 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 5, 6:38 PM
|
L'étude a été menée par des chercheurs et des chercheuses des universités d'Hong Kong et de Florence, ils plaident pour une évolution du système de financement concernant la protection de la biodiversité. Publié le 28/02/2025 08:00 "Selon cette étude, les amphibiens sont les vertébrés les plus menacés depuis deux décennies, mais ils ne reçoivent qu'une infime partie des financements (2,8 %), un chiffre qui a en plus tendance à baisser. Les invertébrés, et notamment les insectes, reçoivent également peu de financements, malgré leur niveau de menace et leur rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes." (...) ------ NDÉ L'étude Benoit Guénard, Alice C. Hughes, Claudianne Lainé, ..., and Gray A. Williams Image via Recherche Google
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 31, 8:43 AM
|
Les végétaux regorgent de ressources pour repousser les attaques de ravageurs et de maladies. En faire des alliés permet de réduire le recours aux produits phytosanitaires. 30 mars 2025Comment l’ingéniosité des « plantes de service » peut aider à réduire les pesticides Paula Fernandes, Cirad; Alain Ratnadass, Cirad; François-Régis Goebel, Cirad et Gaëlle Damour, Cirad "Chaque jardinier connaît l’œillet d’Inde, allié qui éloigne insectes et maladies du potager. Mais saviez-vous qu’il existe de nombreuses autres plantes, dites « plantes de service », précieuses pour une agriculture plus respectueuse de la santé et de l’environnement ? Des résultats de recherche révèlent qu’une large gamme de plantes, lorsqu’on les intègre aux systèmes de culture, sont capables de réguler les bioagresseurs des champs (insectes et arthropodes, nématodes, champignons, bactéries, virus, adventices), et donc de réduire les besoins en pesticides." (...) Créer les conditions propices Penchons-nous dans un premier temps sur les mécanismes mis en œuvre par certains végétaux pour contrer les bioagresseurs aériens. Les plantes refuges, fréquemment implantées en bordure de parcelle, assurent un habitat favorable aux auxiliaires, en leur fournissant le gîte et le couvert. Ainsi, ces derniers sont déjà présents lorsque les ravageurs arrivent pour attaquer les cultures, ils interviennent plus rapidement (prédation, parasitisme). C’est le cas notamment du tournesol mexicain (Tithonia diversifolia) utilisé aux abords des champs de canne à sucre en Tanzanie pour attirer et préserver les coccinelles prédatrices du puceron jaune Sipha flava, ravageur majeur dans ce pays. Les plantes d’ombrage, intégrées dans la parcelle, modifient son microclimat. En changeant la luminosité et l’humidité, elles rendent les conditions climatiques défavorables à certains bioagresseurs et plus favorables à d’autres. C’est notamment le cas des eucalyptus ou érythrines dans les plantations de caféiers, vis-à-vis du champignon Colletotrichum kahawae provoquant l’anthracnose des baies au Cameroun. Ces plantes ont le même effet sur la cochenille Placococcus citri et le champignon Cercospora coffeicola qui provoque au Costa Rica la cercosporiose. Créer des barrières naturelles Certaines plantes jouent un rôle de barrière contre les agresseurs. Implantées en bordure, elles forment un rideau végétal qui empêche les ravageurs d’atteindre la culture. C’est le cas des barrières de Crotalaria juncea qui obstruent le passage des aleurodes, qui volent à hauteur d’homme vers les plants de piment." (...) Émettre des odeurs répulsives ou attractives Les plantes émettrices d’odeurs peuvent être utilisées seules ou bien combinées pour accroître leur efficacité dans un système « push-pull » : La plante « push », intégrée au milieu de la culture, diffuse un « parfum répulsif » pour les ravageurs. Les plantes aromatiques, telles que le basilic ou le gros thym antillais Plectranthus amboinicus, constituent un vivier intéressant de plantes « push ». Parallèlement, une plante « pull » est introduite, soit dans la parcelle pour attirer les auxiliaires, soit en bordure pour attirer vers elle le ravageur, le détournant ainsi de la culture. Ainsi, certaines variétés de maïs doux attirent la femelle de la noctuelle de la tomate qui, au lieu de pondre sur les tomates, va le faire sur les soies des épis de maïs – qui constituent des « voies sans issue » car les larves qui éclosent ne peuvent s’y développer. Image : Figure. Inspirée de Ratnadass et coll., 2011
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 28, 12:40 PM
|
PDF | Discovery of Isturgia deerraria (Walker, 1861) in Corsica: first record from the Metropolitan France. The authors report on the circumstances... | Find, read and cite all the research you need on ResearchGate Alexanor, 30 (5), 2022 (2024) Antoine Leveque & Daniel Morel "Les auteurs rapportent les circonstances de la découverte en Corse de la Géomètre Isturgia deerraria (Walker, 1861). A cette occasion, ils présentent en détail cette espèce méconnue des lépidoptéristes français : taxinomie et usage du nom au cours du temps, caractères diagnostiques de l'habitus (par rapport aux autres Isturgia corses, français et européens), biologie, répartition, code-barres ADN. Ils figurent l'habitus ainsi que les genitalia du spécimen femelle collecté en Corse et discutent son origine." "Une nouvelle fois, la découverte récente d’une espèce inédite pour la France est le fruit d’une session de prospections lépidoptérologiques effectuée en Corse. Ainsi, dans la nuit du 14 au 15 octobre 2023, prospectant au niveau de l’arrière-plage de Portigliolo, sur la commune de Propriano (Corse-du-Sud), l’un d’entre nous (D. M.), pensant qu’il puisse s’agir d’une nouveauté pour la Corse, capture un exemplaire femelle d’un Isturgia à l’habitus inhabituel, ne correspondant ni à celui d’Isturgia arenacearia ([Denis & Schiffermüller], 1775), ni à celui de l’endémique corso-sarde I. assimilaria (Rambur, 1833), les deux seules espèces d’Isturgia classiquement rencontrées sur l’Île de Beauté (4). Le lendemain matin, alors que nous nous retrouvons pour partager le petit déjeuner et faire le point sur nos prospections respectives de la nuit écoulée, nous examinons ensemble ce spécimen intrigant qui n’est pas sans évoquer l’Isturgia murinaria ([Denis & Schiffermüller], 1775) que nous connaissons par ailleurs de France continentale, encore qu’il s’agirait là d’une observation plutôt tardive en saison pour cette espèce. Toutefois, l’habitus de notre spécimen-mystère ne semble pas parfaitement correspondre à cette dernière, que nous écartons donc. À ce moment-là, il ne s’agit plus d’une « simple » nouveauté pour la Corse, mais de l’éventualité d’une espèce nouvelle pour la France que nous commençons à envisager sérieusement, scrutant de plus près les I. catalaunaria (Guenée, [1858]) et I. spodiaria (Lefèbvre, 1832) ; mais là encore, un examen attentif des habitus nous conduit à écarter ces deux Isturgia. Le spécimen est étalé quelques jours plus tard par le premier signataire, une fois de retour à son domicile (fig. 1-2). Un nouvel examen de l’habitus, couplé à des recherches complémentaires dans la littérature et sur Internet (notamment sur le site LepiWiki), nous inspire la forte présomption que nous sommes finalement en présence d’une femelle d’Isturgia deerraria." (...) Image : FIG. 1-2. — Femelle d’Isturgia deerraria recueillie en Corse-du-Sud, à Propriano, le 14-X-2023, D. MOREL leg. – 1, dessus. – 2, dessous. Échelle graphique : 0,5 cm. Clichés : © A. LÉVÊQUE.