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Bernadette Cassel
September 13, 2:00 PM
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L’Hexagone est exposé à un « risque assez élevé » d’épidémies liées au moustique tigre durant ces cinq prochaines années, alerte l’Anses. En cas d’épidémie majeure, le système de santé français pourrait être sous tension. Moustique tigre : « Le système de santé serait en tension » en cas d’épidémies, alerte l’Anses Ouest-France Publié le 13/09/2024 à 14h45 Des cas de dengue et de chikungunya en augmentation « Une épidémie d’arbovirose, tous virus confondus, a une probabilité comprise entre 6 et 7, sur une échelle de 0 à 9, de survenir dans les cinq prochaines années » en métropole, estiment les experts de l’Anses, selon l’Agence France Presse. Le moustique tigre est désormais présent dans 78 départements métropolitains. Ces dernières années, les cas de dengue et de chikungunya ont augmenté dans l’Hexagone : une cinquantaine de cas autochtones de dengue ont été déclarés en 2023 contre 66 en 2022. Ces cas autochtones, des foyers localisés, ont toujours permis de retracer l’origine des contaminations. « On parle d’épidémie à partir du moment où il n’est pas possible de relier toutes les personnes infectées à un foyer. Cela veut dire que les transmissions échappent au dispositif de contrôle », a précisé Émeline Barrès, l’une des deux coordonnatrices de l’expertise, citée dans un communiqué." ------ NDÉ Le communiqué Image : Carte des épisodes de transmission autochtone de dengue et de chikungunya en France hexagonale, saison 2024 via Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France hexagonale 2024, 11.09.2024 https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle/chikungunya/articles/donnees-en-france-metropolitaine/chikungunya-dengue-et-zika-donnees-de-la-surveillance-renforcee-en-france-hexagonale-2024
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Bernadette Cassel
September 13, 11:22 AM
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Le laboratoire d’éthologie animale et humaine du CNRS à Caen étudie la dépression chez les écrevisses et les émotions chez les seiches. Le blues de l'écrevisse Antonio Fischetti Mis en ligne le 14 août 2024 · Paru dans l'édition 1673 du 14 août "... Nous sommes à la station marine de Luc-sur-Mer, au cœur de la baie de Seine. Ça pose l’ambiance. Dans le laboratoire, on découvre une vingtaine d’aquariums autour desquels s’affaire une petite équipe de chercheurs, sous la houlette de son directeur, Ludovic Dickel. J’avoue que je serais bien incapable de dire si ces écrevisses immobiles dans l’eau sont dépressives ou respirent la joie de vivre. Précisément, il s’agit de l’espèce dite « écrevisse bleue », de Floride (la rouge, de Louisiane, et celle à pattes blanches, d’Europe, étant toutes deux interdites d’élevage, car la première est une espèce invasive et la seconde est menacée de disparition). À vrai dire, le moral de ces crustacés dépend totalement du bon vouloir de Julien Bacqué-Cazenave, maître de conférences à l’université de Caen et spécialiste de l’état émotionnel chez les invertébrés. Alors, comment rend-on une écrevisse dépressive ? « On change son environnement, la température, la lumière, le niveau d’eau… Elle reste prostrée, et c’est un comportement similaire à la dépression chez l’humain. » Crustacés dépressifs N’est-il pas exagéré d’employer le mot "dépression" ? Quelle différence avec un banal stress ? Ludovic Dickel précise que « c’est plus grave que du simple stress, qui donnerait essentiellement à l’animal l’envie de fuir. Quand un humain est dépressif, il y a des choses qu’il ne fait plus. Il ne mange plus, ne va plus au cinéma, n’a plus envie de se reproduire… Ce sont des phénomènes analogues chez l’écrevisse ». On ne sait pas encore si ces crustacés dépressifs ont une baisse de libido, mais il est établi qu’ils ont tendance, eux aussi, à voir la vie en noir quand ils n’ont pas la patate. Encore plus fort : les chercheurs n’hésitent pas à parler d’« optimisme » et de « pessimisme » chez les écrevisses. Roman Coupeau, étudiant en thèse au laboratoire, en a même fait son sujet de recherche. L’expérience consiste à placer une écrevisse dans un aquarium. Au fond, deux petits tuyaux dans lesquels l’animal peut se réfugier. L’écrevisse adore se planquer dans des cavités. Mais si elle va dans le tuyau de gauche, elle reçoit un fort jet d’eau, ce qui est très désagréable. En revanche, dans celui de droite, une petite friandise l’attend. Elle apprend vite à éviter le trou de gauche et à apprécier celui de droite. Ensuite, on la met dans un aquarium qui ne comporte qu’un seul tuyau, pile-poil au milieu. Bigre, c’est ambigu ! Si l’écrevisse est optimiste, elle y va sans hésiter, partant du principe qu’elle aura peut-être à bouffer, comme à droite, dans l’autre aquarium. Si elle est pessimiste, elle n’y va pas, de crainte de se prendre une giclée de flotte, comme à gauche. Romain montre ainsi que les écrevisses rendues dépressives auront, comme les humains, tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. À quoi ça sert ? Ces travaux n’ont pas directement pour but de développer des médicaments, mais ils peuvent y contribuer. Exemple : pendant longtemps, les scientifiques ont considéré que la dépression était associée à une diminution du taux de sérotonine dans le cerveau. Or les écrevisses remettent en question cette théorie, selon Julien Bacqué-Cazenave, « car on observe une augmentation de sérotonine dans le système nerveux des écrevisses dépressives. C’est donc l’inverse de ce que l’on pensait jusqu’à présent ». Ces animaux pourraient ainsi aider à comprendre pourquoi les antidépresseurs sont parfois inefficaces sur les humains ! L’écrevisse est le premier invertébré chez lequel un comportement de type dépressif a été mis en évidence. Ce qui, pour Ludovic Dickel, change radicalement le regard sur ce trouble : « On voit généralement la dépression chez l’homme comme une pathologie. Le fait qu’elle existe chez des animaux très différents de nous montre qu’elle a une utilité, car dans un contexte défavorable, c’est un mécanisme qui sert à se protéger. » Il va même encore plus loin : « Au moment de leur mue, les écrevisses sont fragiles, et elles peuvent aussi avoir un comportement de type dépressif. On pourrait faire le parallèle avec un adolescent qui est mal dans sa peau, et considérer que cela s’intègre dans un développement normal de l’individu. » Comparer un ado à une écrevisse, il fallait oser… Dolto l’avait déjà fait avec son « complexe du homard ». Et après tout, pourquoi pas, car il est vrai que certains jeunes cloîtrés dans leur chambre ont des points communs avec des crustacés dans leur carapace." À LIRE AUSSI : À la poursuite de l'écrevisse à pattes blanches
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Bernadette Cassel
September 11, 1:53 PM
