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September 16, 2016 12:22 PM
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Moustiques vecteurs de maladies : un nouveau test d'ADN environnemental pour les détecter et les identifier

Moustiques vecteurs de maladies : un nouveau test d'ADN environnemental pour les détecter et les identifier | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe internationale, dirigée par des chercheurs du Département d'écologie et évolution de l'Université de Lausanne et du Musée cantonal de zoologie de Lausanne, a développé, pour la première fois, un test basé sur la méthode de l'ADN environnemental (ADNe). En prélevant des échantillons d'eau, le test utilise une technologie de pointe et permet d'identifier des espèces de moustiques qui transmettent des maladies telles la dengue, le chikungunya et le virus Zika. L'étude a est publiée mercredi 14 septembre dans la revue PLoS ONE.

 

[L'étude] Detection of Invasive Mosquito Vectors Using Environmental DNA (eDNA) from Water Samples - PLOS ONE, 14.09.2016 http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0162493

                                    

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June 6, 6:26 AM
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La température du globe a été en moyenne 1,63°C plus élevée qu'entre 1850 et 1900

La température du globe a été en moyenne 1,63°C plus élevée qu'entre 1850 et 1900 | EntomoNews | Scoop.it
Les records de température mensuelle ont été battus chaque mois depuis un an à l'échelle mondiale. La température du globe a été en moyenne 1,63°C plus élevée qu'entre 1850 et 1900.

 

INFOGRAPHIE. Crise climatique : les records de températures mensuelles au niveau mondial ont été battus en mai pour le douzième mois consécutif
 
Zoé Aucaigne, franceinfo
France Télévisions
 
Publié le 05/06/2024 16:30 Mis à jour le 05/06/2024 16:48
 

Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s'est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse était due aux activités humaines, consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l'avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.

 

[Image] Anomalies de température mesurées par rapport à l'ère préindustrielle (1850-1900) Infographie

 
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NDÉ
L'article
 
 
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via Dr Valérie Masson-Delmotte sur X, 05.06.2024
 
"Le rapport du #GIEC de 2021 s'appuyait sur des observations disponibles jusqu'à 2019-2020. Le prochain rapport du GIEC est attendu vers 2027. 📢 Entre-temps, voici une réactualisation d'indicateurs clés de l'état du #climat 🌐, et de l'influence humaine sur celui-ci... 1/ https://t.co/2a5W7YWAlp"
 
[...]
 
"La gravité des effets observés cette année, liés à la chaleur extrême ♨️ sur terre et en mer, aux précipitations extrêmes ⛈️, à la sécheresse 🍂et aux incendies 🔥, sur les écosystèmes 🪸, les populations, les infrastructures et l'économie, 23/"
 
"montre malheureusement clairement pourquoi chaque incrément de réchauffement supplémentaire compte. Voir : https://t.co/BwCKkHNNMS 🙏 Merci de votre attention! Fin."
 
 
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June 23, 1:36 PM
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À l’aide du métabarcodage de l’ADN du pollen, de la science citoyenne et de la télédétection, une migration massive de papillons a pu être suivie, tant son origine que ses mouvements migratoires

À l’aide du métabarcodage de l’ADN du pollen, de la science citoyenne et de la télédétection, une migration massive de papillons a pu être suivie, tant son origine que ses mouvements migratoires | EntomoNews | Scoop.it
Pollen metabarcoding reveals the origin and multigenerational migratory pathway of an intercontinental-scale butterfly outbreak

 

Johanna Luise Gorki (...) Gerard Talavera
Published:June 06, 2024

Current Biology

 

[Image] Graphical abstract

 

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NDÉ

Traduction

 

Le métabarcodage du pollen révèle l'origine et la voie migratoire multigénérationnelle d'une flambée de papillons à l'échelle intercontinentale


Points forts

-
La science citoyenne signale des proliférations du papillon Vanessa cardui en 2019
-
Le métabarcodage du pollen transféré par les papillons identifie des espèces végétales non indigènes
-
La modélisation de la distribution des plantes permet de déduire la migration des papillons et l'origine de la flambée
-
L'invasion du Moyen-Orient a un impact sur la démographie de l'Europe et de l'Afrique

 

Résumé
Les insectes migrateurs peuvent se déplacer en grand nombre, dépassant même les vertébrés migrateurs en termes de biomasse. Les insectes qui migrent sur de longues distances accomplissent des cycles annuels sur plusieurs générations, le succès reproductif de chaque génération étant lié aux ressources disponibles dans les différents sites de reproduction. Les anomalies climatiques dans ces zones sont supposées déclencher des migrations rapides.

 

Ici, nous déduisons l'origine et suivons le parcours multigénérationnel d'une migration remarquable de papillons de Belles-Dames (Vanessa cardui) qui s'est déroulée à l'échelle intercontinentale en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique de mars 2019 à novembre 2019.

 

En utilisant le métabarcodage, nous avons identifié le pollen transporté par 264 papillons capturés dans 10 pays pendant 7 mois et modélisé la distribution des 398 plantes détectées.

 

L'analyse a montré que les essaims collectés en Europe de l'Est au début du printemps provenaient d'Arabie et du Moyen-Orient, coïncidant avec une anomalie positive de la croissance de la végétation dans la région de novembre 2018 à avril 2019. De là, les essaims ont progressé vers l'Europe du Nord à la fin du printemps, suivis d'un renversement précoce vers le sud-ouest de l'Europe en été. Les preuves basées sur le pollen correspondaient aux pics d'abondance spatiotemporels révélés par la science citoyenne, qui ont également suggéré un effet d'écho de cette recrudescence en Afrique de l'Ouest en septembre-novembre.

 

Nos résultats montrent que les proliférations dans une partie de l'aire de migration des espèces peuvent avoir des effets démographiques sur plusieurs générations dans une vaste zone géographique.

 

Cette étude représente un effort sans précédent pour suivre une migration continue d'insectes sur plusieurs générations à l'échelle intercontinentale.

 

Traduit d'après DeepL.com (version gratuite)

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June 21, 2:26 PM
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Un nombre record de moustiques à Las Vegas sont porteurs du virus du Nil occidental

Un nombre record de moustiques à Las Vegas sont porteurs du virus du Nil occidental | EntomoNews | Scoop.it
Climate change is expanding the reach of insect-borne diseases. Las Vegas' exploding mosquito population offers a case study of what's to come.

 

A record-breaking number of mosquitoes are carrying West Nile virus around Las Vegas

 

By Nidhi Sharma | NBC News • Published June 20, 2024

 

The summary

  • A record number of mosquitoes are testing positive for West Nile virus in and around Las Vegas amid a surge in the area's overall mosquito population.
  • Local health officials are urging the public to take precautions to avoid getting bit.
  • As climate change expands the reach of insect-borne diseases, Las Vegas' situation is offering a case study.

 

[Image] The Friedrich Loeffler Institute is investigating whether climate change will precipitate the spread of tropical, mosquito-born diseases to Germany. Germany registered its first modern cases of West Nile virus earlier this year.

 

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NDÉ

Traduction

 

→ Un nombre record de moustiques à Las Vegas sont porteurs du virus du Nil occidental – News 24 https://news-24.fr/un-nombre-record-de-moustiques-a-las-vegas-sont-porteurs-du-virus-du-nil-occidental-2/

 

Searlait Maheu
juin 21, 2024
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June 20, 1:55 PM
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Les insectes pollinisateurs accélèrent l'évolution des plantes

Les insectes pollinisateurs accélèrent l'évolution des plantes | EntomoNews | Scoop.it
Les bourdons accélèrent l'évolution des plantes. Lors d'une expérimentation, les plantes pollinisées par les insectes se sont adaptées plus rapidement à différents types de sol que les plantes pollinisées à la main, a annoncé mercredi l'Université de Zurich.

