EntomoNews
464.2K views | +10 today
Follow
EntomoNews
Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
April 15, 2014 6:49 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Double manipulation

Des nouvelles des insectes : Double manipulation | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE. « Des nouvelles des insectes : les Épingles entomologiques »


« Les mycoplasmes des végétaux sont des bactéries particulières, parasites obligatoires, d’un grand impact en agriculture : ils modifient la plante en lui faisant pousser des tiges surnuméraires (balai de sorcière), en la décolorant (virescence) ou en lui faisant produire des feuilles à la place des fleurs (phyllodie). »


« Ces pestes ont également besoin de cicadelles vectrices pour passer d’une plante à l’autre. Les plantes infectées sont stérilisées mais plus attractives et plus accueillantes pour les cicadelles qui s’infectent (sans en souffrir) et réinjecteront l’agent pathogène avec leur salive. Plante et insecte sont manipulés. Une équipe du John Innes Centre à Norwich (Royaume-Uni) conduite par Saskia Hogenhout vient de montrer comment. »


« Ont participé à leurs travaux, outre le mycoplasme de la Jaunisse de l’aster (AY-WB), une série d’Arabettes des dames (Arabidopsis thaliana) transgéniques et des couples de Cicadelle de l’aster Macrosteles quadrilineatus (Hém. Cicadelellidé). »


« Le mycoplasme contrôle la plante au moyen d’un agent de virulence, la protéine SAP54, qui interagit avec une autre protéine, RAD23, une ubiquitine (chargée de la fonction poubelle dans le noyau des cellules). De façon surprenante, SAP54 est également responsable de l’attractivité pour les cicadelles pondeuses. »


« En attendant que cette découverte conduise à de nouveaux moyens de lutte, les chercheurs voudraient élucider le mécanisme à l’œuvre dans d’autres cas, notamment dans celui de la rouille à Puccinia monoica. Les feuilles des plantes parasitées prennent l’allure de fleurs jaunes très brillantes, très attractives pour les insectes pollinisateurs. Ceux-ci se chargent de propagules du champignon et les propagent. »


D’après « Bacterial tricks for turning plants into zombies », par Ed Yong. Lu le 8 avril 2014 à www.nature.com/news/


L’article source est disponible in extenso et gratis : DOI: 10.1371/journal.pbio.1001835


À (re)lire : Le Chlorion et autres manipulateurs, par Alain Fraval. Insectes n° 163 (2011-4).

 

[Image] via Nature : « Flowers of Madagascar rosy periwinkle infected by a bacterium produce leaf-like petals and attract a leafhopper that serves as the pathogen's next vector. »

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 23, 2014 9:29 AM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Aimer, bouger et chanter

Des nouvelles des insectes : Aimer, bouger et chanter | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE. « Des nouvelles des insectes : les Épingles entomologiques »  

        

« Laissez trainer une rondelle de banane et écoutez bien le chant d’amour de la Mouche du vinaigre. Monsieur fait une cour pressante à Madame en la coursant et, pendant 1/5e du temps, lui adresse de ses 2 ailes un message vibrant. Celui-ci est composite : un ronronnement (au ralenti une sorte de râclement sec avec des pics) et un chant (une succession de notes douces s’évanouissant) et qui se succèdent en fait toutes les quelques millisecondes et vous paraissent superposés. »


« Regardez bien également : quand Madame s’éloigne, Monsieur bouge en conséquence et ronronne plus fort. Parvient-il près de l’objet de son désir que son chant s’apaise et devient plus suave. Contrairement à d'autres êtres ailés, celui-ci n'est pas stéréotypé. »


« Mala Murthy et ses collaborateurs du Princeton Neuroscience Institute (New Jersey, États-Unis) ont en fait été les premiers à analyser rigoureusement les stridulations de la droso. Pour cela, ils ont construit une enceinte octogonale recouverte d’un fin maillage métallique, munie de 9 microphones, et réalisé une centaine de milliers de séances. La plupart mettaient en piste un couple, d’individus sexuellement mûrs mais légèrement modifiés par la privation d’un ou plusieurs sens : il y eut ainsi des aveugles, des sourd(e)s et des anosmiques (insensibles aux phéromones)... Outre la caractérisation du chant de cour, l’équipe de neurobiologiste est ainsi parvenue à montrer que la même commande nerveuse gouverne les pattes (déplacements) et les ailes (chant) du

mâle. »


« Drosophila melanogaster fournit là, après bien d’autres choses, un modèle simple et pas cher pour étudier la prise de décision rapide. »

 

« D’après « What singing fruit flies can tell us about quick decisions », lu le 20 mars 2014 à //phys.org/news/ »    

      

« NDLR : Devant les sérénades des moucherons, notez que ces travaux pourraient vous concerner : il s’agit d'améliorer des algorithmes pour prédire ce que vous allez faire, considérant qu’il doit y avoir des liens inconscients entre vos gestes et que vos comportements doivent pas mal à des automatismes. »    

                 

[L'étude] The paper, "Dynamic sensory cues shape song structure in Drosophila", was published online in advance of print by Nature on

March 5.         