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 26, 2:50 PM
|
En Australie, les piqûres de fourmis de feu, une espèce très invasive et venimeuse, ne cessent d’augmenter ces dernières semaines avec plus d’une vingtaine de personnes hospitalisées depuis le début du mois de mars. Publié le 25 Mar 2025 à 12H00 Mehdi SMAINI ------ NDÉ [Solenopsis invicta, the fire ant, or red imported fire ant (RIFA)] Image : Shown here is a close-up of a red fire ant, an invasive ant species that has spread around the world. Jesse Rorabaugh
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 24, 11:03 AM
|
Les pesticides d'usage courant (PUC) sont reconnus comme l'apport délibéré le plus important de substances bioactives dans les écosystèmes terrestres et l'un des principaux facteurs responsables du déclin actuel des insectes dans les zones agricoles. Exposition des insectes aux résidus de pesticides actuellement utilisés dans le sol et la végétation, selon leur répartition spatiale et temporelle dans les sites agricoles Carolina Honert, Ken Mauser, Ursel Jäger & Carsten A. Brühl Scientific Reports Publié : 21 janvier 2025 Afin de quantifier l'exposition saisonnière aux insectes dans le paysage à l'échelle régionale (Rhénanie-Palatinat en Allemagne), nous avons analysé la présence de plusieurs (93) ingrédients actifs dans les PUC sur trois types de cultures agricoles différents (avec chacun trois champs : arable, maraîchage, viticulture) et les prairies avoisinantes. Nous avons prélevé des échantillons mensuels de sol et de végétation pendant un an. Au total, 71 résidus de PUC ont été détectés dans différents mélanges, avec jusqu'à 28 PUC dans le sol et 25 dans la végétation dans des échantillons individuels. Les concentrations et le nombre de PUC dans la végétation ont fluctué au cours de la période d'échantillonnage, atteignant un pic pendant les mois d'été dans la végétation mais restant presque constants dans la couche arable. Nous avons calculé les risques additifs sur le terrain pour les vers de terre, les collemboles et les abeilles sauvages vivant dans le sol à l'aide des concentrations de PUC mesurées dans le sol. Nos résultats appellent à la nécessité d’évaluer les risques liés aux mélanges CUP à de faibles concentrations, car de multiples résidus sont chroniquement présents dans les zones agricoles. Étant donné que ce risque n'est pas pris en compte dans la réglementation, nous soulignons l'urgence de mettre en œuvre des objectifs mondiaux de réduction des pesticides. (traduction directe dans Scoopit)
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 22, 6:06 AM
|
BEIJING, 18 mars (Xinhua) — Une équipe de scientifiques chinois a créé un « robot minier spatial » à six pattes inspiré des insectes, qui pourrait être utilisé à l’avenir pour la prospection et l’exploitation minière sur la Lune ou sur des astéroïdes. Écrit parXinhua News 18 mars 2025, 10 h 51
"Contrairement au forage sur Terre, les opérations de pénétration de la surface par un robot sur la Lune, où la gravité ne représente qu’un sixième de celle de la Terre, ou sur des astéroïdes à faible gravité, présentent des difficultés considérables.
Des chercheurs de l’Université des Mines de Chine se sont inspirés de la façon dont les insectes se déplacent, de la dynamique d’escalade du pivert et des techniques d’origami pour concevoir un robot bionique innovant destiné à l’exploration des astéroïdes.
« Le robot est doté d’une structure à griffes et à épines qui améliore son adhérence et sa prise en microgravité », a déclaré Liu Xinhua, chef de l’équipe.
Le robot est équipé de trois pattes à roues et de trois pattes à griffes. Les roues peuvent s’adapter au terrain relativement lisse d’un astéroïde, tandis que les structures d’ancrage sont adaptées aux zones rocheuses et aux sols meubles.
L’équipe a également construit un site d’essai spécialisé imitant le sol sablonneux des astéroïdes proches de la Terre et a utilisé un système de suspension pour reproduire les conditions de microgravité.
L’équipe de recherche a déjà déposé une demande de brevet pour cette conception." ------ NDÉ Illustration (Photos : VCG)
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 21, 6:58 AM
|
Canicules, pluies intenses, sécheresse… À quoi ressemblera la France avec un réchauffement de +4 °C (par rapport à la période préindustrielle) ? Suite à un premier rapport publié fin 2024 sur les températures et les précipitations dans un climat futur, Météo-France décrit cette fois la variabilité, les extrêmes et les impacts climatiques, dans un second rapport dévoilé ce jeudi. Ces travaux s’inscrivent dans la Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC), cadre commun permettant de fonder les actions à mener partout en France. Météo-France, 20.03.2025
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 19, 1:13 PM
|
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 17, 10:00 AM
|