 

rts.ch - Environnement

Stéphanie Jaquet et l'ats

20/06/2024

Dispositif de l'étude expérimentale sur l'évolution

Pour l'expérience, 98 familles de semences de Brassica rapa à cycle rapide ont été divisées en deux répétitions (A et B) et réparties entre les groupes de traitement; chaque famille de semences étant représentée dans chaque traitement – 49 plantes ont été utilisées par traitement et par répétition.

 

Les carrés de couleur différente représentent les deux types de sol, le tuf (vert pâle) et le calcaire (bleu pâle). Des pucerons étaient ou non présents. Sept bourdons ont chacun pollinisé quatre plantes; vingt-huit plantes ont été pollinisées à la main.

 

Conception de l'étude expérimentale sur l'évolution [Nature Communications - Florian P. Schiestl & al./UZH]

 

 

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June 19, 11:59 AM
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Cochenille du cactus, cet insecte qui a dévasté plus de 15 000 hectares de cultures de cactus au Maroc ces dernières années

Cochenille du cactus, cet insecte qui a dévasté plus de 15 000 hectares de cultures de cactus au Maroc ces dernières années | EntomoNews | Scoop.it
La cochenille du cactus, ce dangereux ravageur qui se déplace facilement d’une zone à une autre grâce aux vents et aux moyens de transport, continue de sévir. C’est ce qui ressort d’une analyse dédiée publiée par le quotidien L’Economiste dans son édition du mercredi 19 juin.

 

L’épidémie de la cochenille a dévasté plus de 15.000 hectares de cultures de cactus au cours des dernières années

Par Lamia Elouali
Le 18/06/2024 à 22h01
 

Des dizaines de milliers de cactus, très infestés, ont été arrachés et brûlés avant d’être enterrés. D’autres mesures ont été prises, par la suite, pour renforcer ce premier dispositif, notamment, l’interdiction du transport des figues de barbarie, fruits du cactus. Des contrôles routiers ont, ainsi, été installés sur tous les axes venant des zones infestées», note L’Economiste. Ces efforts visent à sauvegarder la santé des cultures de cactus et à protéger les moyens de subsistance des agriculteurs.

 

Le département a également procédé au traitement, sur plus de 234 millions de mètres linéaires, de cactus touchés par l’infestation. Ainsi, près de 82 000 litres de pesticides ont été distribués aux agriculteurs, supervisés attentivement par les services de protection des végétaux de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Ces actions ont pour but de contrôler la propagation de la cochenille et de minimiser les dommages causés aux cultures.

 

«Mais, malgré tous ces efforts, l’épidémie a continué. (...)»"

 

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NDÉ

Précédemment

 

 

Ravagés par la cochenille, les cactus du Royaume n'assurent plus l'approvisionnement suffisant du marché national. Comment en est-on arrivé là et comment remédier à cette situation ? Le point avec le Dr Rachid Bouharroud, chercheur et expert en entomologie et lutte intégrée des cultures.

 

La majorité des cactus du Royaume ont été infectés par la cochenille,excepté dans le nord et le sud du pays. La reconstitution des vergers de cactus dévastés est en cours. Le cactus entre en production deux ans et demi ou trois ans après sa plantation.

A l'approche de l’été, les amateurs de figues de barbarie risquent de déchanter. La majorité des cactus du Royaume ont été infectés par la cochenille, ce qui va priver nombre d'amateurs de figues de barbarie, du moins le temps de reconstituer les colonies de cactus dévastées. Il s'agit peut-être d'un mal pour un bien, puisque la disparition temporaire de la majorité des cactus permettra l'éradication de la cochenille qui a tout ravagé, excepté dans le nord et le sud du pays. "Nous estimons qu’il y avait 150 000 hectares de cactus au Maroc", précise le Dr Rachid Bouharroud, chercheur et expert en entomologie et lutte intégrée des cultures.

 

Sur le terrain, les ravages causés par la cochenille peuvent être envisagés sous un autre angle. "Avec la disparition du cactus, la pression du ravageur est désormais faible, voire inexistante. Donc en cas de nouvelle plantations, il y a très peu de chance qu’elles soient de nouveau attaquées par la cochenille."

 

L’idée est donc de reconstituer les populations de cactus. Deux solutions sont envisagées. L’Institut national de recherche agronomique (INRA) possède une collection de plus de 200 écotypes de cactus, particulièrement protégés car considérés comme un patrimoine national à préserver."

 

[Dactylopius opuntiae (Hemiptera: Dactylopiidae)]

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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June 18, 1:51 PM
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Les tardigrades posés sur l'ISS ont-ils survécu ? Des astronautes vont aller vérifier

Les tardigrades posés sur l'ISS ont-ils survécu ? Des astronautes vont aller vérifier | EntomoNews | Scoop.it

Jeudi 13 juin, Tracy Dyson et Matt Dominick, astronautes à la NASA, avaient prévu de s'aventurer à l'extérieur de la Station spatiale internationale (ISS). Ils devaient vérifier si les échantillons de micro-organismes placés à l'avant-poste de la station ont réussi à survivre, rapporte le média en ligne Futurism. Malheureusement, la sortie a été retardée à cause d'un problème de combinaison.

 

Alice Belkacem - 14 juin 2024 à 8h00

 

"... les astronautes de la NASA ont pourtant de fortes chances de retrouver des organismes encore en vie. En effet, certains, dits extrêmophiles et étudiés depuis longtemps par les scientifiques, ont la capacité de vivre dans ces conditions plus que difficiles.

 

Parmi eux, on retrouve évidemment une petite bestiole qu'on adore chez korii: le tardigrade. Cet animal microscopique à huit pattes (qui a déjà réussi à survivre dans l'espace pendant des périodes prolongées) fait l'objet de nombreuses études tant sa résistance interroge.

Plus petits, mais plus forts

Les scientifiques n'en sont pas à leur premier essai. Lors d'une précédente expérience, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 3 janvier 2024, ils avaient déposé des bactéries et des champignons à l'extérieur de la Station spatiale internationale pendant deux ans et les deux avaient survécu.

 

Les auteurs de l'étude expliquaient alors: « Les principaux facteurs à leur survie sur le long terme sont leur déshydratation et leur [lyophilisation] partielle dans le vide de l'espace proche de la Terre.»"

(...)

 

NASA Astronauts Checking Exterior of Space Station for Living Organisms, 12.06.2024 https://futurism.com/the-byte/nasa-astronauts-exterior-space-station-living-microorganisms

 

 

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June 17, 1:06 PM
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Une espèce d'abeille méditerranéenne découverte pour la première fois en Belgique, "à Zemst et Dentergem"

Une espèce d'abeille méditerranéenne découverte pour la première fois en Belgique, "à Zemst et Dentergem" | EntomoNews | Scoop.it
Une espèce d'abeilles présente principalement autour de la mer Méditerranéenne et en Europe centrale a été découverte pour la première fois en Belgique, a annoncé ce lundi l'organisation environnementale Natuurpunt. Des abeilles de cette espèce ont été trouvées tant à Zemst (Brabant flamand) que Dentergem (Flandre occidentale), lors d’un inventaire.

 

Anne François, Belga
17:02

"Il s'agit de l'abeille Lasioglossum marginatum, une espèce qui vit principalement dans les pays du pourtour méditerranéen et de l'Europe centrale. Les abeilles ont été repérées à Zemst et Dentergem lors d'un inventaire pour la préparation du plan apicole.

Natuurpunt travaille sur un plan abeille à Zemst (Brabant flamand), qui cartographie les abeilles sauvages dans la nature et élabore des conseils de gestion respectueux de ces insectes. Une femelle a également été trouvée dans le domaine provincial De Baliekouter à Dentergem (Flandre occidentale).