            

[Image] « To capture the male fruit fly's mating song, the researchers constructed an octagonal chamber covered in copper mesh and fitted with nine high-fidelity microphones (above). The researchers then placed a sexually mature male and female in the chamber and recorded more than 100,000 song bouts. Credit: Philip Coen, Princeton Neuroscience

Institute »

 

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS :

Le chant de séduction de la mouche

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 15, 2014 12:08 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Pièges verts

Des nouvelles des insectes : Pièges verts | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE. « Les épingles entomologiques »


« Ce sont des pieds d’un tabac australien Nicotiana benthamiana, génétiquement modifiés. Ils produisent un analogue de la phéromone de rapprochement des sexes de deux Lépidoptères Yponomeutidés, l’Hyponomeute du fusain Yponomeuta evonymella et l’H. du cerisier H. padella. Le but est d’attirer en masse les papillons mâles, en les détournant de leur devoir conjugal. Lequel aboutirait à l’engendrement de plein de chenilles voraces et tisseuses. »


« La machinerie biotechnologique mise en œuvre est complexe et fait intervenir 4 gènes pour faire dévier le métabolisme normal de la plante vers la synthèse de l’appât. »


« Incorporé dans un programme de lutte intégrée, un tel procédé de « lutte psychique » devrait permettre de réduire considérablement les traitements chimiques et maintenir les populations des ravageurs à des niveaux supportables. »


Article source
[A plant factory for moth pheromone production : Nature Communications : Nature Publishing Group]


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 4, 2014 1:50 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : La tête sur les épaules

Des nouvelles des insectes : La tête sur les épaules | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE « les Épingles entomologiques »

« Jusqu’à un certain point, jusqu'à un certain nombre de tours. On sait qu’une fourmi peut perde la tête si elle rencontre une femelle de Pseudacteon sp. (Dip. Phoridé), parasitoïde. Il n’y a pas que la mouche décapiteuse qui parvient à rompre le cou de la fourmi, les biomécaniciens de l’université de l’Ohio (États-Unis) aussi. »

« Une fourmi peut porter 1 000 fois son poids. Ne pourrait-on pas s’en inspirer pour concevoir des robots articulés supercostauds ? D’où l’idée d’étudier en détail et de mesurer la résistance de l’articulation tête-thorax.»

« Ce sont des ouvrières de Formica exsectoides (une espèce nord-américaine, polygyne, constructrice de grands dômes, élevée dans l’insectarium voisin) qui ont été invitées dans la centrifugeuse. Collées par la tête au rotor, elles se ne se sont pas senti peser de plus en plus lourd, car anesthésiées par le froid. À 350 fois leur poids, elles ont allongé le cou ; ce n’est que vers 3 500 à 5 000 G que leur corps s’est détaché. »

« La tomographie à rayons X a révélé des microstructures complexes et une transition douce entre les téguments durs de la capsule céphalique et du prothorax et la cuticule souple du cou – qu’il s’agira d’imiter. »

« D’après « With Their Amazing Necks, Ants Don’t Need “High Hopes” to Do Heavy Lifting », lu le 13 février 2014 à //mae.osu.edu/news/ »

« À (re)lire Résistance à la mort par décapitation ou submersion, par V. Bandicourt – 1901. »


[Image via Research and Innovation Communications : « Electron micrographs of an Allegheny mound ant. Ohio State University engineers studied the ant's neck region, shown in more detail to the right. Images courtesy of Ohio State University. »]


[L'étude : The exoskeletal structure and tensile loading behavior of an ant neck joint (Journal of Biomechanics)]


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 20, 2014 7:32 AM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Invincible sous acide

Des nouvelles des insectes : Invincible sous acide | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Des nouvelles des insectes : les Épingles entomologiques - Invincible sous acide »


« La Fourmi folle de Rasberry Nylanderia fulva (Hym. Formicidé), une peste, déloge la Fourmi de feu importée Solenopsis invicta, autre peste précédemment installée dans le Sud des États-Unis. Les deux espèces invasives sont originaires d’Amérique latine. »


« Dans un premier temps, on a attribué cette substitution à l’épuisement des ressources par la Fourmi folle, meilleure exploitante. À y regarder de plus près, c’est-à-dire en observant des ouvrières de la première foncer dans le tas de celles de la seconde, gardiennes d’un criquet mort, il est apparu un comportement particulier. La Fourmi folle, atteinte par un jet de venin, se tord sur elle-même, les mandibules au contact de l’extrémité de l’abdomen puis passant sur le corps. Ensuite, elle repart à l’attaque comme immunisée et, avec ses consœurs, s’approprie la provende. »


« L’expérience suivante a lieu au labo : si l’on jette dans un récipient contenant des Fourmis de feu des Fourmis folles, 98% de ces dernières survivent. Mais seulement la moitié si l’on a bouché leur glande à glande à venin avec du vernis à ongles. »


« De fait, atteinte par le venin de son ennemi, la Fourmi folle produit de l’acide méthanoïque (CH2O2, dit formique), le prélève avec la bouche et s’en oint, ce qui détoxifie le poison mortel. C’est le premier cas connu d’un insecte produisant l’antidote au venin d’un autre insecte.
La Fourmi folle ne se répand pas très vite, sa capacité naturelle d’expansion est faible : moins de 200 m par an. Mais elle peut compter sur les automobilistes et camionneurs qui transportent des plantes en pots… »


Travaux d’ Ed LeBrun à l’université d’Austin (Texas, États-Unis).


D’après « Crazy ants dominate fire ants by neutralizing their venom », lu le 13 février 2014 à www.sciencedaily.com/


À (re)lire l’Épingle « la Fourmi court-jus » de 2013



___________________________________________________________________


Image via ScienceDaily :

University of Texas at Austin. "Crazy ants dominate fire ants by neutralizing their venom." ScienceDaily. ScienceDaily, 13 February 2014. <www.sciencedaily.com/releases/2014/02/140213142233.htm>.