Une des promesse habituelle du développement personnel est que nous serions intrinsèquement bons. Sauf que si l’on en croit certaines études scientifiques, beaucoup d’entre nous posséderaient un fond de « sadisme ordinaire »… Yves-Alexandre Thalmann 20 janvier 2025 CERVEAU & PSYCHO N° 173 "... C’est là que la professeuse Erin Buckels entre en scène. Bien sûr, aucun comité d’éthique ne validerait une expérience visant à faire souffrir délibérément des êtres humains. Elle imagina donc un protocole permettant de contourner la difficulté : tuer des insectes. Les participants de son expérience étaient recrutés sous le prétexte d’étudier la tolérance aux emplois difficiles. Ceux-ci devaient choisir entre plusieurs tâches désagréables : broyer des insectes avec une sorte de moulin à café, aider une autre personne à tuer les insectes, nettoyer des toilettes ou plonger ses mains dans de l’eau glacée. Sur les soixante-dix participants engagés, environ 13 % choisirent la tolérance à la douleur, 34 % le nettoyage peu ragoûtant des toilettes, 26 % l’aide à l’extermination des insectes et 27 % l’éradication elle-même. Bien sûr, tuer un insecte n’a rien à voir avec le fait de s’en prendre à un congénère. Pour humaniser un peu plus l’affaire, les chercheurs ont donné un nom à chaque insecte qu’il fallait occire, inscrit sur le contenant : Ike, Muffin, Tootsie. De plus, l’activation du moulin produisait le bruit caractéristique du broyage du pauvre être vivant (une fois de plus, vous pouvez être rassuré, le dispositif simulait le broyage, les insectes restant indemnes, « aucun insecte n’a été blessé pour les besoins de cette expérience »). Même dans ces conditions, plus d’un quart des personnes impliquées ont choisi délibérément de mettre à mort de manière cruelle ces êtres vivants. En parallèle, tous les participants devaient remplir des questionnaires mesurant différents traits de personnalité. Comme attendu, ceux qui ont opté pour la tâche d’éradication ont obtenu des scores plus élevés sur l’échelle mesurant les pulsions sadiques. De même – et plus inquiétant – ils ont témoigné avoir pris du plaisir à leur triste besogne, à la différence de ceux qui avaient jeté leur dévolu sur une autre tâche. Pire encore, le degré de plaisir éprouvé était corrélé au nombre d’insectes tués. Précisons que si le circuit de la récompense s’est activé dans ces mises à mort, c’est qu’il doit y avoir un héritage phylogénétique en faveur de la cruauté : il fallait que certains de nos ancêtres très lointains aient un attrait pour la chasse et l’exécution de proies pour assurer la subsistance du clan, comme l’a suggéré Victor Nell, professeur de psychologie à l’université de Pretoria, en Afrique du Sud, dans une analyse du comportement des prédateurs." (...) ------ NDÉ L'étude Image : Materials used in the bug-killing task. The large picture shows the bug-crunching machine (a modified coffee grinder) and three cups containing live pill bugs, with the bugs’ names printed on them. The inset depicts two pill bugs next to a ruler to show their scale. Materials used in the bug-killing task. via Download Scientific Diagram https://www.researchgate.net/figure/Materials-used-in-the-bug-killing-task-The-large-picture-shows-the-bug-crunching-machine_fig1_256490329 ------ Plus récemment - Buckels, E. E. (2023). Multifaceted assessment of sadistic tendencies: The varieties of sadistic tendencies and comprehensive assessment of sadistic tendencies measures. In P. K. Jonason (Ed.), Shining light on the dark side of personality: Measurement properties and theoretical advances (pp. 194–204). Hogrefe.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 15, 6:36 AM
|
Recovered grasslands need more than 75 years of continuous management to regain their biodiversity because specialized pollinators are slow to return. Kobe University's finding underscores the importance of preserving old grasslands as reservoirs of biodiversity, even if it is just as ski slopes. ------ NDÉ Traduction Une longue attente pour les pollinisateurs : Selon une étude, les prairies restaurées ont besoin de plus de 75 ans pour retrouver toute leur biodiversité. par l'université de Kobe 13 mars 2025 Les prairies récupérées ont besoin de plus de 75 ans de gestion continue pour retrouver leur biodiversité, car les pollinisateurs spécialisés sont lents à revenir. Les conclusions de l'université de Kobe soulignent l'importance de préserver les anciennes prairies en tant que réservoirs de biodiversité, même s'il ne s'agit que de pistes de ski. Les prairies disparaissent rapidement dans le monde entier en raison de la conversion et de l'abandon des terres, ce qui entraîne une perte bien documentée de la biodiversité des prairies. La restauration des prairies abandonnées par l'élimination de la végétation ligneuse et la reprise des pratiques traditionnelles de gestion des terres a des effets positifs sur la biodiversité. Toutefois, on sait également que cette diversité est inférieure à celle des anciennes prairies qui ont fait l'objet d'une gestion continue pendant plusieurs millénaires. Selon Ushimaru Atushi, écologiste à l'université de Kobe, « les raisons de cette situation ne sont pas vraiment claires et aucune solution satisfaisante n'a été proposée ». Sensibilisés par une étude récente montrant que les espèces végétales pollinisées par les insectes mettent plus de temps à se rétablir que celles pollinisées par le vent, Ushimaru et son doctorant Hirayama Gaku ont décidé de s'intéresser aux pollinisateurs eux-mêmes. En cherchant à savoir quels insectes pollinisent les plantes et avec quel succès dans des prairies d'âges différents, allant d'une récupération très récente à une gestion continue depuis au moins 300 ans, ils se sont tournés vers les pistes de ski de la préfecture de Nagano comme site d'étude. « Il n'y a pas d'endroit mieux adapté que les pistes de ski pour étudier les prairies restaurées avec des durées de gestion très différentes sur une zone relativement petite », explique Hirayama pour justifier son choix. Les résultats de l'étude, publiés dans le Journal of Applied Ecology, donnent une image cohérente de la situation. Il faut 75 ans de gestion continue pour que la diversité végétale des prairies récupérées atteigne enfin des niveaux comparables à ceux des anciennes prairies. Mais ce n'est pas encore suffisant pour la communauté des pollinisateurs. Même après 75 ans, les pollinisateurs sont toujours moins spécialisés et réussissent moins bien à polliniser les plantes, bien que la communauté évolue continuellement vers une plus grande spécialisation et une pollinisation réussie au fur et à mesure que les prairies vieillissent. (...) - Long-term management is required for the recovery of pollination networks and function in restored grasslands, Journal of Applied Ecology (2025). DOI: 10.1111/1365-2664.70017