Ces abeilles vivent habituellement dans les climats plus chauds, mais on en trouve de plus en plus dans les régions plus au nord en raison du réchauffement climatique. L'espèce a également été repérée aux Pays-Bas cette année."

 

 

[Image] Une abeille Lasioglossum marginatum Foto : Natuurpunt

 
 

 

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June 16, 1:26 PM
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En Europe, les cas de dengue et de maladies liées aux moustiques connaissent une « hausse significative »

En Europe, les cas de dengue et de maladies liées aux moustiques connaissent une « hausse significative » | EntomoNews | Scoop.it
Les cas de dengue et d’autres maladies liées aux moustiques sont en nette hausse en Europe, a averti mardi 11 juin l’agence de santé de l’Union Européenne (UE). En 2023, 130 cas de dengue autochtone ont été enregistrés dans l’Union européenne plus l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège - Etats membres de l’Espace Economique Européen (EEE) - contre 71 en 2022.

 

Le Monde avec AFP

Publié le 11 juin 2024 à 17h54, modifié le 11 juin 2024

"Il s’agit d’une « hausse significative » par rapport à 2010-2021, période durant laquelle 73 cas avaient été enregistrés, rapporte le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans un communiqué. Par ailleurs, le nombre de cas importés s’est également envolé, à 1 572 en 2022 et 4 900 en 2023, son plus haut niveau depuis le début de la surveillance européenne en 2008."

(...)

 

 

[Image] Mosquito-borne diseases: an increasing risk in Europe
https://www.ecdc.europa.eu/assets/mosquito-borne-diseases-2024/index.html#/

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June 16, 7:19 AM
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Pour l'Anses, la MHE pourrait reprendre à l'été

Pour l'Anses, la MHE pourrait reprendre à l'été | EntomoNews | Scoop.it
La maladie hémorragique épizootique (MHE), apparue pour la première fois en France en septembre 2023, est en dormance dans les élevages bovins mais se réveillera très probablement « à l'été », explique un chercheur dans un entretien avec l'AFP.

 

AFP Publié le 07/05/2024 à 15:01

"En quelques mois, le pays a enregistré près de 4 300 foyers, concentrés dans le Sud-Ouest, de cette maladie nouvellement apparue sur le continent européen.

Non transmissible aux humains, elle passe d'une vache à l'autre via des moucherons piqueurs actuellement à l'état « d'œufs ou de larves », décrit Stéphan Zientara, directeur du laboratoire de santé animale de l'agence sanitaire Anses."

(...)

 

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Lire aussi

 

Un vaccin contre la MHE espéré fin 2024
https://www.web-agri.fr/epizooties/article/866302/mhe-on-espere-des-vaccins-pour-fin-2024

 

En 2023, la maladie hémorragique épizootique a fait ses premiers dégâts dans les cheptels français. Avec le printemps et la reprise d’activité des moucherons piqueurs qui la transmettent, à quoi faut-il s’attendre, comment en limiter les risques ?

 

Cécile Julien Publié le 24/04/2024

 

[Image] Pour David Ngwa-Mbot, vétérinaire au GDS, « on espère un vaccin pour fin 2024 ». En attendant, il faudra composer avec la MHE. (Crédit : Bas - Abobestock)

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

 

 

Par Le HuffPost avec AFP : La maladie hémorragique épizootique (MHE), surnommée le « Covid de la vache » se transmet via des moucherons piqueurs. Alors que la France comptait 19 foyers en octobre, on dénombre désormais plus 3 000 foyers au mois de février.

 
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June 14, 1:55 PM
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Monitoring Social Insect Activity with Minimal Human Supervision

Monitoring Social Insect Activity with Minimal Human Supervision | EntomoNews | Scoop.it

"Monitoring Social Insect Activity with Minimal Human Supervision"

 

CVPR 2024 Open Access Repository

 

Tarun Sharma, Julian M. Wagner, Sara Beery, William B. Dickson, Michael H. Dickinson, Joseph Parker ;

 

Proceedings of the IEEE/CVF Conference on Computer Vision and Pattern Recognition (CVPR) Workshops, 2024, pp. 1244-1253

 

 

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NDÉ

Traduction

 

Le suivi du comportement des animaux et de leur dynamique de groupe dans la nature offre un aperçu crucial des réseaux écologiques délicats qui composent la diversité de la faune et de la flore.

 

"La "fourmi arboricole veloutée" (Liometopum occidentale) est une espèce de fourmi écologiquement dominante que l'on trouve dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord ; sa vaste activité de recherche de nourriture façonne les communautés forestières et ses nids sont un point chaud de la biodiversité pour une multitude d'invertébrés symbiotiques (myrmécophiles).

 

Malgré leur rôle vital dans l'écosystème, leur activité est peu étudiée. Dans ce travail, nous développons un piège-caméra multi-capteurs appelé "Ethocam" pour capturer les schémas comportementaux des fourmis sur le terrain et nous combinons cette technologie avec une approche de vision par ordinateur pour suivre l'activité de la colonie sans la perturber.

 

Nous présentons un système performant de comptage des fourmis construit avec un minimum de marquage humain.

 Nous montrons que l'activité de L. occidentale diminue rapidement au cours de la matinée et nous étudions l'effet des conditions environnementales sur le comptage des fourmis. Nous rapportons également les interactions des fourmis avec d'autres invertébrés dans les données de nos pièges photographiques.

 

L'ensemble de ces résultats démontre le potentiel de notre système à capturer le comportement de Liometopum occidentale ainsi que ses associations complexes avec diverses espèces locales, y compris les symbiotes, potentiellement à l'échelle du paysage.

 

Notre étude fournit une preuve de concept pour la promesse d'une surveillance à distance et à faible coût des populations d'insectes sociaux.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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via Dr Fevziye Hasan sur X, 13.06.2024

 

"Technological advances are truly inspiring, I spent many hours manually tagging ants/termites from video footage. This will reveal a lot about ecosystem functioning"


https://x.com/Pselaphinae/status/1801017156655583427/photo/1

 

[Image]

(A). Ethocam setup with various components annotated.

(B). Ethocam inside waterproof enclosure attached to custom made 80-20 rail setup for imaging ant nest.

(C). Ethocam positioned to be approximately 10 cm away from the surface of the nest.

(D-F). Schematic of our machine vision pipeline. (D) Raw data collected from an ant nest was run through Faster R-CNN for detection.

(E) The resulting detections were passed through a tracker

(F) to generate ant trajectories.

(G) Overlaid ant trajectories over the course of 2 minute videos at different time points obtained by our ant tracker (modified SORT) shows ant activity.

(H) Examples of three other arthropods captured in raw camera trap footage illustrating ant nests as a biodiversity hub.

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June 13, 1:24 PM
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Ce qu’il faut savoir sur le virus de la Fièvre Hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) transmise par les "tiques géantes"

Ce qu’il faut savoir sur le virus de la Fièvre Hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) transmise par les "tiques géantes" | EntomoNews | Scoop.it
Le virus a été détecté sur des bovins dans le sud de la France. Les « tiques géantes » sont présentes sur le territoire depuis une dizaine d’années.

 

12/06/2024 13:30
Actualisé le 12/06/2024 20:54
Par Mathieu Alfonsi
 
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NDÉ
Santé publique France
 
 

La tique Hyalomma marginatum est actuellement présente dans le sud de la France et en Corse. A l’approche de la saison estivale, Santé publique France rappelle les conseils de prévention à adopter pour éviter d’être infecté.

