, Adélaïde Miarinjara, Christopher F. Bosio, Jeanette Calarco, B. Joseph Hinnebusch PLoS Pathogens Published: October 14, 2021 Traduction : La bactérie Yersinia pestis provoque la peste bubonique hautement létale chez une grande variété de mammifères et est transmise principalement par les piqûres de puces infectées. Au cours de sa récente divergence évolutive avec Yersinia pseudotuberculosis, un pathogène bénin incapable de se transmettre par les puces, Y. pestis a acquis un nouveau gène qui code pour une enzyme phospholipase appelée toxine murine de Yersinia (Ymt). Il s'agissait d'une étape critique dans la transition vers un cycle de vie transmis par les insectes, car il a été signalé que l'activité de l'Ymt améliore considérablement la survie de la bactérie dans l'intestin de la puce. Le séquençage génomique récent d'anciennes souches de Y. pestis a révélé que certaines étaient dépourvues d'Ymt, ce qui a conduit à la conclusion que ces souches n'étaient pas transmises par la piqûre de puce. Ici, nous rapportons que l'importance de Ymt pour la survie chez la puce dépend fortement de la source de sang de l'hôte. Ymt est nécessaire si les puces absorbent Y. pestis dans du sang de souris, d'humain ou de rat noir, mais n'est pas nécessaire si du sang de rat brun est utilisé. Nous concluons que d'anciennes souches de Y. pestis dépourvues de Ymt ont pu circuler dans certains cycles de transmission puces-rongeurs. L'acquisition de Ymt a cependant permis à Y. pestis d'étendre considérablement sa gamme d'hôtes à une gamme écologiquement large de mammifères et de leurs puces. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] A Y. pestis Ymt mutant induces PIER in X. cheopis fleas when brown rat blood is used for the infectious blood meal.
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Bernadette Cassel
August 25, 2018 4:33 AM
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"Plague is mainly a disease of wild rodents, and their parasitic fleas are considered the transmitting vectors." (...) Human plague associated with Tibetan sheep originates in marmots. Ruixia Dai, Baiqing Wei, Haoming Xiong, Xiaoyan Yang, Yao Peng, Jian He, Juan Jin, Yumeng Wang, Xi Zha, Zhikai Zhang, Ying Liang, Qingwen Zhang, Jianguo Xu, Zuyun Wang, Wei Li. PLOS - Published: August 16, 2018 "... Several possible scenarios may explain how Tibetan sheep become infected by marmots. First, they could be infected by contact with the bodies of dead marmots. Our field observations showed that Tibetan sheep have a habit of licking the bodies of dead rodents such as marmots, which may be a means of ingesting micronutrients in the plateau environment. Previously, a study successfully induced plague infection by feeding or smearing Y. pestis in the mouths of Tibetan sheep [27]. Another possible cause is that Tibetan sheep could be infected by fleas such as Callopsylla dolabris or Oropsylla silantiewi. These are the main parasitic fleas in M. himalayana. Even though they have comparatively specific host selection, they have been found to attack human beings or other animals after the death of their preferred host [6]. Previous research has shown that C. dolabris and O. silantiewi bite and can suck the blood of Tibetan sheep in the laboratory, and the sheep can become infected and die after being challenged for 10 days [27]. The above evidence shows that fleas play an important role in Y. pestis transmission from marmots to Tibetan sheep."
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June 12, 2018 11:16 AM
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Les scientifiques ont identifié deux victimes de la peste vieilles de 3.800 dans la région de Samara (Russie)… Publié le 11.06.2018 "Leur découverte « repousse de 1 000 ans l’âge supposé de la peste bubonique ». Des scientifiques ont montré que la maladie fait des ravages chez l’homme depuis quatre millénaires. Ils ont identifié la peste comme cause de la mort sur deux corps enterrés depuis 3.800 ans, dans la région de Samara (Russie), entre Moscou et la frontière kazakhe." (...) [Image] About 3,800 years ago, the two victims of the plague were buried together in the Samara region in present-day Russia. A research team led by the Max Planck Institute for the History of Science discovered, on the basis of the genomes of the plague pathogens, that the deadly disease is much older than previously thought. [via] Oldest bubonic plague genome decoded | Max-Planck-Gesellschaft, 08.06.2018 https://www.mpg.de/12072522/oldest-bubonic-plague-dna-ever-sequenced
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October 9, 2017 5:50 PM
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"Trente-trois personnes sont décédées. L’OMS met en garde contre un risque élevé de propagation dans le pays. Les villes sont également touchées." Par Laurence Caramel LE MONDE Le 04.10.2017 à 17h55 • Mis à jour le 06.10.2017 à 07h15 "... L'épidémie actuelle comprend les deux formes de l’infection : la peste bubonique véhiculée par les rats infectés à travers des piqûres de puce et la peste pulmonaire transmise de personne à personne par la toux. La propagation des campagnes vers les villes de Yersinia pestis – le bacille responsable de la peste – a été favorisée par la déforestation et les feux de brousse. Mais, en ville, l’absence de réseaux d’assainissement et de collecte de déchets satisfaisants alimente à son tour la prolifération des rongeurs." (...)