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Coinfection dynamics in many systems are affected by within-host interactions, via either direct or indirect mechanisms. Our study shows that this is not always the case, as we highlight a role o Is the local environment more important than within‐host interactions in determining coinfection? - Hasik - Journal of Animal Ecology Adam Z. Hasik, Jason T. Bried, Daniel I. Bolnick, Adam M. Siepielski First published: 08 September 2024 Image : Conceptual diagram of the infection dynamics in the odonate-water mite-gregarine host–parasite system. Adult water mites are predators in the water column and lay eggs which hatch into parasitic larvae that seek out aquatic larval odonates (a). The larval mites are phoretic on the larval odonate as the latter crawls out of the water onto emergent macrophytes to complete its transition to the adult stage. Before the cuticle of the newly emerged adult odonate hardens the larval mites pierce it with a feeding tube to engorge on haemolymph. Shown on top of the emergent macrophyte is a small dipteran with infective gregarine oocytes on its legs (green circles). Adult odonates hunt down and consume these dipterans, ingesting the infective oocytes (b). Once consumed, the oocytes mature and consume the host's nutrients (shown in green inside the abdomen of the adult odonate). Plant, mite, larval damselfly, adult damselfly and dipteran images courtesy of Guillaume Dera (CC0 1.0), Rachel Sloop (CC0 1.0), Adam M. Siepielski, Maxime Dahirel (CC BY 3.0) and Nathan Jay Barker (CC0 1.0) respectively. ------ NDÉ Traduction Dans de nombreux systèmes, la dynamique de la co-infection est influencée par les interactions au sein de l'hôte, par le biais de mécanismes directs ou indirects. Notre étude montre que ce n'est pas toujours le cas, car nous mettons en évidence le rôle de l'environnement local dans la détermination de la co-infection chez de multiples espèces d'hôtes. ... Dans plusieurs lacs, nous avons étudié les populations de cinq espèces de demoiselles* (hôtes) et quantifié le parasitisme primaire par des acariens aquatiques ectoparasites et le parasitisme secondaire par des grégarines terrestres endoparasites. Nous avons d'abord cherché à savoir si la co-infection était prédite par des facteurs abiotiques et biotiques dans l'environnement local, et nous avons constaté que la probabilité de co-infection diminuait pour toutes les espèces d'hôtes à mesure que le pH augmentait. Nous avons ensuite cherché à savoir si l'infection primaire par les acariens aquatiques "médiait" la relation entre le pH et l'infection secondaire par les grégarines terrestres. Contrairement à nos attentes, nous n'avons trouvé aucune preuve d'une relation entre le pH et les grégarines "médiée" par les acariens aquatiques. Au contraire, l'intensité de l'infection par les grégarines était uniquement corrélée à l'environnement local, l'ampleur et la direction de ces relations variant selon les facteurs environnementaux. Nos résultats soulignent le rôle de l'environnement local dans la dynamique de l'infection qui ouvre la voie à la co-infection. ... En conclusion, notre étude suggère que les facteurs abiotiques et biotiques, et non les interactions intra-hôte entre parasites co-infectés, peuvent être les facteurs clés pour déterminer les schémas de co-infection. En outre, nos résultats indiquent à quel point il est important de prendre en compte les différentes possibilités offertes par un réseau aussi complexe. Si nous n'avions pas pris en compte les interactions au sein de l'hôte et que nous nous étions contentés d'examiner comment la probabilité de co-infection variait en fonction des gradients environnementaux et de découvrir la relation entre la co-infection et le pH, nous aurions pu conclure à tort que l'inhibition/limitation des grégarines par les acariens au sein de l'hôte était le coupable probable, en raison de l'augmentation connue du parasitisme par les acariens avec l'augmentation du pH. En utilisant des méthodes qui nous ont permis non seulement de relier la co-infection à l'environnement local, mais aussi de relier l'infection par un parasite à un autre, puis de relier cette relation à l'environnement local, nous avons pu démêler les éléments entremêlés de ce réseau hôte-parasite complexe. Les interactions hôte-parasite se produisent au sein de communautés écologiques complexes, ce qui rend crucial le fait de prendre en compte non seulement les variations environnementales mais aussi d'étudier les multiples effets des facteurs abiotiques et biotiques. Le cadre que nous proposons permet d'identifier, parmi un ensemble de facteurs environnementaux candidats, ceux qui prédisent les schémas de co-infection, tout en démêlant les voies directes et indirectes entre l'environnement local et les interactions au sein de l'hôte entre les parasites co-infectés. Des recherches futures incluant davantage de systèmes hôte-parasite devraient permettre une compréhension plus complète de la nature dynamique et multiforme des interactions hôte-parasite dans la nature. * Nous avons [...] concentré nos analyses sur les cinq espèces de demoiselles les plus communes : Enallagma basidens, E. exsulans, E. signatum, E. traviatum et Ischnura posita.
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Bernadette Cassel
September 11, 12:19 PM
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Effective control of Varroa destructor mites with Juniperus excelsa, Juglans regia, Origanum onites, and Mentha spicata leaf extracts: a study of honey bee colonies Bayram Alparslan, Hüseyin Taşlı & Cengiz Erkan Published online: 23 Jul 2024 Journal of Apicultural Research ------ NDÉ Traduction Lutte efficace contre les acariens Varroa destructor à l'aide d'extraits de feuilles de Juniperus excelsa, Juglans regia, Origanum onites et Mentha spicata : étude de colonies d'abeilles mellifères Cette étude vise à évaluer l'efficacité des extraits de feuilles de Juniperus excelsa (J. excelsa), Juglans regia (J. regia), Origanum onites (O. onites) et Mentha spicata (M. spicata) dans la lutte contre les acariens Varroa destructor (V. destructor), l'une des grandes causes de la perte des colonies d'abeilles mellifères. Cette recherche vise à identifier des alternatives écologiques et durables pour la lutte contre les parasites dans les pratiques apicoles. Quarante colonies d'abeilles mellifères naturellement infestées d'acariens ont été sélectionnées. Les colonies ont été divisées en cinq groupes, un groupe de contrôle et quatre groupes de traitement, qui ont reçu des concentrations variables d'extraits de feuilles de plantes. Cette étude s'est déroulée en deux phases : détermination du dosage optimal et étude sur le terrain en automne et au printemps, au cours de laquelle les niveaux d'infestation par les acariens ont été évalués à l'aide de la méthode du sucre en poudre. La méthode du sucre en poudre a révélé qu'une concentration de 25 % d'extrait de feuilles de plantes était la plus efficace. Lors du traitement d'automne, les taux d'efficacité étaient de 87% pour J. regia, 86% pour J. excelsa, 83% pour O. onites, et 68% pour M. spicata. Lors du traitement de printemps, les taux ont légèrement diminué mais sont restés prometteurs, avec 66% pour O. onites, 63% pour J. regia, 61% pour J. excelsa, et 55% pour M. spicata. Cette étude montre que les extraits de feuilles de plantes offrent une alternative viable et écologique aux thérapies traditionnelles pour lutter contre Varroa dans l'apiculture lorsqu'ils sont utilisés à des doses appropriées. Cette recherche fournit des informations précieuses sur la lutte durable contre les parasites et sur le potentiel de solutions innovantes et respectueuses de l'environnement en matière de lutte contre les parasites, basées sur des produits végétaux aromatiques. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Image : via Recherche Google images
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Bernadette Cassel
September 10, 11:41 AM
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... L’étude menée par Sam England a été menée sous un angle encore jamais abordé. Il a en effet souhaité étudier et mesurer la capacité de pollinisation par le biais de l’électricité dont [l'insecte] se charge lors de son vol. Le rôle des papillons dans la pollinisation est désormais avéré Par F.D 10 Sep 2024 'Initialement, le schéma préférentiel des observateurs était une reproduction des plantes par l’intermédiaire des principaux insectes pollinisateurs que sont l’abeille et le bourdon. Ceux-ci libéraient le pollen directement par contact avec les organes reproducteurs de la fleur. Une théorie qui a commencé à évoluer à partir des années 1980. Certains chercheurs ont en effet voulu mettre en avant l’importance des forces électrostatiques. Comme l’a expliqué Sam England à l’AFP : « C'est quelque chose qui n'a pas été exploré en détails en termes d’écologie ». En vol, les insectes se chargent d’électricité Lors de leurs déplacements aériens, il a été remarqué que les insectes produisaient de l’électricité. En effet, le frottement de leurs ailes avec l’air est générateur d’une charge électrique positive. À contrario, « une bonne proportion du pollen de fleurs est chargé négativement » explique le biologiste. Ensuite, comme