Image : Les prairies récemment restaurées (rangée du haut) sont principalement visitées par des mouches et des syrphes généralistes qui transportent souvent le pollen d'une plante vers les fleurs d'une autre espèce (de gauche à droite : Syrphus torvus sur Galium verum, Eristalis tenax sur Thalictrum minus, Cheilosia japonica sur Barbarea vulgaris, Prosena siberite sur Eupatorium glehnii). Rangée du bas, de gauche à droite : Bombus diversus sur Prunella vulgaris, Minois dryas sur Cirsium oligophyllum, Megachile lagopoda furukawai sur Platycodon grandiflorus, Inachis io sur Scabiosa japonica). Crédit : Hirayama Gaku Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 14, 1:48 PM
|
PDF | Recent advances in the field of movement ecology have revealed intricate links between the movement of individual animals and the biodiversity of... | Find, read and cite all the research you need on ResearchGate ------ via @EcoEvoRxiv sur X, 11.03.2025 https://x.com/ecoevorxiv/status/1899424564171431986 ------ NDÉ Traduction Du métabolisme à la coexistence : comprendre le mouvement animal et la dynamique communautaire grâce à l'énergie Les récentes avancées dans le domaine de l'écologie du mouvement ont révélé des liens complexes entre le mouvement des animaux individuels et la biodiversité des écosystèmes. Par conséquent, pour mieux comprendre la biodiversité et sa perte constante en raison du changement climatique, il peut être utile d'étudier les processus de déplacement des animaux. Le mouvement façonne et est façonné par l'état énergétique d'un animal. En outre, la condition physique ("fitness") et, en fin de compte, la dynamique des populations dépendent de l'allocation d'énergie à la survie, à la croissance et à la reproduction. Par conséquent, l'intégration de l'énergétique dans les cadres qui relient le mouvement et la biodiversité est une étape logique pour découvrir comment les processus individuels façonnent la dynamique des espèces au sein des communautés. Nous proposons ici un cadre conceptuel reliant l'énergétique animale, le comportement de mouvement et la dynamique des communautés afin d'explorer la façon dont les flux d'énergie déterminent les mouvements, les interactions entre les espèces et la coexistence. L'énergie disponible pour un animal motive et contraint le mouvement, tandis que les comportements qui maximisent le gain net d'énergie, en minimisant les coûts et en maximisant l'apport, affectent la condition physique (fitness), les interactions entre les espèces et la structure de la communauté. Cette perspective révèle comment la dynamique énergétique peut déterminer si, comment, où et quand les animaux se déplacent, et comment les mécanismes d'égalisation basés sur l'énergie (par exemple, des bilans énergétiques similaires entre les espèces) et les mécanismes de stabilisation basés sur l'énergie (par exemple, les coûts énergétiques qui limitent les grandes populations) sous-tendent les schémas de coexistence et de biodiversité. En synthétisant les connaissances de l'écologie des communautés, de l'écologie des mouvements et de l'écophysiologie, nous préconisons une nouvelle approche mécaniste pour comprendre la dynamique de la diversité et prédire les impacts des changements environnementaux sur la biodiversité. Nous appelons au développement de méthodes interdisciplinaires pour répondre aux principales questions ouvertes dans ce domaine et fournissons des exemples de la manière dont ce cadre peut être appliqué pour faire progresser la compréhension de divers systèmes écologiques. Image : Triangle d'interactions entre l'énergie animale, le mouvement et la coexistence. Les liens entre l'énergétique et le mouvement, et l'énergétique et la coexistence sont détaillés dans le manuscrit (les noms des sections sont en italique gras), tandis que les liens entre le mouvement et la coexistence sont décrits dans Schlägel et al. (2020). De brèves descriptions des liens sont données le long des flèches directives qui indiquent les interactions.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 13, 9:48 AM
|
Les mouches du genre Chionea sont aptères et ne se rencontrent que durant l'hiver se déplaçant sur la neige, un programme de suivi est réalisé 03.03.2025 Par Frank D’Amico "C’est quoi cette chose qui marche sur la neige ? Un insecte ? Une araignée ? Mais y a de la vie en hiver ? Et elle va vite dis donc : c’est un petit bolide sur neige !" (...) ------ Bibliographie (extrait) - Quindroit, C. & L. Chekir (2024) : Second overall and first record for Chionea bezzii Oosterbroek & Reusch, 2008, from the French Pyrenees (Diptera, Limoniidae). Bulletin de la Société entomologique de France. 129 (1) : 97-100 (lien)
[pdf] https://lasef.org/wp-content/uploads/BSEF/129-1/2292_Quindroit_&_Chekir.pdf
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 11, 7:24 AM
|
Comment sont nées les organisations sociales des fourmis, des abeilles ? Peut-être simplement à la faveur du détournement de la voie métabolique d’une hormone commune, l’insuline. Jordana Cepelewicz 09 mars 2025| DOSSIER POUR LA SCIENCE N° 126 Cet article est adapté de « How Insulin Helped Create Ant Societies », paru sur le site Quantamagazine.org le 14 août 2018. L'essentiel L’apparition de l’organisation sophistiquée des insectes sociaux a longtemps laissé perplexes les biologistes de l’évolution. Ils imaginaient que son apparition reposait sur un cheminement complexe fait de nombreuses étapes. Il n’en serait rien. La clé résiderait dans la voie métabolique impliquant l’insuline, une hormone commune à beaucoup d’espèces animales. La quantité de cette molécule dans l’organisme oriente le destin vers celui de reine ou d’ouvrière en inhibant ou pas les fonctions reproductrices. "Les fourmis, les guêpes, les abeilles et autres insectes dits « sociaux » vivent dans des colonies très organisées, où une multitude de femelles renoncent à la reproduction, pourtant généralement considérée comme la pierre angulaire de la perpétuation de l’espèce, pour être aux petits soins de quelques reines qui, elles, pondent, et de leur progéniture. Quel chemin évolutif a pu conduire à ce mode d’organisation dite « eusociale » ? Depuis plus de cent cinquante ans, les biologistes tentent de répondre, et ils sont nombreux à supposer que cette route est pavée de multiples et complexes modifications génétiques s’étalant sur une longue période. La solution est peut-être plus simple… En effet, à en croire les travaux publiés en 2018 par l’équipe de Daniel Kronauer, de l’université Rockefeller, à New York, la clé de l’eusocialité résiderait dans un mécanisme hormonal étonnamment élémentaire, qui plus est commun à tout le règne animal. Et cette étude, selon plusieurs experts, constitue l’une des histoires moléculaires les plus détaillées à ce jour dans la compréhension du comportement eusocial. Qu’ont-ils découvert ?" (...)