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Bernadette Cassel
October 26, 2015 4:33 AM
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il y a des milliers d'année, la peste était déjà étonnamment répandue. Elle faisait partie du quotidien, incontestablement. Est-ce qu'elle tuait ? Peut-être. Mais elle ne se transmettait sans doute pas aussi vite qu'au Moyen Âge.
Car le portrait de la peste de l'âge du Bronze, dressé d'après son ADN, suggère qu'elle était alors moins dangereuse. D'abord, elle ne possédait pas le gène qui lui permet de survivre sans encombre dans l'estomac de la puce. Une surprise pour les scientifiques, qui pensaient que la bactérie de la peste avait acquis ce gène bien plus tôt dans son histoire, tant elle ne semble pouvoir vivre sans lui aujourd'hui. En fait, il n'est probablement apparu que vers la fin de l'âge du Bronze. Car il n'est présent que dans le bacille de l'individu le plus récent, qui vivait en 950 av. J.-C.
Ces éléments, ainsi que d'autres indices génétiques, suggèrent que les puces, fortement impliquées dans la grande peste noire du Moyen Âge, ne transmettaient pas encore la maladie à l'âge du Bronze. Une hypothèse renforcée par l'absence d'une mutation nécessaire à la forme de peste qui se transmet par les puces, la peste bubonique − du nom des bubons, ces gonflements douloureux des ganglions lymphatiques souvent décrits dans les textes médiévaux. L'autre forme de peste est pulmonaire et ne se transmet que par contact direct entre les hommes. À l'âge du Bronze, les rats et leurs puces ne constituaient donc pas ce vecteur et ce réservoir essentiels dans le développement des épidémies ultérieures.
[L'étude] Early Divergent Strains of Yersinia pestis in Eurasia 5,000 Years Ago - Cell, 22.10.2015 http://www.cell.com/cell/pdf/S0092-8674(15)01322-7.pdf
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November 24, 2014 4:04 AM
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L'OMS a annoncé l'apparition de cas de peste à Madagascar et mis en garde contre le danger qu'elle se développe rapidement dans la capitale Antananarivo.
[Image] La peste, maladie mortelle, est causée par le bacille Yersinia pestis, et principalement véhiculé par le rat noir, qui la transmet à l'homme par l'intermédiaire de... la puce.
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Bernadette Cassel
December 24, 2013 1:18 PM
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Antandrohomby, 24 décembre 2013 (IRIN) - En 2013, la saison de la peste bubonique est arrivée plus tôt qu’à l’habitude à Madagascar. Il semble aussi que la prévalence d’une souche plus mortelle de la maladie ait augmenté. Entre septembre et décembre, le ministère de la Santé a rapporté 42 décès connus et 84 cas de peste dans quatre districts sur les 112 que compte le pays. Les cas ont été enregistrés dans divers lieux géographiques : Mandritsara, dans le nord, Soanierana Ivongo, dans le nord-ouest, Ikongo, dans le sud-ouest, et Tsiroanomandidy, dans les hauts plateaux centraux. La peste, communément appelée « mort noire » en raison de la couleur des bubons – les ganglions lymphatiques infectés – qui sont caractéristiques de la maladie, est causée par la bactérie Yersinia pestis et existe depuis plusieurs millénaires. La bactérie est transmise à l’homme par la piqûre d’une puce infectée. Les puces des rats et des autres rongeurs sont les premiers vecteurs, mais d’autres animaux ou insectes peuvent aussi être porteurs de la bactérie.
[...]