« A new development in the competition between two ants invading the southern United States: tawny crazy ants (Nylanderia fulva) can detoxify the venom of the red imported fire ant (Solenopsis invicta). It's the first known example of an insect with the ability to detoxify another insect's venom, and it is likely helping the crazy ant beat out fire ants where the two species overlap. » Credit: Ed LeBrun


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

[Vidéo] Les fourmis folles capables de détoxication face au venin des fourmis de feu


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 7, 2014 4:31 AM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Le spermatozoïde du moustique a une antenne

Des nouvelles des insectes : Le spermatozoïde du moustique a une antenne | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes - Les Épingles entomologiques. « Le spermatozoïde du moustique a une antenne »


« Surprise : les substances chimiques auxquelles l’imago d’Aedes aegypti (Dip. Culicidé) est sensible sont les mêmes qui stimulent ses spermatozoïdes. Les récepteurs (« OR ») situés sur l’antenne du premier sont identiques à ceux qu’on vient de découvrir sur le flagelle du second. »


« Disposés tout au long du flagelle, ils contrôlent ses mouvements, accélérant la nage du spermatozoïde vers son but si les signaux chimiques favorables sont perçus. »


« La femelle du moustique s’accouple une fois et stocke le sperme dans sa spermathèque. Puis elle se met en quête d’un vaisseau sanguin superficiel chez un entomologiste (par exemple) où puiser le sang nécessaire à la maturation des ovocytes. Ensuite de quoi a lieu la fertilisation – par les spermatozoïdes qui ont reçu le signal chimique ad hoc - et le développement embryonnaire. »


« Jason Pitts et ses collaborateurs (université Vanderbilt, États-Unis) cherchaient depuis plusieurs années à comprendre pourquoi ils trouvaient tant d’OR – en principe l’apanage des femelles - chez les mâles d’Anopheles gambiae. Ceci dans le cadre de la recherche de répulsifs anti-moustiques. »


« Cette équipe a déjà retrouvé ces OR spermatozoïdaux « Orco » chez le Moustique tigré Aedes albopictus, la Mouche du vinaigre Drosophila melanogaster et Nasonia vitripennis (Hym. Ptéromalidé. Elle avance que ces OR jouent un rôle dans la reproduction chez beaucoup d’insectes et qu’ils ont préexisté à ceux des antennes. »


D’après « Mosquito sperm have 'sense of smell' », lu le 3 février 2013 à phys.org/news/


NDLR : le flagelle du spermatozoïde de l’entomologiste – bien plus petit - possède aussi un « sens de l’olfaction » mais dont le rôle reste controversé.


[Image via Phys.org « This is a photomicrograph of the sperm of the mosquito Aedes aegypti magnified 50 times. Mosquito sperm is substantially larger than human sperm. » Credit: Jason Pitts, Vanderbilt University]


[L'étude : Odorant receptor-mediated sperm activation in disease vector mosquitoes, PNAS, www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1322923111]


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 3, 2014 12:31 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : « Snf7 est la cible » du maïs GM du futur

Des nouvelles des insectes : « Snf7 est la cible » du maïs GM du futur | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. Les Épingles entomologiques - OPIE-Insectes « Snf7 est la cible »


« Que faire contre les ravageurs qui résistent aux armes non chimiques les plus affûtées issues des arsenaux des entomologistes agricoles ? L’introduction dans la plante d’intérêt d’un (ou plusieurs) gènes sécrétant la toxine de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) la rend toxique pour l’insecte cible (et quelques commensaux) jusqu’à l’apparition de populations résistantes. Ce phénomène très général est inéluctable ; on peut seulement le retarder. »


« Bref, aux États-Unis, la Chrysomèle des racines du maïs Diabrotica virgifera (Col. Chrysomélidé),  ravageur agricole très coûteux, résiste à au moins une toxine de Bt, en usage depuis une dizaine d’années. »


« Le cultivar SmartStax Pro pourrait répondre aux espoirs des maïsiculteurs. Son producteur, Monsanto, espère qu’il sera homologué d’ici quelques années. »


« Sa propriété insecticide repose sur le mécanisme de l’interférence ARN. Ledit maïs est génétiquement modifié pour produire un petit fragment d’ARN (une vingtaine de nucléotides) synthétique qui ira bloquer chez l’insecte le gène Snf7 de la synthèse d’une protéine indispensable en s’hybridant à l’ARN messager. La larve de la Chrysomèle meurt, les cellules de l’intestin moyen détruites. »


« De la même façon ou par pulvérisation, on s’apprête à s’attaquer à plusieurs problèmes de santé ou de qualité des plantes et l’interférence ARN a déjà des applications en médecine. Et l’on a , par génie génétique mais sans connaître le processus, obtenu ainsi des pommes qui ne brunissent pas et de l’huile de soja améliorée. On voit là aussi le moyen de débarrasser l’Abeille domestique du varroa… »


« Reste à évaluer les dangers de la dispersion dans la nature de ces micro-ARN artificiels, dont la spécificité peut être mise en doute. »


D’après notamment « Genetic Weapon Against Insects Raises Hope and Fear in Farming », par AndrewPollackjan. Lu le 27 janvier 2014 à www.nytimes.com/


À (re)lire : La Chrysomèle du maïs est en France, par Pierre Zagatti et Sylvie Derridj. Insectes n° 127 (2002-4) 
Une brève fiche sur D. virgifera


[Image] via New York Times "Using GMO Crops to Target a Pest"


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
January 10, 2014 6:49 AM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : « Made in USA »

Des nouvelles des insectes : « Made in USA » | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. Les Épingles entomologiques - OPIE-Insectes. « Made in USA »