|
|
Scooped by
Bernadette Cassel
Today, 7:14 AM
|
De nombreux papillons, abeilles et mites sont en voie de disparition, selon un nouveau rapport, coécrit par un chercheur canadien. ------ NDÉ L'étude Image : Threats to pollinators. (A) Threats affecting at-risk pollinators as identified by experts (species can be affected by >1 threat). (B) Top three threats to bees. (C) Top three threats to butterflies and moths. (D) Threat affecting the greatest number of species in each state, province, or territory. Multiple colors in a state, province, or territory indicate ties. Map created in ArcGIS.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 29, 7:27 AM
|
Le plécoptère Dictyogenus nadigi, une mouche de pierres alpine, est élu nouvelle espèce de l'année 2025 par la Swiss Systematics Society. Dans une étude récemment publiée, un chercheur suisse a décrit six nouvelles espèces de ce groupe d'insectes aquatiques. CQFD Stéphanie Jaquet et l'ats Publié mercredi à 11:47 Modifié à 13:06 " Plecoptera, c'est le nom d'un des groupes des mouches alpines: ces insectes portent ce nom, car ils se posent de préférence sur les pierres des rives. Jean-Paul Reding, chercheur indépendant, a baptisé l'une de ces espèces Dictyogenus nadigi, en hommage à l'entomologiste Adolf Nadig, décédé en 2003. Ce dernier a fait œuvre de pionnier dans l'étude de la faune des sources du Parc national suisse. La Suisse abrite une grande diversité de plécoptères: 127 des 516 espèces connues en Europe vivent dans notre pays, a indiqué mercredi la Swiss Systematics Society (SSS), membre de l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT). Les espèces du genre Dictyogenus se trouvent surtout le long des torrents et rivières des Alpes, jusqu'à une altitude de 2700 mètres. Malgré leur large répartition, on constate un recul alarmant des plécoptères dans de nombreuses régions, selon la SSS. C'est également le cas en Suisse, où près de 40% des espèces figurent sur la liste rouge. Indicateurs de la qualité de l'eau Les plécoptères font partie du groupe des insectes aquatiques: ils ne sont présents que dans les cours d'eau intacts. Par conséquent, ils sont utilisés comme indicateurs de la qualité de l'eau: leur présence indique qu'une rivière ou un ruisseau n'est pas pollué ou qu'il est bien oxygéné. Les insectes aquatiques sont des êtres fascinants, poursuit la SSS: chez de nombreuses espèces, les adultes n'ont qu'une vie très courte dans les airs et meurent après avoir pondu leurs œufs dans l'eau. C'est là que se développent leurs larves – ce qui marque le début d'un nouveau cycle." Image : La mouche de pierre, élue nouvelle espèce de l'année 2025
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 27, 10:57 AM
|
Les scarabées Goliath, ces géants de la famille des coléoptères, sont aujourd'hui au cœur d'une problématique environnementale préoccupante. Originaires d'Afrique de l'Ouest, ces insectes impressionnants sont menacés d'extinction en grande partie à cause de la déforestation liée à la production de cacao. La situation alarme les écologistes et met en lumière les conséquences désastreuses de
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 25, 7:13 AM
|
Les 121 espèces de libellules (Odonata) recensées du Bénin sont cataloguées et illustrées. 21 espèces sont recensées formellement pour la première fois, même si quelques-unes sont déjà citées sur la page web de ADDO: Lestes ochraceus, Lestes pallidus, Africallagma subtile, Agriocnemis exilis, Aeschna ephippiger, Gynacantha nigeriensis, Lestinogomphus obtusus, Paragomphus genei, Phyllogomphus occidentalis, Phyllomacromia contumax, Phyllomacromia hervei, Phyllomacromia pseudafricana, Hadrothemis camarensis, Nescithemis nigeriensis, Orthetrum trinacria, Palpopleura jucunda, Rhythemis fenestrina, Tetrathemis polleni, Tramea limbata, Trithemis kalula et Zygonyx flavicosta. Catalogue illustré des Odonates du Bénin Published September 24, 2024 Zenodo 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐈𝐁𝐄𝐋𝐋𝐔𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝐁𝐄́𝐍𝐈𝐍, 𝐔𝐍 𝐂𝐀𝐓𝐀𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 𝐄𝐓 𝟏𝟐𝟏 𝐄𝐒𝐏𝐄̀𝐂𝐄𝐒
𝘓’𝘖𝘱𝘪𝘦-𝘰𝘥𝘰𝘯𝘢𝘵𝘦𝘴 𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦, 𝘥’𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘴’𝘢𝘨𝘪𝘵 𝘭𝘢̀ 𝘥’𝘶𝘯 𝘱𝘢𝘺𝘴 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤𝘰𝘱𝘩𝘰𝘯𝘦 𝘥’𝘈𝘧𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦.
Avec ce catalogue des libellules du Bénin, Séverin Tchibozo du Centre de recherche pour la gestion de la biodiversité au Bénin (CRGB), fait la synthèse des connaissances sur l’odonatofaune béninoise, après une vingtaine d’années de passion pour ce groupe. Avec Jean Michel Maez, il nous présente donc les 121 espèces de libellules recensées du Bénin dans une publication de 541 pages (eh oui !), bien illustrée, et avec une intéressante partie introductive sur le Bénin, un petit pays du golfe de Guinée, pas forcément bien connu ; 115 000 km², 14 millions d’habitants et une longue histoire avec la France. Dans ce catalogue, 21 espèces sont formellement recensées pour la première fois. Il reste du travail à faire, prospecter, rechercher des espèces connues dans les pays voisins et susceptibles d’être présentes au Bénin, améliorer la connaissance sur la distribution des 19 espèces connues que d’une seule localité, et renforcer la connaissance sur l’odonatofaune en général, la synthèse portant sur 3 000 observations. Séverin Tchibozo insiste aussi sur la nécessité d’éduquer à la conservation de la biodiversité dans un pays largement impacté par l’anthropisation déjà ancienne avec les cultures et par la progression de la démographie.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 23, 8:21 AM
|
A new groundbreaking study A new groundbreaking German study proves that pesticides spread much further from the field than previously believed. A team of scientists led by Professor Dr. Carsten Brühl tested topsoil, vegetation, streams and puddles from 78 locations over a 180 km stretch, from remote areas in the UNESCO forests on the mountain ranges to the farmland in the Upper Rhine area. The research team detected a total of 63 pesticides. Almost all measurement sites were contaminated. Pesticides contaminate on a landscape scale - far beyond the fields by pane on March 18, 2025 - 11:02 Ken M. Mauser, Jakob Wolfram, Jürg Spaak, Carolina Honert & Carsten A. Brühl ------ NDÉ Traduction (extraits) On sait que les pesticides contribuent largement au déclin de plusieurs groupes d'organismes et de la biodiversité. L'air dans les paysages agricoles intenses est particulièrement chargé en pesticides à usage courant (PUC), et les PUC peuvent être transportés sur de longues distances. Ainsi, des PUC ont été détectés non seulement dans les champs de culture mais aussi dans des zones non ciblées ou même dans des insectes dans des zones de conservation de la nature. Brühl, C. A. et al. Direct pesticide exposure of insects in nature conservation areas in Germany. Sci. Rep. 11, 24144 (2021) Dans notre étude, les CUP les plus fréquemment détectés dans la couche arable étaient les fongicides fluopyram (94% de tous les échantillons), boscalid (42%), spiroxamine (37%) et pyraclostrobine (22%). Dans la végétation, les CUP les plus fréquemment enregistrés étaient les fongicides fluopyram (92%), spiroxamine (55%), cyflufenamid (41%) et boscalid (38%). Dans les eaux de surface, les détections prédominantes comprenaient le fongicide fluopyram (77 %), l'insecticide pirimicarbe (67 %), l'herbicide métazachlore (63 %) et l'insecticide tébufénozide (63 %). Chacun de ces PUC fréquemment détectés est classé comme "alerte élevée" ou "alerte modérée" par la base de données des propriétés des pesticides dans au moins une des trois catégories "devenir dans l'environnement", "écotoxicité" et "santé humaine" (tableau supplémentaire 3). Sur l'ensemble des 63 PUC détectés, 35 % sont classés dans la catégorie "Alerte élevée" pour le "devenir dans l'environnement", 43 % dans la catégorie "Alerte élevée" pour l'"écotoxicité" et 40 % dans la catégorie "Alerte élevée" pour la "santé humaine" PPDB. PPDB: Pesticide Properties DataBase (2024) https://sitem.herts.ac.uk/aeru/ppdb/en/atoz.htm. Accessed June 2024. https://sitem.herts.ac.uk/aeru/ppdb/en/atoz.htm (2024) Le fongicide spiroxamine, détecté dans plus d'un échantillon de végétation sur deux et dans un échantillon de terre végétale sur trois, peut augmenter la mortalité des insectes parasites bénéfiques Anagyrus vladimiri et Trichogramma