 

En octobre 2023, et pour la première fois en France, le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) a été détecté dans des tiques de l’espèce Hyalomma marginatum collectées sur des bovins dans les Pyrénées-Orientales et en Corse. La FHCC est une infection causée par un virus qui peut provoquer chez l’humain de la fièvre, des frissons, des troubles digestifs et, dans de rares cas, des formes graves avec des saignements incontrôlés. 

 

Aucun cas humain n’a été diagnostiqué en France à ce jour. Néanmoins, le risque de contamination est maintenant démontré car des tiques Hyalomma infectées par le virus sont présentes dans le sud de la France."

(...)

 

[Image] Carte de présence de la tique Hyalomma marginatum en France hexagonale

 

Bernadette Cassel's insight:

 

EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews?q=Hyalomma%20marginatum

 

EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews?q=Crim%C3%A9e-Congo

 

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June 11, 12:31 PM
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Chez des noctuelles, l'ouverture du milieu a joué un rôle majeur dans l'histoire évolutive des lignées afrotropicales par le biais de la dispersion et de l'adaptation aux nouveaux habitats

The opening of habitats associated with the emergence of C4 grasslands during the Neogene had a massive influence on the evolution of plant and animal communities. Strikingly, the impacts o

 

Habitat opening fostered diversity: impact of dispersal and habitat-shifts in the evolutionary history of a speciose afrotropical insect group

 
Noémie M.-C. Hévin, ..., Gael J. Kergoat
Ecography
First published: 10 June 2024

 

 

[Image] Ancestral state estimation for habitat preferences of Sesamiina. The arrows between the colored moths indicate transition rates between different habitats depending on ancestral state estimation analyses and SecSSE* analyses.

 

* SecSSE : Several Examined and Concealed States-Dependent Speciation and Extinction

 

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via Gael Kergoat sur X, 11.06.2024

 

"Our study on the impact of #habitat_opening on the evolutionary history of #noctuid #stemborers is out in @EcographyJourna ! #OA Great team effort led by @noemie_hevin (now at @isemevol) with multiple collaborators! @CBGPMontpellier @INRAE_DPT_SPE https://t.co/qxNh4bxtR4 https://t.co/8mBa0cErv9"


https://x.com/GKergoat/status/1800464102567096631

 

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NDÉ

 

Sesamiina : Sous-tribu de papillons de la famille des Noctuidae (Lepidoptera, Noctuidae, Apameini, Sesamiina)

 

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June 9, 12:16 PM
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Les impacts des polluants pharmaceutiques peuvent avoir des effets en cascade sur l'écologie et l'évolution des populations d'animaux sauvages

Les impacts des polluants pharmaceutiques peuvent avoir des effets en cascade sur l'écologie et l'évolution des populations d'animaux sauvages | EntomoNews | Scoop.it

Scientists warn that greener drug design is urgently needed to address environmental pollution

 

05 June 2024

Silvia Dropulich

 

[Image] Credit: Peter Hermes Furian
The impacts of pharmaceutical pollutants can have cascading effects on the ecology and evolution of wildlife populations.

 

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NDÉ

Traduction

 

Les scientifiques avertissent qu'il est urgent de concevoir des médicaments plus écologiques pour lutter contre la pollution de l'environnement

 

La contamination généralisée des écosystèmes par des produits pharmaceutiques constitue une menace grave et croissante pour la biodiversité, les services écosystémiques et la santé publique.

Selon une étude internationale publiée dans Nature Sustainability et impliquant des chercheurs de l'université Monash, il est urgent d'agir pour concevoir des médicaments plus écologiques qui conservent leur efficacité tout en minimisant l'impact sur l'environnement.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

L'étude

 

 

The pervasive contamination of ecosystems with active pharmaceutical ingredients poses a serious threat to biodiversity, ecosystem services and public health. Urgent action is needed to design greener drugs that maintain efficacy but also minimize environmental impact.

 

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Today, 2:21 PM
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Maladie de Lyme :  pourquoi le diagnostic est-il si difficile à établir ?

Maladie de Lyme :  pourquoi le diagnostic est-il si difficile à établir ? | EntomoNews | Scoop.it
Transmise par les tiques, la maladie de Lyme n’est pas simple à diagnostiquer. Cette difficulté peut être à l’origine d’une rupture de confiance entre patients et médecin. Et s’accompagner de dérives.

 

Yves Hansmann

Professeur des universités - praticien hospitalier - Maladies infectieuses et tropicales et médecine interne, coordonnateur du Centre de référence Maladies vectorielles à tiques, membre du groupe de travail HAS, membre du groupe de travail ANSES, Université de Strasbourg

 

Publié: 11 juin 2024, 13:05 CEST

 

"Établir le diagnostic d’une maladie infectieuse n’est pas toujours évident. La quintessence en la matière consiste bien entendu à identifier, chez le patient, l’agent à l’origine de la maladie, qu’il s’agisse d’un virus, d’une bactérie, d’un champignon ou d’un parasite. Malheureusement, cette présence n’est pas toujours simple à mettre en évidence.

 

Dans le cas de la maladie de Lyme, liée à la bactérie Borrelia burgdorferi sensu lato transmise par les tiques, une telle détection est même exceptionnelle.

 

Le diagnostic est donc établi en se basant sur un ensemble de critères à la fois épidémiologiques (exposition aux piqûres de tiques), cliniques (symptômes cutanés, articulaires, neurologiques) et biologiques (prise de sang, ponction lombaire ou articulaire). Avec plus ou moins de certitude, non seulement parce qu’un bon nombre des symptômes ne sont pas spécifiques, mais aussi parce que d’autres paramètres, tels que des biais cognitifs, peuvent perturber la démarche diagnostique. Explications."

 

[...]

 

"... les tiques hébergent de nombreux micro-organismes : si cette situation confère une réelle dangerosité aux tiques, tous les microbes qu’elle transporte ne sont pas à risque pour les humains. Par ailleurs, ceux qui le sont entraînent majoritairement des infections bénignes. En outre, rappelons que la capacité à transmettre ces microbes d’une tique et d’une personne à l’autre, et n’aboutit pas invariablement à provoquer une maladie. Pour Lyme, en cas de piqûre par une tique infectée, la transmission de la bactérie se produit dans moins de 5 % des cas"

 

[...]

 

Que faire en cas de piqûre de tique ou de suspicion ?

"En cas de suspicion de maladie de Lyme, la conduite à tenir est décrite dans le guide du parcours de soins de la Haute Autorité de Santé.

 

Le médecin traitant doit effectuer une première orientation de son patient, en fonction de la présence ou non de critères diagnostiques à la fois clinique et, si nécessaire, biologiques.

 

En cas de difficulté, il peut s’adresser à un spécialiste de la maladie en s’adressant à un centre de compétence ou de référence dédié. Mises en place en 2019, ces structures existent sur tout le territoire."

 

 

 

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D'autres références mises en lien dans l'article :

 

→ Centre de Référence des Maladies Vectorielles liées aux Tiques - CRMVT https://crmvt.fr/

 

La sérologie | Lyme - FFMVT
https://ffmvt.org/autour-de-lyme/les-mvt/la-serologie

 

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NDÉ

Un point récent (en anglais)

Tick bite risk

"Ticks are commonly found in vegetated areas, especially forests, where hiking, trail running, and orienteering occur. Outdoor activities are generally a recognized risk factor for exposure to arthropod bites, leading to vector-borne diseases. The risk of tick-transmitted infections, particularly Lyme disease, has been evaluated. The specific sports practices contributing to the risk are more challenging to determine. Staying on paths and avoiding direct contact with vegetation, especially undergrowth, are recognized factors that minimize the risk. Risk analyses based on vegetation cover have identified shrub borders as areas with significantly higher tick density [4], suggesting a relationship between habitat type and tick exposure risk.