« Nous avons parfois la visite de petites blattes des jardins et des bois du genre Ectobius : la Blatte laponne E. lapponicus, le Cafard pâle E. pallidus, la Blatte forestière ambrée E. vittiventris et E. lucidus (Blatt. Ectobiidés). Les États-uniens aussi, depuis quelques années, ces pestes peu gênantes ayant été importées d’Europe, leur aire d’origine avec l’Afrique - pensait-on sur la foi de fossiles de l’ambre de la Baltique datés de –44 millions d’années. »


« Jusqu’à la découverte de 4 espèces du genre, dont E. kohlsi, près de Rifle dans le Colorado, dans un terrain vieux de 49 millions d’années. Ectobius est donc considéré comme natif de l’Amérique du Nord et s’étant répandu et maintenu dans l’Ancien Monde. Avant d’être réintroduit tout récemment, il a disparu de son aire d’origine ; on ignore pourquoi. »


« Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle (plus courte) d’Equus (cheval), genre né outre-Atlantique et éteint, réintroduit par les Espagnols 11 000 ans plus tard. »


« D’après notamment « Cockroach Reappears after 49 Million Year Hiatus », lu le 6 janvier 2014 à www.entsoc.org »


___________________________________________________________________

« The newly discovered species of Ectobius, specifically Ectobius kohlsi, are described in the January 2014 issue of Annals of the Entomological Society of America in an article called "Native Ectobius (Blattaria: Ectobiidae) From the Early Eocene Green River Formation of Colorado and Its Reintroduction to North America 49 Million Years Later." »


[Image via e! Science News "After a 49-million-year hiatus, a cockroach reappears in North America"] : « This is a 49-million-year-old Eocene Ectobius cockroach (Ectobius kohlsi) from Colorado. »


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 11, 2013 1:51 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Un Japonais à Manhattan

Des nouvelles des insectes : Un Japonais à Manhattan | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval.OPIE-Insectes. « Il est tout nouveau mais se sent déjà new-yorkais, avec un moral d’invasif. La neige à laquelle il résiste parfaitement dans son pays d’origine ne lui fait pas peur du tout. Il a sur place un cousin, immigré il y a longtemps, bien plus frileux, qui sera son pire ennemi. Tous deux guignent les mêmes bonnes choses à manger : trognons et miettes.
Il a un nom, attesté par sa signature ADN : Periplaneta japonica (Blatt. Blattidé).
[...] »


« D’après « Cold-tolerant Cockroach from Asia Found in New York », lu le 9 décembre 2013 à //www.entsoc.org/ »


[...]


Bernadette Cassel's insight:


Une photo de l'endroit où la blatte a été trouvée à New York


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
November 8, 2013 7:18 AM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Chirurgie industrielle

Des nouvelles des insectes : Chirurgie industrielle | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. Opie-Insectes. « Amener une bouteille de drosos (Drosophila melanogaster) et la brancher sur la machine. Appuyer sur le bouton A. Jeter un œil dans la bino pour vérifier que les 100 individus (préalablement refroidis) sont en place, collés chacun au bout d’une baguette de verre. Appuyer sur le bouton B. La machine, grâce à un laser ultraviolet, perce un trou dans la capsule crânienne de chacune des mouches (20 à 350 µ de diamètre) et y dépose une goutte de Ringer (liquide physiologique). Pour terminer la manip, presser C : le stimulus à l’étude est appliqué et le système d’imagerie enregistre la réaction du cerveau. »


[...]


D’après « Zap! Lasers blast tiny holes in heads of flies to expose brains », par Charles Q. Choi. Lu le 1er novembre 2013 à www.nbcnews.com/science/


Image : le trou (dans l’œil), de 20 µ de diamètre et de 250 µ de profondeur, a été réalisé au moyen de 3 000 impulsions laser.

Bernadette Cassel's insight:


Un article de Alain Fraval sur la trépanation en série des mouches


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 16, 2012 10:38 AM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Punaises sourdes ?

Des nouvelles des insectes : Punaises sourdes ? | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. Opie-Insectes. « Le commerce des répulsifs à ultrasons va bon train. Pourtant, leur efficacité est douteuse et les pestes domiciliaires visées semblent rarement affectées. Des engins destinés à repousser très loin du dormeur et de sa literie la Punaise des lits (Cimex lectularius, Hém. Cimicidé) sont récemment apparus.
K. M. Yturralde and R. W. Hofstetter, entomologistes, se sont procuré 4 de ces appareils sur Internet et les ont essayés au laboratoire, en respectant scrupuleusement les consignes des fabricants. [...] »


Bernadette Cassel's insight:

(Photo Christian Widmann - www.galerie-insecte.org)     

                 

via Twitter @af_insectes :

→ Les « Punaises sourdes ? » se rient des ultrasons https://twitter.com/af_insectes/status/279549157562253314

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 3, 2012 12:49 PM
Scoop.it!

La reproduction et la survie extrême d'une plante rare grâce aux fourmis

La reproduction et la survie extrême d'une plante rare grâce aux fourmis | EntomoNews | Scoop.it

 

« Une espèce rare de plante vivant sur les falaises utilise une stratégie reproductive unique : des fourmis assurent à la fois sa pollinisation et la dispersion de ses graines.» 

d'après @PLOSONE sur Twitter : https://twitter.com/PLOSONE/status/246005781646946305)

 

Un article en français d'Alain Fraval (OPIE)

→ Les fourmis conservent une relique http://www.inra.fr/opie-insectes/epingle12.htm#rel

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
June 14, 2012 1:32 PM
Scoop.it!