[Image] « Ny Hantra Andriatsifasoa, 10 ans, a survécu à la peste bubonique après avoir été infecté en 2011 »
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Bernadette Cassel
October 25, 2022 12:00 PM
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Les maladies infectieuses représentent l'un des plus puissants mécanismes sélectifs dans le développement de notre civilisation. Des scientifiques ont trouvé des preuves ADN de l'impact de la peste noire sur le développement humain. Une analyse de l'ADN prélevé sur d'anciens survivants et victimes révèle que la maladie, qui a décimé l'Europe au 14e siècle, subsiste encore aujourd'hui. Guru Med | 22 Oct 2022 "De nombreux Européens présentent des anomalies génétiques qui ont préservé leurs ancêtres de la peste bubonique, selon une étude publiée mercredi (lien plus bas). Selon cette étude récente, à la suite de la peste noire qui a ravagé l’Europe en 1348, cette maladie infectieuse a tué d’énormes pans de population sur tout le continent, provoquant la plus grande vague d’évolution biologique jamais détectée chez l’humain. Il s’avère que des mutations génétiques spécifiques ont rendu les humains considérablement plus aptes à survivre à la pandémie. Néanmoins, cette protection a un coût : les personnes porteuses des gènes de résistance à la peste sont plus susceptibles de développer des maladies immunologiques, notamment la maladie de Crohn. La bactérie Yersinia pestis, qui est véhiculée par les puces, est à l’origine de la peste bubonique. Bien que cette maladie touche l’homme depuis plusieurs milliers d’années, elle a frappé l’Europe médiévale avec une telle intensité que les spécialistes se sont demandé si la peste noire n’avait pas modifié la composition génétique de l’Europe." (...) Image d’entête : manuscrit suisse du XVe siècle représentant des personnes atteintes de la peste bubonique, souffrant de ganglions lymphatiques enflés. (VCG Wilson/ Corbis)
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Bernadette Cassel
May 22, 2022 2:03 PM
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Reevaluation of the Role of Blocked Oropsylla hirsuta Prairie Dog Fleas (Siphonaptera: Ceratophyllidae) in Yersinia pestis (Enterobacterales: Enterobacteriaceae) Transmission Adélaïde Miarinjara, David A Eads, David M Bland, Marc R Matchett, Dean E Biggins, B Joseph Hinnebusch Journal of Medical Entomology, Volume 59, Issue 3, May 2022, Pages 1053–1059 05 April 2022 Traduction : Les chiens de prairie de l'ouest des États-Unis connaissent périodiquement des épizooties de peste, causée par la bactérie pathogène Yersinia pestis transmise par les puces. Une première étude a indiqué que Oropsylla hirsuta (Baker), la puce de chien de prairie souvent vectrice de la peste la plus abondante, transmet rarement Y. pestis par le mécanisme classique de blocage de la puce. Plus récemment, un autre mode de transmission en phase précoce a été proposé comme étant le moteur des épizooties de chiens de prairie. Dans cette étude, en utilisant le même protocole d'infection par les puces utilisé précédemment pour évaluer la transmission en phase précoce, nous avons évalué la compétence vectorielle d'O. hirsuta pour les deux modes de transmission. Le blocage proventriculaire était évident pendant les deux premières semaines après l'infection et la transmission pendant cette période était au moins aussi efficace que la transmission en phase précoce deux jours après l'infection. Ainsi, les deux modes de transmission contribuent probablement aux épizooties de peste chez les chiens de prairie. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] via Adelaide Miarinjara sur Twitter, 09.05.2022 : "Read here our recent paper published in the Journal of Medical Entomology @EntsocAmerica: https://t.co/OD5pqMnbbJ It's about the role of #prairiedog flea and #plague transmission. #yersinia #flea #bubonicplague https://twitter.com/AMiarinjara/status/1523742007860293633
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Bernadette Cassel
December 8, 2021 11:04 AM