evanescens dans la viticulture, ce qui indique l'impact possible de la contamination par les CUP sur les organismes non ciblés et la réduction du potentiel de lutte biologique contre les ravageurs. Mansour, R., Bauer, A. L., Goodarzi, M. & Hoffmann, C. Toxicity of Pesticides Applied in European Vineyards on Anagyrus vladimiri and Trichogramma evanescens, Parasitoids of Planococcus ficus and Lobesia botrana. Insects 14, 907 (2023) Les traces d'insecticides menacent de nombreux organismes non ciblés en affectant les caractéristiques de l'individu, notamment le développement, la physiologie, le comportement et la communication. Müller, C. Impacts of sublethal insecticide exposure on insects — Facts and knowledge gaps. Basic Appl. Ecol. 30, 1–10 (2018) Dans une étude récente portant sur plus de 1 000 pesticides, l'exposition de Drosophila melanogaster à des doses sublétales (reflétant l'application typique sur le terrain et les faibles concentrations dans l'environnement) a révélé que 57 % des pesticides étudiés modifiaient de manière significative le comportement des larves après une exposition de courte durée Gandara, L. et al. Pervasive sublethal effects of agrochemicals on insects at environmentally relevant concentrations. Science 386, 446–453 (2024). Une étude portant sur 124 tronçons de cours d'eau en Allemagne a montré que les pesticides présents dans les cours d'eau agricoles étaient le principal facteur de réduction des populations d'insectes vulnérables dans les communautés d'invertébrés aquatiques et que l'échantillonnage en fonction des événements permettait d'enregistrer en outre les pics de concentration à court terme induits par les pluies de surface. Outre les effets sur l'environnement aquatique, les chaînes alimentaires terrestres dans les zones riveraines peuvent être affectées par la réduction de l'émergence des insectes. Les néonicotinoïdes acétamipride et thiaclopride, détectés dans deux petits cours d'eau (T4_3 et T5_7), étaient les pesticides les plus fréquemment détectés dans 90 à 100 % des échantillons d'insectes émergents dans une étude réalisée dans la même région et il a été démontré qu'ils se bioamplifiaient dans les araignées riveraines. Liess, M. et al. Pesticides are the dominant stressors for vulnerable insects in lowland streams. Water Res. 201, 117262 (2021) ------ via PAN Europe sur X : "A new 🇩🇪 study proves that #pesticides spread further from the field than previously believed. A team of scientists led by Prof Dr Carsten Brühl tested topsoil, vegetation, streams and puddles from 78 locations. The research team detected 63 pesticides. https://t.co/p5plYW20D5 https://t.co/ooqSFQtXZW" / X https://x.com/EuropePAN/status/1901967659643617352
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 21, 11:47 AM
|
L’épidémie s’intensifie, avec le recensement de « plus de 8 500 cas » non importés de cette maladie, transmise par le moustique-tigre. Elle « s’est accélérée ces dernières semaines et s’étend désormais à tout le territoire », selon la préfecture de l’île. Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h44, modifié à 12h16 ------ NDÉ Le communiqué "... Dans son avis du 14 mars, la Haute Autorité de Santé recommande l’utilisation du vaccin Ixchiq, en priorité pour les personnes à risque de forme grave, n’ayant jamais eu d’infection au chikungunya : les personnes âgées de plus de 65 ans, celles ayant des comorbidités et les personnes de plus de 18 ans avec comorbidités. Les professionnels de la lutte anti-vectorielle pourront également en bénéficier, en raison d’un risque plus élevé de contamination. L’ARS La Réunion, en lien étroit avec le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins, travaille à organiser l’accès à la vaccination des personnes prioritaires, dès le début du mois d’avril. Ces modalités feront l’objet d’une prochaine communication.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 20, 6:11 AM
|
Currently 19 species of Aradidae (flat bugs) are known from the Cretaceous deposits of Burma (Burmese/Kachin amber). In reviewing unidentified aradid species from this deposit, an unnamed species was located. This aradid includes a unique combination of features from several Cretaceous aradid genera coupled with apomorphic antennae morphology allows easy differentiation from other aradids. Therefore, a new genus and species is herein described as Sauronaradus meganae gen. et. sp. nov. to accommodate these unique features. An additional ✝Archearadinae flat-bug species from Cretaceous Burmese Amber (Hemiptera, Aradidae) Royce T. Cumming, Julia J. Mlynarek, 28.11.2024 ------ NDÉ Traduction Actuellement, 19 espèces d'Aradidae (punaises plates) sont connues dans les gisements crétacés de Birmanie (ambre de Birmanie/Kachin). En examinant les espèces d'aradidés non identifiées de ce gisement, une espèce sans nom a été trouvée. Cet aradidé présente une combinaison unique de caractéristiques de plusieurs genres d'aradidés du Crétacé, associée à une morphologie apomorphe des antennes, ce qui permet de le différencier facilement des autres aradidés. Par conséquent, un nouveau genre et une nouvelle espèce sont décrits ici sous le nom de Sauronaradus meganae gen. et. sp. nov. pour tenir compte de ces caractéristiques uniques. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ Illustration via Recherche Google Images
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 18, 6:38 AM
|
Insect farming is frequently proposed as an emerging industry that can improve the environmental and economic sustainability of the food system. However, existing research often overlooks significant challenges. In this article, we identify three bugs in the scientific literature on insect farming: (1) the overreliance on a handful of old studies when discussing environmental impacts; (2) the pervasive assumption that insect farms will utilise food waste; and (3) the reliance on theoretical price projections that do not hold up under commercial conditions. We then discuss how promising technologies, despite their theoretical benefits, often encounter social and material challenges in practice. Debugging the literature will involve producing more realistic life-cycle assessments, which will provide policymakers and industry with the data needed to make informed decisions for a truly sustainable food system. Bugs in the system: the logic of insect farming research is flawed by unfounded assumptions / Bugs dans le système : la logique de la recherche sur l'élevage d'insectes est entachée d'hypothèses infondées npj Sustainable Agriculture Published: 27 February 2025 Corentin Biteau, Tom Bry-Chevalier, Dustin Crummett, Ren Ryba & Michael St. Jules ------ NDÉ Complément → L’élevage d’insectes, un échec économique et écologique - Reporterre https://reporterre.net/L-elevage-d-insectes-un-echec-economique-et-ecologique Par Benjamin Douriez 3 mars 2025 à 09h40 Mis à jour le 4 mars 2025 à 10h02 [...] Dépenses énergétiques Pour ne rien arranger, les promesses environnementales de la filière ont aussi du plomb dans l’aile. L’activité est gourmande en énergie. La croissance des insectes nécessite une température constante d’au moins 25 °C, donc le recours au chauffage… La façon de nourrir les insectes n’est également pas aussi « verte » qu’espéré. Le recours à des déchets alimentaires comme nourriture pour les larves, envisagé au départ, était séduisant : il aurait permis d’exploiter une matière inutilisée. Mais il s’avère peu praticable, selon un article paru dans Sustainable Production and Consumption, en septembre 2024 : contraintes réglementaires, difficulté logistique à collecter des déchets dans des volumes suffisants, qualité variable des apports… Résultat : les éleveurs d’insectes achètent plutôt des dérivés de céréales (son de blé, drêches de brasseries…) qu’ils détournent de leurs autres débouchés, notamment dans les élevages traditionnels. De quoi plomber le bilan environnemental global de l’activité : au lieu de faire disparaître des déchets alimentaires et de s’inscrire dans une économie circulaire, elle provoque une pression supplémentaire sur l’usage de produits agricoles. « Nourrir des insectes avec du son de blé avant de les donner à manger à des poulets est intrinsèquement moins efficace que de directement nourrir les poulets avec du son de blé », dit Tom Bry-Chevalier. Pour le doctorant, d’un strict point de vue environnemental, l’élevage d’insectes présente bien moins d’atouts, par exemple, que la filière des protéines végétales." (...)