nous l’avons appris lors de nos cours de physiques, les opposés s’attirent, ce qui permettrait au pollen de se fixer sur l’abdomen des différents insectes. Durant le vol, la charge négative du pollen se transformerait en charge positive, qui une fois posée sur une autre fleur serait inévitablement attirée par le champ électrique négatif de la plante. « On a montré que les abeilles accumulent ainsi des charges électriques conséquentes, mais personne ne l'avait quantifié pour les papillons ». L’étude des papillons menée par Sam England Pour mener à bien son étude, le biologiste a utilisé un picoampère mètre. Cet appareil permet de mesurer des charges électriques infimes. Il s’est intéressé à onze espèces de papillons venues des quatre coins du monde. Il a ainsi disposé son outil à la sortie d’un tunnel dans lequel chaque papillon volait environ 30 secondes. Le résultat s’est montré sans appel : « la plupart des lépidoptères accumulaient une charge électrique positive ». La conclusion de cette recherche a ainsi démontré que chaque papillon, grâce à sa charge électrique, peut transporter une centaine de graines de pollen. Sam England a donc redonné ses lettres de noblesse au papillon. Il est désormais certain qu’il joue un rôle de pollinisateur, au même titre que les abeilles ou les bourdons." ------ NDÉ l'étude Image : (a) Three-dimensional computational model of the electric field formed between a typically charged lepidopteran and a grounded flower. Colour scale represents electric field strength, with data truncated above 5 kV m−1 for clarity. Grey indicates model geometry. (b) Three-dimensional computational model simulating pollen grain trajectories (n = 100) under the influence of electric, gravitational and drag forces, for a typically charged lepidopteran positioned 6 mm from the stamen of a flower. Blue circles show the final locations of individual pollen grains. Colour scale represents the velocity of pollen grains. All models are produced using the finite element method.
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Bernadette Cassel
September 9, 12:00 PM
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The potential of surveillance of mosquito vectors of certain arboviruses in Canada CCDR 50(9) - Canada.ca Surveillance Public health contributions of entomological surveillance of West Nile virus (WNV) and other mosquito-borne arboviruses in a context of climate change B Bakhiyi, A Irace‑Cima, A Ludwig, MR Rakotoarinia, C Therrien, I Dusfour, A Adam‑Poupart Septembre 2024 Image : Flow chart illustrating the various stages in the search for and selection of relevant publications (a,b) a The 121 articles retained following title and abstract evaluation included 111 to be assessed for eligibility by full text review and 10 literature reviews in an attempt to find any relevant publications not detected in the bibliographic databases b Literature reviews were excluded after extracting 13 scientific publications which were not retained after reading of the full text Restrictions used: from 2009 to 2023; no geographical restrictions were applied for document searches ------ via Fil d’actualité | LinkedIn, Isabelle Dusfour, 07.09.2024
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Bernadette Cassel
September 8, 12:32 PM
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Muni d’un ressort ventral, le collembole peut sauter en hauteur à plus de 60 fois sa taille à la vitesse de l’éclair et accomplir plus de 350 sauts périlleux arrière à la seconde. Un super gymnaste du microcosme. Hérvé Ratel, 29.08.2024 ------ NDÉ L'étude Image : Liftoff process from furca release until airborne. (A) Anatomical reference points and sequential extracted frames from a single sequence captured at 40,322 frames per second showing furca release, body rotation, and initial liftoff. Time stamps indicate milliseconds relative to the last point of contact with the ground (outlined). (B) Distance, velocity, and acceleration measured from centroid point of the body during the sequence shown in A. Dotted line indicates last point of ground contact. (C and D) Body and furca angle relative to the ground, rotational velocity, rotational acceleration during the sequence shown in A. Dotted line indicates last point of ground contact.
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September 5, 5:45 AM
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Alors que les hivers sont de plus en plus doux et que les périodes de gel se raréfient en Europe, des fourmis invasives prolifèrent de plus en plus au nord. À Lyon par exemple, des scientifiques traquent ces espèces qui éradiquent leurs homologues indigènes. Tous droits réservés euronews Par Jeremy Wilks Publié le 19/06/2023 - 18:45 UTC+2
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September 3, 12:10 PM
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La technologie actuelle de navigation nocturne par drone peut considérablement s'améliorer en reproduisant les techniques de navigation des bousiers. Study on Dung Beetle May Help Advance AI Sensors for Drones Monday, September 2, 2024 La vision d'un insecte "Le soleil est utilisé pour la navigation De nombreux insectes utilisent la Lune comme point de référence, mais sa faible luminosité la rend moins fiable. Certaines espèces de papillons et de bousiers utilisent donc la Voie lactée à la place. Des chercheurs et ingénieurs australiens ont mené une expérience dans laquelle ils ont monté une caméra sur le toit d'une voiture et ont pris des photos en mouvement et à l'arrêt. Grâce à cette expérience, un système de vision par ordinateur a été développé qui mesure de manière fiable l'orientation de la Voie lactée. Les bandes de la Voie lactée ne sont pas affectées par le flou de mouvement. Les bousiers ont des yeux composés optimisés pour détecter le mouvement, l'intensité lumineuse et les motifs de lumière polarisée. En d'autres termes, leur vision est adaptée à la navigation sous le ciel nocturne. En comparaison, les yeux humains sont de type caméra, privilégiant la vision haute résolution et la perception des couleurs. Bien que les bousiers ne disposent pas d'une vision haute résolution, ils peuvent percevoir les variations subtiles de luminosité de la Voie lactée, en utilisant sa bande lumineuse comme boussole céleste. Cette capacité leur permet de faire rouler des boules de bouses en ligne droite." (...) Image : « Représentation d’un scarabée bousier nocturne en action sous un ciel nocturne sans lune. » (Crédits : Tao, Yiting, Asanka Perera, Samuel Teague, Timothy McIntyre, Eric Warrant et Javaan Chahl. 2024. « Les techniques de vision par ordinateur démontrent une mesure robuste de l’orientation de la Voie lactée malgré le mouvement de l’image »)
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Bernadette Cassel
September 1, 1:33 PM
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Alors qu'elles sont de moins en moins nombreuses, les abeilles européennes devront bientôt faire face à une nouvelle menace, les abeilles naines d'Asie, découvertes récemment à Malte. 30/08/2024 17:06:00 BFMTV "Une nouvelle menace pour les abeilles européennes ? Pour la première fois en Europe, des chercheurs ont découvert des colonies d'abeilles naines sur l'île de Malte, au centre de la Méditerranée, rapporte le quotidien britannique The Guardian. Apis florea, de son nom scientifique, est originaire d'Asie et est facilement reconnaissable à sa petite taille , et à sa coloration rougeâtre. "Il est inquiétant que l’on ait découvert l’Apis florea à Malte", a déclaré Dave Goulson, professeur de biologie à l’Université du Sussex, à The Guardian. La proximité de la colonie avec le port de Birżebbuġa, principal centre de fret de Malte, suggère que les abeilles pourraient être arrivées via un navire commercial." ------ NDÉ L'étude Image : Left: A. florea colony hanging on a tree branch of Acacia saligna, the Blue-leaved Acacia (photo source: Antoine Borġ Bonaċi), central: A. florea worker and drone bees (arrows), right: A. florea comb (lower right part of the comb was damaged).