Ecology Letters via OPIE - À l’attention des suivants

Ecology Letters via OPIE - À l’attention des suivants | EntomoNews | Scoop.it

On sait – depuis quelques années seulement – que l’attaque d’un insecte souterrain d’une plante influe sur les ravageurs de ses parties aériennes. Sa rhizosphère (notamment les champignons et bactéries) est modifiée et elle sécrète des substances particulières en réaction à l’agression. Cette sorte de message est valide combien de temps ?

par Alain Fraval, "En épingle en 2012"

http://www.inra.fr/opie-insectes/epingle12.htm

d'après "Legacy effects of aboveground–belowground interactions" Kostenko et al, 2012.

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
April 14, 2014 9:53 AM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : On peut compter sur les blattes

Des nouvelles des insectes : On peut compter sur les blattes | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE. « Des nouvelles des insectes : les Épingles entomologiques » 


« Il suffit d’injecter à une blatte un lot bien choisi et assez fourni de nanorobots. Ceux-ci, des fragments d’ADN, peuvent prendre deux états, plié et déplié, en fonction de la molécule rencontrée ; en interagissant entre eux, ils forment un ordinateur à ADN. On attend de cette technique des outils capables de réparer nos cellules et des vecteurs de substances actives (qu’ils portent tant qu’ils sont pliés) capables d’atteindre des cibles microscopiques. » 

 
« Daniel Levner, bio-ingénieur au Wyss Institute de l’université d’Harvard (Massachussetts, États-Unis) et ses collègues de l’université Bar Ilan à Ramat-Gan (Israël), ont injecté de ces nanorobots – munis d’un marqueur fluorescent – à des Blaberus discoidalis (Blatt. Blabéridé). Ceci pour étudier comment ils délivrent les substances dans leur organisme. Au final, le système in vivo formé par l’armée des agents microscopiques s’est avéré potentiellement comparable en souplesse et précision à ce que pourrait faire un ordinateur 8 bits (un Atari ou Commodore des années 80 du siècle passé). »  

  
« Dans un vertébré, ces nanorobots seraient attaqués par le système immunitaire. Mais l’équipe pense trouver la parade d’ici 5 ans. »


D’après « DNA nanobots deliver drugs in living cockroaches », par Sarah Spickernell. Lu le 8 avril 2014 à www.newscientist.com/


NB : l’hôte des nanorobots peut aussi fournir le courant (dont ils n’ont que faire, d'ailleurs) : Épingle Jus de blatte de 2012.


[Image via NewScientist :  « As much computing power as a Commodore 64 (Image: Daly and Newton/Getty Images) »]


[L'étude : Universal computing by DNA origami robots in a living animal : Nature Nanotechnology : Nature Publishing Group]


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 15, 2014 12:21 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Le gène de la génuflexion

Des nouvelles des insectes : Le gène de la génuflexion | EntomoNews | Scoop.it


Par Alain Fraval. OPIE. « les Épingles entomologiques »


« Il s’appelle stum – apocope de l’anglais stumble, tituber – et permet de connaître, inconsciemment, l’angle entre son fémur et son tibia. C’est indispensable pour marcher normalement. Si l’on naît dans une souche de bancals, la greffe dudit stum, issu d’une souris, redonne une démarche normale (à la descendance), sur ses 6 pattes. On ignore si le genre humain en est pourvu mais ça devrait être le cas. »


« L’équipe de Boaz Cook (TSRI à La Jolla, Californie, Etats-Unis) vient de caractériser, dans la patte de la Mouche du vinaigre, à la fois le gène et le neurone spécialisé dans ce type de proprioception. Proche de l’articulation, le dendrite du neurone est bifide et l'écartement des deux brins, lors du mouvement de marche ou de saut, modifie le flux d’ions calcium au travers de sa membrane. D’où l’influx nerveux qui « mesure » l’angle de flexion. »


D’après « Stumbling fruit flies lead scientists to discover gene essential to sensing joint position », lu le 13 mars 2013 à www.sciencecodex.com/
Image


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 10, 2014 6:28 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Le laser du désir…

Des nouvelles des insectes : Le laser du désir… | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE « les Épingles entomologiques : Le laser du désir... 


… Et de la marche arrière. La machine s’appelle FlyMAD (Fly Mind-Altering Device) ; elle est l’œuvre de Barry Dickson, neurophysiologiste à l’institut médical Howard Hughes à Ashburn (Virginie, États-Unis). Avec elle, on manipule le cerveau d’une Mouche du vinaigre comme si l’on pratiquait l’optogénétique (optique + génie génétique) sur celui d’une souris, assez gros pour qu’on y plante une fibre optique, ce qui n’est pas le cas de notre drosophile, dont la capsule céphalique est de plus opaque. »


« La machine produit un fin faisceau laser infra-rouge qui chauffe les neurones cibles désigné par le chercheur et préalablement dotés (par transgenèse) d’une protéine thermoactivable nommée TRPA1. »


« Dans une première expérience, il s’agit de la commande du comportement sexuel du mâle. Sous l’effet du rayon, le cobaye se met à courtiser (danse, chant alaire, etc.) la boule de cire sa seule compagne et essaye de s’unir à elle. Il continue durant 15 minutes une fois le laser éteint. »


« Dans la seconde, le rayon est dirigé vers les neurones de la coordination motrice et voilà notre droso qui marche à reculons. Jusqu’à ce qu’on coupe le rayon. »


« La thermogénétique devrait permettre de comprendre la prise de décision, notamment celle relative à la ponte, en décomposant les enchaînements des commandes neuronales. »


D’après « Laser beam makes flies flirt », par Sara Reardon. Lu le 28 février 2014 à www.nature.com/news/


[Image NM_Supplementary information - nmeth.2765-S1.pdf via Optogenetic control of Drosophila using a red-shifted channelrhodopsin reveals experience-dependent influences on courtship: Nature Methods : Nature Publishing Group]


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 2, 2014 3:13 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : La monogamie rend bête

Des nouvelles des insectes : La monogamie rend bête | EntomoNews | Scoop.it

NDÉ

Nouveau lien :

http://www.insectes.xyz/epingle14.htm#bet



NB

Suite au transfert du site Opie-insectes, toutes les "épingles" en

www7.inra.fr/opie-insectes/epingle... sont à remplacer par http://www.insectes.xyz/epingle...