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 16, 7:02 AM
|
bioRxiv - the preprint server for biology, operated by Cold Spring Harbor Laboratory, a research and educational institution Untangling the Evolutionary Dynamics of the Phenome in Megadiverse Hymenoptera | bioRxiv 28.02.2025 ------ via Sergei Tarasov 🇺🇦 sur X, 03.03.2025 : "Thrilled to share our latest preprint on #Hymenoptera and #Phenomics! Led by @PortoSasso; together with Istvan Miko and Lars Vilhelmsen. @LifeSciHelsinki @luomus https://t.co/sK0Tnh8sXZ https://t.co/bEQOnjWj8M" / X https://x.com/tarasov_sergio/status/1896622113563484432 ------ NDÉ Traduction Les hyménoptères sont un ordre d'insectes très diversifié, mais les facteurs de leur expansion massive restent mal compris. Ici, nous utilisons de nouvelles méthodes phylogénétiques avec des reconstructions de l'état ancestral de 346 caractères morphologiques distincts pour étudier le rythme et le mode d'évolution du phénome chez les hyménoptères, à la fois chez les adultes et les larves. Nous examinons les lignées sur une longue période. Nos analyses révèlent que les phénomes des larves et des adultes ont connu un scénario d'explosion précoce à la fin du Permien et au cours du Trias. Cependant, leur évolution semble s'être découplée, ce qui a renforcé l'évolutivité globale des hyménoptères. En outre, les transitions phénotypiques majeures dans l'ordre sont des processus complexes, à multiples facettes, dirigés par une sélection directionnelle. L'un de ces événements - l'émergence de la taille de la guêpe - a impliqué une réorganisation fondamentale du phénome adulte. Cette transformation spectaculaire au cours du Trias a permis la survie et la diversification explosive de la lignée des apocrites. Traduit d'après DeepL.com (version gratuite) ------ Complément "En génétique, le phénotype est l'ensemble des traits observables d'un organisme. Très souvent, l'usage de ce terme est plus restrictif : le phénotype est alors considéré au niveau d'un seul caractère, à l'échelle cellulaire ou encore moléculaire. L'ensemble des phénotypes observables chez les individus d'une espèce donnée est parfois appelé le phénome."
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 15, 6:31 AM
|
Un brevet portant sur l’usage d’une molécule fait fi des savoirs traditionnels. Pire, il pourrait empêcher les communautés autochtones et locales d’utiliser leurs remèdes traditionnels. Thomas Burelli et Elie Klee Publié: 11 février 2025, 05:10 CET "... Pour l’OEB [Office européen des brevets, ndé], les populations disposaient bien de savoirs liés à la plante Quassia amara, qui contient la molécule SkE, mais ces savoirs n’avaient pas été nommés et décrits selon les standards de la science. De ce fait, elles n’ont aucun droit sur la molécule et son usage contre le paludisme. Le comble de cette démarche : grâce à leur brevet, les chercheurs ont le droit d’interdire aux communautés autochtones et locales d’utiliser leurs remèdes traditionnels, car la molécule SkE y est présente." (...) ------ NDÉ L'étude - Development and validation of liquid chromatography combined with tandem mass spectrometry methods for the quantitation of simalikalactone E in extracts of Quassia amara L. and in mouse blood - fdi:010063980- Horizon [Phytochemical Analysis, 2015] https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010063980
Simalikalactone E (SkE) from Quassia amara, has been proved to be a valuable anti-malarial and anti-cancer compound. As SkE is very scarce, methods of quantitation are needed in order to optimise its isolation process and to determine pharmacokinetic data. ------ Wikipédia Quassia amara, la Quinine de Cayenne, est une plante tropicale de la famille des Simaroubaceae. Ses propriétés antipaludéennes ont été mises en évidence dès le XVIIIe siècle au Suriname par Graman Quassi (un esclave affranchi du Suriname devenu médecin, sorcier et chasseur d'esclaves marrons), qui donna son nom à la plante. (d'après la version du 18 septembre 2024 à 16:06) ------ Image : Le petit arbre tropical Quassia amara dessiné dans un ouvrage de botanique du 19e siècle par Köhler. MISSOURI BOTANICAL GARDEN ST LOUIS via Un institut français accusé de « piller » les savoirs traditionnels https://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/01/des-chercheurs-francais-accuses-de-biopiraterie_4856892_3244.html
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 14, 5:35 AM
|
Invited Research Highlight: Matthews, A. E., Trevelline, B. K., Wijeratne, A. J., & Boves, T. J. (2024). Picky eaters: Selective microbial diet of avian ectosymbionts. Journal of Animal Ecology ------ Traduction Les interactions trophiques telles que l'herbivorie et la prédation sont des régulateurs cruciaux des communautés écologiques, mais il existe peu d'exemples de ces processus dans les microbiomes associés à l'hôte. Dans une étude récente, Matthews et al. (2024) ont cherché des preuves de la prédation microbienne sélective des bactéries et des champignons par des acariens microscopiques sur les plumes de fauvettes protonotaires sauvages (Protonotaria citrea). Les auteurs ont quantifié le régime bactérien et fongique des acariens commensaux des plumes et l'ont comparé à la composition des communautés microbiennes vivant directement sur les plumes. Ils ont constaté que, malgré une grande variété de microbes, les acariens préféraient de loin manger un petit nombre de genres bactériens et fongiques. Certains de ces taxons enrichis sélectivement sont des dégradateurs de kératine connus, ce qui suggère que les acariens peuvent protéger les plumes en consommant sélectivement les microbes nuisibles. Cette étude présente un exemple rare d'interaction trophique au sein de l'écosystème microscopique de la plume qui peut agir comme une force importante façonnant les communautés microbiennes d'une manière bénéfique pour l'hôte, fournissant un mécanisme négligé par lequel les symbioses entre les oiseaux et les acariens pourraient évoluer. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ via Journal of Animal Ecology sur X, 10.03.2025 https://x.com/AnimalEcology/status/1899007327920947214 Un article de recherche de Alice Risely relatif à un article précédemment publié (https://buff.ly/pPIrOqk ), explore comment les acariens des plumes se nourrissent sélectivement de bactéries et de champignons spécifiques sur les plumes avec des avantages potentiels pour les hôtes - Feather mites selectively feed on specific bacteria and fungi on feathers with potential benefits to hosts - Risely - Journal of Animal Ecology, 25.02.2025