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August 31, 12:33 PM
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DÉCRYPTAGE - Presque aveugles, les insectes utilisent une combinaison de signaux visuels et sonores. Par Delphine Chayet Publié hier à 17:33, Mis à jour hier à 17:33 "Au crépuscule, quand vient l’heure de s’accoupler, les moustiques se rassemblent en petits nuages vrombissants. Chaque soir pendant 20 à 30 minutes, jusqu’à plusieurs milliers de mâles volent en cercles dans l’espoir d’intercepter une partenaire. Le défi est double : éviter les collisions avec les autres mâles tout en repérant la perle rare dans l’essaim, les femelles pouvant y être cinquante fois moins nombreuses. Dans une étude publiée vendredi par la revue Current Biology, des chercheurs se penchent sur le comportement reproductif des anophèles, un moustique impliqué dans la transmission du paludisme en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. Ils montrent que ces insectes utilisent une combinaison de signaux sonores et visuels pour se reconnaître les uns les autres dans la nuée. « Les anophèles constituent un groupe d’insectes dont le succès reproducteur a des conséquences importantes sur la santé publique », rappelle Saumya Gupta, chercheuse…" (...) ------ NDÉ L'étude Image : Graphical Abstract [Anopheles coluzzii]
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August 31, 11:10 AM
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Our results provide new support that ecoacoustics can help monitor soil biodiversity in different forest restoration contexts, including in UK temperate and Australian grassy woodlands. Thi Journal of Applied Ecology Jake M. Robinson, Alex Taylor, Nicole Fickling, Xin Sun, Martin F. Breed Première publication : 15 août 2024 ------ NDÉ Traduction Les sons du sous-sol reflètent la dynamique de la biodiversité du sol à travers une chronoséquence de restauration d'une forêt herbeuse Résumé La restauration et la surveillance de la biodiversité des sols n'ont jamais été aussi importantes. L'éco-acoustique apparaît comme un outil prometteur pour détecter et surveiller la biodiversité des sols et s'est récemment révélée efficace dans le contexte d'une forêt tempérée. Cependant, il est nécessaire d'étudier l'efficacité de l'éco-acoustique des sols dans d'autres écosystèmes et biorégions. Ici, nous avons appliqué des outils et des indices éco-acoustiques (Acoustic Complexity Index, Bioacoustic Index, Normalised Difference Soundscape Index) pour mesurer la biodiversité du sol dans une chronoséquence de restauration d'un bois de graminées australien, couvrant trois classes d'âge. Nous avons collecté n = 240 échantillons acoustiques de sol sur deux parcelles défrichées (défrichées en continu par une gestion active), deux parcelles boisées en cours de restauration (revégétalisées il y a 14-15 ans) et deux parcelles de végétation restante pendant 5 jours à Mount Bold, en Australie du Sud. Nous avons utilisé un dispositif d'échantillonnage souterrain et une chambre d'atténuation du son pour enregistrer les communautés d'invertébrés du sol, qui ont également été comptées manuellement. Nous avons constaté que la complexité et la diversité acoustiques étaient significativement plus élevées dans les parcelles revégétalisées et restantes que dans les parcelles défrichées, à la fois in situ et dans les chambres d'atténuation sonore. La complexité et la diversité acoustiques sont également associées de manière significative à l'abondance et à la richesse des invertébrés du sol. Synthèse et applications. Nos résultats confirment que l'éco-acoustique peut aider à surveiller la biodiversité du sol dans différents contextes de restauration forestière, aussi bien dans les forêts tempérées britanniques que dans la savane australienne. Cette technologie est prometteuse pour répondre au besoin mondial de méthodes efficaces de surveillance de la biodiversité des sols et pour protéger les écosystèmes les plus divers de notre planète. Traduit d'après DeepL.com (version gratuite) Image : (a) Bar plots showing differences in invertebrate abundance between chronosequence classes, including post-filtering of the most abundant species (Pheidole sp.), which is likely to confound abundance-acoustic relationships due to its physical traits; (b) Soil spread on the sound attenuation chamber lid for invertebrate counting in the field; (c) unidentified beetle larvae, (d) earwig, Dermeptora, (e) termite, Isoptera. ------ Recherche / X
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August 29, 12:48 PM
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"Viewpoint independent face recognition via extrapolation in paper wasps" Elizabeth A. Tibbetts, Chloe Weise, Juanita Pardo Sanchez, Anna Vi J Exp Biol jeb. Journal of Experimental Biology 09 August 2024 ------ NDÉ Traduction La reconnaissance visuelle de signaux tridimensionnels, comme les visages, est difficile car les signaux apparaissent différemment selon le point de vue. La reconnaissance indépendante du point de vue est une solution flexible, mais difficile sur le plan cognitif, qui permet aux récepteurs d'identifier les signaux à partir d'angles de vue inédits. Nous utilisons ici l'apprentissage de concepts identiques/différents pour tester la reconnaissance de faciès indépendante de la position d'observation chez Polistes fuscatus, une guêpe qui utilise des motifs faciaux pour identifier individuellement ses congénères. Nous avons constaté que les guêpes utilisent l'extrapolation pour identifier de nouvelles vues de faciès de congénères. Par exemple, les guêpes identifient une paire de photos de la même guêpe comme étant « la même », même si les photos sont prises à partir d'angles de vues différents (par exemple, une face avec une rotation de 0°, une face avec une rotation de 60°). Ce résultat est remarquable parce qu'il fournit la première preuve d'un invariant de reconnaissance par extrapolation chez un invertébré. Les résultats suggèrent que la reconnaissance par extrapolation, non dépendante de la position d'observation, peut être une stratégie répandue pour faciliter la reconnaissance individuelle des faciès. Traduit d'après DeepL.com (version gratuite) Image via "Viewpoint independent face recognition via extrapolation in paper wasps" - Recherche Google ------ via Neuroethology (ISN) sur X, 28.08.2024 : "Paper wasps identify individuals conspecifics via face recognition. This gets highly demanding when🐝see conspecifics from different angles. @E_Tibbetts et al. show that🐝do this via extrapolation that ensures a view invariant recognition. https://t.co/ghQXai8fQP @J_Exp_Biol" https://x.com/neuroethology/status/1828803352203084113