 

Among protective measures against tick bites, wearing protective clothing is challenging during sports activities, particularly in hot weather during which tick activity is high. Some sports, such as orienteering, may expose individuals to tick bites due to their traversing heavily vegetated areas with potentially high tick density. It is to be expected that sports like golf, played on short grassy areas with lower biodiversity, or road cycling and long-distance running, often practiced in urban environments, are lower-risk activities. Mountain biking is likely less risky than running due to differences in movement dynamics and distance from ground vegetation. However, precisely identifying and ranking the risk levels of different sports remains challenging.

 

More precise knowledge of tick-related risk comes from the assessing of risk factors in patients with Lyme borreliosis, the most common tick-borne disease in the Northern Hemisphere. Three methods are used to evaluate tick exposure risk factors: analysis of patients with diagnosed diseases, collection of data on tick bite frequency according to outdoor activity, and analysis of seropositivity as an indicator of Borrelia exposure. Epidemiological studies on risk factors generally do not pinpoint the specific outdoor activity carrying a relatively high risk. However, spending more than 5 h outdoors daily is associated with an increased risk, suggesting that individuals extensively engaging in outdoor activities are more exposed [5]. A study assessing the risk of tick bites in the military training population showed a risk of 0.21 tick bite per 1000 h of outdoor training, and a 1.5 % risk of developing a disease following a tick bite in Northern Germany [6]. Even though this area is highly endemic, risk of tick bites during physical activity seems relatively low."

(...)

 

via

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi

 

  • Au-delà de Lyme : les autres maladies transmises par les tiques - De theconversation.com - 29 juin 2021, 06:52

 

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June 23, 12:44 PM
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Certaines espèces pourraient mieux tolérer le changement climatique que prévu

Certaines espèces pourraient mieux tolérer le changement climatique que prévu | EntomoNews | Scoop.it
Un nouveau modèle, développé par des chercheurs de l’Ifremer et de l’Université de Lausanne et publié dans la revue Nature Ecology and Evolution, réévalue la part des espèces terrestres et marines menacées d’extinction par le changement climatique. Alors que les modèles traditionnels estiment que la diversité d’espèces terrestres dans les zones tropicales pourrait diminuer de 54 % d’ici 2041-2060, les prédictions de ce modèle se révèlent plus modérées en prévoyant une diminution de 39 %. Cette proportion reste alarmante et confirme l’importance de prendre des mesures urgentes pour atténuer les changements climatiques et leurs impacts sur la biodiversité.

 

Publié le 29 mai 2024

 

"Aujourd’hui, les températures sur Terre varient d’environ -70°C en Antarctique à +48°C à l’équateur. Ces « limites climatiques » qui existent actuellement sur notre planète ont de tout temps évolué. Il y a 130 000 ans, au cours de la dernière ère interglaciaire, le climat était par exemple plus chaud et semblable à celui que l’on pourrait connaître d’ici la fin du siècle. Les espèces qui ont évolué à cette période pourraient être ainsi « pré-adaptées » aux changements à venir. Or, jusque-là, les modèles statistiques prévoyant la réponse des espèces au changement climatique ne considéraient pas ce potentiel de préadaptation, ce qui pouvait fausser leurs prédictions.

 

" Prenons l’exemple d’une espèce tropicale marine ou terrestre : les modèles statistiques traditionnels   prédisent qu’elle disparaitra dans les endroits où la température dépassera la limite chaude actuelle de 48°C. Mais cette vision pourrait être trop restrictive car notre connaissance est limitée par l’étude des conditions climatiques actuelles. Cette espèce pourrait-elle vivre avec une température de l’air de 50°C ? Ou dans une eau plus chaude ou plus salée ? Sous l’effet du changement climatique, de telles conditions pourraient réapparaître et conduire à un agrandissement de la niche climatique de certaines espèces ", explique Mathieu Chevalier, chercheur en écologie marine à l’Ifremer.

 

" Lorsqu’une espèce est « marquée » par des conditions climatiques, elle garde en effet une préadaptation à ces conditions qui peut perdurer sur des milliers voir des millions d’années. Si son habitat évolue vers un climat que l’espèce a déjà connu par le passé, cette préadaptation lui offrira alors une tolérance à ces nouvelles conditions climatiques ", ajoute Antoine Guisan, professeur d’écologie spatiale à l’Université de Lausanne.

 

Les scientifiques de l’Ifremer et de l’Université de Lausanne ont appliqué leur modèle à près de 25 000 espèces terrestres et marines – incluant des animaux et des plantes – du monde entier pour lesquelles l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) fournit des cartes de distribution géographiques. En croisant dans leur modèle ces données avec des scénarios d’évolution future du climat (GIEC/CMIP5), ils ont constaté que 49% de ces espèces vivent actuellement dans des niches climatiques contiguës (« collées ») aux limites des conditions climatiques actuelles et que 86% d’entre elles pourraient avoir une niche susceptible de s'étendre au-delà des limites climatiques actuelles. Un chiffre qui grimpe à 92% pour les espèces marines.

 

" Le résultat le plus frappant concerne les zones tropicales, terrestres et marines. Il est communément admis que le changement climatique y entrainera une disparation massive de la biodiversité, jusqu’à 54 % des espèces tropicales terrestres d’ici 2041-2060 d’après les modèles traditionnels. Notre modèle relativise ce pronostic et prédit une diminution de « seulement » 39 % de la diversité d’espèces ", annonce Mathieu Chevalier, chercheur en écologie marine à l’Ifremer.

 

Est-ce à dire que c’est une bonne nouvelle ? Clairement non. Les scientifiques recommandent de rester prudents : cette estimation de la biodiversité menacée reste alarmante et le climat n’est pas la seule variable à prendre en compte pour avoir une prédiction réaliste du risque d’extinction des espèces. Il faut aussi considérer d’autres pressions anthropiques, comme la perte d’habitats, la pollution, la surexploitation ou encore les invasions biologiques. Même si certaines espèces sont pré-adaptées aux conditions futures, elles ne pourront pas survivre si leur habitat disparaît.

 

Dans l’idéal, il faut prendre en considération l’ensemble de ces aspects mais ici, les scientifiques se sont concentrés sur les aspects climatiques dont ils connaissent les conditions passées.

" Notre étude montre qu’il est important d’affiner sans cesse nos modèles, de prendre en compte de nouvelles hypothèses sur la réponse possible de certaines espèces. Si cela vaut pour les espèces tropicales qui pourraient mieux tolérer le changement climatique que prévu, les anciennes estimations restent valides pour les espèces des régions froides, alpines et polaires, et dans une large mesure, pour les espèces des zones tempérées, car le climat qui règne actuellement à ces endroits n’existera plus d’ici 2041. Ces espèces vivent déjà à la limite de leur niche climatique et ne seront pas en mesure de tolérer des températures significativement plus chaudes. Ça, c’est une certitude ! " prévient Olivier Broennimann, chercheur en écologie spatiale à l'Université de Lausanne."

 

 

[Image] via NatureEcoEvo sur X, 03.06.2024 https://x.com/NatureEcoEvo/status/1797618849581502548

 

Bernadette Cassel's insight:

 

« Lorsqu’une espèce est "marquée" par des conditions climatiques, elle garde en effet une préadaptation à ces conditions qui peut perdurer sur des milliers voir des millions d’années. Si son habitat évolue vers un climat que l’espèce a déjà connu par le passé, cette préadaptation lui offrira alors une tolérance à ces nouvelles conditions climatiques »

Antoine Guisan

 

via Suisse Climact sur X, 10.06.2024 https://x.com/ClimactSuisse/status/1800141830735999288

 

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June 21, 9:58 AM
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Introduire des espèces exotiques pour en réguler d’autres, un pari risqué avec la nature

Introduire des espèces exotiques pour en réguler d’autres, un pari risqué avec la nature | EntomoNews | Scoop.it
Si la lutte biologique a su faire ses preuves, utiliser un prédateur pour réguler une espèce invasive n’est pas toujours sans conséquence sur les écosystèmes, et peut même s’avérer contre-productif.