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 12, 7:15 AM
|
Depuis les années 1970-1980, les populations d’insectes subissent un important déclin. Sur les 253 espèces de papillons de jour connues et présentes en métropole, 16 sont menacées de disparition et 18 sont quasi-menacées. En cause, l’usage de produits phytosanitaires et l’urbanisation. Les papillons jouent pourtant un rôle important dans la biodiversité et les fonctionnements écosystémiques, notamment en raison de leur place dans la chaîne alimentaire, mais également parce qu’ils pollinisent environ 90% des plantes à fleurs et 84% des plantes cultivées. Pour contrer ce déclin, il est autant nécessaire de remettre en question les pratiques humaines sur l’environnement, que de comprendre le rôle des papillons dans les écosystèmes et d’identifier les dangers dont ils sont la cible afin de parvenir à une meilleure protection. Sciences participatives au jardin, 10.03.2025 "En France métropolitaine, les papillons sont soumis à l’augmentation des surfaces urbaines et agricoles, qui entraine une artificialisation des sols ainsi qu’une réduction et une fragmentation de leurs habitats. Dans les zones urbanisées, les jardins apparaissent alors comme des refuges pour la biodiversité, dont les papillons sont les premiers bénéficiaires : la végétation qui y est présente leur offre de la nourriture ainsi que des lieux favorables à la reproduction et la ponte. Les observations citoyennes dans les jardins privés permettent donc de récolter des données dans des espaces peu connus et peu accessibles aux scientifiques, contribuant ainsi concrètement au suivi des espèces. Les observations participatives tiennent donc une place non négligeable dans le paysage scientifique, même si certaines voix s’élèvent pour remettre en question la validité d’observations provenant d’un public composé de non-spécialistes." ------ NDÉ Complément1 Description du programme Le programme « Opération Papillons » est l'un des premiers projets de sciences participatives sur le thème de la Biodiversité proposé au public en France. Lancé en 2006 par Noé et le Muséum national d’Histoire naturelle, il a pour objectifs d'améliorer les connaissances scientifiques sur les papillons et leurs milieux de vie et de reconnecter l'Homme à la nature en incitant aux changements de pratiques. Les données récoltées sur du long terme via l’Opération Papillons ont pour objectif de mesurer les effets des activités humaines (agriculture, urbanisation, réchauffement climatique, etc.) sur ces espèces. Le protocole lié aux papillons se déroule chaque année de mars à octobre depuis le lancement du programme. Depuis 2006, on compte plus de 12 000 jardins participants et plus de 1 500 000 papillons comptés ! Objectifs du programme - Collecte de données dans le cadre d’une recherche scientifique s’appuyant sur un protocole scientifique établi
- Collecte de données dans le cadre d’un programme de sensibilisation pour mieux connaître les espèces et leurs habitats et les préserver
RÉFÉRENT SCIENTIFIQUE : THÈMES : - En montagne
- En ville
- Parcs & jardins
- En campagne
ESPÈCES : - Papillons, pollinisateurs et autres insectes
------ Complément2 Lorsque la question scientifique et le protocole de collecte sont élaborés de manière réfléchie et adaptée à la participation efficace des citoyens, les sciences et recherches participatives constituent une ressource précieuse tant au niveau scientifique que sociétal. Figure 1. Le cycle de vie des données de crowdsourcing acquises dans le cadre des sciences et recherches participatives. Toutes les étapes présentées dans cette infographie ne se retrouvent pas dans tous les programmes de sciences et recherches participatives basées sur le crowdsourcing (vérification, protocole, entraînement, supports pédagogiques peuvent manquer). via Noé, Vigie-Nature, « Fiche vulgarisatrice : quelle est la qualité des données issues de sciences participatives ? », 2024
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 10, 7:02 AM
|
Populations are falling in the United States, a new study has found. Look up what’s happening in your area. See How Butterfly Numbers Are Dropping Near You - The New York Times By Catrin Einhorn and Harry Stevens March 6, 2025 ------ NDÉ Traduction Les papillons survivent ou non près de chez vous. Une nouvelle étude révèle que les populations de papillons sont en baisse aux États-Unis. Découvrez ce qui se passe dans votre région. Par Catrin Einhorn et Harry Stevens 6 mars 2025 Il est difficile de compter les insectes. Même si les scientifiques ont constaté que de nombreuses populations sont en déclin, ils ont eu du mal à comprendre l'ampleur de ce phénomène. Aujourd'hui, une nouvelle étude d'une ampleur inédite apporte les réponses les plus complètes à ce jour sur l'état des papillons dans la zone contiguë des États-Unis. En 20 ans, le temps fugace qu'il faut pour qu'un bébé humain devienne un jeune adulte, le pays a perdu 22 % de ses papillons, ont constaté les chercheurs et les chercheuses. Collin B. Edwards https://orcid.org/0000-0002-4937-5159 , Elise F. Zipkin, Erica H. Henry, Nick M. Haddad, Matthew L. Forister, Kevin J. Burls, Steven P. Campbell, Elizabeth E. Crone, Jay Diffendorfer, [...] , and Cheryl B. Schultz ------ NDÉ Sur le même sujet → Près d’un quart des papillons ont disparu aux États-Unis en vingt ans, 06.03.2025 https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/06/pres-d-un-quart-des-papillons-ont-disparu-des-etats-unis-en-vingt-ans_6576837_3244.html Une étude d’une ampleur inédite, publiée dans « Science », dresse un constat alarmant de l’état des populations de papillons dans le pays. Une situation qui fait écho à celle des abeilles, dont les colonies sont décimées, rapportent les apiculteurs américains. Par Sylvie Burnouf Publié le 06 mars 2025 à 20h00, modifié le 07 mars 2025 à 09h40
|