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Bernadette Cassel
September 13, 12:26 PM
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Afin de comprendre l'état actuel des preuves de la douleur chez ces invertébrés, une révision approfondie de plus de 300 études sur six ordres d'insectes a été réalisée par Gibbons et al. en 2022. Huit critères basés sur la nociception, l’analgésie et le comportement, ont été utilisés pour évaluer la douleur : Conscience et douleur chez les insectes - FC3R 14.06.24 "La nociception et l’intégration sensorielle (critères 1, 2 et 3) : les nocicepteurs chez les insectes se connectent à des régions cérébrales supérieures, suggérant une intégration des informations nociceptives. L’analgésie et ses préférences (critères 4 et 8) : les analgésiques locaux affectent le comportement et la préférence des insectes de manière compatible avec la douleur, mais peuvent également influencer d'autres aspects tels que la locomotion et l'apprentissage. Le comportement et la motivation (critères 5, 6 et 7) : des études comportementales indiquent que les insectes peuvent soigner des blessures spécifiques et faire des choix flexibles basés sur des stimuli gratifiants et aversifs. Malgré l’absence de données scientifiques suffisantes, l’étude de Gibbons et al. conclut que plusieurs ordres d'insectes sont susceptibles de ressentir la douleur. Les preuves les plus solides proviennent des mouches adultes (Diptera) et des blattes (Blattodea), qui sont des espèces bien étudiées. Les abeilles, les guêpes et les fourmis (Hymenoptera) ont également montré des signes de douleur, mais avec moins de critères remplis. Il est important de noter qu'aucun insecte adulte n'a échoué aux critères de manière convaincante. Cependant, il existe des lacunes dans les preuves, car la neurobiologie et le comportement liés à la douleur n'ont pas été suffisamment étudiés chez la plupart des insectes." Image : Version adaptée du tableau 11 de Gibbons et al 2022. Blattodea (blattes, termites), Coleoptera (coléoptères), Diptera (mouches, moustiques), Hymenoptera (abeilles, fourmis, guêpes), Lepidoptera (papillons, papillons de nuit), Orthoptera (grillons, sauterelles) Crédit : Sajedeh Sarlak
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Bernadette Cassel
September 13, 6:38 AM
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Créé en 2023, et attribué pour une période de 5 ans reconductible, le programme SEE-Life pérennise l’existence des suivis à long-terme en écologie et évolution mis en place depuis plus de 10 ans par des chercheurs des unités de CNRS Écologie & Environnement. SEE-Life : suivis à long terme en Écologie et Évolution 09.09.2024 + de 10.000 sites couvrant les domaines terrestre, eaux continentales, marin De 10 à 102 années de données + de 4.900 étudiantes et étudiants formés → Téléchargez ci-dessous le livret de présentation des suivis labellisés ------ NDÉ Quelques résultats-phares → Climed, site d'observation de la Garrigue : La diversité des communautés végétales est un élément clé de la résistance des espèces à l’aridification des milieux et des interactions plantes-insectes Après plus de 10 ans, le suivi CLIMED a permis de mettre en évidence deux phénomènes importants : L'augmentation de la richesse spécifique des communautés végétales permet d’accroître la résistance des individus à l’aridification du climat : les communautés les plus diversifiées résisteront mieux au changement climatique. Ainsi, l’ajonc de Provence (Ulex parviflorusen) – la plus vulnérable des 4 espèces ligneuses étudiées – est menacé d’extinction lorsqu’il vit en peuplement monospécifique. L’aridification du climat induit une réduction des émissions florales chez le ciste, le romarin et le thym, entraînant une réduction de la production de nectar observée. Ces changements pourraient avoir un impact sur l’attractivité des pollinisateurs et in fine sur l’activité mellifère. → Les introductions et invasions d’espèces végétales non natives impactent les communautés d’invertébrés dans les îles Kerguelen
Ces impacts varient suivant les groupes d’invertébrés considérés : → Abondance des invertébrés herbivores, décomposeurs et prédateurs = stables → Abondance des microarthropodes (collemboles et acariens) = considérablement réduites La présence d’espèces végétales non natives pourrait altérer les chaînes alimentaires et le fonctionnement des écosystèmes des îles Kerguelen. → Les diptères subantarctiques menacés par le réchauffement climatique Les effets du réchauffement climatique sur la biodiversité polaire, notamment sur les insectes, restent mal connus. Ce suivi a permis d’examiner les effets de courtes expositions à des pics de chaleur sur la survie de sept espèces d'arthropodes natifs, et de deux espèces invasives, des îles subantarctiques. Il a ainsi été mis en évidence une survie plus faible des diptères en réponse au réchauffement climatique. À l’inverse, les coléoptères sont moins sensibles aux scénarios de réchauffement climatique testés. Enfin, aucune différence n’a été constatée entre les espèces natives et introduites. Ces observations suggèrent que l'occurrence accrue d'événements thermiques extrêmes conduira à une restructuration à grande échelle des communautés d’arthropodes subantarctiques. → Nacré de la Bistorte : La fragmentation, ennemie de la dispersion
La décision que prend un individu de quitter son habitat de résidence pour coloniser d’autres territoires (comportement appelé dispersion) dépend du taux de fragmentation du paysage. Cette fragmentation correspond à une division plus ou moins importante du paysage en habitats favorables à la survie et la reproduction, séparés par des zones d'habitats défavorables à la colonisation.