 

 

Par Alain Fraval. OPIE. « les Épingles entomologiques  »

 

« C’est avéré, grâce aux expériences de Brian Hollis et de Tadeusz J. Kawecki (université de Lausanne, Suisse) qui apportent une pierre de plus à la compréhension de l’augmentation de l’intelligence dans le règne animal. »


« L’effet – une baisse mesurable des facultés de cognition - n’est ni immédiat ni universel : il faut rester fidèle durant une centaine de générations et être une Mouche du vinaigre. »


« L’étude a démarré il y a 7 ans, par l’élevage (par B. Hollis) de deux lignées de drosos, les unes monogames, les autres polygames. Ceci pour évaluer les effets de la compétition sexuelle sur leur évolution. Au bout de ce temps, nos deux entomologistes examinent les effets de ces régimes sur le cerveau des mouches, au moyen d’une épreuve d’apprentissage classique. »


« En présence d’une odeur neutre (celle de la paraffine en l’occurrence) la droso reçoit un choc mécanique désagréable (on secoue le tube) ; elle déclarée s’en souvenir lorsque, mise au bout d’1 heure dans un olfactomètre (tube en Y ou en T) elle évite l’odeur. Clairement, les mâles monogames empruntent l’une ou l’autre branche : ils ont oublié. Notons que les femelles ne se trompent pas. »


« Les mâles de cette même engeance, présentés à des femelles non réceptives (venant de copuler), se fatiguent à leur faire la cour (les polygames vont vite voir ailleurs). »


« La compétition sexuelle précopulatoire (les mâles se battent pour une femelle réceptive) aiguise donc les facultés intellectuelles.
Pourquoi les animaux sexués ne sont-ils pas tous devenus au fil de l’évolution aussi intelligents que l’entomologiste ? L’apprentissage a un coût : les bons élèves (on est toujours chez la Mouche du vinaigre) résistent moins bien à une famine. »


D’après notamment « Stupider With Monogamy », lu le 27 février 2014 à www.nytimes.com/

 

[L'étude] Male cognitive performance declines in the absence of sexual selection

 

Bernadette Cassel's comment, January 28, 12:19 PM
mis à jour (nouveau lien)
Scooped by Bernadette Cassel
February 10, 2014 1:19 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Ça ne peut pas être à l’œil

Des nouvelles des insectes : Ça ne peut pas être à l’œil | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes - Les Épingles entomologiques. « Ça ne peut pas être à l'œil »


« Les cicindèles sont des Coléoptères carnassiers qui pratiquent le piégeage (la larve semi-souterraine) ou la chasse à courre (les imagos harpactophages). Et celle-ci à très grande vélocité. Jusqu’à un peu plus de 50 fois leur longueur corporelle par seconde, l’équivalent de 360 km/h pour un humain. »


« À cette vitesse, leurs yeux composés ne « suivent pas » et elles devraient heurter le moindre obstacle. Comment font-elles ? Daniel Zurek et ses coauteurs, de l’université Cornell (États-Unis) publient la solution, résultat d’une manip assez simple. Une cicindèle aux yeux vernis, ne court pas moins vite et de façon pas moins agile. Sur la même piste, toujours avec une « haie » au milieu, un individu voyant courant les antennes attachées se cogne contre la haie. »


« Ce sont les antennes qui prennent le relais des yeux à haute vitesse. Elles sont portées vers l’avant et leur extrémité reste à 1,5 mm du sol.
La robotique fera-t-elle un grand pas grâce à cette découverte ? Au milieu du XXe siècle, les tortues (de Walter), souris (Shannon) et renard (Ducroc) cybernétiques possédaient, en plus d’une cellule photoélectrique, un capteur de contact à l’avant. »


« D’après notamment « Speedy tiger beetles use antennae to 'see' while running », par Krishna Ramanujan. Lu le 7 février 2014 à www.news.cornell.edu/. »


« NDLR : pour échapper à un prédateur, la larve de Cicindelis dorsalis media roule. Ils sautent !, par Alain Fraval. Insectes n° 167 (2012-4). »


[Image via Cornell Chronicle « Tiger beetle (Cicindela hirticollis) eating. »


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 5, 2014 6:26 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : « On lui casse du sucre sur le dos »

Des nouvelles des insectes : « On lui casse du sucre sur le dos » | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes - Les Épingles entomologiques. « Qui explorera la zone jusque dans les coins, se faufilera partout, s’insinuera dans les moindres trous, bravant la puanteur, la poussière, la radioactivité..., communiquera tout au long de la mission avec le réseau social de ses collègues grâce au matériel chargé dans son sac à dos et livrera au patron de l’opération, bien installé dans son bureau, une carte précise et vivante des polluants et des contaminants ? Si vous pensez à des immigrés zombifiés et payés des miettes originaires d’Amérique du Sud, d’Afrique ou surtout de Madagascar, c’est correct. »