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CARTE BLANCHE. L’étude de l’adaptation de « Yersinia pestis » à ses différents hôtes permet de comprendre comment la bactérie responsable de la peste évite les culs-de-sac évolutifs, explique la biologiste Alice Lebreton dans sa carte blanche au « Monde ». Alice Lebreton, 08.12.2021 (abonnés) "Depuis la découverte par Paul-Louis Simond du rôle pivot joué par la puce dans la transmission de la peste, en 1898 à Karachi, cette zoonose est devenue un cas d’école pour l’étude des maladies véhiculées par des insectes. Selon le modèle écologique classiquement retenu, la bactérie responsable de la peste, Yersinia pestis, circule essentiellement entre les animaux qui constituent son réservoir naturel – les rongeurs –, à travers la piqûre par les puces. Ces dernières absorbent le sang infecté puis hébergent les bactéries dans leur tube digestif, et peuvent les transmettre à un nouvel animal en le piquant. Elles sont alors les vecteurs de la maladie, créant des cycles d’infection rongeur-puce-rongeur. Dans ce modèle, l’homme, bien que piqué occasionnellement par des puces infectieuses et lui-même vulnérable à la maladie, reste en général un cul-de-sac pour les transmissions ultérieures ; en effet, les puces de rat n’établissent pas de relations de parasitisme aussi intimes avec l’homme qu’avec les rongeurs sociaux. Afin de mieux cerner les paramètres qui modulent le passage de la bactérie entre réservoirs et vecteurs, un pan des recherches sur la peste vise à identifier les sauts évolutifs qui ont permis l’adaptation de Yersinia pestis à ses différents hôtes. Certains travaux s’attachent ainsi à identifier quels gènes, acquis par la bactérie depuis l’Antiquité, lui ont donné les capacités exceptionnelles de dissémination qui ont conduit aux pandémies de peste, par comparaison avec des génomes de Yersinia isolés de victimes du néolithique ou de l’âge du bronze. L’un de ces gènes, ymt, est supposé améliorer la transmission de la bactérie par les puces ; en effet, ymt n’a pas d’influence sur la virulence de Yersinia chez les animaux réservoirs, mais favorise la colonisation du tube digestif des puces par les bactéries qui le possèdent. Toutefois, l’hypothèse d’un rôle direct de ymt dans l’adaptation aux insectes se heurtait jusqu’ici à une énigme : ymt confère un avantage aux bactéries qui le possèdent lorsque les puces se nourrissent du sang infecté de certaines espèces, comme le rat noir ou la souris (ou même l’homme), mais pas si elles ingurgitent du sang de rat brun. Et, pourtant, ymt ne joue aucun rôle dans la prolifération des bactéries chez l’animal donneur. Un avantage génétique Ce paradoxe apparent a été partiellement résolu par les auteurs d’une étude publiée mi-octobre dans la revue PLOS Pathogens." (...) [Image] Y. pestis Ymt mutant induces PIER in X. cheopis fleas when brown rat blood is used for the infectious blood meal.
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August 4, 2018 12:02 PM
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La peste est toujours une maladie d'actualité. Elle est présente partout dans le monde sauf en Europe. Elle est présente au Congo, à Madagascar et même aux États-Unis. (Remi Barbieri) LSD, La série documentaire par Perrine Kervran Une série documentaire de Michel Pomarède, réalisé par François Teste : Des virus suivis à la trace (1/4), 10.04.2017 "... Yersina pestis reste un des grands tueurs actuellement. (Michel Drancourt) Quelques épidémies ont été décrites au Magrebh depuis quelques années qui sont liés à la consommation de viande de dromadaire mal. (Michel Drancourt) La peste ré-émerge dans beaucoup de pays, potentiellement favorisé par le réchauffement climatique. (Elisabeth Carniel)" [Image] Louse illustration by Robert Hooke, Micrographia, 1667. (Public domain) https://contagions.wordpress.com/2016/11/17/the-case-for-louse-transmitted-plague/ ___________________________________ EN SAVOIR PLUS : → The Case for Louse-Transmitted Plague – Contagions, 17.11.2016 https://contagions.wordpress.com/2016/11/17/the-case-for-louse-transmitted-plague/ → PESTE NOIRE ET POUX HUMAINS, 17.09.2010 http://www.influenzah5n1.fr/index.php?topic=13146.0
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Bernadette Cassel
November 24, 2017 12:17 PM
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La peste, provoquée par la bactérie Yersinia pestis, a pu arriver en Europe avec la migration à grande échelle des nomades de la steppe pendant l’âge de Pierre. Et c’est des milliers d’années avant qu’on connaisse les premières épidémies importantes. [Image] Une carte de la circulation possible du bacille de la Peste à travers l’Eurasie. A) Entrée de Yersinia pestis en Europe à partir de l’Eurasie central avec l’expansion des éleveurs Yamnaya il y a 4 800 ans. B) Circulation de Yersinia pestis au sud de la Sibérie à partir de l’Europe. Seules les génomes entiers sont affichés Crédit : Aida Andrades Valtueña ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ La peste serait arrivée en Europe au Néolithique, 23.11.2017 https://www.francetvinfo.fr/sante/decouverte-scientifique/la-peste-serait-arrivee-en-europe-au-neolithique_2482011.html "Des nomades des steppes eurasiennes auraient apporté la peste en Europe entre la fin du Néolithique, il y a 4.800 ans, et le début de l'âge du bronze il y a 3.700 ans."