 

par Sascha Garcia

publié le 18 mai 2024 à 10h07
 

"Entre les premiers dégâts de la mouche invasive Drosophila suzukii, constatés sur des cerises françaises en 2010, et l’introduction intentionnelle de son prédateur naturel pour la combattre, il s’est écoulé treize ans. Plus d’une décennie durant laquelle les scientifiques de l’équipe Recherche et développement en lutte biologique de l’Inrae ont tenté de trouver l’insecte idéal qui viendra réguler naturellement les populations de la drosophile du cerisier, plutôt que d’utiliser des pesticides. Une démarche étayée et minutieuse, qui a nécessité l’accord des autorités. Malgré tout, le coresponsable de ce groupe de recherche Nicolas Borowiec concède auprès de Libération : «Il y a un écart entre ce que l’on observe au laboratoire dans des conditions artificielles et contrôlées, et ce qu’il se passe dans la nature.»

 

«Mesurer la balance des coûts et des bénéfices»

Si l’introduction volontaire d’un parasitoïde venu d’Asie constitue un espoir pour sauver la filière cerise en France et qu’elle est très encadrée, la lutte biologique peut parfois virer au cauchemar. Ce fut le cas en Australie, avec une espèce devenue aujourd’hui le symbole d’une introduction volontaire qui a mal tourné : le crapaud buffle. Importé en 1935 pour combattre un scarabée qui attaquait les champs de canne à sucre, l’amphibien a proliféré dans le nord du territoire, devenant une espèce exotique envahissante particulièrement problématique pour la faune sauvage australienne. «L’espèce était beaucoup trop généraliste, se désole Nicolas Borowiec. C’est pour cela que l’on utilise désormais des spécialistes [des prédateurs qui ne s’attaquent pas à d’autres espèces, ndlr]. On évite ce genre de dérives.» Encore aujourd’hui, le pays n’a pas réussi à se débarrasser du crapaud buffle, qui pourrait provoquer l’extinction du dasyure, un petit marsupial.

 

L’île de la Réunion a elle aussi connu des déboires avec l’introduction, en 2007, d’une guêpe originaire d’Indonésie, surnommée «mouche bleue». L’objectif était de combattre la prolifération de la vigne marronne, une ronce dont elle raffole et qui gênait randonneurs et agriculteurs. L’expérience est concluante. Sauf que l’insecte ne s’est pas limité à sa cible d’origine : cette guêpe serait entrée en concurrence avec les abeilles en butinant les fleurs. Les apiculteurs de l’île et le conseil régional dénoncent alors une «catastrophe écologique» et réclament des comptes au gouvernement. Des analyses poussées sont effectuées, et concluent que les répercussions sur les abeilles sont en réalité assez minimes comparées aux bénéfices apportés sur la vigne marronne.
 

Depuis, la France redouble d’attention et a durci les conditions d’introduction d’organismes vivants. «Il faut mesurer la balance des coûts et des bénéfices avant l’introduction d’un insecte exotique dans la nature», martèle Nicolas Borowiec qui mène systématiquement des années d’études en laboratoire en amont. Et de rappeler un exemple ayant particulièrement bien fonctionné : en 2011, son équipe a introduit un parasitoïde pour lutter contre le cynips du châtaignier, un insecte ravageur de cette culture. «Après dix ans, les populations se sont complètement régulées», assure le scientifique.

L’échec de l’acclimatation

Le recours à cette méthode nécessite donc de la prudence et des analyses approfondies. Sur son site Internet, le muséum national d’Histoire naturelle avertit : «Si la lutte biologique semble intéressante, elle peut provoquer une invasion supplémentaire et déstabiliser encore plus l’écosystème d’accueil. On a ainsi renoncé à favoriser l’infection du frelon asiatique par un ver, car il n’est pas assez efficace pour menacer les colonies et il peut aussi parasiter d’autres espèces comme les bourdons.»

 

L’autre risque, moins dramatique, c’est l’échec de l’acclimatation. Certaines introductions d’espèces exotiques en France, notamment contre le carpocapse de la pomme, un papillon ravageur, ou la mouche de l’olive, n’ont rien donné. Les prédateurs n’ont jamais été retrouvés dans la nature, et les espèces invasives continuent de proliférer. Une perte de temps et de moyens, que redoutent les chercheurs, toujours en quête d’une alternative durable aux pesticides."

 

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Bernadette Cassel's insight:

 

En relation

 

  • Un ver nématode s'attaque au frelon asiatique... Arrêtera-t-il l'invasion ? - De inpn.mnhn.fr - 21 mai 2015, 18:08

 

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June 20, 7:43 AM
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Paludisme et drépanocytose : deux maladies, un lien

Paludisme et drépanocytose : deux maladies, un lien | EntomoNews | Scoop.it
La drépanocytose est une maladie génétique qui touche particulièrement les Antillais, le paludisme est un parasite transmis par le moustique. Deux pathologies distinctes donc, même si la science a révélé une forme d’interaction entre elles.

 

Tessa Grauman Publié le 19 juin 2024 à 18h16, mis à jour le 19 juin 2024 à 18h29
 
[...]

Le lien entre ces deux maladies

"La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire qui provoque une déformation des globules rouges et bloque la circulation du sang. Le paludisme transmis par le moustique s'attaque également aux globules rouges en passant par le foie. Malgré leur nature très différente, ces deux maladies ont un lien : les porteurs sains de la drépanocytose arrivent à se protéger contre le parasite du paludisme, ou dit autrement, la drépanocytose est une mutation génétique qui confère une résistance naturelle au paludisme. C’est pourquoi on retrouverait une forte prévalence de la drépanocytose dans les populations antillaises, qui sont originaires d’Afrique, zone particulièrement touchées par le paludisme."

 

[...]

 

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NDÉ

Étude récente autour de ce sujet

 

 

Bien qu'un effet protecteur de l'hémoglobine S ait été décrit, le paludisme a fréquemment été associé à l'augmentation de la morbi-mortalité des malades drépanocytaires en Afrique. Diverses cytopénies sont fréquentes et retrouvées sur l'hémogramme de ces patients. Ce travail avait pour objectif, en zone d'endémie palustre et de forte prévalence de la drépanocytose qu'est le Bénin, d’établir et de comparer le profil de l'hémogramme selon le type hémoglobinique dans l'association drépanocytose et paludisme.

 

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June 19, 7:14 AM
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Detecting odors on the edge: Researchers decipher how insects smell more with less

Detecting odors on the edge: Researchers decipher how insects smell more with less | EntomoNews | Scoop.it
While humans feature a sophisticated sense of smell, insects have a much more basic olfactory system. Yet they depend upon smell to survive. Scientists have figured out how fruit flies use a simple but efficient system to recognize odors, and the answer lies at the edges of their antennae.

 

News Release 21-May-2024
Detecting odors on the edge: Researchers decipher how insects smell more with less

Receptors on fly antennae work in pairs to process vital odor information

Peer-Reviewed Publication

University of California - San Diego

 

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NDÉ

Traduction

Les récepteurs des antennes des mouches fonctionnent par paires pour traiter les informations olfactives vitales.

Qu'il s'agisse de l'arôme de notre repas préféré ou des vapeurs dangereuses qui s'échappent d'un produit chimique toxique, l'odorat humain est devenu un système sophistiqué qui traite les odeurs à travers plusieurs étapes complexes. Le cerveau des mammifères dispose de milliards de neurones pour reconnaître les odeurs auxquelles ils sont exposés, qu'elles soient agréables ou piquantes.