« Le problème est comment alimenter les instruments électroniques (chimiocapteurs, neuroeffecteurs, récepteur-émetteur, etc.) en électricité sans écraser le patrouilleur sous le poids de batteries. La solution, radicalement nouvelle d’après les chercheurs japonais qui viennent d’en publier les grandes lignes, est d’aménager le sac à dos en pile à combustible liquide. Grâce à une membrane et à des enzymes, le tréhalose (sucre) du porteur se transforme en glucose (autre sucre) qui va se faire oxyder sur l’anode avec production d’oxygène et d’une cinquantaine de microwatts. »


« Le tout ne mesure pas plus de 20 x 15 mm, ce qui reste agréable. La fabrication est confiée à une imprimante 3D et la circulation de l’hémolymphe aux mouvements de l’abdomen et du vaisseau dorsal de l’individu, par exemple un spécimen de Gromphadorhina portentosa (Blatt. Blattéridé), Blatte souffleuse de Madagascar, Zombiptère costaud. »


D’après notamment : « The self-powered cyborg COCKROACHES set to clean up our cities », par Mark Prigg. Lu le 3 février 2014 à www.dailymail.co.uk/sciencetech/


Vue (d’artiste) de la pile en place et schéma de son fonctionnement ici (en anglais).


NDLR 1 : on a obtenu la même puissance avec le même dispositif avec la sud-américaine Blaberus discoidalis Épingle « Jus de blatte » de 2012
NDLR 2 : un procédé concurrent fonctionne depuis 2009 – Épingle « Du jus dans les 6 pattes ».
NDLR 3 : la définition de l’ordre des  Zombiptères est rappelée dans « Les insectes s’améliorent ».


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 1, 2014 5:39 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Expansion permanente

Des nouvelles des insectes : Expansion permanente | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-INRA. « Où s’arrêtera la conquête de l’Ouest ? Au désert, sans doute. Le Bombyx disparate Lymantria dispar (Lép. Érébidé) a été introduit sur la côte est des États-Unis en 1868 par É.-L. Trouvelot. Depuis, ce défoliateur est la pire peste des feuillus. Tous les moyens ont été employés contre les œufs et les pontes (grattage, brûlage…), les chenilles (traitements terrestres et aériens) et les imagos (piégeage) en plus de l’acclimatation réussie ou non de nombreux auxiliaires de lutte biologique, insectes, champignons, virus… Il a « fait vivre » de nombreux entomologistes, sur plusieurs générations (dont l’auteur de ces lignes, au Maroc), qui n’en sont pas venus à bout. L’aire de répartition du gypsy moth s’est agrandie inexorablement.
Le Bombyx disparate ne tue pas les arbres en bonne santé, ses chenilles ne sont pas urticantes, mais ses pullulations très spectaculaires provoquent des nuisances jugées insupportables. »


« Les dernières nouvelles du front nous parviennent du Minnesota, au-delà des Grands Lacs. La région boisée et résidentielle appelée Arrowhead a été touchée en 2010. Les autorités font face, armées du nec plus ultra des biotechnologies de pointe : la quarantaine. »


« Au vu des résultats des piégeages de papillons, 2 comtés seront placés sous ce régime. Tout ce qui en sortira sera contrôlé, de façon à ce qu’aucune ponte n’aille propager l’infestation. Les vecteurs potentiels désignés sont les billes de bois, les plants, le bois de chauffage, les meubles de jardin et le matériel de camping. »


« Bien. Mais le vent peut emporter les chenilles du premier stade – qui est celui de la dispersion naturelle de l’espèce – sur plusieurs dizaines de kilomètres… »


D’après « Lake, Cook counties in line for gypsy moth quarantine », par John Myers. Lu le 23 janvier 2014 à www.duluthnewstribune.com/


[Image MDA via Gypsy moth quarantine slated to begin in March | Lake County News Chronicle]

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
January 10, 2014 5:18 AM
Scoop.it!

Le charançon de la patate douce est attiré par des couleurs différentes selon l'endroit où il se trouve

Le charançon de la patate douce est attiré par des couleurs différentes selon l'endroit où il se trouve | EntomoNews | Scoop.it

ScienceDaily. « Sweetpotato weevils differentially attracted to certain colors »


« New research shows that sweetpotato weevils are attracted to different colors, depending on whether they are indoors or outdoors. »



___________________________________________________________________

Via OPIE-Insectes : En épingle en 2014 "Bicolore"


Par Alain Fraval. « [...]  Cyclas formicarius (Col. Curculionidé) est un ravageur majeur de l’ipomée, alias patate douce, plante cultivée partout sous climats méditerranéens et tropicaux. Arrivé depuis peu aux Antilles, il y cause des pertes considérables. [...] Aux universités états-uniennes du Montana et de Guam, on a étudié les préférences des imagos du Charançon de la patate douce pour les couleurs : c’est le rouge qui les attire le mieux à l’extérieur, au champ. Mais, au labo, c’est le vert.

On n’a aucune explication pour cette originalité. »


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 1, 2013 2:17 PM
Scoop.it!

Earwigs use chemicals for protection / Les perce-oreilles utilisent un "nuage chimique" pour se protéger

Earwigs use chemicals for protection / Les perce-oreilles utilisent un "nuage chimique" pour se protéger | EntomoNews | Scoop.it

BBC Nature. « Adult earwigs use a chemical cloud to protect themselves from threats, scientists have discovered. »


« A team in Germany found secretions from the insects have antibacterial, antifungal and nematode killing properties.

Results also revealed a substance not previously known in insects.

The scientists suggest earwig secretions are multifunctional, serving both to deter predators and to stay safe from illness.

The findings are published in the Journal of Insect Physiology. »


[...]