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February 20, 2016 1:47 AM
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De nouvelles analyses révèlent que l’épidémie de peste qui a ravagé Marseille au 18e siècle ne venait pas d’Asie, comme on le pensait jusqu’alors, mais est une résurgence de la grande Peste noire ayant dévasté l’Europe… quatre siècles plus tôt
Par Bernadette Arnaud. Sciences et Avenir, 31.01.2016
[Image] Photograph of rescue excavations at l’Observance in Marseille, France (Photo LAPMO Université de Provence – URA 164 CNRS/AFAN)
via The hideout of the Black Death | Max Planck Institute for the Science of Human History, Max Planck Society, 22.01.2016 http://www.shh.mpg.de/139526/Marseille-Black_Death
[L'étude] Eighteenth century Yersinia pestis genomes reveal the long-term persistence of an historical plague focus | eLife, 21.01.2016 http://elifesciences.org/content/5/e12994v1
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February 14, 2015 2:13 PM
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Par Audrey Vaugrente avec la rédaction. Pourquoi Docteur, 14.02.2015. « Peste à Madagascar : comment se propage l'infection »
« Bouleversement dans le monde de la peste. Alors que l’épidémie fait rage à Madagascar, des chercheurs remettent en question le mode d'infection. La bactérie circule seule jusqu'aux ganglions. »
[...]
« Yersinia pestis ne phagocyte pas les cellules hôtes, comme le pensaient les scientifiques. Elles circulent par elles-mêmes jusqu’aux ganglions lymphatiques, et en petit nombre. En effet, la piqûre de puce crée un goulet d’étranglement qui empêche la plupart des bacilles de passer. « Seules une ou deux des dix bactéries sont parvenues jusqu’aux ganglions lymphatiques. Mais elles y sont parvenues rapidement – en cinq à dix minutes après l’introduction de la bactérie », résume le Pr Virginia Miller.[...] »
[...]
[L'étude] PLOS Pathogens: Dissemination of a Highly Virulent Pathogen: Tracking The Early Events That Define Infection http://journals.plos.org/plospathogens/article?id=10.1371/journal.ppat.1004587
[Image] Y. pestis in the skin and in afferent lymphatic vessels.
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November 23, 2014 5:27 PM
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"On la croyait disparue, mais elle fait encore des victimes. 40 morts à Madagascar depuis le début de l'épidémie. La situation est compliquée par la résistance à l'insecticide des mouches [sic] qui véhiculent la bactérie."
Voir le reportage de Vice News sur le retour de la peste à Madagascar : ▶ The Return of the Black Death: VICE Reports (Full Length) - YouTube http://www.youtube.com/watch?v=Ofsy84dpGKU
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[Image] Généralités sur la Peste - EntomoScience From www.pasteur.fr - December 20, 2013 12:40 PM
« Le cycle général de la peste fait intervenir trois acteurs principaux : le bacille, le rongeur et la puce, l’homme n’étant qu’un acteur accidentel. »
« La peste, infection bactérienne due à Yersinia pestis, est essentiellement une zoonose des rongeurs, transmissible d’animal à animal, mais parfois aussi à l’homme par piqûre de puces de ces rongeurs. À partir des premiers cas de peste humaine, la contamination inter-humaine peut se faire soit par piqûre de puces d’homme à homme (peste bubonique), soit par voie aérogène (peste pulmonaire). » ___________________________________________________________________
COMMUNIQUÉ EN ANGLAIS DE L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) :
→ WHO | Plague – Madagascar Global Alert and Response (GAR) - Disease Outbreak News (DONs) http://www.who.int/csr/don/21-november-2014-plague/en/#
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Bernadette Cassel
March 17, 2013 8:02 PM
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Alors que la saison, chaude et humide, est propice à cette maladie, trois personnes en sont mortes ces deux dernières semaines dans un district situé une centaine de kilomètres au sud d’Antananarivo. Les autorités sanitaires craignent une épidémie d’ampleur. C’est dans le district de Faratsiho, que la peste est la plus virulente. Cette semaine, deux personnes en sont mortes et une autre en avait été victime quelques jours plus tôt. La maladie a également été suspectée chez une vingtaine de malades qui ont été soignés. Faratsiho est connu pour être un foyer pesteux explique le docteur Luc Randrianirina, le directeur de la lutte contre les maladies négligées. « C’est un foyer parce la peste est une maladie de rat... compte tenu de l’hygiène, les rats sont porteurs de puces qui contiennent le bacille Yersinia Pestis.»
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