 

Les insectes tels que les mouches du vinaigre, en revanche, ne disposent que de 100 000 neurones. Pourtant, leur survie dépend de leur capacité à déchiffrer la signification des mélanges d'odeurs complexes qui les entourent pour localiser leur nourriture, rechercher des partenaires potentiels et éviter les prédateurs. Les scientifiques se sont demandé comment les insectes pouvaient sentir, ou extraire des informations des odeurs, avec un système sensoriel olfactif beaucoup plus petit que celui des mammifères.

 

Des scientifiques de l'université de Californie à San Diego pensent avoir une réponse à cette question déroutante. Palka Puri, doctorante en physique, et collègues du département de neurobiologie, ont découvert comment les mouches du vinaigre utilisent un système simple et efficace pour reconnaître les odeurs.

 

"Nos travaux mettent en lumière les algorithmes de traitement sensoriel utilisés par les insectes pour répondre à des stimuli olfactifs complexes", a déclaré Puri, première autrice de l'article publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (comptes rendus de l'Académie nationale des sciences). "Nous avons montré que l'organisation spécialisée des neurones sensoriels des insectes détient la clé de l'énigme, en mettant en œuvre une étape de traitement essentielle qui facilite les calculs dans le cerveau central.

 

[Image] Des scientifiques de l'Université de Californie à San Diego ont proposé une solution pour expliquer comment les mouches du vinaigre utilisent un système simple mais efficace pour reconnaître les odeurs.

Crédit : Laboratoire Aljadeff, UC San Diego

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

 

Le cerveau des mammifères met en œuvre des algorithmes sophistiqués de traitement sensoriel au moyen de réseaux neuronaux multicouches ("profonds"). Les stratégies utilisées par les insectes pour répondre à des demandes de calcul similaires, tout en s'appuyant sur des systèmes nerveux plus petits avec des architectures peu profondes, restent insaisissables. En utilisant la drosophile comme modèle, nous découvrons le rôle algorithmique du prétraitement des odeurs par un réseau peu profond de neurones récepteurs olfactifs compartimentés. Chaque compartiment fonctionne comme une unité ratiométrique pour des mélanges d'odeurs spécifiques. Ce calcul résulte d'un mécanisme simple : le couplage électrique entre deux neurones de taille différente. Nous démontrons que la connectivité synaptique en aval est façonnée de manière à optimiser l'amplification d'un signal de valeur hédonique dans la périphérie. En outre, le prétraitement périphérique permet d'améliorer sensiblement la classification des nouvelles odeurs dans un centre cérébral supérieur. L'ensemble de nos travaux met en évidence le rôle fonctionnel considérable de la périphérie sensorielle dans le traitement en aval. En élucidant la mise en œuvre de calculs puissants par un réseau peu profond, nous fournissons des indications sur les principes généraux d'algorithmes efficaces de traitement sensoriel.

 

Précédemment

 

 

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June 17, 1:09 PM
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Union européenne : la loi sur la restauration de la nature adoptée définitivement grâce au soutien surprise de l’Autriche

Union européenne : la loi sur la restauration de la nature adoptée définitivement grâce au soutien surprise de l’Autriche | EntomoNews | Scoop.it
La décision permet l’entrée en vigueur de ce texte-clé du pacte vert européen, déjà validé par les eurodéputés. La ministre de l’environnement autrichienne a défié son propre gouvernement pour soutenir le texte.

 

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 15h30, modifié à 16h28
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June 16, 2:09 PM
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Augmentation massive du coût économique mondial des moustiques envahissants et des maladies qu'ils transmettent

Augmentation massive du coût économique mondial des moustiques envahissants et des maladies qu'ils transmettent | EntomoNews | Scoop.it
Une étude internationale coordonnée par des scientifiques de l’IRD, du CNRS et du MNHN, révèle l’augmentation massive du coût économique mondial des moustiques envahissants Aedes aegypti et Aedes albopictus, vecteurs de la dengue, du chikugunya et du virus Zika au cours des dernières décennies. Entre 1975 et 2020, le total des coûts recencés s’élève à 94,7 milliards de dollars.

 

Site Web IRD

13 juin 2024

 

"Bien que sous-estimés car encore rarement chiffrés et déclarés dans de nombreux pays, les coûts liés aux pertes et dommages induits par ces moustiques et les maladies qu’ils transmettent ont littéralement explosé depuis le début des années 2000, alors que les investissements dédiés à la gestion et à la prévention de ces maladies restent stables, ne représentant qu’une fraction des coûts totaux. Les bénéfices attendus de la mise en place de stratégies de prévention efficaces et durables sont colossaux."

(...)

 

Référence 
David Roiz, Paulina A. Pontifes, Fréderic Jourdain, Christophe Diagne, Boris Leroy, Anne-Charlotte Vaissière, María José Tolsá-García, Jean-Michel Salles, Fréderic Simard, Franck Courchamp.

 

 

[Image] Graphical abstract

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June 16, 1:14 PM
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Dengue : record de cas importés en France dans un contexte épidémique explosif

Dengue : record de cas importés en France dans un contexte épidémique explosif | EntomoNews | Scoop.it
Alors que plus de 6 millions de cas ont été recensés au Brésil et qu’une épidémie frappe les Antilles, au moins 2 666 personnes ont rapporté la maladie dans l’Hexagone en 2024. Le risque de voir émerger des foyers autochtones de ce virus transmis par les moustiques-tigres est élevé.

 

Par Delphine Roucaute

Publié hier à 06h00, modifié hier à 08h09

 

Extrait

 

"Au total, plus de 2 800 Brésiliens sont morts des suites de cette maladie ancienne considérée comme ré-émergente. En effet, depuis 2000, le nombre de cas annuels signalés à l’échelle mondiale est passé de 500 000 à au moins 7,5 millions.

 

Une étude française publiée jeudi 13 juin montre que le coût de ces épidémies à répétition – auxquelles il faut ajouter celles de zika et de chikungunya, deux autres maladies transmises par les moustiques du genre Aedes – n’est pas seulement humain mais aussi économique."

 

 

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NDÉ

 

[Image] Répartition des cas importés de Dengue par pays ou zone de séjour (données du 01/05/2024 au 11/06/2024)  

 

via Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France hexagonale 2024, 12.06.2024 https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle/chikungunya/articles/donnees-en-france-metropolitaine/chikungunya-dengue-et-zika-donnees-de-la-surveillance-renforcee-en-france-hexagonale-2024

 

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June 15, 2:05 PM
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Plus de la moitié des espèces menacées de disparition en France ne bénéficient pas d'un statut de protection, soit plus de 1 600 espèces

Plus de la moitié des espèces menacées de disparition en France ne bénéficient pas d'un statut de protection, soit plus de 1 600 espèces | EntomoNews | Scoop.it
Pour renforcer la protection des espèces, le Comité français de l’UICN a mené une étude afin de déterminer la part des espèces menacées bénéficiant d’un statut de protection, en métropole et en outre-mer.

 

Plus de la moitié des espèces menacées de disparition en France ne bénéficient pas d'un statut de protection
 
Publié 13 juin 2024
Dans Actualités, Actualités Espèces, Focus sur
 

"Le croisement des résultats de la Liste rouge nationale des espèces menacées avec les arrêtés de protection d’espèces montre que plus de la moitié (56%) des quelque 2 900 espèces menacées de disparition en France ne sont couvertes par aucun arrêté de protection, soit plus de 1600 espèces.