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Bernadette Cassel
September 11, 1:28 PM
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Two +ssRNA mycoviruses cohabiting the fungal cultivar of leafcutter ants | Virology Journal | Full Text Published: 04 September 2024 ------ NDÉ Traduction Deux mycovirus +ssRNA cohabitant avec le cultivar fongique des fourmis coupe-feuille Les fourmis coupe-feuille sont des herbivores dominants dans les régions néotropicales et dépendent d'un champignon (Leucoagaricus gongylophorus) pour transformer les feuilles fraîchement cueillies en source de nourriture plutôt que de consommer la végétation directement. Nous rapportons ici deux particules semblables à des virus qui ont été isolées de L. gongylophorus et observées à l'aide de la microscopie électronique à transmission. Le séquençage de l'ARN a permis d'identifier deux souches de mycovirus +ssRNA, Leucoagaricus gongylophorus tymo-like virus 1 (LgTlV1) et Leucoagaricus gongylophorus magoulivirus 1 (LgMV1). [...] Bien que nous ayons émis l'hypothèse que ces mycovirus fonctionnent comme des symbiotes dans les cultures des fourmis coupe-feuille, des études supplémentaires seront nécessaires pour vérifier s'ils sont des mutualistes, des commensaux ou des parasites. [Atta sp / Acromyrmex sp] ------ Matthew Gates sur X, 09.09.2024 "New virus symbionts dropped in leafcutter ants. Two +#ssRNA #mycovirus strains: #Leucoagaricus #gongylophorus tymo-like virus 1 (LgTlV1) Leucoagaricus gongylophorus magoulivirus 1 (LgMV1) Might even be mutualistic, we will see with more research!" https://x.com/Synchangel/status/1833022091572257249 ------ Caio Leal-Dutra 🐜🍄🧬 sur X, 08.09.2024 "As the dominant herbivores in the neotropics, the leafcutter ants cultivate a fungus to break down the plant biomass We knew this symbiosis was composed of several players, pathogenic fungi, beneficial bacteria, etc But now we add mycoviruses to this list https://t.co/nNEdCWZTU7 https://t.co/pm8HBGO79H" https://x.com/LealDutraCaio/status/1832699225638908195
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Bernadette Cassel
September 10, 1:17 PM
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Dans les forêts sèches du Costa Rica, l'Oriole à dos rayé et le Platyrhynque (ou Bec-plat) jaune-olive construisent leur nid avec des rhizomorphes fongiques dans des acacias protégés par les fourmis du genre Pseudomyrmex. Les nids construits avec des filaments de champignons par certaines espèces d'oiseaux éloigneraient les fourmis 31/08/2024 [...] "Dans un article publié en 2024 dans le journal Animal Behavior, des biologistes ont voulu vérifier si ces rhizomorphes modifiaient le comportement des fourmis, mais aussi si l’eau augmentait les propriétés répulsives du matériau utilisé, les deux espèces d’oiseaux nichant pendant la saison des pluies. Pour cela, ils ont noté le comportement des fourmis en contact avec des filaments fongiques secs et humides, et ils ont constaté qu’après les avoir touché, elles étaient très perturbées (toilettage accru, enroulement de l’abdomen, mouvements erratiques, etc.) et semblaient intoxiquées. L’eau n’a pas semblé améliorer les propriétés répulsives des rhizomorphes. Ces résultats semblent indiquer que ces fibres fongiques dissuaderaient les fourmis d’entrer dans les nids de l’Oriole à dos rayé et du Platyrhynque jaune-olive. D’autres observations seraient nécessaires pour vérifier si elles ont un effet répulsif sur d’autres hyménoptères sociaux, comme les guêpes. Cette étude rappelle que plusieurs espèces d’oiseaux placent des plantes aromatiques dans leurs nids pour repousser ou tuer les ectoparasites (lire Certains oiseaux utilisent leurs connaissances en botanique pour construire leur nid). ------ NDÉ L'étude Image via Google Images ------ Ornithomedia sur X, 31.08.2024 "Certaines espèces d'oiseaux construiraient leur nid avec des filaments de champignons pour éloigner les fourmis" https://x.com/Ornithomedia/status/1829768582604947771 ------ Oiseaux-fourmis À lire aussi : Certaines fourmis invasives constituent-elles une menace pour les oiseaux nicheurs ? Des études ont été menées sur des fourmis envahissantes pour évaluer leur impact durant la période de nidification. Ces oiseaux qui suivent les fourmis légionnaires pour se nourrir Plusieurs espèces profitent de la panique provoquée par la progression des colonnes de fourmis prédatrices parmi les arthropodes et les petits vertébrés. Des exemples de “colocations” entre des mésanges et des fourmis Des cas de partage de nichoirs et de trous d’arbres entre des hyménoptères et des mésanges ont été observés dans le sud de la France et en Pologne. Deux espèces de troglodytes parasitent aussi les fourmis dans les forêts sèches Ce comportement n'est donc pas limité aux oiseaux des forêts tropicales humides. Les Engoulevents à collier roux peuvent perdre des doigts à cause des fourmis légionnaires lors de leur hivernage en Afrique Des adultes aux doigts amputés ont été découverts lors de captures effectuées dans le parc national de Doñana (Andalousie) entre 2021 et 2023 dans le cadre d'une étude à long terme de l'espèce. Les fourmis peuvent jouer un rôle utile dans les nichoirs occupés par des Rolliers d’Europe Les fourmis diminueraient de façon importante le nombre de larves, d'adultes et de pupes de mouches parasites hématophages Carnus hemapterus.
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Bernadette Cassel
September 9, 1:05 PM
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Une équipe de chercheur·euses découvre un organisme unicellulaire "impossible" Bactéries en chasse - Une équipe de recherche découvre un organisme unicellulaire "impossible" 03.09.2024 "... « Le séquençage du génome d'Uabimicrobium helgolandensis nous a également permis de formuler de nouvelles hypothèses sur le mécanisme moléculaire de l'absorption des bactéries proies », explique Jogler. Il considère les planctomycètes prédateurs comme l'Archaeopteryx microbien, un organisme pont entre les procaryotes et les eucaryotes, et est convaincu que les planctomycètes ont joué un rôle dans l'eucaryogenèse, peut-être même dans l'origine de la vie elle-même." Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. ------ NDÉ L'étude Carmen E. Wurzbacher Jonathan Hammer, Tom Haufschild, Sandra Wiegand, Nicolai Kallscheuer, Christian Jogler Image : Overview on the cell biology and phylogeny of “Ca. U. amorphum” SRT547 as well as the novel isolate “Ca. U. helgolandensis” HIEnr_7. Phagocytosis-like uptake of surrounding prey bacteria by “Ca. U. amorphum” (large cell) (a); white arrows indicate the prey bacterium being internalized. Cell division of “Ca. U. amorphum” (b), and “Ca. U. helgolandensis” HlEnr_7 (c). Two opposite cell poles move apart until only a thin, thread-like connection remains (red arrows) that finally disrupts. 16S rRNA gene sequence- (d) and multi-locus sequence analysis (MLSA)- (e) based phylogenies showing the deep branching of the “Ca. Uabimicrobium” clade within the phylum Planctomycetota.
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September 8, 4:42 PM
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Une étude publiée jeudi dans « Science » estime que la mortalité infantile dans plusieurs comtés entre 2006 et 2017 a été causée par la surutilisation d’insecticides, employés pour compenser la raréfaction des chauve-souris. Par Stéphane Foucart Publié le 05 septembre 2024 à 20h39, modifié le 07 septembre 2024 à 08h5 Image : Schematic framework linking the ecosystem and human health as being intermediated by the agricultural system. The figure depicts the main elements in the study and the theoretical predictions made regarding how (i) bat die-offs due to an invasive fungus species lead to lower provision of biological pest control, (ii) in turn causing farmers to compensate with higher insecticide use, and (iii) resulting in negative impacts on human infant health. The two solid lines highlight the observed relationships examined in this study.