____________________________________________________________

Un article qui décrit cette découverte, en français :
Spray auriculaire adulte, par Alain Fraval


« Le forficule, alias perce-oreilles, a une bonne hygiène. Comment ferait-il sinon, lui qui passe l’hiver sous terre confiné avec ses congénères ?
Tina Gasch et ses collaborateurs, à l’université de Giessen (Allemagne), ont étudié la composition des secrétions abdominales (2 glandes dorsales sur les côtés) des imagos de 3 espèces : Forficula auricularia, Apterygida media et Chelidurella guentheri (Derm. Forficulidés). Ces sécrétions, très mal connues, étaient censées jusque-là servir à repousser les assaillants. »


[...]


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
June 9, 2013 9:34 AM
Scoop.it!

« Le coup de la pompe » ou comment s’incruster chez Droso

« Le coup de la pompe » ou comment s’incruster chez Droso | EntomoNews | Scoop.it
-------
NDÉ
Ce lien n'est plus valide.
 
Nouvel accès :
 
Des nouvelles des insectes : les Épingles entomologiques
http://insectes.xyz/epingle13.htm#pom

-------
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2013 : Juin

 

"La femelle de Ganaspis sp. 1 (Hym. Frigitidé), endoparasitoïde, pond dans Drosophila melanogaster (Dip. Drosophilidé), Mouche du vinaigre et des labos, et lui injecte en même temps du venin. En réaction, des plasmatocytes - cellules de l’immunité innée - affluent via l’hémolymphe et encapsulent les œufs qui meurent : la droso survit. Sinon, les larves de G1 dévorent la droso de l’intérieur ; quand elles se nymphosent la mouche meurt.
Or, une étonnante manipulation de l’immunité cellulaire de l’hôte par le parasitoïde empêche cette issue fatale. Son mécanisme vient d’être mis au jour par Todd Schlenke et ses collègues de l’université Emory (Géorgie, États-Unis). Par des techniques de biologie moléculaire, ils ont dressé l’inventaire des composants du venin du parasitoïde : pas moins de 170 substances et parmi elles, en quantité, une protéine protégée (elle se retrouve tout au long de l’évolution) appelée SERCA. C’est une « pompe à calcium » qui, dans la cellule, contrôle les flux de calcium entre cytoplasme et réticulum endoplasmique. Le calcium, en très petite quantité, joue le rôle de signal intracellulaire et son excès empoisonne la cellule.


En utilisant des drosos transgéniques, il a été établi qu’un pic de calcium déclenche l’attaque des plasmatocytes. Et que l’injection de SERCA avec le venin inhibe cette salutaire réaction. Ceci sans aucun effet sur les autres cellules de l’hôte.


Il reste à comprendre comment la protéine SERCA, hydrophobe et entourée d’une membrane huileuse, parvient sans altération de la glande à venin à sa cible la cellule immunitaire ; l’hypothèse d’un virus véhicule est avancée."


D’après notamment « Parasitic wasps use calcium pump to block fruit fly immunity ». Lu le 20 mai 2013 à //phys.org/news/

 

Sur l’immunité des insectes et des hommes, (re)lire : Jules Hoffmann, un prix Nobel de médecine, par Roland Lupoli.  Insectes n° 164 (2012-1).

 

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Revue Insectes OPIE sur Twitter : "« Le coup de la pompe » ou comment s’incruster chez Droso En Épingle à http://t.co/yI1CAsRHAl Ganaspis / Drosophila #insectes"
https://twitter.com/af_insectes/status/337879223417049088

 


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 23, 2012 3:33 AM
Scoop.it!

Un radar aide à résoudre le mystère de la migration de la Belle Dame

Un radar aide à résoudre le mystère de la migration de la Belle Dame | EntomoNews | Scoop.it

Extrait de l'article d'Alain Fraval (OPIE Insectes) :

« Chaque printemps, en provenance d’Afrique, elles atterrissent en Angleterre, par vols entiers. Attirées sans doute par les ressources et la belle vie, elles s’installent, profitent, copulent, prolifèrent et… on ne les voit plus. Selon l’hypothèse dite du joueur de flûte de Hamelin (un dératiseur légendaire qui charma et entraîna à leur perte les rongeurs de la ville), elles crèvent sur place.
L’hypothèse ne tient plus. Grâce aux 60 000 observations d’entomologistes amateurs à l’œil aiguisé – enrôlés dans une opération de science participative à l’échelle de l’Europe – et surtout à un radar, on a pu observer la migration de retour de la génération de fin d’automne de la Belle Dame, Vanessa cardui (Lép. Nymphalidé). Les papillons retournent en Afrique pour hiverner, en volant trop haut pour ... »

 

→ Le retour des migrants : la solution http://www.inra.fr/opie-insectes/epingle12.htm#mig

 

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
July 14, 2012 10:55 AM
Scoop.it!

Worm kills insects by vomiting Hulk-like bacteria / Microbe à bascule

Worm kills insects by vomiting Hulk-like bacteria / Microbe à bascule | EntomoNews | Scoop.it
When the worm infiltrates an insect, it vomits out the bacteria. These reproduce madly and produce toxins that kill the insect, converting its fallen cells into nutrients that nourish the worm.

 

« Ce couple symbiotique est bien connu, le génome du nématode est décodé depuis 2003. Vishal Somvanshi (université de l’État du Michigan, Etats-Unis) et ses collaborateurs viennent de découvrir le mécanisme de la double existence de la bactérie. Celle-ci est soit quasi-dormante – c’est la forme M, chez le nématode – soit très active et proliférante – forme P, chez l’insecte. »

(Microbe à bascule : http://www.inra.fr/opie-insectes/epingle12.htm#bas par Alain Fraval)

No comment yet.