 

Les constats dressés à partir de cette analyse mettent en évidence des lacunes importantes dans la protection des espèces menacées et appellent à renforcer significativement la couverture de la protection réglementaire. Cette démarche est essentielle pour que la France atteigne d’ici 2030 l’objectif de stopper l’extinction des espèces menacées connues sur son territoire, auquel elle s’est engagée dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. 

Sur la base de cette analyse, le Comité français de l’UICN, appuyé par les experts de sa Commission de sauvegarde des espèces, formule une série de quatre recommandations et cinq priorités d’actions pour répondre au risque de disparition des espèces par la voie de la réglementation.  

La note de position détaillée et la fiche synthétique de décryptage des enjeux sont disponibles en téléchargement ci-dessous.

Photo bandeau :
Agrion joli (Coenagrion pulchellum) CC-BY-SA Gilles San Martin

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June 14, 12:50 PM
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Pérou : un trafic illégal de tarentules et de mille-pattes a été déjoué

Pérou : un trafic illégal de tarentules et de mille-pattes a été déjoué | EntomoNews | Scoop.it
Les autorités péruviennes ont saisi 30 mille-pattes et six tarentules d'Amazonie illégalement en partance vers Hong Kong, a annoncé mercredi le Service national des forêts et de la faune (Serfor). La cargaison, dont la valeur est estimée par les autorités locales à environ 30.000 dollars, a été découverte lors d'une inspection douanière de routine à l'aéroport international Jorge Chavez de Lima. «Les invertébrés ont été trouvés dans des espaces confinés tels que des tubes en plastique», indique le Serfor dans un communiqué.

 

Par Le Figaro avec AFP
Publié le 06/06/2024 à 08:21


"Selon les spécialistes, les tarentules amazoniennes peuvent se vendre environ 5 000 dollars l'unité en Asie, tandis que les centipèdes ou les scolopendres sont également très prisés des collectionneurs. Le commerce illégal d'espèces sauvages exotiques est une activité illicite lucrative, pointée comme l'une des principales causes de la perte de biodiversité sur la planète. Selon Interpol, ce trafic se chiffre annuellement à 20 milliards de dollars."

 

[Image] L'un des centipèdes de la cargaison saisie de 30 centipèdes et six tarentules interceptés à l'aéroport international de Callao, le 5 juin 2024. HANDOUT / AFP 

 

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NDÉ

Interpol

 

 

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June 12, 2:25 PM
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Quand des millions d'insectes franchissent un col étroit des Pyrénées

Quand des millions d'insectes franchissent un col étroit des Pyrénées | EntomoNews | Scoop.it
"Un blizzard de papillons jaunes et blancs, comme une tempête de pétales": plus de 17 millions d'insectes franchissent chaque année un col étroit des Pyrénées, selon une étude qui décrit pour la première fois en détail cette grande migration de la nature.

 

Publié le : 12/06/2024 - 19:09

Modifié le : 12/06/2024 - 19:07

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Traduction

 

À l'automne 1950, David et Elizabeth Lack ont découvert par hasard une énorme migration d'insectes et d'oiseaux passant par le col pyrénéen de Bujaruelo, de la France vers l'Espagne, décrivant plus tard le spectacle comme alliant à la fois grandeur et nouveauté.

 

Les années qui se sont écoulées depuis ont été marquées par de nombreux changements au niveau de l'utilisation des terres et du climat, ce qui pose la question de l'état actuel de ce phénomène migratoire. En outre, le manque de données quantitatives a empêché de comprendre l'impact écologique de cette migration massive d'insectes et les facteurs qui peuvent l'influencer.

 

Pour y remédier, nous avons revisité le site en automne sur une période de 4 ans et avons systématiquement contrôlé l'abondance et la composition des espèces d'insectes migrateurs diurnes. Nous estimons une moyenne annuelle de 17,1 millions d'insectes migrateurs diurnes de cinq ordres (Diptères, Hyménoptères, Hémiptères, Lépidoptères et Odonates) se déplaçant vers le sud, avec des observations d'événements de "migration de masse" vers le sud associés à des températures plus chaudes, à la présence d'un vent contraire, à la lumière du soleil, à une faible vitesse du vent et à une faible pluviométrie.

 

Les diptères dominent l'assemblage migratoire et les nombres annuels varient de plus de quatre fois. Les effectifs de ce seul site donnent une idée des milliards d'insectes qui traversent chaque année l'ensemble de la chaîne pyrénéenne, et nous soulignons l'importance de cette route pour les insectes migrateurs saisonniers.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

[Image] Some migratory insects of the Pyrenees. (a) Clouded yellow (Colias croceus), (b) migrant hawker (Aeshna mixta) eating a clouded yellow (Colias croceus), (c) pied hoverfly (Scaeva pyrastri), (d) locust blowfly (Stomorhina lunata), (e) Isodontia mexicana feeding on Pyrenean thistle (Carduus carlinoides) within the Puerto de Bujaruelo pass, (f) Isodontia mexicana found dead on a glacier at approximately 2750 m above sea level.

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June 10, 12:48 PM
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Comment les blattes germaniques ont conquis le monde et pourquoi germaniques

Comment les blattes germaniques ont conquis le monde et pourquoi germaniques | EntomoNews | Scoop.it
Originaire d'Asie (en particulier de l'est de l'Inde et du Bangladesh), la blatte germanique s'est propagée à travers la planète par deux routes dans des directions opposées, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences qui a analysé des échantillons d'ADN provenant de 281 spécimens de 17 pays.

 

Parmi les 4 500 espèces de cafards, la blatte germanique est la plus répandue sur la quasi-totalité de la planète.

 

Laura Plitt

Role, BBC News Mundo, 10.06.2024

 

[...]

 

Pourquoi germaniques ?

Après avoir déchiffré leur origine, qui n'est pas liée à l'Allemagne, la question est de savoir pourquoi elles ont reçu ce surnom.

 

Tang affirme qu'elles ont été vues pour la première fois en Europe dans les magasins d'alimentation de l'armée pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763).

Chaque partie au conflit appelait ces insectes par le nom de son adversaire : pour les soldats russes, il s'agissait de « blattes prussiennes » (d'après l'ancien État allemand), tandis que les ennemis de la Russie les appelaient « blattes russes ».

 

Quelques années plus tard, le biologiste suédois Carl Linneus les a classées et leur a donné pour la première fois le nom de Blatta germanica (Blatta en latin signifie évitant la lumière) et germanica parce que les spécimens qu'il a analysés ont été collectés en Allemagne.

 

Il convient également de rappeler que la Suède a participé à la guerre de Sept Ans contre la Prusse.

 

Le genre a ensuite été renommé Blattella, pour regrouper des variétés plus petites de blattes."

 

[...]

 

Légende image, Spécimen de blatte asiatique (à gauche) et d'une blatte germanique (à droite) au Harvard Museum of Comparative Zoology.

 

Crédit photo, QUIAN TANG

 

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NDÉ

L'étude

 

 

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Sur le même sujet

 

  • Cafards : comment la blatte germanique a envahi le monde  - De www.radiofrance.fr - 21 mai, 20:12

 

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June 9, 11:41 AM
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Une étude révèle que près d'un tiers des insectes sortent après la tombée de la nuit

Une étude révèle que près d'un tiers des insectes sortent après la tombée de la nuit | EntomoNews | Scoop.it
A new global study has found that insect activity increases by an average of 31.4 percent at night, with numbers varying greatly by location.

 

Nearly a Third More Insects Come Out After Dark, Study Finds

 

By: Cristen Hemingway Jaynes
Published: June 6, 2024
Edited by Chris McDermott

 

[Image] An American lappet moth. Nicky Bay

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment, sur le même sujet

 

  • Une méta-analyse mondiale révèle une activité nocturne globalement plus élevée que l'activité diurne dans les communautés d'insectes - De theconversation.com - 29 avril, 20:10

 

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