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September 6, 6:39 PM
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La relation entre les tarentules et les fourmis prédatrices a été récemment revisitée par une équipe de chercheurs. Contrairement aux idées reçues, les fourmis semblent épargner ces araignées, notamment grâce à leur épaisse couverture de poils. Publié par Adrien le 06/09/2024 à 15:00 Image : Interactions between tarantulas and ants. A. Avicularia purpurea (marked with an arrow) in its arboreal retreat, living with a colony of an unidentified species of Camponotus, Tena, Napo, Ecuador. B. Tapinauchenius cupreus living with Camponotus femoratus in a tree cavity, Río Momón, Loreto, Peru. C. Stichoplastoris cf. obelix, spiderlings, and Labidus coecus ants not being interested in the spiders, Reserva Biológica Tirimbina, Heredia Province, Costa Rica. D. Same, spiderlings gathered at the maternal burrow entrance, with ants moving close to the entrance. E. Avicularia hirschii displaying an escape strategy against Labidus ants, Madre de Dios, Peru. F. Tapinauchenius plumipes caught, killed and carved up by the army ants Eciton burchellii, Montsinéry-Tonnegrande Commune, French Guiana. D reproduced from Lapinski (Citation2019). Photo credits: Rick C. West (A, B, F), Witold Lapinski (C, D), and Emanuele Biggi (E).
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Bernadette Cassel
September 4, 1:30 PM
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A Danish amber collector’s find upon a wild North Sea shore in the 1960’s has proved to be of great and surprising significance. After having thoroughly examining the roughly 40-million-year-old piece of amber, University of Copenhagen researchers have discovered it to contain the first fossil of a predatory fungus gnat belonging to a rare genus. The research contributes new knowledge about the distribution of the gnat species and about biodiversity across space and time. Fungus gnat entombed in a 40-million-year-old piece of amber is a rare gem – University of Copenhagen [Robsonomyia henningseni sp. nov. & Robsonomyia baltica sp. nov.] ------ NDÉ Traduction Ce premier fossile d'une espèce rare et jamais étudiée de moucheron, Robsonomyia henningseni, a été découvert dans un morceau d'ambre de la Baltique le long de la côte danoise de la mer du Nord dans les années 1960. Pendant des décennies, le fossile a été rangé dans la collection d'ambre du musée, qui compte 70 000 specimens. Récemment, il a été sorti des tiroirs et soumis à un examen approfondi par une équipe d'entomologistes polonais. Les spécialistes des insectes ont pu identifier le moucheron comme une espèce éteinte d'un genre rare de moucherons prédateurs. Aujourd'hui, les espèces vivantes de ce genre ne se trouvent qu'à Hokkaido, au Japon, et en Californie. « C'est la première fois que l'on trouve un fossile de moucheron de ce genre, dont on pensait qu'il ne vivait qu'au Japon et en Amérique du Nord. Cette découverte démontre que ce type de moucheron était également répandu en Europe lors des climats passés et nous apporte de nouvelles connaissances sur la répartition du moucheron sur Terre », explique Alicja Pełczyńska, doctorante à l'université de Łódź et de Copenhague et première autrice de l'étude, qui a réalisé la description du moucheron. La chercheuse pense que l'ancien moucheron est une sorte de « chaînon manquant » qui relie ses deux rares parents encore vivants au Japon et aux États-Unis. La distance terrestre qui sépare les espèces vivantes a intrigué les scientifiques, mais le nouveau fossile démontre que le chemin de l'espèce a pu traverser le continent européen. « Jusqu'à présent, la répartition de ce genre de moucheron était étrange, avec des milliers de kilomètres entre les espèces. Il est donc logique de l'avoir trouvé en Europe, qui se trouve à peu près à mi-chemin entre le Japon et l'Amérique du Nord », explique Alicja Pełczyńska. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Genus Robsonomyia Matile & Vockeroth, 1980 Type species Robsonomyia reducta Matile & Vockeroth, 1980. The genus includes two extant species: Robsonomyia reducta Matile & Vockeroth, 1980, Robsonomyia sciaraeformis (Okada, 1939) and two fossil: Robsonomyia baltica Pełczyńska, Krzemiński et Blagoderov, sp. nov., and Robsonomyia henningseni Pełczyńska, Krzemiński et Blagoderov, sp. nov.
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Bernadette Cassel
September 2, 12:37 PM
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Les vagues de chaleur perturbent la capacité des bourdons à sentir les fleurs, alerte une étude menée par des chercheurs de l'Université de Wurtzbourg (Allemagne). Par Anne-Sophie Tassart le 02.09.2024 à 17h06 ------ Image 1 : Simulated heatwaves to assess the bumblebees’ ability to detect floral scents. Bumblebees were individually subjected for 2.75 h to experimental heatwaves before their electroantennograms (EAGs) were recorded. The temperature of the four heatwave conditions was 40°C, but they differed by having dry air during the heatwave (heat + dry), allowing access to sugar solution (heat + liq.) or 24 h recovery time at 27°C before the EAGs (heat + 24 h). Control bumblebees were kept at 27°C and 70% air humidity for 2.75 h. The example EAG recording (B. pascuorum worker, control) shows the antennal response to control (n-hexane) and the three floral scents at the highest concentration (100 μg) (see Methods for detailed description). Image 2 : The common carder bee (Bombus pascuorum) feeding on the large-flowered hemp-nettle (Galeopsis speciosa) in the Austrian Alps. If it gets too hot, the insects can hardly detect the scents of the flowers. (Image: Sabine Nooten / Uni Würzburg) via When the Heat Makes You Disoriented - https://www.uni-wuerzburg.de/en/news-and-events/news/detail/news/wenn-die-hitze-orientierungslos-macht/ ------ Universität Würzburg #UniWürzburg sur X, 30.08.2024 "Heat waves make bumblebees odor-blind! This was discovered by a team led by Würzburg biologist @SabineNooten. The animals lose up to 80 percent of their sense of smell, which they need to search for food. @RSocPublishing ▶️https://t.co/FgD73uRVTB https://t.co/Na9iMW9FW2" https://x.com/Uni_WUE/status/1829432040413893050 ------ Sabine Nooten sur X, 29.08.2024 "New paper on heat wave effects on bumblebees. Heat stress can reduce their sense of smell by up to 80%, and they don't even recover after 1 day. https://t.co/Cv09KUSbR2 Check out the Science News piece by Rodrigo Pérez Ortega @rpocisv https://t.co/DMJIIEXLxZ. https://t.co/jJaKNpw9HG" https://x.com/SabineNooten/status/1829085293309292843 ------ Adel Durand-Monteil sur X, 29.08.2024 "Une étude parue hier révèle que la capacité des bourdons à sentir les odeurs des fleurs diminue lors de vagues de chaleur. Un phénomène qui pourrait en partie expliquer le déclin en cours de ces insectes et menacer la pollinisation de certaines cultures. https://t.co/mazEvMxO3k" https://x.com/adeldurandm/status/1829180481704997132 → Bumble bees lose their sense of smell after heat waves | Science | AAAS https://www.science.org/content/article/bumble-bees-lose-their-sense-smell-after-heat-waves
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Bernadette Cassel
September 1, 7:03 AM
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Le vol de nourriture sur les toiles d’araignées est un comportement bien décrit chez les oiseaux. Toutefois dans les précédentes observations, les volatiles ont été aperçus en vol stationnaire ou perché sur une branche voisine, ont rapporté M. Davis et M. Schronce dans une étude publiée le 14 novembre dans le journal Insects. Cette toile d’araignée est assez robuste pour supporter le poids d’un oiseau Jason Bittel 29 nov. 2022, 18:11 CET "... L’araignée Jorō, une espèce aux couleurs vives, a été introduite accidentellement aux États-Unis en 2014 par le biais d’un conteneur d’expédition en provenance d’Asie de l’Est, d’où elle est native. Bien que ces arachnides noirs, jaunes et rouges soient grands et que leurs pattes s’étendent sur la longueur d’une main d’adulte, ils sont pour la plupart inoffensifs pour l’Homme. En outre, l’araignée Jorō fait partie d’un genre d’aranéomorphes bien connu pour tisser de grandes toiles robustes. Une autre espèce de ce genre, également introduite aux États-Unis, a été surnommée « l’araignée à la soie dorée », en référence à la teinte jaunâtre de sa toile." (...) "... Jusqu’alors, ce comportement n’a été documenté qu’une fois. M. Davis se demande si d’autres oiseaux natifs pourraient commencer à tirer profit des potentiels avantages apportés par ces nouvelles grandes araignées [les araignées Jorō Trichonephila clavata, ndé] et leurs toiles. Une autre espèce cleptoparasite appelée Argyrodes semble déjà profiter de cette situation. « Ces petites araignées font en quelque sorte leur vie en s’accrochant aux toiles des autres araignées et en volant leur nourriture », explique M. Davis. « Sur toutes les toiles d’araignées Jorō que j’ai vues cet automne, j’ai aperçu ces petites bêtes sur au moins 30 % d’entre elles. Elles profitent largement de la présence des araignées Jorō. » (...) (À lire : Espèce invasive : l’araignée Jorō à l’assaut des États-Unis.) ------ NDÉ via Wikipédia → Argyrodes - Version du 8 mai 2024 à 17:45 https://fr.wikipedia.org/wiki/Argyrodes "Les araignées du genre Argyrodes présentent des stratégies écologiques commensale, en vivant sur le bord de la toile d'une autre araignée ou sur une petite toile irrégulière à proximité ; cleptoparasite, en volant ses proies stockées ou délaissées ; et parfois aranéophagique, en tuant l'araignée pour s'en nourrir5,6. Plusieurs Argyrodes peuvent habiter la même toile dans une coexistence relativement pacifique7. Leurs hôtes appartiennent très souvent au genre Nephila et apparentés5, telle la Néphile à soie dorée8."
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Bernadette Cassel
August 31, 12:10 PM
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Male fruit flies will become oblivious to physical danger as they become more engaged in courtship and sex. Love is blind for male fruit flies who will choose sex over safety University of Birmingham 28 August 2024 ------ NDÉ Traduction Les mouches du vinaigre mâles deviennent inconscientes du danger extérieur à mesure qu'elles s'adonnent à la parade nuptiale et à l'acte sexuel. L'étude Image : Courtship is disrupted by visual threats in male flies via LC16 neurons. [Drosophila] ------ Carolina Rezaval sur X, 29.08.2024 "Sex or survival—what’s more important? Excited to share our @Nature paper on how flies resolve this conflict. We found a dopamine-based filter that reduces threat perception, helping flies focus on courtship when close to mating. https://t.co/ZZ0UoKTqgn" https://x.com/crezaval/status/1829129715266756811
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Bernadette Cassel
August 30, 11:53 AM
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Mosquito floral visitation and pollination Current Opinion in Insect Science Available online 4 July 2024 Danica M Shannon, Nalany Richardson, Chloé Lahondère, Daniel Peach ------ NDÉ Traduction Visites florales et pollinisation par les moustiques Faits marquants - Les indices UV floraux jouent un rôle dans l'attraction visuelle des moustiques vers les fleurs. - L'analyse correcte des visites florales des moustiques nécessite des techniques appropriées. - Nous sous-estimons actuellement la pollinisation par les moustiques et nous manquons de données sur la diversité et les détails. - Les technologies relatives aux insectes stériles sont susceptibles d'optimiser à la fois la santé humaine et la pollinisation par les moustiques. Nous considérons souvent les moustiques à travers une « lentille anthropocentrique » qui ne tient pas compte de leurs interactions avec des organismes non humains et non pathogènes, même si ces interactions peuvent être exploitées dans le cadre de la lutte contre les moustiques. Depuis plus d'un siècle, les moustiques sont reconnus comme des visiteurs floraux et des pollinisateurs. Cependant, nous en savons relativement peu sur les interactions entre les moustiques et les plantes, à l'exception de certains sujets liés à la nutrition et à l'écologie chimique, par rapport aux interactions entre les moustiques et leurs hôtes, et nous utilisons souvent des méthodologies erronées pour les étudier. Des travaux récents démontrent que les moustiques utilisent des indices sensoriels multimodaux pour localiser les fleurs, y compris des indices visuels ultraviolets, et il est possible que nous sous-estimions la pollinisation par les moustiques. Cette revue se concentre sur les connaissances actuelles concernant la manière dont les moustiques localisent les fleurs, la méthodologie des essais de visite florale, la pollinisation par les moustiques et les implications pour les technologies telles que la libération de moustiques mâles stériles par le biais de programmes de contrôle génétique ou l'infection par Wolbachia. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Image : Graphical Abstract ------ via Dan Peach sur X, 27.08.2024 "There are many questions regarding mosquito pollination. @DanicaShannon14, Nalany Richardson, @Lahondere_Lab, and myself, review the current state of the field in Current Opinion in Insect Science. Paper openly available here until September 18th: https://t.co/MdUvnbj5It https://t.co/yiYjifHFyv" https://x.com/DanPeach3/status/1828434072873619898
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"Parmi les huit poussières testées, trois ont démontré une grande efficacité contre les punaises de lit : le dioxyde de silicium, la terre de diatomée provenant d'une entreprise de lutte contre les parasites et une poussière nouvellement testée, la terre de Sommières. [Cette] étude met en évidence la variabilité de l'efficacité observée entre les différentes marques de terre de diatomée dans la lutte contre les punaises de lit, qui dépend de la qualité de la structure microscopique des poussières, ce qui rend leur utilisation pour cette application peu fiable."